Mes chères impertinentes, chers impertinents,
“Il n’y a pas de trésor caché dans l’économie française !” a déclaré Villeroy de Galhau le gouverneur de la banque de France qui exhorte qui plus est à reconnaitre les “exigences du réel”.
Oui. Je sais. Monsieur le gouverneur aurait pu et aurait du l’ouvrir beaucoup plus tôt. Beaucoup plus vite et beaucoup plus fort, y compris quand c’était le grand Bruno Le Maire qui régnait en maître sur Bercy et un “trésor” qu’il a vidé. Je pense que nous sommes d’accord, nous qui avons suivi, analysé, chroniqué notre descente aux enfers de l’endettement.
Pour autant je ne peux qu’être d’accord pour une fois avec le gouverneur de la Banque de France qui retrouve sa compétence sous la menace du Politburo LFiste.
Pour partager des richesses il faut d'abord créer des richesses
Et c’est exactement ce que l’histoire de tous les pays communistes dans le monde et sans aucune exception nous montre et démontre.
Pour taxer il faut créer une base taxable donc des richesses. Pour que ces richesses perdurent, et c’est du bon sens, il ne faut pas “tout me prendre”, sinon je pars à la pêche ou en promenade si je n’ai pas rivière à proximité.
C’est ce que l’on appelle les incitations positives.
Nous en avons tous besoin pour “avancer” et ce… dès notre plus jeune âge ! Si vous voulez que votre sale gosse fasse ses devoirs… il faut mettre dans la balance un petit truc en plus comme un tour de manège, un film ou une sortie, peu importe vos “modalités de négociations parents/enfants” mais il ne faut pas nier la nature humaine.
Les premiers mots sont papa, maman (et pas parent 1 ou 2) suivi de “à moi”… et quand tu me prends mon doudou je te tape sur la tête (ce qui m’a valu une convocation auprès de la directrice de la crèche pour mon petit dernier capitaliste génétiquement puisqu’il a défendu son doudou par la force). A moi. D’ailleurs l’Ukraine dit “le Donbass c’est à moi”. La Russie dit non… “à moi”. Du coup comme à la crèche on se tape dessus.
Que dit d'autre notre grand timonier de la Banque Centrale ?
“Dire la vérité et éclairer les exigences du réel, c’est respecter les Français”. le gouverneur de la Banque de France a appelé sur franceinfo à “reconnaître les exigences du réel” et à éviter les “coûts salariaux excessifs” pour les entreprises.
François Villeroy de Galhau invite à muscler les “atouts” de l’économie française. “Nous sommes la 7e économie du monde, il y a 30 millions de Français au travail, il y a beaucoup d’entreprises performantes : il faut muscler ces atouts” , insiste t-il, mettant en garde contre les propositions orientant vers des “coûts salariaux excessifs”.
“Le seul trésor de l’économie française, c’est notre travail !”.
Ce constat l’amène à ce rappel : “Il n’y a pas de trésor caché dans l’économie française!” . “La nouvelle plutôt réconfortante, c’est que le seul trésor de l’économie française, c’est notre travail!”. “C’est la qualité de notre innovation, de l’engagement de ces 30 millions de Français qui sont au travail”, martèle t-il.
“Notre avenir économique est entre nos mains. C’est ça qui détermine le pouvoir d’achat, l’emploi, et la puissance économique de la France”, estime t-il encore, suggérant de “regarder ce qui marche le mieux chez nos voisins !”.
Pour ce faire, le Gouverneur de la Banque de France appelle à respecter "deux boussoles".
Le première règle d’or : “Ne pas alourdir nos entreprises”. “Dans la compétition économique, nos entreprises ne peuvent pas être alourdies par des coûts salariaux excessifs, y compris le Smic, et par des impôts trop lourds”. La deuxième, relative au déficit public : “Nous ne pouvons plus creuser encore davantage le déficit. Il nous coûte de plus en plus cher à financer et pèse sur notre souveraineté”.
François Villeroy de Galhau met en garde par ailleurs sur les “deux grandes faiblesses de l’économie française”, qu’il compare “à la cigale de la Fontaine”.
Premier point faible : “Nous achetons plus que nous produisons : ça donne notre déficit extérieur. Le deuxième est, dans la sphère publique, “que nous dépensons beaucoup plus que nos voisins européens, et plus que nous payons en impôts”, juge t-il, alertant quant au sujet de la charge de la dette, qui inquiète les Français. “Elle nous coûte de plus en plus cher à financer”. “Vous savez quel est le poste de dépenses qui va augmenter le plus dans ces années ? C’est les intérêts de la dette! Tout ce que nous dépensons à cause de cette dette passée, c’est autant que nous ne pouvons pas mettre dans des dépenses d’avenir”.
L'argent magique n'existe pas, ni en France, ni en URSS...
Et nos aimables camarades marxistes, feraient bien de ne pas oublier cette règle qu’ils semblent avoir tous plus de mal les uns que les autres à comprendre.
Il n’y a pas d’argent magique.
Jamais.
Pas plus en URSS qu’en France.
Nous avons vu l’échec effroyable de toutes les tentatives “communistes” .
Je comprends la nécessité non pas de partager mais de protéger.
Protéger ce n'est pas partager.
Je n’ai pas à partager, encore moins quand le partage devient du vol fiscal.
Vous n’avez aucun droit moral à me forcer à partager.
Néanmoins, il y a un droit moral parfaitement compréhensible et acceptable qui consiste à dire que l’on doit protéger nos plus faibles. Nos enfants, nos anciens ou nos malades. Nos invalides. Nos mal portants et cela ne souffrent en réalité aucune discussion, car nous sommes tous d’accord. Verser une pension de retraite, payer les soins médicaux, ou encore verser les rentes d’handicap. Pour cela payer des impôts en fonction de nos capacités pour assurer la juste dignité. Aucun problème.
Mais pour pouvoir faire cela, il faut que les bien portants travaillent.
La richesse n’est pas mal.
Les inégalités ne sont pas mal.
Ce qui est mal c’est de ne pas apprendre aux gens et à nos jeunes les processus de création de valeur (pas que financière), le goût de l’effort, l’efficacité des efforts cumulés dans le temps, l’importance de faire les bons choix dans la vie et comment on peut améliorer son processus de décision. Bref, tout ce qui fait que vous allez “réussir” votre vie ou la rater (et pas besoin d’une Rolex à 50 ans).
100 000 euros à 18 ans et plus aucune aide.
Cela coûterait moins cher à l’Etat de verser 100 000 euros à tous les citoyens qui n’ont rien, puis après, à tous les jeunes quand ils arrivent à leur majorité et à 18 ans.
Et là vous verrez le poids des choix.
Il y a celui qui fera la bamboche et qui n’aura plus rien en quelques semaines. Celui qui achètera une voiture. L’autre une maison. Puis encore un qui investira dans une start-up ou dans un commerce et son outil de travail. Au bout de 10 ans il y aura des inégalités flagrantes et mesurables.
Au bout de 20 ans des écarts béants.
Au bout de 40 ans… ce sera des gouffres infranchissables… et ceux qui se croient malins diront “les vieux sont trop riches”! C’est juste le résultat de 40 ans d’effets cumulés.
La richesse collective ce n'est pas le "partage" du gâteau !
C’est l’apprentissage des bonnes manières de faire et la bonne manière, ce n’est pas de faire les poches des riches, car non seulement économiquement ce n’est efficace que dans la limite des stocks (de riches) disponibles, mais surtout, cela ne participe pas à nous élever.
Nous avons besoin d’être utiles, d’avoir du sens dans nos vies, nous avons besoin de dignité et de fierté, de nous dépasser, de nous grandir. Je ne vous parle pas “que” d’argent. Un prof peut se grandir et grandir tant de gosses. Un pompier est grand comme une infirmière qui ne se pose pas de question sur son “utilité” le matin en se levant.
Le travail n’est pas une punition.
Il n’est pas une aliénation.
C’est bien plus nuancé que cela.
Il ne faut pas accepter ce marxisme LFIste aussi stupide économiquement que destructeur socialement car il est une erreur économique et démocratique.
Nous allons aller droit dans le mur.
Si nous heurtons le mur, ce sera une catastrophe absolue pour notre pays qui a tant de fragilités.
Vous les connaissez toutes.
Si les gamelles se vident, ce sera la guerre de tous contre tous.
La France ne doit pas faire faillite.
Le camarade secrétaire général Mélenchon nous y mènera en chantant et en dansant plus vite qu’il ne le pense lui-même tant ils vivent dans une réalité alternative parisienne, bobo, idéologue et coupée des réalités.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez vous !
Charles SANNAT