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20 novembre 2008

CHRISTIAN ESTROSI DEPUTE MAIRE DE NICE A INTERPELLE LE MINISTRE BERNARD KOUCHNER LORS DU SOMMET UNION EUROPEENNE-RUSSIE A NICE

COMMUNIQUE DE PRESSE DE CHRISTIAN ESTROSI DEPUTE MAIRE DE LA VILLE DE NICE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DES ALPES-MARITIMES

P1030186

Photo Presse Copyright DIACONESCO.TV - Novembre 2008 - Nice

Christian Estrosi a interpellé le Ministre des Affaires Etrangère Bernard KOUCHNER sur le Sommet Union Européenne - Russie qui s'est tenu à Nice le 4 novembre 2008 dernier

Lors des questions au gouvernement, Christian ESTROSI a interpellé  Bernard KOUCHNER, Ministre des affaires étrangères et européennes, sur le Sommet qui s'est déroulé à Nice le 4 novembre dernier entre l'Union européenne et la Russie.

Il a défendu la position adoptée par l'Europe et la France consistant à parler à la Russie avec franchise. Il a souligné que cette méhode, souhaitée par le Président de la République, avait permis d'éviter un drame en Géorgie.

Christian ESTROSI a souhaité rappeler que, dans un souci de dialogue et d'ouverture,  la rencontre de Nice avait relancé les négociations sur un accord de partenariat renforcé avec la Russie et qu'elle était utile et nécessaire pour défendre nos intérêts de façon unie tout en réaffirmant fermement nos valeurs et nos principes.

EXTRAIT DU COMPTE-RENDU DE LA SEANCE DU 18 NOVEMBRE 2008

M. le président. La parole est à M. Christian Estrosi, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.

[1] M. Christian Estrosi. Ma question s'adresse à M. le ministre des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner.

Le 14 novembre dernier, s'est tenu à Nice le vingt-deuxième sommet entre l'Union européenne et la Russie. Ce sommet a permis de renforcer le partenariat entre l’Union européenne et la Russie et a donné au Président de l'Union européenne – le Président de la République française – l’occasion d'évoquer, d’une part, la crise économique internationale et, d'autre part, les suites de la crise en Géorgie.

Deux visions s'opposent s’agissant de nos relations avec la Russie : certains plaident pour l'isolement qui pourrait entraîner une radicalisation de nos rapports avec un voisin et partenaire clé de l'Union européenne ; d'autres privilégient les intérêts et les liens de proximité qui doivent nous pousser à nous rapprocher.

[2] M. Christian Estrosi. Chacun d'entre nous connaît cette phrase évocatrice du Président de la République française : « Les pays ne changent pas d'adresse ».

Fallait-il ostraciser les Russes ou, au contraire, dialoguer avec eux en vue de favoriser l'interdépendance et de les attirer vers des règles communes pour éviter que se reproduisent les événements de cet été ? Nous ne pouvons que nous réjouir que Nicolas Sarkozy ait, au nom de l’Union européenne, fait le choix de parler de façon franche avec la Russie même si certains contentieux, que nous ne pouvons ignorer, demeurent. Cette attitude et cette méthode nous ont permis d'éviter un drame en Géorgie.

Dans un souci de dialogue et d'ouverture, la rencontre de Nice a relancé les négociations sur un accord de partenariat renforcé avec la Russie. Elle était utile et nécessaire pour défendre nos intérêts de façon unie tout en réaffirmant fermement nos valeurs et nos principes.

Comment envisagez-vous, monsieur le ministre, l'avenir de nos relations avec la Russie ? Quel bilan faites-vous de la situation en Géorgie depuis les événements du mois d'août alors que des signes de tension persistent sur le terrain ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. La parole est à M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes.

M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes. Vous avez eu raison de rappeler la rencontre de Nice, monsieur Estrosi.

Faut-il privilégier l’isolement ou le dialogue avec la Russie ? avez-vous demandé. L’Union européenne et sa présidence ont préféré privilégier le dialogue, même si ce choix n’est pas toujours simple. Sur la forme, les rapports sont parfois quelque peu rugueux et, quant au fond, les relations ne sont pas aisées non plus. Pourtant, nous devons poursuivre dans cette voie.

Si l’Union européenne et la Russie sont interdépendantes, en matière d’échanges commerciaux, l’Union européenne dépend de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole. Si l’on ajoute à cela la proximité géographique, nous ne pouvons pas faire autrement que d’entretenir un dialogue et un partenariat qui ont commencé il y a dix ans.

À Nice, nous avons souhaité revenir avec la Russie à un partenariat privilégié qui avait été reporté, et non suspendu, après les événements de Géorgie. À l’unanimité moins un pays, nous avons décidé de poursuivre ce partenariat stratégique.

Le sujet de la Géorgie est bien sûr très délicat. Certes, les Russes ont appliqué à la lettre 90 % de leurs engagements. Mais leurs troupes n’ont pas totalement évacué l’Ossétie et l’Abkhazie. Aujourd’hui se tient, à Genève, la deuxième réunion politique entre l’Union européenne et la Russie. Nous en espérons beaucoup car la seule façon d’obtenir des progrès, c’est de parler ensemble. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

[1].http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/1263.asp.

[2].http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/1263.asp.


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