IL ETAIT UNE FOIS LA SAGA SUR LA
DESTRUCTION DU PALAIS DES CONGRES
DE LA VILLE DE NICE DONT ENCORE
RIEN N'EST JOUE DEFINITIVEMENT POUR

" A C R O P O L I S "
Dossier complet monté par Gérard Diaconesco
DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 13 OCTOBRE 2022
PRESIDENCE : Monsieur Christian ESTROSI Maire N° 2.2 OBJET : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. PRESENTS : Madame Magali ALTOUNIAN, Madame Monique BAILET, Monsieur Pierre BARONE, Monsieur Karim BEN AHMED, Madame Sylvie BONALDI, Monsieur Anthony BORRÉ, Madame Marine BRENIER-OHANESSIAN, Monsieur Hervé CAËL, Monsieur Bernard CHAIX, Monsieur Richard CHEMLA, Madame Juliette CHESNEL-LE ROUX, Monsieur Pascal CONDOMITTI, Madame Auréa COPHIGNON, Monsieur Fabrice DECOUPIGNY, Madame Valérie DELPECH, Madame Maty DIOUF, Madame Amélie DOGLIANI, Monsieur Christian ESTROSI, Monsieur Pierre FIORI, Madame Marie-Christine FIX-VARNIER, Madame Gaëlle FRONTONI, Monsieur Jean-Luc GAGLIOLO, Monsieur Jean-Marc GIAUME, Monsieur Jean-Marc GOVERNATORI, Madame Hélène GRANOUILLAC, Madame Imen JAIDANE, Madame Fatima KHALDI-BOUOUGHROUM, Madame Marie-Pierre LAZARD, Madame Marie-Claire LELLOUCHE, Monsieur Pierre-Paul LEONELLI, Madame Nadia LEVI, Monsieur Franck MARTIN, Madame Martine MARTINON, Monsieur Graig MONETTI, Madame Françoise MONIER, Madame Catherine MOREAU, Monsieur Patrick MOTTARD, Monsieur Jean MOUCHEBOEUF, Monsieur Gaël NOFRI, Monsieur Jean-Christophe PICARD, Madame Geneviève POZZO DI BORGO, Madame Barbara PROT, Madame Anne RAMOSMAZZUCCO, Madame Agnès RAMPAL, Monsieur Robert ROUX, Madame Anne-Laure RUBI, Madame Jennifer SALLES BARBOSA, Monsieur Henry-Jean SERVAT, Monsieur Philippe VARDON, Monsieur Thierry VENEM, Madame Isabelle VISENTIN. ABSENT(S) OU EXCUSE(S) : Madame Dominique ESTROSI-SASSONE, Monsieur Jacques RICHIER, Madame Christiane AMIEL-DINGES, Madame Aurore ASSO, Monsieur Gérard BAUDOUX, Monsieur José COBOS, Monsieur Marc CONCAS, Monsieur François DAURE, Monsieur Jacques DEJEANDILE, Madame Pascale FERRALIS, Monsieur Abdallah KHEMIS, Monsieur Xavier LATOUR, Madame Laurence NAVALESI, Madame Martine OUAKNINE, Monsieur Philippe PRADAL, Monsieur Philippe SCEMAMA, Monsieur Philippe SOUSSI, Madame Odile TIXIER de GUBERNATIS. POUVOIR(S) : Madame Christiane AMIEL-DINGES a donné pouvoir à Monsieur Jean-Marc GIAUME, Madame Aurore ASSO a donné pouvoir à Monsieur Richard CHEMLA, Monsieur Gérard BAUDOUX a donné pouvoir à Monsieur Pierre FIORI, Monsieur François DAURE a donné pouvoir à Madame Magali ALTOUNIAN, Monsieur José COBOS a donné pouvoir à Monsieur Graig MONETTI, Monsieur Marc CONCAS a donné pouvoir à Monsieur Robert ROUX, Monsieur Jacques DEJEANDILE a donné pouvoir à Madame Maty DIOUF, Madame Pascale FERRALIS a donné pouvoir à Madame Jennifer SALLES BARBOSA, Monsieur Abdallah KHEMIS a donné pouvoir à Monsieur Hervé CAËL, Monsieur Xavier LATOUR a donné pouvoir à Monsieur Pierre-Paul LEONELLI, Madame Laurence NAVALESI a donné pouvoir à Madame Catherine MOREAU, Madame Martine OUAKNINE a donné pouvoir à Monsieur Anthony BORRÉ, Monsieur Philippe PRADAL a donné pouvoir à Monsieur Christian ESTROSI, Monsieur Philippe SCEMAMA a donné pouvoir à Madame Valérie DELPECH, Monsieur Philippe SOUSSI a donné pouvoir à Madame Monique BAILET, Madame Odile TIXIER de GUBERNATIS a donné pouvoir à Madame Geneviève POZZO DI BORGO. SECRETAIRE(S) : Monsieur Graig MONETTI. PREFECTURE Acte exécutoire au 19 octobre 2022 006-210600888-20221013-26748_1-DE 1 Séance du 13 octobre 2022 2.2 Rapporteur : Madame Anne RAMOS-MAZZUCCO Service : Direction Maîtrise d'Ouvrage et Modernisation Objet : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. ______________________________________________________________________________ LE CONSEIL MUNICIPAL, Les commissions compétentes entendues, Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les articles L.2121-29, L.2122-21, Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment l’article L.2141-2, Vu le code de l’environnement, Vu le code de l’urbanisme, Vu l’ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles, notamment l’article 2, Vu la décision n° 44 COM 8B.38 du Comité du patrimoine mondial du 27 juillet 2021 inscrivant « Nice, la ville de la villégiature d’hiver de riviera » sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, Vu les délibérations n° 9.22 du Conseil communautaire du 19 décembre 2011 et n° 5.4 du Conseil municipal du 21 décembre 2011 approuvant le protocole de partenariat 2011-2026 pour Eco-Vallée à intervenir entre l’Etat, l’Etablissement public d’aménagement Plaine du Var, la Ville de Nice, la Communauté urbaine Nice Côte d’Azur, le Conseil régional Provence-AlpesCôte d’Azur et le Conseil général des Alpes-Maritimes, Vu la délibération n° 3.1 du 2 février 2018 du Conseil municipal de Nice créant la régie autonome pour l’exploitation des palais Acropolis et Nikaia, Vu les délibérations n° 0.3 du Conseil métropolitain du 22 mars 2019 et n° 0.4 du Conseil municipal du 7 février 2019 approuvant à l’unanimité l’avenant au protocole de partenariat 2011-2026 de l’Opération d’intérêt national Eco-Vallée et autorisant la signature du projet partenarial d’aménagement 2019-2032 à intervenir entre l’Etat, l’Etablissement public d’aménagement Eco-Vallée Plaine du Var, la Ville de Nice, la Métropole Nice Côte d’Azur, le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Conseil départemental des AlpesMaritimes, Vu la délibération n° 0.4 du Conseil métropolitain du 23 juillet 2020 engageant les procédures pour la réalisation du Parc des congrès et des expositions au Grand Arénas, Vu la délibération n° 0.1 du Conseil municipal du 31 juillet 2020, complétée par la délibération n° 2.1 du Conseil municipal du 25 mars 2021, donnant un avis favorable au lancement de la concertation publique relative au prolongement de la Promenade du Paillon, PREFECTURE Acte exécutoire au 19 octobre 2022 006-210600888-20221013-26748_1-DE 2 Séance du 13 octobre 2022 2.2 Rapporteur : Madame Anne RAMOS-MAZZUCCO Service : Direction Maîtrise d'Ouvrage et Modernisation Objet : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. ______________________________________________________________________________ Vu la délibération n° 0.4 du Conseil municipal du 7 octobre 2021 prenant acte que la concertation publique s’est déroulée conformément aux modalités arrêtées par délibérations des 31 juillet 2020 et 25 mars 2021, approuvant le bilan de la concertation et autorisant le Maire à engager toutes les démarches nécessaires à la poursuite de ce projet, Vu la délibération n° 8.8 du Conseil métropolitain du 21 octobre 2021 déclarant l’opération d’aménagement du Parc des Expositions et des Congrès à Nice d’intérêt métropolitain, Vu la délibération n° 8.1 du Bureau métropolitain du 21 octobre 2021 approuvant le lancement de l’opération d’aménagement d’intérêt métropolitain intégrant la réalisation du projet de Parc des congrès et des expositions au Grand Arénas, Vu la délibération du Conseil municipal n° 2.2 du 4 mars 2022 autorisant monsieur le Maire de Nice à engager toutes les mesures préparatoires et formalités préalables nécessaires et notamment à saisir madame la Ministre de la Culture d’une demande d’autorisation de démolition des salles de spectacles du palais des congrès Acropolis, conformément aux dispositions de l’article 2 de l’ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945, Vu la délibération du Conseil métropolitain n° 10.1 du 11 mars 2022 approuvant la concession d’aménagement du Parc des expositions et des congrès et des espaces publics associés à conclure avec la SPL Côte d’Azur Aménagement, Vu l’arrêté n° AE-F09322P0107 du 5 mai 2022 du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur portant décision d’examen au cas par cas en application de l’article R.122-3-1 du code de l’environnement et dispensant le projet d’aménagement de la Promenade du Paillon entre les traverses de la Bourgada et Jean Monnet de la réalisation d’une étude d’impact, Vu l’autorisation de démolition des salles de spectacle vivant du palais des congrès Acropolis en date du 15 septembre 2022, résultant du silence gardé par madame la Ministre de la Culture sur la demande qui lui a été adressée le 15 mars 2022 par monsieur le Maire de Nice, Vu la délibération du 12 octobre 2022 par laquelle le Conseil d’exploitation de la régie autonome pour l’exploitation des palais Acropolis et Nikaia a donné son avis sur le principe d’une démolition du palais des congrès Acropolis, Considérant l’implantation stratégique de l’actuelle Promenade du Paillon dans la structure urbaine de la Ville, son appropriation par les Niçois et l’importance de la fonction sociale des parcs en centre-ville, PREFECTURE Acte exécutoire au 19 octobre 2022 006-210600888-20221013-26748_1-DE 3 Séance du 13 octobre 2022 2.2 Rapporteur : Madame Anne RAMOS-MAZZUCCO Service : Direction Maîtrise d'Ouvrage et Modernisation Objet : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. ______________________________________________________________________________ Considérant le souhait de la ville de Nice de réaliser le prolongement de la Promenade du Paillon afin d’étendre le poumon vert de cœur de ville, créé avec la première partie des aménagements déjà réalisés, Considérant l’objectif de végétalisation et de métamorphose de Nice en ville jardin, en cohérence avec les choix urbanistiques opérés dans le cadre du Consiglio d’Ornato, Considérant que le prolongement de la Promenade du Paillon jusqu’à la traverse Jean Monnet répond aux objectifs de la Ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d’Azur de créer des îlots de fraicheur urbains, qui contribuent directement à la baisse des températures, particulièrement en période caniculaire, à la lutte contre le réchauffement climatique et au bien-être des populations, dans le cadre de la stratégie pour une ville résiliente face aux enjeux climatiques, Considérant le rôle majeur qu’occupe ce site en termes d’usages, d’attractivité commerciale, de pratiques sociales, dans la vie urbaine des riverains et plus largement des usagers des quartiers riverains, Considérant que la Ville de Nice souhaite, en concertation avec la population, assurer la requalification et la valorisation de ce site et faire du prolongement de la Promenade du Paillon, un lieu de référence en termes de patrimoine, de culture, de qualité urbaine et de mobilité, pour la Ville de Nice et la Métropole, Considérant que la concertation conduite, qui a eu pour objectif d’informer le public sur le projet, de le sensibiliser aux enjeux d’aménagement des espaces publics afin de favoriser leur appropriation et de lui permettre d’exprimer ses observations et propositions, a donné lieu à une majorité d’avis et d’observations favorables au prolongement de la Promenade du Paillon, Considérant qu’à l’issue de cette concertation, son bilan a été approuvé par délibération du Conseil municipal du 7 octobre 2021, Considérant que le palais des congrès Acropolis, sis 1 esplanade John Fitzgerald Kennedy, est bâti sur un terrain cadastré IX numéro 367 d’une superficie de 27 620 m² et appartient à la ville de Nice, Considérant que ce bien immobilier est affecté à la régie autonome pour l’exploitation du Palais Acropolis et Nikaïa, créée par délibération du Conseil municipal de Nice du 2 février 2018, qui en assure la gestion et l’exploitation, Considérant le caractère vieillissant et énergivore de cet ouvrage, dont les caractéristiques constructives rendent la mise aux normes énergétiques complexe et onéreuse, PREFECTURE Acte exécutoire au 19 octobre 2022 006-210600888-20221013-26748_1-DE 4 Séance du 13 octobre 2022 2.2 Rapporteur : Madame Anne RAMOS-MAZZUCCO Service : Direction Maîtrise d'Ouvrage et Modernisation Objet : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. ______________________________________________________________________________ Considérant la volonté conjointe de la ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d’Azur de dynamiser, de diversifier et de renforcer l’attractivité et le rayonnement de son activité de congrès, de spectacles et d’expositions en remplaçant l’actuel Palais Acropolis par un parc des expositions et des congrès attractif et adapté, énergétiquement performant et innovant, implanté dans le nouveau quartier du Grand Arénas, point névralgique au sein du territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur au contact de l’aéroport de Nice Côte d’Azur, de la gare TGV Nice Aéroport, du pôle d’échanges multimodal de Saint-Augustin, des lignes de tramway T2, T3 et T4 et des infrastructures autoroutières, conformément aux objectifs formulés par les délibérations n° 0.4 du Conseil métropolitain du 23 juillet 2020 et n° 8.1 du Bureau métropolitain du 21 octobre 2021, Considérant que les salles de spectacle vivant qu’abrite le palais des congrès Acropolis (notamment la salle Athéna de 758 places, la salle Apollon de 2 500 places et la salle Hermès) ont vocation à être redéployées dans le futur parc des expositions et des congrès du Grand Arénas, Considérant que ce nouvel équipement moderne et modulaire comprendra un grand auditorium d’au moins 2 500 places ainsi qu’un auditorium complémentaire de 700 places, de nombreux espaces d’exposition et des équipements de dernière génération permettant de développer une nouvelle approche, digitale et connectée, de l’organisation des congrès, Considérant que l’offre d’accueil pour le spectacle vivant sera, dans l’intervalle, déployée notamment au Palais Nikaïa, au Théâtre de verdure, au Théâtre des Franciscains, à l’auditorium Joseph Kosma du Conservatoire national à rayonnement régional Pierre Cochereau, à la salle Lino Ventura, à l’auditorium de la Maison de l’Etudiant, à la salle Vladimir Jedrinski de la Diacosmie, au centre AnimaNice Bon Voyage, au théâtre Francis Gag et au théâtre éphémère La Cuisine implanté près du Palais Nikaïa, et celle pour les congrès dans un équipement provisoire sur l’emprise du Palais Nikaïa, Considérant que la protection du droit moral de l’architecte ne confère pas à son œuvre une intangibilité absolue et que, dans le cadre d’une opération de requalification urbaine, un bâtiment utilitaire peut être démoli, s’il ne répond plus aux besoins de la personne publique propriétaire et si celle-ci poursuit un but d’intérêt général, Considérant que l’atteinte à l’œuvre architecturale que constitue le palais des congrès Acropolis n’est pas disproportionnée au but poursuivi dès lors que le maintien de cet ouvrage utilitaire, qui ne répond plus aux besoins de la Ville de Nice, n’est pas compatible avec l’opération projetée de prolongement de la Promenade du Paillon, PREFECTURE Acte exécutoire au 19 octobre 2022 006-210600888-20221013-26748_1-DE 5 Séance du 13 octobre 2022 2.2 Rapporteur : Madame Anne RAMOS-MAZZUCCO Service : Direction Maîtrise d'Ouvrage et Modernisation Objet : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. ______________________________________________________________________________ Considérant le bilan positif, sur le plan économique, culturel, social, urbain et écologique, et l’intérêt général du projet de prolongement de la promenade du Paillon et de déconstruction du palais des congrès Acropolis, Considérant qu’en application des dispositions de l’article L.2141-2 du code général de la propriété des personnes publiques, il est possible de prononcer le déclassement d’un bien du domaine public par anticipation, dès lors que sa désaffectation a été décidée, alors même que celle-ci ne prendra effet qu’ultérieurement, dans un délai déterminé, Considérant que le recours à la procédure de déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis se justifie par son utilisation actuelle et la nécessité de maintenir son affectation au service public pour une période maximale de trois (3) ans à compter de la date de la présente délibération devenue exécutoire, au cours de laquelle sa désaffectation effective sera constatée par un officier public ministériel, Considérant en revanche qu’il n’y a pas lieu de procéder au déclassement de l’assiette foncière supportant cet ouvrage, dans la mesure où elle a vocation à rester propriété de la Ville de Nice et à être affectée à l’usage direct du public dans le cadre du projet de prolongement de la Promenade du Paillon, Considérant qu’il convient par ailleurs d’autoriser monsieur le Maire à déposer une demande de permis de démolir le palais des congrès Acropolis, permis qui sera mis en œuvre après que la désaffectation effective du palais aura été constatée, Considérant que les opérations techniques de déconstruction du palais des congrès Acropolis seront conduites dans le cadre d’un programme d’économie circulaire visant le réemploi total ou partiel des matériaux, dans le plus strict respect des normes environnementales et selon les modalités les plus vertueuses possibles en matière d’évitement des nuisances induites et d’économie circulaire, PREFECTURE Acte exécutoire au 19 octobre 2022 006-210600888-20221013-26748_1-DE 6 Séance du 13 octobre 2022 2.2 Rapporteur : Madame Anne RAMOS-MAZZUCCO Service : Direction Maîtrise d'Ouvrage et Modernisation Objet : Prolongement de la Promenade du Paillon - Principe de désaffectation et déclassement par anticipation du palais des congrès Acropolis - Approbation du principe de sa démolition. ______________________________________________________________________________ APRES EN AVOIR DELIBERE ET PROCEDE AU VOTE DECIDE A LA MAJORITE ABSOLUE DE : 1. prendre acte de l’accord de madame la Ministre de la Cuture relatif à la démolition des salles de spectacle du palais des congrès Acropolis, 2. approuver la désaffectation, dans un délai maximum de trois ans à compter de la date de la présente délibération devenue exécutoire, du palais des congrès Acropolis, sis 1 esplanade John Fitzgerald Kennedy sur le terrain cadastré section IX numéro 367, désaffectation à faire constater par procès-verbal d’huissier de justice, 3. approuver le déclassement par anticipation du domaine public communal du palais des congrès Acropolis, à l’exclusion du terrain d’assiette cadastré section IX numéro 367 supportant cet ouvrage, 4. approuver la démolition du palais des congrès Acropolis dans le cadre du projet de prolongement de la Promenade du Paillon, 5. autoriser monsieur le Maire ou son représentant à déposer la demande de permis de démolition du palais des congrès Acropolis, 6. autoriser monsieur le Maire ou son représentant à engager toutes les démarches administratives, juridiques et techniques nécessaires à la démolition de cet édifice et à signer toutes les pièces consécutives à l’exécution de la délibération. Contre : Juliette CHESNEL-LE ROUX, Sylvie BONALDI, Hélène GRANOUILLAC, Fabrice DECOUPIGNY, Jean-Christophe PICARD, Valérie DELPECH (pouvoir de Philippe SCEMAMA), Geneviève POZZO DI BORGO (pouvoir d’Odile TIXIER DE GUBERNATIS), Jean MOUCHEBOEUF, Philippe VARDON, Thierry VENEM, Gaëlle FRONTONI, Bernard CHAIX. Abstention : Jean-Marc GOVERNATORI. POUR EXTRAIT CONFORME, LE MAIRE, Christian ESTROSI
************
À Nice, Éric Ciotti tance Christian Estrosi au sujet d'Acropolis et réaffirme vouloir briguer la mairie
Par Lucas Hélin
Publié le 04/02/2023 à 17:38 , mis à jour le 04/02/2023 à 17:38
Écouter cet article
00:00/04:38
Samedi, Éric Ciotti a rassemblé 700 personnes pour s'opposer à la démolition du Palais des congrès Acropolis de Nice. Lucas Hélin / Le Figaro
Le député a rassemblé 700 personnes, samedi, à Nice pour s'opposer à la démolition du Palais des congrès votée par le conseil municipal. Il a réaffirmé qu'il se préparait à une candidature pour la mairie.
Sponsorisé par Blancheporte
Robe plastron macramé -
CLIQUER
Le Figaro Nice
À découvrir
Mercredi sur le plateau de «Quotidien», Éric Ciotti n'a pas eu le temps de dévoiler sa playlist préférée. Il l'avait pourtant préparée avec soin, selon son équipe. Parmi l'une de ses chansons favorites, le député de la première circonscription des Alpes-Maritimes avait choisi Allumer le feu de Johnny Hallyday. À défaut, il a souhaité allumer une nouvelle mèche, samedi à Nice, au sujet de la démolition du Palais des congrès Acropolis. Et au passage, réaffirmer son souhait de briguer l'hôtel de ville dans trois ans, comme il l'avait dit dans l'émission de Yann Barthès.
En organisant samedi matin un rassemblement pour «sauver Acropolis», le parlementaire niçois a réuni quelque 700 personnes sur le parvis du bâtiment, selon la police. Éric Ciotti s'oppose de longue date à ce projet et y voit l'opportunité de poursuivre le bras de fer avec son pire ennemi, le maire actuel, Christian Estrosi. De là à y déceler un meeting de pré-campagne ? «Cette situation, cette colère, et ce choix tellement erroné nécessitent qu'il y ait un changement profond à Nice, a-t-il martelé à la presse. Je le redis : oui, je me prépare à donner une nouvelle espérance à Nice.»
«Folie totale»
La démolition du Palais des congrès niçois, construit en 1985 par l'ancien édile Jacques Médecin, a été votée en conseil municipal afin de prolonger la coulée verte et d'aménager une «forêt urbaine» en plein cœur de ville pour faire face au réchauffement climatique. Les travaux de démolition devraient commencer le 28 février et un nouveau palais des congrès est envisagé à l'ouest de la ville.
Pour Éric Ciotti, il s'agit d'une «folie totale», expression qu'il martèle à l'encontre de Christian Estrosi. «Je ne trouve aucune justification crédible à démolir Acropolis, sauf celle d'une dérive d'un pouvoir mégalomane, de plus en plus personnel et qui n'a qu'une vision parisienne de la gestion de Nice», a-t-il taclé.
Éric Ciotti n'a pris aucune pincette à viser la municipalité devant les partisans de son combat. «La vie politique n'est pas faite de ceux qui se lèvent un matin avec des lubies irrationnelles», a tancé l'élu niçois, en qualifiant Christian Estrosi de «maire démolisseur». Il a harangué les personnes présentes à se mobiliser et à ne rien lâcher. Parmi ses principaux arguments, Éric Ciotti dénonce tout à la fois «une folie budgétaire, économique, culturelle et environnementale». Il avance que ce projet va faire perdre de l'attractivité à la ville et que des congrès ne reviendraient plus dans la cinquième ville de France. Il balaye aussi l'argument écologique : «un alibi grotesque, surtout si c'est pour bétonner dix fois plus ailleurs», a-t-il expliqué en pensant aux aménagements dans la plaine du Var.
Le site du MIN inconstructible ?
Éric Ciotti s'est avancé à dire que l'ancien site du MIN, où doit être construit le nouveau palais des congrès, était inconstructible. «Je ne vois pas comment, en l'état, la préfecture va pouvoir accorder un permis de construire là-bas», a-t-il souligné, faisant référence au niveau de calibrage des berges du Var et des jauges qui ne sont pas adaptées.
PUBLICITÉ
À la suite de ces propos, la mairie de Nice a aussitôt dénoncé «une nouvelle fake news», assurant avoir échangé avec le préfet des Alpes-Maritimes et «qu'aucune décision n'avait été prise en ce sens.» «Il est temps que cessent les manipulations grossières qui ne servent qu'à alimenter une soif éperdue d'en découdre», se défendent les équipes de Christian Estrosi. «L'addition des oppositions ne réunissant définitivement qu'une poignée d'égarés ce rendez-vous termine de légitimer le projet démocratiquement validé en 2020 par les Niçois, a répondu dans un tweet l'adjoint au maire Gael Nofri. Désormais silence aux aigris, place aux projets.»
Éric Ciotti s'engage dans cette bataille locale, non sans risque, alors qu'il doit aussi gérer, en tant que président du parti Les Républicains, l'actualité nationale et la réforme des retraites. À ses côtés, samedi, peu d'élus de poids, si ce n'est l'ancien maire Jacques Peyrat, le vice-président du conseil départemental Bernard Chaix ou encore Jean Moucheboeuf, le patron du parti Reconquête! dans les Alpes-Maritimes. Peut-il sortir abîmé de ce combat autour d'Acropolis quasi perdu d'avance ? «C'est peut-être perdu mais il arrive à mobiliser quand même, soutient l'un de ses proches. En 2008, Jacques Peyrat avait perdu face à Christian Estrosi à cause des travaux du tramway qui n'étaient pas finis. Si dans trois ans la ville est en bazar, l'histoire pourrait se répéter...».
«Une erreur historique» : à Nice, ultime tacle de Ciotti à Estrosi après le début des travaux de démolition d'Acropolis
Par Nicolas Daguin
Publié hier à 19:07 , mis à jour hier à 20:15
Écouter cet article
00:00/07:47
Pour l'élu Reconquête! Philippe Vardon, la bataille n'est pas finie. Un recours suspensif peut encore être déposé avant le 7 mars, soit deux mois après la date d'affichage du permis de démolir. Nicolas Daguin
Faisant appel aux «racines niçoises» du premier magistrat de la cité, le président des Républicains le somme solennellement «de renoncer à cette démolition».
Le Figaro Nice
À découvrir
C'en est fini d'Acropolis. Incarnation suprême de toutes les discordes entre le maire de Nice et son frère ennemi Éric Ciotti, le mastodonte jaune n'a plus de nom. Les neuf lettres du palais des congrès ont été déboulonnées ce jeudi matin par des cordistes, alors que le recours engagé par des salariés pour retarder la fatidique issue a pris fin la veille.
Si le bâtiment en tant que tel est toujours debout - car il faudra des mois pour le réduire en poussière -, le voilà dorénavant anonyme. Une première étape symbolique qui peut être aisément perçue comme un ultime pied de nez de Christian Estrosi au député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes. Pendant des mois, le parlementaire a bataillé pour «sauver Acropolis», quitte à faire le piquet de grève sur les marches du palais le 2 février dernier.
À lire aussiÀ Nice, Éric Ciotti tance Christian Estrosi au sujet d'Acropolis et réaffirme vouloir briguer la mairie
Si Éric Ciotti avait décidé mercredi de ne pas donner suite à l'appel de Philippe Vardon, chef de file du groupe d'opposition «Retrouver Nice», de déposer un nouveau recours, il est monté au créneau jeudi après-midi. Par le biais d'un courrier adressé à l'édile niçois, il dénonce : «Je continue de penser que votre projet constitue une erreur historique, économique, budgétaire, architecturale, culturelle, sociale et environnementale. Il n'est pas neutre de détruire un théâtre, une salle culturelle, une cinémathèque et un bowling», écrit-il. Et de poursuivre : «Aux responsabilités qui sont les vôtres, il vous appartient d'entendre ces menaces qui pèsent sur l'avenir de Nice et de considérer le coup fatal que vous portez aux commerces de proximité du cœur de ville en persistant dans votre projet irréfléchi de détruire le Palais Acropolis sans avoir d'alternative crédible.»
À lire aussiÀ Nice, le sort du palais des congrès Acropolis (presque) jeté
Le président des Républicains pointe aussi un «gaspillage d'argent public» alors que la ville et la métropole seraient, toujours selon ses dires, «déjà éprouvées par une dette abyssale.» Faisant appel aux «racines niçoises» revendiquées par Christian Estrosi et lui rappelant qu'il était au côté de l'ancien maire de Nice, Jacques Médecin, au moment de l'inauguration d'Acropolis, Éric Ciotti le somme solennellement «de renoncer à cette démolition et d'étudier un projet architectural, en concertation avec les Niçois, qui intègre l'avenir économique et environnemental du centre-ville.»
« Des courriers d'Éric Ciotti ou de madame D'intorni, on en reçoit deux par jours. Je crois qu'on pourrait presque les écrire avant qu'ils n'arrivent »
Un proche du maire de Nice.
À la mairie, on accueille cette nouvelle missive de celui qui entend bien prendre la place du patron aux prochaines municipales avec un léger haussement d'épaules. «Des courriers d'Éric Ciotti ou de madame D'intorni (député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, NDLR) on en reçoit deux par jours. Je crois qu'on pourrait presque les écrire avant qu'ils n'arrivent», souffle un proche du maire.
À lire aussiDémolition d'Acropolis à Nice : l'élu Reconquête! Philippe Vardon veut se rapprocher d'Éric Ciotti
Pour l'élu Reconquête! Philippe Vardon, la bataille n'est pas finie. Un recours suspensif peut encore être déposé avant le 7 mars, soit deux mois après la date d'affichage du permis de démolir. «Entamer les travaux alors qu'il nous reste plusieurs jours pour déposer le recours, c'est une façon de mettre la justice devant le fait accompli. Je trouve ces méthodes un peu particulières», grommelle-t-il, lui qui entend aller «jusqu'au bout.»
Démolition d'Acropolis à Nice : l'élu Reconquête! Philippe Vardon veut se rapprocher d'Éric Ciotti
Par Lucas Hélin
Publié le 13/02/2023 à 19:35 , mis à jour le 14/02/2023 à 11:22
Écouter cet article
00:00/03:47
Philippe Vardon, ex-Rassemblement national, est élu conseiller municipal d'opposition à Nice sous les couleurs de Reconquête!. Clément Mahoudeau / AFP
L'élu d'opposition niçois souhaite un rassemblement commun avec le député Les Républicains des Alpes-Maritimes pour éviter la démolition du palais des Congrès. «C'est une main tendue qu'il devra saisir avant le 28 février», lance-t-il.
Le Figaro Nice
À découvrir
L'appel de Philippe Vardon à Éric Ciotti peut se lire de deux manières. La première, celle d'un élu d'opposition du conseil municipal de Nice souhaitant élargir la mobilisation pour sauver le palais des Congrès d'Acropolis. C'était le sens de son discours, samedi dernier, lors d'une réunion publique. «Il nous reste 15 jours, alors je lance un appel solennel à Éric Ciotti : organisons un rassemblement commun qui sera celui des Niçois !», a-t-il scandé plein de détermination... mais non sans stratégie.
Le conseil municipal a validé le projet du maire Christian Estrosi de raser le bâtiment pour étendre la coulée verte. Farouches opposants à cette idée, les deux hommes ainsi que l'opposition écologiste la dénoncent. Pour, à peu de mots de différence près, les mêmes raisons : une gabegie générale, à la fois économique, budgétaire, culturelle et environnementale. Chacun dans son coin s'est mobilisé contre la démolition d'Acropolis depuis un mois, en vain. Même si les salariés ont obtenu gain de cause lors d'un recours en justice, le palais des Congrès devrait être détruit début mars.
L'autre façon de comprendre cet appel est éminemment politique. Il s'agit d'envoyer une pierre dans le jardin d'Éric Ciotti et de ses ambitions de briguer l'Hôtel de Ville. Lors du rassemblement du député de la première circonscription des Alpes-Maritimes, deux membres de Reconquête! étaient venus se glisser dans la foule d'environ 700 personnes : Jean Moucheboeuf, le président du parti d'Éric Zemmour au niveau départemental et adjoint de Philippe Vardon, ainsi que Geneviève Pozzo di Borgo, conseillère municipale de ce même groupe intitulé «Retrouver Nice».
À lire aussiÀ Nice, Éric Ciotti tance Christian Estrosi au sujet d'Acropolis et réaffirme vouloir briguer la mairie
«Tout le monde était convié, on ne leur a pas dit de se mettre en retrait mais ils n'avaient pas reçu de carton spécifique d'invitation», précise-t-on dans les équipes d'Éric Ciotti. Ce que confirme le camp de Philippe Vardon, qui explique avoir longtemps hésité à se rendre au rassemblement devant le palais Acropolis organisé par le député et président du parti LR. «Moucheboeuf a clairement été envoyé en poisson pilote pour un rapprochement», glisse un détracteur local.
Éric Ciotti n'a pas souhaité réagir à cet appel de rassemblement commun contre la démolition d'Acropolis. Il ne donnera certainement pas suite. «C'est un piège dans lequel il ne faut pas tomber, celui d'Éric Zemmour et de l'extrême droite, souffle un soutien des Alpes-Maritimes. Localement, il n'a aucun intérêt à s'afficher avec lui.»
Main tendue et embarras
À travers sa demande, Philippe Vardon teste Éric Ciotti «pour prouver que son changement de position n'était pas uniquement lié à sa querelle avec Christian Estrosi». Depuis 2020, l'élu d'opposition milite pour un référendum local sur le sujet. Il reste persuadé qu'il est encore possible d'éviter les pelleteuses : «C'est une main tendue qu'Éric Ciotti devra saisir avant le 28 février», insiste-t-il.
Dans ces mots, il s'agit aussi pour lui de mettre Éric Ciotti «devant ses responsabilités» et dans un certain embarras. Lors de la primaire de la droite, ce dernier avait déclaré préférer voter Éric Zemmour plutôt qu'Emmanuel Macron au second tour, ce qui n'a pas été oublié sur les bords de la Méditerranée. «On va être extrêmement attentif car c'est un moment de vérité pour lui. Nous, on a toujours voulu pousser en mêlée et dans la cohérence», affirme un soutien d'Éric Zemmour. Aux élections législatives, aucun candidat Reconquête! ne s'était non plus présenté face à Éric Ciotti. À travers cet appel, les précédents ne sont pas oubliés.
******************
"Absence de pilotage", "profond mépris"... L’opposition à Christian Estrosi réagit au projet de palais des congrès au port de Nice
Tous ont appris par la presse l’implantation d’un centre des congrès au port Lympia afin de "remplacer" le palais Acropolis voué à la démolition. Les opposants à Christian Estrosi ne sont pas convaincus.
Stéphanie Gasiglia
Publié le 25/03/2023
La future structure devrait apparaître sur le quai Infernet avant le Sommet mondial des Océans en 2025.
La future structure devrait apparaître sur le quai Infernet avant le Sommet mondial des Océans en 2025. Crédit Crédit photo (Web uniquement)
Éric Ciotti: "y a-t-il un pilote dans l’avion?"
"Ce énième revirement traduit l’absence totale de pilotage à la tête de Nice. J’ai envie de dire: y a-t-il un pilote dans l’avion? On est dans le Monopoly des projets qui avancent et qui reculent selon les jours", ironise Éric Ciotti au sujet du palais des congrès annoncé sur le quai Infernet au port de Nice.
"Le MIN, on ne sait plus trop où il va aller, il y a le théâtre qui se balade et le pseudo-futur palais des congrès qui fait des allers-retours d’est en ouest. L’étape du jour s’arrête donc au port. À quand la prochaine étape?", grince encore le député Républicain, farouchement opposé à la destruction du palais Acropolis.
Sur le fond, "cette implantation sur le port est séduisante", en convient-il. D’ailleurs, Éric Ciotti aurait difficilement pu réagir autrement: "J’y avais moi-même travaillé, lorsque j’étais premier adjoint en 2008. Les études avaient montré les contraintes techniques énormes de ce site. D’abord l’architecte des Bâtiments de France interdit une surélévation, au-delà de la hauteur du parking actuel. Le sous-sol est extrêmement difficile à utiliser, car entouré d’eau. Il risque de subir le même problème que le que le parking du port avec plusieurs étages inopérants".
Et selon le patron des LR, "il ne restera donc la possibilité de faire une salle d’environ seulement 1.000 personnes. On est très loin de la salle Apollon +++ qui est annoncée", par Christian Estrosi.
Enfin, il doute de la faisabilité du projet avant la tenue du sommet mondial des Océans en 2025: "Il est impensable qu’en termes juridiques et techniques, cette structure soit réalisée dans les deux ans. Tout cela me fait penser qu’on est dans une nouvelle fuite en avant et une opération de communication". Éric Ciotti en est certain: "Je fais le pari que tout cela va aboutir à la destruction du parking Infernet et des locaux de la CCI pour implanter une structure provisoire de type chapiteau comme cela a été fait pour le théâtre de Nice".
L’extrême gauche demande à Estrosi "de faire preuve d’humilité"
Viva! est également monté au créneau. La liste d’extrême gauche qui s’était présentée aux municipales en 2020, avec l’avocate Mireille Damiano en tête de proue dénonce "les multiples erreurs" de Christian Estrosi. " Après le fiasco de la salle de théâtre d’Iconic, après le fiasco de la destruction du palais des congrès sans que la construction d’un nouveau lieu soit engagée, Estrosi devrait faire preuve d’humilité", assène le collectif dans un communiqué. " Aujourd’hui, assure Viva!, la réalité du projet éclate: les arbres à la place du parking, la belle promenade arborée… Tout cela était du vent. À la place, le maire de Nice nous propose un nouveau bloc de béton sur le quai Infernet. Un bloc de béton qui va saccager une des vues les plus célèbres de Nice, celle de son port avec en arrière-plan la colline du Château. Une construction adossée à une digue dont un récent rapport soulignait la fragilité". "Cette nouvelle annonce illustre, une fois de plus, une fois de trop, le profond mépris du maire à l’égard des Niçois et des Niçoises", défouraillent maître Damiano et Robert Injey, ex-patron du PCF à Nice.
L’opposition d’extrême droite est moins sévère. "Depuis deux ans nous alertons sur la nécessité vitale de conserver une offre de congrès et une activité culturelle en cœur de ville: nous avons enfin été entendus!", se félicite Philipe Vardon, le leader Reconquête! à la Ville. Il reste prudent: "Le projet est enthousiasmant mais nous attendons désormais d’en savoir davantage, en particulier sur le plan architectural et financier".
https://www.google.fr/amp/s/www.nicematin.com/amp/urbanisme/absence-de-pilotage-profond-mepris-lopposition-a-christian-estrosi-reagit-au-projet-de-palais-des-congres-au-port-de-nice-836779
Lettre ouverte du 24 mars à Estrosi
Lettre ouverte au maire de NICE de Monsieur Roger-Luc Chayer
Musisien corniste lyrique international qui a joué de nombreuses fois salle Apollon.
Suite à l'annonce de la démolition du Palais Acropolis et de la magnifique salle Apollon de Nice, j'ai décidé d'écrire à Monsieur le Maire de Nice pour lui partager ma réflexion et lui transmettre quelques idées. Voici le contenu de la lettre:
Montréal, le 24 mars 2023
Son Honneur Monsieur Christian ESTROSI, Maire de Nice
Président de la Métropole
Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Hôtel de Ville de Nice
France
OBJET: L’Acropolis
Bonjour Votre Honneur,
Je ne sais pas si vous vous souviendrez de moi, je vous avais écrit de Montréal au Canada tout de suite après l’attaque terroriste contre la Basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice pour vous transmettre mon support et mon soutien à vous et à la population de Nice.
Je vous avais contacté aussi en 2012 pour vous transmettre la nouvelle à l’effet que la Souveraine Élisabeth II m’avait récompensé d’une médaille royale pour mon oeuvre comme musicien à Nice et à Montréal et pour l’ensemble de ma carrière. Vous m’aviez d’ailleurs répondu avec une très gentille lettre.
Je suis arrivé à Nice en 1983, seul, à l’âge de 18 ans, sans parents ni aide de proches, pour commencer des études au Conservatoire national de Nice d’où je suis sorti en 1991 avec un Premier prix de cor et un Premier prix de musique de chambre.
J’y ai reçu un enseignement professionnel de très grande qualité et, depuis, j’ai pu exercer mes talents de musicien dans plusieurs orchestres comme à celui de l’Opéra de Nice, du Philharmonique de Nice, celui de Cannes et à l’Orchestre national de Toulouse, sans parler de ceux de Montréal, de Détroit et de Boston.
J’ai aussi découvert, comme jeune québécois sans ressources, que les niçois étaient d’une grande générosité avec ceux qu’ils adoptent. J’ai demandé ma naturalisation française et suis devenu citoyen français en 1995 sous la présidence de Monsieur Jacques Chirac, et avec les responsabilités envers la République que cela implique.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est que j’ai appris récemment que le Palais Acropolis devait être détruit bientôt. Cela m’a fait un choc, car j’ai connu ce monument dès mon arrivée à Nice et quand j’y travaillais lors de concerts du Philharmonique de Nice ou lors d’événements comme Symphonie New par exemple, regroupant les meilleurs étudiants des conservatoires de Nice et de Cannes, j’étais toujours époustouflé par la grandeur et la majesté de la salle Apollon.
Pour moi, l’Acropolis a été LE symbole de la culture classique de Nice et comme musicien, assis entouré de centaines de musiciens et de 2500 personnes du public, la salle Apollon exerçait sa magie comme nulle part ailleurs dans le monde. Elle ne pardonnait rien et forçait le musicien à toujours se dépasser car elle était si bien pensée et construite que la moindre imperfection au fond de la scène était projetée jusqu’au fond de la salle.
Apollon faisait de nous des demi-dieux de la musique!
Sa destruction me préoccupe et m’attriste au plus haut point, surtout parce qu’il s’agit d’un immeuble qui fait partie des grandes salles du monde. En 40 ans de carrière, j’ai joué dans de nombreuses salles. Certain trop prétentieux pour ce qu’elles produisaient comme sonorité, certaines magnifiques et, très rarement, dans des salles exceptionnelles. La salle Apollon est de ces exceptions.
Je sais qu’il est maintenant bien tard pour intervenir, je sais que vous souhaitez retirer l’Acropolis pour prolonger la Coulée verte, mais est-ce qu’il existerait, par miracle, un moyen de conserver ce monument important pour beaucoup de personnes dans le monde, et peut-être lancer une grande consultation publique pour que toutes et tous puissent soumettre divers projets de verdissement?
Il y aurait peut-être la possibilité même de trouver un projet tellement audacieux qu’il deviendrait connu du monde entier et qui attirerait de nombreux touristes qui viendraient prendre un bain de verdure et une bouffée d’air frais, en compagnie de l’Acropolis, tout en maintenant la magnifique salle Apollon fonctionnelle?
C’est avec beaucoup d’humilité que je vous écris, car je ne connais évidemment pas tous les plans de la Ville pour le futur, mais je lance comme ça une bouteille à la mer, en espérant qu’une petite partie de mon message recevra une oreille compréhensive.
Je vous remercie Votre Honneur de m’avoir lu et vous prie de recevoir toute l’amitié d’un niçois de Montréal.
Bien à vous,______________________
Roger-Luc Chayer
Post Facebook : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid05v3yjXvJSaHphZdpzqRPift2uStMXwvqx2SDsKyzHLWbdmfBGpKH36TtNgmABhDkl&id=100000631321243
*********
CE QUE PENSE JACQUES PEYRAT SUR LES 15 ANS DE MANDATURE DU MAIRE DE NICE CHRISTIAN ESTROSI
NICE-MATIN JEUDI 16 MARS 2023-03-28
JACQUES PEYRAT Ancien maire de Nice (1995-2008)
Point positif ; « La question fondamentale est : son action est-elle profitable économiquement à ses administrés ? De ce côté-là, mon successeur a plutôt une bonne note. Il a notamment poursuivi l’œuvre que j’avais entreprise : le tramway. La deuxième ligne - qui suit le tracé que j’avais envisagé, sinon qu’il a pris le risque de l’enterrer – est très bénéfique pour Nice, les deux autres qu’il envisage aussi. Et sur le plan sécuritaire, il a , comme Jacques Médecin et moi l’avons fait également, continué à développer la police municipale créé par Jean Médecin. »
Point négatif : « La volonté du tout-verdure. L’extension de la coulée verte est un choix dangereux. ACROPOLIS a certes vieilli, des travaux étaient nécessaires, mais il ne fallait pas le détruire. C’est Jacques Médecin qui l’a voulu – et à l’époque, Christian ESTROSI avec lui, le détruire, c’est désavouer ce qu’il a défendu. Face à la concurrence de Cannes ou Monaco, peut-on se permettre de fermer boutique sans solution de repli ? Nos finances peuvent-elles absorber la démolition et la reconstruction d’un autre palais ? L’investissement est-il bénéfique à l’économie des habitants et des commerçants ? Si ce n’est pas le cas, il faut arrêter . A sa place, j’écouterais mon opposition, unanime sur le sujet… »
**************
DE LA PART DU COLLECTIF "SAUVONS" ACROPOLIS" DE SA DESRUCTION !
Gerard Diaconesco <diaconesco@gmail.com>
|
|
17:03 (il y a 5 minutes)
|
|
|
|
A l'attention de la rédaction du journal NICE PRENIUM pour son article sur la destruction du palais des Congrès ACROPOLIS de la ville de NICE
Chère Madame, Cher Monsieur,
NON pour le moment le Palais des Congrès ACROPOLIS de la ville de Nice ne pourra pas être voué à sa destruction comme ce fût le cas pour le magnifique théâtre de Nice TNN.
Effectivement de nouveaux éléments sont apparus sur le plan juridique car un nouveau recours de requérants en justice vient d' être déposé ou est en cours de dépôt
dans ce bras de fer qui vient à nouveau d'arriver entre les décisions de démolition d'ACROPOLIS sans concertation avec la population de Nice et la Municipalité du maire Christian ESTROSI.
Cette raison est la suivante: un Collectif d'opposants citoyens à la démolition d'ACROPOLIS s'est créé depuis et vient de déposer ce recours en justice qui a pour conséquence de bloquer pour un long moment la destruction programmée de ce magnifique monument par le maire et son équipe municipale de la ville de Nice.
De plus ce samedi 4 Mars 2023 toute la population de Nice est appelée à nouveau par le collectif SAUVONS ACROPOLIS de venir manifester avec aussi de nombreux élus hostiles à cette destruction inutile et coûteuse pour le contribuable niçois pour se réunir à 11h00 devant le Parvis d'ACROPOLIS pour dire NON à sa destruction au Maire de Nice Christian ESTROSI.
Il est certain que ce bras de fer risque de durer très longtemps au vu du mécontentement de plus en plus hostile à la gestion du patrimoine de la ville de Nice mis à mal par un maire qui a décidé dans ses caprices de tout changer au détriment aussi des finances dont la ville de Nice et sa Métropole s'enfoncent de plus en plus dans sa dette chaque jour qui passe.
En espérant que vous lirez ces quelques lignes pour une mise au point de la situation très grave financièrement dont les citoyens de cette ville de Nice se trouvent, je vous prie de croire, chère Madame, cher Monsieur, en mes meilleurs sentiments, et n'hésitez surtout pas à me contacter pour de plus amples informations.
Cordialement
Gérard Diaconesco
Membre du collectif citoyen "SAUVONS ACROPOLIS" !
diaconesco@gmail.com
***********
Eric CIOTTI
Député
Questeur de la commission des finances du
Département des Alpes-Maritimes
A
Monsieur Christian ESTROSI
Maire de Nice
5 rue de l’Hôtel de Ville
06000 Nice
Nice, le 2 mars 2023
Monsieur le Maire,
Vous venez de débuter les travaux de destruction du Palais des congrès malgré la vive opposition des Niçois.
Je continue de penser que votre projet constitue une erreur historique, économique, budgétaire, architecturale, sociale et environnementale. Il n’est pas neutre de détruire un théâtre, uns salle culturelle ; une cinémathèque et un bowling.
La disparition du palais des congrès privera Nice de précieuses retombées économiques liées au tourisme d’affaire et ce, durant plusieurs années. De plus, cet équipement économique est vital pour les commerces qui se sont développés aux abords de l’Acropolis.
Aux responsabilités qui sont les vôtres, il vous appartient d’entendre ces menaces qui pèsent sur l’avenir de Nice et de considérer le coup fatal que vous portez aux commerces de proximité du cœur de ville en persistant dans votre projet irréfléchi de détruire le Palais Acropolis sans avoir d’alternative crédible.
A l’instar de ce que vous avez entrepris pour le théâtre TNN, aucun équipement de substitution ne verra le jour avant cinq à dix ans, si ce n’est des structures éphémères à des coups exorbitants. La seule construction de fortune portant pour nom « La Cuisine » aura couté à minima, 7 millions d’euros aux contribuables.
Par ailleurs, les finances de notre ville et de la Métropole Nice Côte d’Azur déjà éprouvées par une dette abyssale ne supporteraient pas ce nouveau gaspillage d’argent public qui je le crains, vous contraindra à augmenter les impôts de nos concitoyens.
Il y a quelques années encore, vous vous déclariez être un fils de Nice. Je fais aujourd’hui appel à vos racines niçoises et je veux croire en leur force. Vous étiez aux côtés de Jacques Médecin pour l’inauguration de cet édifice, vous ne pouvez pas commettre l’irréparable contre notre ville.
Ainsi, je vous demande solennellement de renoncer à cette démolition et d’étudier un projet architectural, en concertation avec les Niçois, qui intègre l’avenir économique et environnemental du centre-ville.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance de ma considération distinguée.
Eric CIOTTI
Député de la première circonscription de Nice
*************
HIER SAMEDI 4 MARS A 11H00 UNE REUNION A L’APPEL DU COLLECTIF "SAUVONS ACROPOLIS" PLUS D’UNE CENTAINE DE NICOIS ET NICOISES SONT VENUS MANIFESTER DEVANT LE PARVIS DU PALAIS DES CONGRES POUR S’OPPOSER A SA DESTRUCTION ORDONNEE PAR LE MAIRE DE NICE
Il est certain que la saga sur la destruction du Palais des Congrès ACROPOLIS de Nice ne fait que commencer et continuer contre sa destruction ordonnée par le maire de Nice Christian ESTROSI.
La raison invoquée pour cette nouvelle destruction après la démolition du magnifique théâtre TNN de Nice face au MAMAC, deux bâtiments construits sous l’ancien maire de Nice Jacques Médecin dans les années 80, est que le maire Christian ESTROSI veut continuer à prolonger tout le long du Paillon sa fameuse et coûteuse coulée verte pour une soit disant végétalisation de la ville de Nice.
C’est donc pour cette raison et bien d’autres entre autres en invoquant aussi qu’il veut enlever toute trace de ce qui a été bâtis sous la mandature de Jacques Médecin, qu’il procède à toutes ces destructions de ces deux beaux bâtiments qui avaient été construits par lui pour la promotion du tourisme d’affaire ainsi que pour la culture des niçois et niçoises !
Mais ce qu’on oublie de dire de ce maire démolisseur et en même temps bétonneur de notre bonne ville de Nice, c’est qu’une grande partie des niçoises et niçoises sont catégoriquement hostiles à ces destructions inutiles, abusives et coûteuses qui vont certainement faire monter la fiscalité dans une ville surendettée atteignant une dette abyssale avec la Métropole du département des Alpes-Maritimes, on parle de plusieurs milliards d’euros à ce qu’il parait ?
C’est donc pour toutes ces bonnes raisons qu’un collectif d’opposants dénommé « SAUVONS ACROPOLIS » à la politique mégalomaniaque d’un maire qui impose à toute une population niçoise ses caprices qu'un collectif a été créé pour lui faire barrage dans sa folie de destruction massive de notre patrimoine local.
Hier à l’appel de ce collectif de nombreux niçoises et niçois sont venus manifester leur opposition à cette nouvelle destruction abusive et inutile.
Pour cela ils s’étaient réunis devant le parvis du palais des congrès ACROPOLIS dès 11h00 pour dénoncer leur ré-approbation à la destruction de ce beau monument qui déjà du temps du maire Jacques Médecin avait coûté la bagatelle de près de 500 millions d’euros !
Mais une constatation doit être soulignée s’il n’y avait moins de monde à cette réunion qui était apolitique mais citoyenne c’est le fait de constater malheureusement que les divisions politiques dans cette ville sont très fortes et que tous les divers Chefs des grands courants politiques se haïssent et se détestent souverainement entre eux, ce qui permet au maire Christian ESTROSI de régner en maître absolu et de faire ce que bon lui semble sans une vraie opposition cohérente à sa politique dépensière, destructrice et bétonnière de la ville.
Gérard Diaconesco
Etaient présents à cette manifestation devant le parvis d’ACROPOLIS les personnes suivantes
Philippe VARDON et son épouse
Jean MOUCHEBOEUF
Guillaume LUYT
Laurent MERENGONE
Guillaume ARAL
Jean-Claude MARI
Sylvie BONALDI
Christian RAZEAU
Alain BIDEAUX
Christophe ERVAIS
Jean MAS
Patrice BENOIT
Roberto MARHUENDA
Roger BERTOLOTTI
Sandra FERRANTE
Carole VIEL
Cathy OLSAY
Bastien ALIBERT
Jean-Claude SPACH WAHID
Rolland POLITTI
Guillaume le CONQUERANT
Alain GAFFET
Gérard DAVID
Gérard DIACONESCO et son épouse …
Les personnes suivantes qui se sont excusées :
Maître Jacques PEYRAT
Maître Hervé de SURVILLE
Jean-Pierre GOST
Lettre ouverte à Mme Rima Abdul-Malak, Ministre de la Culture
Communiqué de presse du 06 mars 2023
du collectif « Sauvons le Palais Acropolis »
« Nouveau désastre culturel programmé à Nice, sous prétexte de greenwashing »
Madame, Monsieur,
Veuillez trouver la lettre ouverte que nous adressons ce jour à Madame la ministre de la Culture, pour faire prendre conscience de la perte culturelle qu’engendrerait la démolition du Palais Acropolis de Nice.
Décidée par le maire de Nice, un an après la démolition du Théâtre National de Nice, validée par le silence de la ministre de la Culture de l’époque, le scénario se reproduit un an après.
Il ne reste que jusqu’à ce mardi 07/03/2023 pour déposer un recours suspensif contre le permis de démolir du Palais Acropolis.
Après une suspension de la démolition obtenue par les salariés jusqu’au 28/02 dernier, suite à une décision du tribunal judiciaire de Nice, une dernière chance de sauver le bâtiment est entre les mains de l’actuelle ministre de la culture.
Différentes pétitions ont recueilli des milliers de signatures, des manifestations ont été organisées, une dette record pour la ville, des opinions mitigées au projet de l’extension de la coulée verte, mais malgré tout cela les travaux de démolition sont sur le point de débuter.
Acropolis, centre des congrès abrite 3 auditoriums, dont la salle Apollon l’une des plus belle d’Europe, une cinémathèque, aujourd’hui déménagé dans des locaux sans cabine de projection et un vaste bowling à l’arrêt.
Nous sommes convaincus que la démolition de ce bâtiment n'est pas inévitable et qu'il est possible de trouver des solutions qui respectent les préoccupations environnementales tout en ne sacrifiant pas tout un pan économique et culturel du centre-ville de Nice.
Le recours à un référendum pour donner la parole aux niçois pourrait être de nature à sortir de cette situation de confrontation qui divise les habitants et pénalise la ville.
Rappelons que dans une étude d’opinion datant de septembre 2022 réalisée par l’institut Ipsos auprès de la population niçoise et que la Mairie commande à intervalles réguliers sur l'importance donnée aux différents grands projets locaux, et malgré une intense campagne de communication autour de cela depuis trois ans, l'extension vers le Nord de la Coulée verte n'est prioritairement souhaitée que par 20% des sondés (c'est "important" pour 33%). 43% des interrogés trouvent même cela "secondaire"
https://nicepresse.com/nice-on-vous-revele-le-sondage-sur-les-chantiers-les-plus-et-les-moins-souhaites-par-les-nicois
Notre collectif reste disponible pour fournir des informations complémentaires sur notre démarche.
Nous remercions tous ceux qui se joindront à notre appel pour la préservation de cette infrastructure d’exception, en publiant notre lettre ouverte et les éléments joints pour interpeller les autorités compétentes et permettront peut-être d’éviter le scénario déjà vécu pour le Théâtre de Nice
Le collectif « Sauvons le Palais Acropolis »
Contact : nice69citoyens@protonmail.com
Collectif « Sauvons le Palais Acropolis »
Lettre ouverte à Madame Rima Abdul-Malak, Ministre de la Culture
Nice, le 06 mars 2023
Madame la Ministre,
Compte-tenu de l’urgence extrême, permettez-nous, une nouvelle fois, de recourir à votre haute autorité concernant le Palais Acropolis, centre névralgique des congrès et de spectacles de notre ville, dont le début des travaux de destruction, décidée par la Mairie de Nice, s’annonce imminent.
Les délais légaux pour attaquer le permis de démolir devant la juridiction administrative touchent à leur terme. Certains s’engagent dans cette voie faute d’avoir pu trouver jusque-là le moindre interlocuteur de la part des pouvoirs publics.
Monsieur Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, vous a plusieurs fois interpellée ces derniers mois sur le sujet, se heurtant à des réactions évasives.
Madame Sylvie Bonaldi, élue d’opposition à la Ville de Nice, vous a écrit un courrier en date du 27/01/2023 sans obtenir de réponse (courrier joint). Les tentatives de communication avec votre ministère échouent depuis plusieurs mois.
Dans une délibération du conseil municipal du 13/10/2022, la Ville avance avoir adressée le 15/03/2022 à votre prédécesseur Madame Roselyne Bachelot une demande d’autorisation de démolition des salles de spectacle vivant du Palais Acropolis et en date du 15/09/2022, prend acte d’un consentement tacite résultant du silence gardé de votre ministère.
Une précédente délibération du conseil municipal du 04/03/2022 avait prévu d’adresser cette demande par écrit. Or l’existence même de ce courrier et/ou dossier est sujette à caution. En effet, il n’a jamais pu être produit ou communiqué aux élus en ayant fait la demande, aussi bien aux services de la Ville que de manière récente à votre cabinet (courriel du 17/02/2023 de Madame Bonaldi).
Dans une démarche factuelle, nous vous rappelons que l’accord que votre prédécesseur Madame Bachelot avait octroyé à la démolition d’un autre grand édifice culturel qu’était le bâtiment du Théâtre National de Nice, était assorti de plusieurs conditions qui se sont avérées pour la plupart irréalisables comme avec l’abandon par la Ville du projet d’ouverture d’une salle Iconic, qui programmait d’accueillir des spectacles en début d’année 2023…
Nous ne voulons pas nous retrouver dans le même cas de figure que pour le Théâtre National de Nice pour lequel les mesures compensatoires n’ont pas été respectées. La construction d’un bâtiment de remplacement du Palais Acropolis prévue sur un terrain dans la Plaine du Var n’interviendra, dans l’hypothèse la plus optimiste, pas avant cinq ans.
La destruction de ce second pilier majeur qu’est le Palais Acropolis pénaliserait ainsi la vie culturelle de notre cité pour de longues années.
Nous joignons en annexe des éléments qui, nous l’espérons, vous feront prendre conscience de tout ce que le ministère de la Culture valide, fusse par son silence.
Le Palais Acropolis est un bâtiment inauguré en 1984 par le maire Jacques Médecin. Son nom était « Palais des Arts, de la Culture et de la Musique ». Les éléments que nous joignons expliquent l’histoire du bâtiment et de sa conception par ses architectes.
Acropolis et son parvis ont abrité des œuvres d’artistes renommés tels que César et Arman, représentants de l’Ecole de Nice mais aussi de grandes expositions temporaires.
La municipalité actuelle tente aujourd’hui de faire oublier ce passé culturel prestigieux et omet de rappeler l’apport économique d’Acropolis à la Ville de Nice, 2ème destination d’accueil des congrès et des évènements après Paris.
C’est une infrastructure moderne et fonctionnelle pour son époque et qui le reste, malgré ce qui a pu être dit ou écrit. Elle a été l’objet de travaux de rénovation intérieure de grande ampleur il y a une dizaine d’années.
Point d’orgue : l’Auditorium Apollon ne manquera pas d’attirer votre attention.
Inauguré en 1985, il est un joyau d’acoustique, réalisé par l’acousticien allemand Lothar Cremer qui a réalisé la Philharmonie de Berlin, indéniable pointure et innovateur dans le domaine.
Ce fût l’une des plus belles salles d’Europe à son époque et l’est encore aujourd’hui. Elle qui n’a d’égal que l’Opéra Bastille et l’Opéra Garnier à Paris (troisième plateau en France). Une de ses caractéristiques est de pouvoir accueillir tant un ensemble philharmonique (jusqu’à 120 musiciens) avec conques, qu’un concert de rock ou encore un opéra et bien entendu de grosses manifestations événementielles.
D’une capacité de 2 500 places assises avec une scène de 1200m² (soit un cadre de scène de 28m x 11m), cet espace a permis en son temps de produire la Tétralogie de Wagner dans sa totalité et dans les règles, c’est-à-dire avec les quatre opéras se succédant sur scène dans un temps réduit, ce qui n’est arrivé que cinq fois dans d’autres lieux en Europe.
La promotion de cet équipement culturel d’exception aurait pu servir au soutien de la candidature de Nice comme Capitale Européenne de la culture 2028 !
Votre silence si vous le confirmez, ne permettra pas au Palais Acropolis de fêter ses 40 ans d’existence en 2024.
Les habitants de la ville de Nice et les salariés, fiers de leur Palais auraient été heureux et honorés d’accueillir au Palais Acropolis les chefs d’Etats et leurs représentants à l’occasion de la grande conférence de l’ONU prévue en 2025.
Madame la Ministre, c’est un véritable S.O.S. que nous vous adressons. Avant qu’il ne soit trop tard, avant l’irréparable !
Dans l’espoir de votre écoute attentive.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre très haute considération
Le collectif « Sauvons le Palais Acropolis »
Contact : nice69citoyens@protonmail.com
**************
TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE NICE N° 2301167 ___________ M. Thierry VENEM ___________ M. Silvestre-Toussaint-Fortesa Juge des référés _______________ Ordonnance du 4 avril 2023 ___________ RÉPUBLIQUE FRANÇAISE AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS Le juge des référés, Vu la procédure suivante : Par une requête, des pièces et un mémoire complémentaires, enregistrés les 8, 16 et 31 mars 2023, M. Thierry Venem, représenté par Me Lefebvre, demande au juge des référés : 1°) d’enjoindre à la commune de Nice de produire le courrier de saisine de la ministre en charge de la culture en date du 15 mars 2022 ; 2°) de suspendre, sur le fondement des dispositions de l’article L. 521-1 du code de justice administrative, l’exécution de l’arrêté du maire de la commune de Nice en date du 21 décembre 2022, n° PD 06088 22 S0040, portant permis de démolir, pour la démolition du Palais Acropolis situé 1, esplanade Président John Fitzgerald Kennedy à Nice, jusqu’à ce qu’il soit statué sur sa légalité ; 3°) de mettre à la charge de la commune de Nice une somme de 2 500 euros en application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que : · il a intérêt à agir en tant que voisin immédiat du projet litigieux, qui est, par les travaux envisagés, « manifestement susceptible d’altérer la salubrité » et sa « tranquillité », et alors qu’il ne bénéficiera plus, dès lors que le palais des congrès Acropolis sera détruit, d’une structure culturelle à proximité de son domicile ; · la condition relative à l’urgence est remplie dès lors que les travaux ont commencé (préparation du désamiantage, décrochage des lettres « ACROPOLIS », démontage des fauteuils de la salle Apollon), et qu’il n’est à ce stade pas garanti qu’une autre structure puisse à terme (et notamment en vue de la tenue, en 2025, de la Conférence des Nations-Unies sur l’océan) la remplacer ; · et il existe un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté attaqué, dès lors que : - le pétitionnaire n’avait pas qualité pour déposer une demande de permis de démolir au nom de la ville de Nice ; N° 2301167 2 - il n’est pas justifié de la régularité (et même de l’existence) de la saisine de la ministre de la culture (qui, à la supposer effectivement saisie par le courrier en date du 15 mars 2022, ne disposait au demeurant pas des éléments d’information suffisants pour donner un accord au projet en litige) ; - aucune évaluation environnementale n’a été réalisée ; - et l’arrêté litigieux a méconnu les dispositions de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme dès lors, d’une part, qu’aucun diagnostic quant à la présence d’amiante et aux risques ainsi engendrés par la destruction du bâtiment n’a été réalisé et, d’autre part, que l’avis du service départemental d’incendie et de sécurité n’a pas été sollicité. Par des mémoires en défense, enregistré les 24 mars et 2 avril 2023, la commune de Nice, prise en la personne de son maire en exercice, représentée par Me Saint-Supery, conclut principalement à l’irrecevabilité de la requête pour défaut d’intérêt donnant qualité à agir au requérant dans la présente instance, subsidiairement au rejet au fond de ladite requête, et en tout état de cause à ce qu’une somme de 5 000 euros soit mise à la charge du requérant en application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. La commune soutient que : · le requérant ne démontre pas son intérêt à agir dans la présente instance, en application des dispositions de l’article L. 600-1-2 du code de l'urbanisme, nonobstant et à supposer que soit établie sa qualité de voisin immédiat du projet litigieux ; · l’urgence à suspendre l’exécution de l’arrêté attaqué n’est pas démontrée, dès lors que les travaux de démolition n’ont nullement commencé, qu’une atteinte grave et immédiate aux intérêts du requérant n’est pas démontrée, et qu’au contraire il existe un intérêt public à ce que l’exécution de l’arrêté ne soit pas suspendue (afin de mener à bien le projet prévu en remplacement du bâtiment démoli) ; · aucun des moyens soulevés n’est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté attaqué. Vu : - la requête aux fins d’annulation de l’arrêté litigieux, enregistrée sous le n° 2301166 ; - les autres pièces du dossier ; Vu : - le code de l’urbanisme ; - le code de justice administrative. La présidente du tribunal a désigné M. Silvestre-Toussaint-Fortesa, vice-président, pour statuer sur les demandes de référé. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience. Ont été entendus au cours de l’audience publique tenue le 3 avril 2023 en présence de Mme Martin, greffière d’audience : - le rapport de M. Silvestre-Toussaint-Fortesa, N° 2301167 3 - les observations de Me Lefebvre, pour le requérant, qui persiste dans ses écritures et soutient en outre : · en ce qui concerne tant l’intérêt à agir que la condition relative à l’urgence : que son domicile est situé à proximité immédiate du bâtiment et que celui-ci doit faire bientôt l’objet d’un désamiantage, faisant peser sur lui un fort risque sanitaire ; · en ce qui concerne la condition relative à l’existence d’un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté attaqué : que la ministre en charge de la culture n’a pas eu l’ensemble des informations nécessaires à ce qu’elle prenne une décision éclairée, d’autorisation ou non du projet litigieux ; - et les observations de Me Saint-Supery, pour la commune de Nice, qui persiste dans ses écritures et soutient en outre : · en ce qui concerne l’intérêt à agir du requérant : d’une part, que le désamiantage du bâtiment en cause qui doit être effectué le sera bien évidemment « à couvert » et dans le respect de toutes les prescriptions d’usage en la matière et, d’autre part, que la part des activités culturelles qui avait lieu au Palais Acropolis était résiduelle par rapport à l’ensemble des activités qui s’y tenaient ; · en ce qui concerne la condition relative à l’urgence : que les travaux de démolition n’ont pas débuté et qu’en tout état de cause, la désaffectation du Palais des Congrès Acropolis est définitive ; · en ce qui concerne la condition relative à l’existence d’un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté attaqué : d’une part que, nonobstant la circonstance qu’en tout état de cause l’autorisation de la ministre en charge de la culture ne constituait pas une pièce obligatoire du dossier de demande de permis de construire, cette dernière était parfaitement informée du projet et de son contexte, qui est le même que celui qui avait concerné la démolition précédente du bâtiment accueillant le Théâtre national de Nice, et, d’autre part, que c’est à bon droit que le projet litigieux a été dispensé d’évaluation environnementale, notamment aux termes de l’arrêté en date du 5 mai 2022 du préfet des Alpes-Maritimes. La clôture de l’instruction a été prononcée à l’issue de l’audience à 15h20.
Considérant ce qui suit :
1. Par une délibération en date du 13 octobre 2022, le conseil municipal de la commune de Nice a approuvé la désaffectation du « Palais des Congrès Acropolis », sis 1, esplanade Président John Fitzgerald Kennedy à Nice, prononcé le déclassement par anticipation du domaine public communal de ce lot, cadastré n°IX0367, approuvé le principe de sa démolition et autorisé le maire de Nice à déposer la demande de permis de démolir. Par un arrêté n° PD 06088 22 S0040, en date du 21 décembre 2022, le maire de Nice a accordé le permis de démolir sollicité. Par la présente requête, M. Thierry Venem, qui se prévaut de sa qualité de voisin immédiat du projet, demande au juge des référés, statuant sur le fondement de l’article L. 521-1 du code de justice administrative, de prononcer la suspension de l’exécution de l’arrêté du 21 décembre 2022 susmentionné, jusqu’à qu’il soit statué au fond sur sa légalité. Il demande également qu’il soit enjoint à la commune de Nice de produire le courrier de saisine de la ministre en charge de la culture en application de N° 2301167 4 l’ordonnance n°45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles. Il a par ailleurs introduit la requête n°2301166 susvisée aux fins d’annulation de l’arrêté du 21 décembre 2022 susmentionné. Sur les conclusions aux fins de suspension :
2. Aux termes de l'article L. 521-1 du code de justice administrative : « Quand une décision administrative, même de rejet, fait l'objet d'une requête en annulation ou en réformation, le juge des référés, saisi d'une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l'exécution de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l'urgence le justifie et qu'il est fait état d'un moyen propre à créer, en l'état de l'instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision (...) ». Aux termes de l'article L. 522-1 dudit code : « Le juge des référés statue au terme d'une procédure contradictoire écrite ou orale. Lorsqu'il lui est demandé de prononcer les mesures visées aux articles L. 521-1 et L. 521-2, de les modifier ou d'y mettre fin, il informe sans délai les parties de la date et de l'heure de l'audience publique (...) ».
3. Lorsque la requête en annulation d'une décision administrative faisant l'objet d'une demande de suspension présentée au juge des référés sur le fondement de l'article L. 521-1 du code de justice administrative est irrecevable, cette demande de suspension doit être rejetée comme non fondée.
4. Aux termes de l’article L. 600-1-2 du code de l’urbanisme : « Une personne autre que l'Etat, les collectivités territoriales ou leurs groupements ou une association n'est recevable à former un recours pour excès de pouvoir contre une décision relative à l'occupation ou à l'utilisation du sol régie par le présent code que si la construction, l'aménagement ou le projet autorisé sont de nature à affecter directement les conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance du bien qu'elle détient ou occupe régulièrement ou pour lequel elle bénéficie d'une promesse de vente, de bail, ou d'un contrat préliminaire mentionné à l'article L. 261-15 du code de la construction et de l'habitation ». Il résulte de ces dispositions qu’il appartient, en particulier, à tout requérant qui saisit le juge administratif d’un recours pour excès de pouvoir tendant à l’annulation d’un permis de construire, de démolir ou d’aménager, de préciser l’atteinte qu’il invoque pour justifier d’un intérêt lui donnant qualité pour agir, en faisant état de tous éléments suffisamment précis et étayés de nature à établir que cette atteinte est susceptible d’affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance de son bien. Il appartient au défendeur, s’il entend contester l’intérêt à agir du requérant, d’apporter tous les éléments de nature à établir que les atteintes alléguées sont dépourvues de réalité. Le juge de l’excès de pouvoir apprécie la recevabilité de la requête au vu des éléments ainsi versés au dossier par les parties, en écartant le cas échéant les allégations qu’il jugerait insuffisamment étayées mais sans pour autant exiger de l’auteur du recours qu’il apporte la preuve du caractère certain des atteintes qu’il invoque au soutien de la recevabilité de celui-ci. Eu égard à sa situation particulière, le voisin immédiat, justifie, en principe, d’un intérêt à agir lorsqu’il fait état devant le juge, qui statue au vu de l’ensemble des pièces du dossier, d’éléments relatifs à la nature, à l’importance ou à la localisation du projet de construction. N° 2301167 5
5. En l’espèce, il ressort tout d’abord des pièces du dossier que le requérant, dont le domicile est situé au 18 boulevard Risso à Nice et qu’il y a lieu de considérer comme voisin immédiat du projet, bénéficiera, au terme de l’exécution du projet, de conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance de son bien plus favorables. Il est en effet constant que l’objet de l’arrêté litigieux ne porte que sur la démolition du Palais Acropolis et ne comporte aucune nouvelle construction, et que le projet poursuivi par la ville de Nice consiste à démolir le Palais Acropolis afin de prolonger la « Promenade du Paillon », communément dénommée la « coulée verte », depuis la traverse de la Bourgada jusqu’à l’esplanade du Maréchal de Lattre de Tassigny. L’environnement immédiat du bien du requérant sera donc à terme plus agréable, plus verdoyant, et l’immeuble du requérant bénéficiera d’une vue plus dégagée que celle dont il bénéficiait précédemment. Si le requérant soutient ensuite que le projet est « manifestement susceptible d’altérer la salubrité » ainsi que sa « tranquillité », outre que cette allégation n’est pas suffisamment étayée, il ne saurait en tout état de cause utilement se prévaloir de l’impact des conditions de déroulement du chantier, qui ne peuvent être prises en compte pour apprécier l’intérêt pour agir contre une autorisation d’urbanisme. Si le requérant soutient en outre qu’il ne bénéficiera plus, dès lors que le palais des congrès Acropolis sera détruit, d’une structure culturelle à proximité de son domicile, outre qu’il n’établit pas une fréquentation assidue du lieu en cause, la commune de Nice fait valoir sans être contestée que l’offre culturelle en centre-ville, à proximité du domicile de l’intéressé, restera importante, avec en particulier la présence du Théâtre national de Nice et du Palais des expositions (futur Palais des arts et de la culture). Dans ces conditions, la commune de Nice est fondée à faire valoir que le requérant ne justifie pas d’un intérêt lui donnant qualité pour demander l’annulation de l’arrêté attaqué. Par suite, dès lors que la requête introduite à cette fin est ainsi irrecevable, les conclusions susmentionnées aux fins de suspension dudit arrêté ne peuvent qu’être rejetées, sans qu’il soit besoin d’examiner si la condition d’urgence est remplie. Sur les conclusions aux fins d’injonction :
6. La présente ordonnance n’implique aucune mesure d’injonction. La demande du requérant tendant à ce qu’il soit enjoint à la commune de Nice de produire le courrier de saisine de la ministre en charge de la culture, lequel est au demeurant versé au dossier, doit être rejetée. Sur les frais liés au litige :
7. Aux termes de l’article L. 761-1 du code de justice administrative : « Dans toutes les instances, le juge condamne la partie tenue aux dépens ou, à défaut, la partie perdante, à payer à l’autre somme qu’il détermine, au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée. Il peut, même d’office, pour des raisons tirées des mêmes considérations, dire qu’il n’y a pas lieu à cette condamnation ».
8. Les dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative font obstacle à ce que soit mise à la charge de la commune de Nice, qui n’est pas la partie perdante dans la présente instance, la somme que le requérant demande au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. En revanche, il y a lieu, en application de ces dispositions, de mettre à la charge du requérant, au profit de la commune de Nice, le versement de la somme de 1 500 euros. N° 2301167 6 O R D O N N E : Article 1er : La requête de M. Venem est rejetée. Article 2 : M. Venem versera une somme de 1 500 euros à la commune de Nice sur le fondement des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 3 : La présente ordonnance sera notifiée à M. Thierry Venem et à la commune de Nice. Copie en sera adressée au préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Fait à Nice, le 4 avril 2023 Le juge des référés signé F. Silvestre-Toussaint-Fortesa La République mande et ordonne au préfet des Alpes-Maritimes ce qui le concerne et à tous huissiers de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées de pourvoir à l’exécution de la présente ordonnance. Pour expédition conforme Pour le greffier en chef, Ou par délégation, la greffière,
Rejet de l'ultime recours contre
la destruction d'Acropolis : nous
nous serons battus jusqu'au bout !
par Philippe VARDON

Madame, Monsieur
Vous l'avez peut-être déjà appris par la presse : le Tribunal administratif a rejeté notre ultime recours contre la destruction du palais des congrès Acropolis. Je tiens à saluer la détermination de Thierry Venem, élu à mes côtés, qui a porté ce recours comme riverain. La mort dans l'âme, je n'ai néanmoins désormais pas d'autre option que de considérer que ce rejet met un terme à plus de 3 ans de lutte.
Dès le 19 janvier 2020, alors que Christian Estrosi venait d'annoncer (au palais Acropolis !) sa volonté de destruction en lançant la campagne pour sa réélection, j'affirmais l'opposition totale de la liste "Retrouver Nice" à ce projet et publiait un communiqué de presse titrant "Détruire Acropolis pour bâtir son « Estropolis » ? La dangereuse dérive de Christian Estrosi". J'affirmais alors déjà : "je ne peux pas souscrire à une vision qui consiste à retirer petit à petit toutes les activités économiques et culturelles du cœur de ville".
Consacré par les électeurs niçois deuxième force politique municipale, dès le soir des résultats puis à nouveau lors de ma première intervention au Conseil, je demandais à Christian Estrosi de consulter les Niçois par référendum. Nous savons tous pourquoi il n'a jamais accédé à cette demande : il aurait été désavoué par les Niçois, majoritairement attachés à Acropolis et opposés à sa destruction. Les sondages réalisés par la municipalité elle-même laissaient pressentir un tel résultat.
|
|
Depuis l'annonce de ce projet, nous avons donc mené ce combat avec constance et cohérence.
|
|
Des affiches collées aux tracts distribués, des rassemblements aux réunions publiques, des courriers échangés avec les ministères aux recours devant la justice ; il serait difficile de dénombrer les actions que nous avons initiées ou accompagnées. Ou accompagnées, car dans cette lutte nous avons toujours tendu la main et travaillé à un front uni dans l'intérêt des Niçois. C'est dans cette optique que nous avons soutenu les combats de Mme Bayard pour préserver l'intégrité de l'oeuvre de son père, architecte du Théâtre national et du MAMAC, et que nous avons même fait "banderole commune" avec l'élue écologiste Sylvie Bonaldi et les associatifs réunis autour d'elle.
Je me dois en revanche de souligner l'attitude du député de la 1ère circonscription. Je considère qu'Eric Ciotti porte une lourde responsabilité dans la destruction d'Acropolis ! En premier lieu, parce qu'il a d'abord soutenu cette démolition, en apportant son soutien à Christian Estrosi lors des élections municipales 2020 et même en faisant voter des décisions du Conseil départemental accompagnant ce projet. Ensuite, parce que son opposition à la destruction se sera finalement réduite à un rassemblement, lui assurant sans aucun doute une belle couverture médiatique mais ne suffisant certainement pas à gagner la bataille. Cherchant à tirer la couverture à lui, se refusant à toute action concertée (avec nous comme avec quiconque d'autre), Eric Ciotti a témoigné une fois de plus de sa versatilité et surtout de sa propension à faire passer les petits calculs de politique politicienne avant tout.
Si je considère toujours que la destruction d'Acropolis est une lourde erreur, j'espère désormais que le projet de palais des congrès annoncé au Port pourra néanmoins permettre de l'atténuer en maintenant une offre événementielle (congrès mais aussi spectacles) en cœur de ville. C'est dans cette optique que nous avons accueilli favorablement cette annonce, tout en affirmant notre vigilance sur les aspects architecturaux et financiers. Je suis intimement persuadé que sans notre combat, ce projet n’aurait jamais vu le jour !
|
|
Philippe Vardon • Conseiller municipal et métropolitain, Président du groupe des élus d'union de la droite et des patriotes Retrouver Nice • Conseiller régional • Coordinateur régional de Reconquête!
|
|
|
|
|
|
|
|

Dernière minute le collectif "SAUVONS ACROPOLIS" qui n'a pas dit son dernier mot se réunira ce vendredi 7 Avril 2023 dès 18h300 à la Brasserie restaurant le "GARIBALDI" 18, Place Garibaldi Nice
réservation-inscription 06-32-17-36-33
e-mail : diaconesco@gmail.com

