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22 avril 2010

LETTRE D'INFORMATION N°2 DU CLUB VILLEPIN AVRIL 2010

Club politique de Dominique de Villepin

http://www.clubvillepin.fr/

Conférence de presse du 25 mars 2010

Dominique de Villepin

J 'ai entendu le message des Français : un message de défiance, quand on voit que 50% des Français ont décidé de ne pas aller voter, un message également d’exaspération, quand on voit le score qui est fait par le Front national, un message enfin de sanction, quand on voit que le premier parti, le parti majoritaire, l’UMP, arrive en second des formations politiques françaises.

Pour moi, c’est l’échec d’une stratégie, et c’est l’échec d’une politique. C’est l’échec d’une stratégie parce que d’aucuns ont espéré au cours des dernières années une politique vigoureuse qui permettrait de faire reculer le Front national ; or nous avons vu que tel n’était pas le cas. C’est l’échec d’une stratégie parce que le choix d’un parti unique, monolithique, au sein de la majorité, n’a pas permis de rassembler les électeurs.

Des inspirations aussi diverses que la tradition démocrate-chrétienne, la tradition gaulliste, à laquelle j’appartiens, n’ont pas eu l’occasion d’exprimer la tradition qui est la leur, les convictions qui sont les leurs, les visions de l’avenir qui sont les leurs. On voit bien aujourd’hui que c’est un rétrécissement des soutiens du parti majoritaire auquel nous avons assisté. C’est également l’échec d’une politique, j’ai dit et redit, tout au long des dernières années, les risques qui étaient encourus par une politique de dispersion de réformes tous azimuts, incapable de choisir ses cibles, et qui au bout du compte était peu lisible, n’emportait pas l’adhésion des Français et n’avait pas l’efficacité escomptée. Cette politique : il faut que nous en tirions les leçons.

Ma conviction, celle que je veux exprimer ce matin, c’est que nous ne pouvons pas désormais différer la réponse. Pourquoi ?

Eh bien il faut revenir à ce qui est la réalité de notre pays, la réalité des Français. Les Français souffrent. Le rapport de Jean-Paul Delevoye, le Médiateur de la République, est de ce point de vue là sans appel. Point n’est besoin de se cacher derrière de complexes statistiques : 15 millions de nos compatriotes ont des fins de mois difficiles, douloureuses, à quelques dizaines d’euros près. Je ne parle même pas des laissés-pour-compte, des exclus de la République, je parle d’une partie considérable de Français. Et cette situation de souffrance, j’ai le sentiment qu’elle est aujourd’hui partagée par tous les Français : ceux qui ont, ceux qui ont beaucoup, et ceux qui n’ont pas, partagent aujourd’hui le sentiment que les choses ne sont pas tenables. On peut, bien sûr, avoir le sentiment légitime d’avoir un emploi et un bon emploi, des revenus et des bons revenus, on ne peut pas comme citoyens français accepter de vivre dans un pays où des situations d’inégalité et d’injustice atteignent un tel niveau.

C’est pour cela que je vous le dis sans fard : je suis mal à l’aise dans la politique qui est menée aujourd’hui par la majorité, mal à l’aise sur le plan intérieur, sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan culturel, mal à l’aise sur le plan de la politique étrangère – et nous aurons peut-être l’occasion de revenir sur ces questions.

Cette souffrance est aggravée par le sentiment de n’être ni compris, ni entendu. Et je ne pense pas que les quelques éléments de réponse qui ont pu être apportés depuis les élections régionales puissent être la réponse qu’attendent les Français. Ce ne sont pas les conciliabules dans les palais nationaux, au Parlement, ce ne sont pas les aménagements techniques, ce ne sont pas les changements de personnes qui sont attendus. Aujourd’hui, la vraie question, c’est : la politique qui est menée par le pouvoir en place est-elle la bonne ?

Cette souffrance et cette incompréhension doivent être appréciées à l’aune d’une donnée historique. Nous devons là aussi regarder la réalité en face et dire la vérité aux Français. Nous ne sommes pas dans une situation difficile qui a vocation à devenir du jour au lendemain moins difficile par un coup de baguette magique. C’est faux. Nous sommes confrontés à une crise de longue durée, avec des conséquences économiques, sociales, culturelles, pour notre pays, de très grande ampleur. Au-delà de la crise économique et financière, il y a un basculement du monde qui modifie les rapports de force et de puissance et qui nous affecte très directement.

C’est pourquoi je veux vous dire ce matin que la réponse que j’entends défendre, c’est un changement de politique. Seul un changement de politique permettra de placer la France et les Français dans la position d’un redressement indispensable. Changer de politique, pour quoi faire ?

J’ai utilisé au cours des dernières années et des derniers mois des formules qui sont aujourd’hui reprises par les uns et les autres : revenir aux fondamentaux. Entendons-nous sur les mots – les mots ne sont pas des simples cautères sur une jambe de bois, les mots doivent être vivants. Revenir aux sources, revenir aux fondements.

Mais quels fondements, et quelles sources ? S’il s’agit de revenir aux fondamentaux de 2007, d’une politique qui gagne, d’une politique de rupture, je crois que nous faisons fausse route. Il faut revenir aux fondements de la France. Et les fondements de la France, c’est la République, c’est la Nation, c’est l’Etat. Et le contre-sens qui a été commis en 2007, à travers la politique de rupture, c’est de penser qu’on pouvait rompre avec la France. Même si on voulait imaginer que c’était rompre avec la politique d’avant, les politiques d’avant, on ne peut pas rompre avec la France.

Or la France c’est quoi ? C’est un pacte social et républicain qui a été solennellement signé au lendemain de la Guerre, inscrit dans le préambule de la Constitution : une République démocratique et sociale. Et c’est pour cela que le mot d’ordre de mon combat, c’est une république solidaire. Nous ne pouvons pas tourner le dos à ce pacte français.

La République, on la voit sur mille sujets du quotidien :

Le débat sur la laïcité, est-ce qu’il faut aujourd’hui, dans le contexte français d’aujourd’hui aller se quereller sur une loi sur la burqa ? Est-ce que nous n’avons pas dans nos outils législatifs, réglementaires, les moyens d’apporter une juste réponse, mesurée, sans rechercher de bouc-émissaires, sans diviser les Français, sans montrer du doigt telle ou telle communauté ?

La République, c’est aussi la liberté : inscrivons cette liberté dans notre vie quotidienne ! 800.000 gardes à vue, est-ce que c’est digne d’un pays démocratique ? Combien de ces gardes à vue sont justifiées quand on sait que l’Allemagne recourt à la garde à vue dans dix fois moins de cas que nous ?

Là encore, Liberté, Egalité, est-ce que sérieusement nous pouvons maintenir cette idée qu’il y a en France une France qui serait issue de l’immigration et qui pourrait être stigmatisée culturellement, ethniquement, religieusement ? Est-ce qu’on peut ignorer que derrière cette réalité là, il y a la question sociale de ceux à qui on donne moins de chance pour réussir dans la vie, de ceux pour lesquels on fait moins ? Cette question sociale, cette question populaire, puisque c’est dans ces milieux que l’on retrouve ceux qui font face au plus grand nombre de difficultés, nous ne pouvons pas les ignorer et continuer à parler en termes abstraits, clivants, politisés. Il y a des réalités qu’il faut assumer en face.

La République, mais aussi la Nation. Le débat sur l’identité nationale a montré qu’on pouvait jouer avec tout. On ne joue pas avec la nation ! La nation, c’est notre bien commun. La nation, ce n’est pas par ici les uns, par ici les autres. Toute notre histoire, toute notre expérience, c’est justement de faire une place à chacun, de tendre la main à chacun, et nous sommes fiers, nous nous enorgueillissons de relever ce défi. La nation, elle aurait sans doute préféré qu’on lance un grand débat sur le service civique, elle aurait préféré qu’on se pose la question : comment pourrait-on appliquer au quotidien les valeurs qui sont les nôtres et qui sont inscrites aux frontons des palais nationaux ? La nation doit être traduite dans le langage du quotidien, dans la vérité du quotidien, dans le réel, et pas dans des discours politiciens qui divisent.

L’Etat. Comment réformer la France ? Comment donner une traduction concrète et efficace à une politique de réforme quand on pointe du doigt ceux qui ont choisi de la servir ? J’adore l’arithmétique : un fonctionnaire sur deux, c’est formidable, mais ce n’est pas efficace. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Philippe Seguin et c’est la Cour des Comptes. Alors en politique c’est peut-être moins payant de faire dans la nuance, mais il faut être capable de faire des analyses nuancées. Oui, nous devons être soucieux de la meilleure organisation de la fonction publique. Et en même temps, nous devons être responsables. Est-ce que les Français veulent moins d’infirmières ? Est-ce que les Français veulent moins d’enseignants ? Est-ce que les Français veulent moins de policiers ? Quand on écoute les discours officiels, on voit bien que sur tous ces sujets, il y a la volonté d’apporter des réponses. Alors soyons cohérents. Il faut faire des efforts mais il faut faire des choix. Et je l’avais dit en son temps, la politique du rabot n’est jamais en ce qui concerne l’Etat une bonne politique.

Vous le voyez, je n’ai pas de solution miracle. Mais je crois en la France. La République, celle que nous ont léguée nos parents, la Nation, celle qui a fait ce que nous sommes, l’Etat, qui a précédé en France la nation, et bien, je souhaite pouvoir les transmettre tels qu’en eux-mêmes à mes enfants, et je crains que si nous continuons dans la voie qui a été choisie, cela ne puisse pas être le cas. Pour pouvoir le faire, nous avons besoin de revenir à un équilibre institutionnel et à un pluralisme des pouvoirs.

Le retour à un équilibre institutionnel, c’est quoi ? C’est tout simplement que le Président fasse son travail, que le Premier ministre et le gouvernement fassent le leur, et que le Parlement, qui a pour tâche de voter la loi, puisse mettre un peu d’ordre dans ce qui est aujourd’hui devenu un domaine totalement anarchique, voter la loi et contrôler l’exécutif. Là encore, ce n’est pas très compliqué, encore faut-il le vouloir…

Il y a là, une première exigence, c’est que tous les pouvoirs puissent assumer leurs responsabilités, ça veut dire l’indépendance de la justice. Une réforme de la procédure pénale a été engagée. Ayons le courage de traiter les vrais problèmes. Il faut rompre les liens entre le Parquet et le pouvoir politique, pour deux raisons : une raison de principe, nous sommes tous attachés à l’idée d’une justice indépendante, et une question de démocratie, nous sommes tous en Europe, et nous sommes à la traîne de l’Europe, puisque nous ne respectons pas les critères démocratiques européens – il faut savoir, de temps en temps, faire son examen de conscience – et l’Europe nous demande de rompre ce lien avec le Parquet pour que ceux qui sont membres du Parquet puisse devenir véritablement des magistrats, ce qu’ils ne sont pas aujourd’hui.

Toujours dans le sens de la réforme de la justice – puisque nous y sommes, ne nous arrêtons pas en chemin -, défendre l’idée d’un accès pour tous à la justice, croyez-moi, c’est un vrai sujet. J’étais il ya quelques jours dans la banlieue parisienne, à la rencontre d’une association de femmes victimes du harcèlement moral. L’une d’entre elles m’a expliqué que depuis dix ans, elle vivait le cauchemar de procédures initiées par son mari, qu’elle souhaitait tous les jours tout arrêter et qu’elle ne pouvait pas, et que par ailleurs, tout cela lui coûtait la bagatelle de 50.000 euros. Voilà de vrais sujets, de vrais problèmes à traiter par la Chancellerie : c’est cela le devoir démocratique de cette Institution.

Il y a une deuxième exigence – et vous m’excuserez, elle vous concerne directement -, c’est la liberté des médias. C’est un sujet qui a déjà fleuri, que j’ai souvent abordé, mais je pense qu’il faut la garantir. Il faut la garantir dans un monde où les pressions, d’où qu’elles viennent – politique ou de l’argent –, ...

> Lire la suite

Dominique de VILLEPIN


 

La mise en place des comités locaux

Partout en France, dans nos régions, nos départements, nos collectivités d’outre-mer, vous êtes de plus en plus nombreux à rejoindre le Club Villepin.

Son organisation se poursuit, grâce à une implantation dans tous les départements. Nous n’avons pas encore eu le temps matériel de désigner toutes les équipes dirigeantes. Cela peut créer quelques impatiences mais vous comprendrez que nous ne souhaitions pas agir dans la précipitation.

Vos adhésions, vos messages sont un formidable encouragement.

En peu de temps, vous êtes devenus une force politique désormais incontournable. Vous êtes l’expression d’une majorité silencieuse qui choisit Dominique de Villepin pour faire entendre sa voix.

Samedi 19 juin prochain, chacune et chacun d’entre nous aura, j’en suis certain, à cœur, d’être présent à Paris pour lui témoigner sa confiance et son soutien.

Ce grand rassemblement fondateur marquera un nouvel élan citoyen dans la défense des valeurs de la République.

Amicalement,

Jean-Pierre Grand
Député de l'Hérault


 

Livre blanc de Villepincom.net

D epuis six mois, le réseau social VillepinCom est lancé et connaît un grand succès. Formidable plate-forme de soutien à l'engagement de Dominique de Villepin, VillepinCom est également devenu un véritable réseau permettant les débats et l’organisation au niveau régional.

Après six mois d'existence du réseau, il devenait indispensable de réaliser un travail de synthèse des propositions. Ce projet de synthèse, mené par Magali, a tout de suite retenu l'attention et suscité la participation des membres du réseau.

Depuis plusieurs semaines, une petite équipe d'internautes s'est attelée à trier l'ensemble des contributions. Plusieurs thèmes ont été dégagés; chaque membre de l'équipe étant chargé de définir une problématique de travail et de rédiger une synthèse des propositions. La tâche a été ardue mais la satisfaction est totale, l'objectif du "livre blanc de VillepinCom" étant non seulement de faire remonter au Club l'ensemble des sensibilités exprimées sur le réseau social, mais également de permettre aux internautes du réseau d'avancer plus loin encore, plus en profondeur, dans ce travail de propositions. A suivre donc.


 

Voyage à l’intérieur du Club : Bénévolat et bouts de ficelle

«L e bénévolat et nos bouts de ficelle sont notre grande force », nous confiait récemment Dominique de Villepin. S’il ne fallait retenir qu’une seule caractéristique du Club Villepin depuis six mois, ce serait sans doute ce formidable élan des bénévoles qui a marqué fortement la constitution de notre mouvement. De nos débuts l’été dernier lors de la création des sites Web jusqu’à l’aménagement des locaux de la place Bergson, ce bénévolat s’est renforcé au fil des jours. Pour l’organisation de notre rassemblement du 19 juin prochain, plusieurs centaines de bénévoles se sont, d’ores et déjà, manifestés…

Aujourd’hui, vous êtes très nombreux à travers l’Hexagone à donner de votre temps et toute votre énergie. On peut retenir notamment l’accueil et la permanence téléphonique quotidienne à Paris, mais aussi toutes celles et tous ceux qui tractent sur les marchés ou encore construisent des antennes régionales du Club. Ces mêmes bénévoles qui organisent chaque déplacement de Dominique de Villepin et l’accueillent sur place en déroulant des programmes sans fautes et millimétrés.

Car, ne nous y trompons pas, bénévolat ne signifie pas « amateurisme », bien au contraire. Chacun des bénévoles doit être le plus professionnel possible pour permettre la réussite de ce formidable élan que nous constatons aujourd’hui. Utiliser des « bouts de ficelles », c’est être astucieux… nous les apprécions et nous les revendiquons nos bouts de ficelle.

C’est dans cet esprit que Dominique de Villepin conçoit la vie d’un mouvement politique sans gaspillage d’argent, avec l’énergie et l’engagement de chacun.


 

Paroles d'élus

Les élus ont répondu aux questions posées par les membres du réseau social. Extraits :

Jacques Le Guen, député du Finistère.

La désertification médicale en milieu rural. « Nos concitoyens en zone rurale constatent qu’il n’y a pas de remplacement des médecins qui partent en retraite. C’est effectivement un des trois sujets qui préoccupent nos concitoyens quand on les interroge : les personnes âgées, les enfants et la santé sanitaire. Il faut hélas constater que la politique incitative avec des mesures d’exonérations fiscales ne suffit pas. Passons au coercitif, soyons courageux et assurons nous qu’un médecin lorsqu’il sort de la faculté doit à la société quelques années dans les zones où la sécurité sanitaire n’est plus assurée aujourd’hui. »

Le financement solidaire de la protection sociale. « Notre système de financement est à bout de souffle. Il avait été conçu dans un esprit de croissance maximale et de plein emploi au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il est aujourd’hui épuisé et les cotisations sociales sur le travail ne font que pénaliser le niveau de compétitivité de nos entreprises. Il faut étudier de nouvelles pistes, comme une fusion globale de l’impôt sur le revenu avec la CSG, ce qui permettrait d’élargir l’assiette et de trouver des moyens nouveaux pour financer cette protection sociale qui est reconnue comme l’une des meilleures au monde. »

Michel Raison, député de la Haute-Saône.

Question: Quels sont les points forts de la politique de Dominique de Villepin qui vous ont déterminé à le rejoindre ?

«Avant de rejoindre la ligne politique, je rejoins l’homme que je considère comme un homme d’Etat qui a une connaissance parfaite du monde qui nous entoure, ce qui constitue un élément essentiel pour une bonne politique. C’est aussi un visionnaire qui, comme le Général de Gaulle, sait ne pas rester protectionniste et ne pas faire croire aux Français qu’on peut tout régler en ne tenant compte que de la France. Il a un vrai projet politique, le sens de l’intérêt général et saura tracer les grandes lignes d’une politique pour la France.»

Question: Vos positions en matière d’éducation ?

« Notre plus gros problème, ce sont nos systèmes d’orientation qui ne prennent pas assez en considération les besoins en matière d’emploi pour demain. Il ne suffit pas de regarder les capacités ou les goûts des élèves, mais encore faut il s’assurer que les filières ont des débouchés. »

Question: En matière d’agriculture, faut-il produire en masse pour exporter ou produire en qualité pour le marché intérieur?

« Ce n’est pas parce que l’agriculture est en crise qu’elle n’a pas d’avenir. Le monde entier a des besoins et la France doit garder sa force exportatrice, ce qui n’exclut pas de continuer de développer des produits de qualité et des ventes de proximité. Nous sommes aussi dans un système d’échanges commerciaux, nous importons des produits que nous ne pouvons pas produire, c’est d’ailleurs un débat aujourd’hui, mais je considère que la France doit garder cette force d’exportation. Il serait très dangereux de se recentrer sur nous-mêmes et de devenir autosuffisants pour toutes sortes de raisons évidentes. Sur le plan environnemental, il se dit beaucoup de bêtises par méconnaissance. L’agriculture a considérablement évolué et c’est peut- être aujourd’hui le secteur économique qui, sur le plan de la productivité et l’amélioration de l’environnement, a fait le plus de progrès. Faisons aussi attention de ne pas imposer à nos agriculteurs des mesures que nos voisins ne s’imposent pas et qui provoquent des distorsions de concurrence qui les mettent en difficulté. »

Marc Bernier, député de la Mayenne.

Question: Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Dominique de Villepin ?

« Cette décision est venue après mûre réflexion et notamment dans le débat après les dernières élections régionales et la constitution des listes, notamment dans mon département, où l’on a complètement omis de prendre en considération la sensibilité gaulliste. Par ailleurs, je connais Dominique de Villepin depuis de nombreuses années, et il m’avait chargé d’une mission sur l’agriculture quand il était à Matignon. J’ai entendu dans les déclarations qu’il a faites, sa volonté de rassemblement des Français qui est un thème d’actualité, avec le clivage actuel et l’affrontement des deux blocs. Ceci me met mal à l’aise, tout comme un certain nombre de réformes malvenues à un moment de crise économique. Je pense que d’autres députés nous rejoindront, car nous avons besoin de nous rassembler pour travailler dans un climat apaisé, voilà ce que me plait dans l’action de Dominique de Villepin ».

Question: Sur l’autisme du gouvernement aux résultats des dernières élections ?

« Il est regrettable, surtout au lendemain du premier tour où on avait gagné, semble-t-il, que l’on ait accusé les abstentionnistes et ignoré le message de désillusion que nous envoyaient les Français. Résultats prévisibles et particulièrement mal vécus dans les pays de la Loire, comme une parfaite injustice, notamment par la sensibilité gaulliste ».

Question: Le débat actuel sur la politique fiscale du gouvernement ?

« En ce moment, on nous parle beaucoup du bouclier fiscal et je suis dépositaire d’une proposition de loi pour sa suspension. Suspension et non pas suppression, car il faut reconsidérer les réformes dans le cadre de l’ensemble de la politique fiscale de la France.. Des modifications qui ont été faites sur le bouclier fiscal à 60% tel qu’il avait été initié par le gouvernement de Dominique de Villepin (…) Ce n’est pas comparable aujourd’hui avec un bouclier à 50% n’incluant pas notamment, CSG et CRDS, sans oublier les niches fiscales, ce qui donne aujourd’hui une situation totalement injuste. Si on veut entreprendre des actions pour financer la protection sociale et les retraites, il faut trouver de nouvelles recettes et il est normal que les classes les plus favorisées participent à cet effort ».

Retrouvez l’intégralité des propos des élus en cliquant ici.


 

Propos de personnalités de la société civile

Jean-Paul Bled, professeur d’histoire contemporaine, a répondu aux questions des internautes de Villepincom.net. Extraits.

Dans le cadre des Actes du colloque sur « Le général de Gaulle et le Monde Arabe » qui viennent de paraître.

La politique Arabe de la France. « A l’heure actuelle, je dirais qu’elle est ambiguë et peu claire. On ne peut pas parler de rupture avec le passé mais il est difficile de bien la cerner. Ceci dit, on approche de l’heure de vérité, car il faudra bientôt se situer de manière claire et définitive sur la situation iranienne. Je crains que la tendance néo-conservatrice du gouvernement actuel ne pousse à des solutions radicales qui risquent d’avoir des conséquences très lourdes, d’embraser cette région qui n’en a vraiment pas besoin. »

L’Union pour la Méditerranée. « C’est une belle idée créée il y a un an et demi, mais à l’heure actuelle, c’est une coquille vide qui patine. Et je vois là déjà, une raison fondamentale pour que rien ne se passe tant que le problème du Proche-Orient ne sera pas réglé. En effet, rien ne se fera tant que le problème israélo-palestinien n’aura pas trouvé de solution. Il continuera à peser sur les relations à l’intérieur de l’espace méditerranéen. Ce conflit ne pourra pas prendre fin tant qu’une solution fondée sur des principes de justice n’aura pas été adoptée par les différentes parties, et disons les choses clairement, tant qu’il ne sera pas fait droit à certaines revendications du peuple palestinien. Je veux dire, la création d’un Etat palestinien, la fin de la colonisation et le respect des nombreuses résolutions de l’ONU. Je pense que l’attitude ultra sécuritaire d’Israël est contre-productive sur le long terme, car le temps dure longtemps, l’histoire dure longtemps et il n’est pas certain que sur le long terme les Israéliens auront toujours le soutien des Américains. C’est davantage dans un accord avec les Arabes, avec les Palestiniens et avec l’ensemble du Monde arabe, qu’Israël trouvera sa véritable sécurité. »

Est-ce que la France a encore les moyens de mener une politique gaulliste ? « Bien sûr, la France n’est pas une super puissance mais elle reste la 5ème puissance industrielle du monde et bénéficie de l’atout d’être partout présente dans le monde. Et on l’a vu à l’occasion de la crise irakienne en 2003, on a entendu la France adopter une politique personnelle qui a fait entendre sa voix et c’est parce qu’elle a été elle-même, certes elle n’a pas pu empêcher cette guerre décidée par Georges W Bush, mais avec le fameux discours de Dominique de Villepin qui reste dans toutes les mémoires et notamment dans les mémoires arabes, a empêché que cette guerre soit légitimée. Donc, à mon avis, ce qui était vrai en 2003, l’est toujours aujourd’hui, demain, et la France, à partir du moment où elle est elle-même, où elle sait faire entendre sa voix, a la capacité d’avoir une politique qui lui soit propre. »

A la suite de la parution du « Livre de Munich », Jean Paul Bled s’interroge sur l’Allemagne d’aujourd’hui, sur sa place dans l’Europe et le Monde.

Sur les traces laissées par la seconde guerre mondiale. « l suffit de se promener dans les villes allemandes aujourd’hui pour constater qu’elles ont été remodelées; mais plus intéressant est d’observer les traces sur les mentalités. Et cela se manifeste dans le pacifisme qui caractérise la nation allemande aujourd’hui. Pacifisme que l’on retrouve de manière éclatante dans la position de l’opinion publique, puisque 70% des Allemands sont favorables à un retrait immédiat des forces allemandes en Afghanistan. »

Est-ce que la réunification est faite dans les esprits ? « Cette réunification qui date de 1990, à l’Est, elle n’est faite que partiellement et probablement, faudra- t-il deux générations pour y parvenir, si on y parvient. En effet, il y a dans cette Allemagne de l’Est, une espèce d’Ostalgie (nostalgie de l’Est) que l’on retrouvait par exemple dans ce film - Good bye Lénine -. Certes, cette ancienne RDA était négatrice de libertés, mais en même temps, la vie qu’on y menait était protégée et ceci perdure dans les mentalités. C’est une donnée qu’il faut enregistrer si on veut bien comprendre les différences qui existent encore entre les deux Allemagnes. »

Sur la politique extérieure de l’Allemagne et le couple franco-allemand. « L’Allemagne a retrouvé sa place dans le continent, du fait de sa réunification, et développe très largement ses relations avec les pays de l’Est et au-delà de l’UE jusqu’en Russie. De ce fait, la relation avec la France reste très importante mais elle n’a plus la même signification qu’avant la réunification. Pour que cette relation franco-allemande garde toute sa force, certaines conditions sont nécessaires et notamment celle de l’apprentissage des langues dans les 2 pays. Or, la situation est catastrophique aujourd’hui. A partir du moment où deux peuples ne peuvent pas échanger en parlant la langue de l’autre, cela pose un problème grave de compréhension. »

Sur la crise actuelle, lequel des deux pays, de l’Allemagne ou de la France, a la capacité à en sortir le plus vite ?
« Sans vouloir jouer au prophète, l’Allemagne a toujours privilégié la rigueur budgétaire et sa priorité aujourd’hui est la réduction des déficits. En second lieu, et d’un point de vue structurel, l’Allemagne est une nation marchande dont l’économie est très largement fondée sur les exportations. Il est incontestable qu’ avec la reprise qui semble s’amorcer, l’Allemagne bénéficie aujourd’hui d’atouts que la France ne possède malheureusement pas. »

Retrouver l’intégralité des interventions de Jean Paul Bled sur notre site www.clubvillepin.fr rubrique « Interventions de personnalités de la société civile ».

http://www.villepincom.net/


TOUS À PARIS LE 19 JUIN

(Cliquez ici pour vous inscrire)


Le 18 juin prochain, le Club Villepin fêtera sa première année d’existence. En un an, le chemin parcouru est très important. De nos débuts dans une cave du Marais à notre dernier déplacement à Vesoul vendredi 9 avril, nous mesurons, chaque jour, la véritable popularité de Dominique de Villepin, tant dans les banlieues que dans la France rurale. Nous sommes désormais plus de 15 000 adhérents et membres du réseau social. Un réseau social Villepincom.net dont l’énergie et l’organisation au niveau local placent notre mouvement en tête des réseaux politiques sur Internet. Je rappelle que nous étions les premiers à créer un réseau social. Je tiens encore à vous remercier pour votre engagement et la qualité des échanges et débats sur cette plate-forme, ainsi que pour vos nombreux témoignages sur le site du Club ou à travers vos visites dans nos locaux de la place Bergson.

Mme Brigitte GIRARDIN

Le lendemain, 19 juin, le Club Villepin organisera un Rassemblement fondateur autour de Dominique de Villepin à La Halle Freyssinet 55 boulevard Vincent Auriol à Paris dans le 13ème arrondissement. Nous comptons, bien sûr, sur la participation de chacune et chacun d’entre vous. Personne ne doit manquer à l’appel, venez tous.

 

Depuis la semaine dernière, un module d’inscription ous permet de vous enregistrer pour cet évènement. Ce rassemblement est ouvert à tout le monde. Une seule contrainte, pour des raisons logistiques que vous comprendrez aisément : il est nécessaire de s’inscrire ! Venez en famille et avec vos amis. N’hésitez pas à mobiliser vos contacts en utilisant le module prévu à cet effet lors de votre inscription. Celles ou ceux qui n’ont pas de courriel peuvent nous écrire au siège du Club (7/9 rue Aubriot 75004 Paris) ou à nos bureaux (14 place Henri Bergson 75008 Paris) en joignant la liste des personnes qui souhaitent venir à ce Rassemblement. Début juin, tous les participants recevront un courriel avec un carton d’invitation à imprimer ou un courrier avec ce même carton qu’il leur faudra présenter le 19 juin.

 

Le samedi 19 juin 2010 sera aussi le jour de la fondation d’un mouvement politique libre et indépendant autour de Dominique de Villepin. Ce ne sera pas la création d’un énième parti politique mais bien celle d’un mouvement résolument placé au-dessus des clivages politiques. D’inspiration gaulliste, ce rassemblement, dont le nom vous sera révélé ce jour-là par Dominique de Villepin, devrait nous permettre d’entamer une nouvelle étape de notre organisation politique.

 

La philosophie de ce mouvement politique ne sera en rien différente de celle du Club Villepin. C’est avec ce même esprit de bénévolat et d’initiatives au niveau local que nous allons poursuivre notre route pour bâtir une alternative à la politique menée depuis près de trois ans. Le bénévolat nous donne l’indépendance financière, le bénévolat nous donne cette force qui nous a permis de lancer nos sites Internet dans de très courts délais et ce même bénévolat nous permet de mobiliser toutes les énergies pour faire du 19 juin une journée fondatrice sur le plan politique.

Plus que jamais, avec Dominique de Villepin, nous comptons sur vous et nous vous attendons le 19 juin 2010 à Paris. Ensemble, nous nous mobiliserons pour l’avenir de notre pays.

 

Très amicalement à vous,

 

Brigitte GIRARDIN

Ancien Ministre

Présidente du Club Villepin

 


RASSEMBLEMENT DU 19 JUIN 2010

 

N'oubliez pas de vous inscrire en cliquant ici

La Halle Freyssinet
55 Boulevard Vincent Auriol
75013 PARIS

Métro ligne 6, stations Quai de la Gare ou Chevaleret
Métro ligne 14, station Bibliothèque François Mitterrand
RER ligne C, station Bibliothèque François Mitterrand

En face de Bercy et juste derrière la Grande Bibliothèque, la Halle Freyssinet est facilement accessible, et bénéficie de parkings de grande capacité.

http://www.halle-freyssinet.com/images/situation-p.jpg
Cliquez sur l'image pour agrandir

 



Dialogue avec les internautes

La première rencontre de l’année de Dominique de Villepin avec les internautes s’est déroulée dans les locaux du Club le 25 janvier. Les animateurs du réseau social VillepinComréunis autour de Dominique de Villepin étaient ce jour là, les porte-paroles des internautes.

Répond aux questions de Villepincom

Quelques extraits :

A une question sur le chômage des jeunes, DV a répondu « A l’occasion de mes déplacements à Draveil et à Bondy, j’ai essayé de faire passer quelques messages simples comme celui de créer une Agence pour le Développement Economique pour encourager l’installation de commerces et pour favoriser les créations d’entreprises (…) Il faut faire en sorte que, dans les quartiers, dans les banlieues, toutes les initiatives de ce type puissent être accompagnées. Un autre message serait que ces petites et moyennes entreprises puissent se réunir en groupement d’intérêt économique, de façon à pouvoir postuler pour des marchés de construction ou de rénovation d’immeubles. Je pense que c’est une piste susceptible de créer de l’activité, de créer de l’emploi. (…) Je suis aussi particulièrement très attaché à la nécessité de l’égalité des chances et je crois que, dans ce domaine, le tutorat, le parrainage peuvent également apporter une aide à l’entrée des jeunes dans la vie active ».


A une question sur l’opportunité de revoir intégralement notre système éducatif compte tenu des errances et des échecs constatés aujourd’hui, DV a répondu « La tentation dans ce domaine est trop souvent de multiplier les réformes qui amènent à des dysfonctionnements du système qui pénalisent nos enfants (…) Il faut mieux organiser la stabilité de nos programmes éducatifs malgré un certain nombre de difficultés (…) Il faut tirer les leçons des échecs quand nous avons 120 000 enfants qui sortent du système sans diplôme, ce qui prouve bien qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas (…) Une autre piste serait de valoriser l’enseignement professionnel qui est encore considéré dans notre pays comme un échec, comme une sanction. C’est une erreur. Il faut en faire une filière d’excellence. Nous devrions avoir de grandes écoles marquant la reconnaissance de ces secteurs professionnels et qui permettraient d’affirmer notre leadership dans les domaines d’excellence comme par exemple, l’agroalimentaire, le luxe, le tourisme. Il n’est pas normal que les meilleures écoles soient souvent dans des villes étrangères alors que nous sommes le premier pays destinataire du tourisme. (…) Enfin, il faudrait consacrer plus de temps à une orientation professionnelle de qualité pour ne pas stigmatiser un échec, mais au contraire, encourager et valoriser ».

A une question sur la compétitivité des entreprises françaises par rapport aux entreprises étrangères. « C’est à mon sens, notre plus grande question à résoudre dans les prochains mois, les prochaines années. Cet enjeu de compétitivité est au cœur de nos préoccupations. Si nous ne relevons pas ce défi, nous risquons une perte de compétitivité et surtout une dégradation des positions de la France (…) Nous avons créé les pôles de compétitivité, encore faut il les dynamiser (…) choisir les filières que nous pouvons développer, nous ne pouvons pas être bons partout. Il faut choisir les domaines où nous pourrons marquer des points. Tirons les leçons des gros contrats que nous venons de perdre à l’étranger et cherchons à améliorer nos offres, à les adapter aux besoins des pays émergents. C’est un défi essentiel si nous voulons que la France maintienne son activité chez elle. Les Français sont attachés à la défense de l’emploi, à la défense de nos industries, de notre économie. Ce sont des problèmes très concrets qui nécessitent que dans les meilleurs délais, nous prenions des décisions très fortes ».

D’autres questions sur le calendrier électoral et le clivage gauche/droite et aussi sur la politique étrangère en Haïti et sur le conflit israélo-palestinien.

Il ne faut pas bunkériser l’école

Le 22 février, deuxième rendez vous pour Dominique de Villepin avec les porte-paroles du réseau social VillepinCom dans les locaux du Club.

Quelques extraits :

Question sur l’emploi : quelle solution apporteriez-vous au problème du passage de contrat de travail à temps partiel à un contrat à temps plein refusé par les employeurs, au motif des abaissements de charges ? «Pour ceux qui rencontrent le plus de difficultés sur le marché de l’emploi et qui se retrouvent avec un travail difficile, le RSA a apporté un début de solution. Néanmoins, en période de crise, le temps partiel vaut mieux que rien du tout. Mais cela dit, il faut prendre en compte de façon très spécifique ce temps de travail subi et mobiliser un certain nombre de moyens qui permettent de le corriger. Lier les avantages qui peuvent être apportés en matière d’allègement des charges sociales aux entreprises à un effort dans le domaine du travail subi,(…) faire en sorte que les exonérations fiscales soient davantage réservées aux entreprises qui réduiraient ce temps de travail subi, cela améliorerait la situation ».

Question sur le problème des retraites et sur une jeunesse de plus en plus en doute face à l’avenir. « C’est une politique essentielle qui touche à la protection sociale et donc au domaine des retraites. Nous avons déjà pris des dispositions au cours des dernières années dans ce sens et dans les mois qui viennent, une grande réforme va être engagée et je souhaite qu’elle soit une réforme générale. Il y a au moins deux points essentiels qui doivent être traités, d’abord le problème de financement des retraites qui n’est pas assuré sur une longue période (…) et le deuxième défi est celui de l’allongement de la durée de vie (...) On considère aujourd’hui qu’un tiers de cette « vie gagnée » pourrait être consacrée à des durées de cotisations supplémentaires. Enfin, l’architecture de ce système doit donner lieu à plus de transparence et de simplification afin que les Français comprennent mieux ce qui les attend. Il est aussi nécessaire de prendre en compte les situations spécifiques, je pense en particulier à la pénibilité de certains métiers, et il y a aussi des métiers plus risqués que d’autres ».

Question sur l’immigration : Concernant le nombre de réfugiés croissant qui fuient leur pays dans des conditions difficiles et qui risquent l’expulsion en arrivant en France, que proposeriez-vous ? « Nous sommes nombreux à être mal à l’aise devant la façon dont cette question est traitée en France. Il y a un affichage qui, trop souvent, donne le sentiment de stigmatisation et de vouloir faire du chiffre. La première chose c’est de garantir une politique humaine, humaniste. Nous devons prendre en compte la souffrance de ceux qui arrivent chez nous et qui ont été souvent manipulés, utilisés par des filières mafieuses qui doivent, elles, être fortement combattues. A côté de cela, il y a la règle de droit qui doit être respectée, qui doit être prise en compte dans une politique globale qui doit lutter contre le travail illégal, et répondre à un certain nombre de nécessités économiques. Ces besoins vont évoluer dans l’avenir. A partir de 2020, les sources de l’immigration vont se tarir compte tenu de l’évolution des pays émergents qui vont voir revenir ces travailleurs chez eux, alors que nous aurons nous, au contraire, des besoins croissants compte tenu du vieillissement de notre économie (…) La première chose face à cette situation, c’est qu’il faut s’organiser et planifier afin de répondre à cette exigence économique. La deuxième, c’est qu’il faut inscrire notre action dans un cadre européen. Si nous voulons être efficaces, nous ne pouvons pas agir seuls, mais au contraire dans le cadre d’une politique européenne de l’immigration. La troisième piste de travail, c’est une véritable politique de coopération développée à l’échelle européenne et en direction des pays d’origine de l’immigration, afin de créer un véritable partenariat et un intérêt commun défendu entres ces pays et nous-mêmes ».

D’autres questions sur l’évolution de l’Internet et de son interaction entre les responsables politiques et les citoyens, la République, les Institutions, la politique étrangère de la France.

Retrouvez l’intégralité des propos de Dominique de Villepin sur notre site www.clubvillepin.fr rubrique « Rendez-vous avec les internautes du réseau social Villepincom.net »

 


Retrouvez l'ensemble des vidéos du Club Villepin:

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Déplacements de Dominique de Villepin

Bondy, le 19 janvier 2010

Déplacement à Bondy

Au cours du déplacement de Dominique de Villepin à Bondy (93) le 19 janvier 2010, le Maire de Bondy, Gilbert Roger, présente le projet ANRU de la cité HLM du 14 juillet et une rencontre avec les membres de l’Association de quartier « Le Lien » se déroule dans une ambiance particulièrement chaleureuse. Dominique de Villepin se rend au café «Le Chêne» pour débattre avec plusieurs associations sur le thème de l’emploi en banlieue. Il donne enfin une interview au «Bondy Blog».

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Bretagne, le 15 février 2010

Déplacement en Bretagne

A l’occasion de son déplacement dans la Finistère à l’invitation du député du Finistère Jacques Le Guen, Dominique de Villepin visite une exploitation agricole (tomates) et les installations de la société Saveol (coopérative agricole regroupant 150 maraîchers et employant 310 personnes). Dominique de Villepin se rend sur le marché de Lesneven et visite une exploitation porcine à Lanhouarneau. En fin de journée, l’ancien Premier ministre prononce un discours très applaudi devant plus de 700 militants et sympathisants réunis pour l’occasion dans la salle des fêtes de Plouider.

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Salon Agriculture, le 3 mars 2010

Salon Agriculture

Dominique de Villepin commence la visite du Salon à 10 heures par le Hall 1 dédié aux animaux avec plus de 330 races exposées cette année. La journée se termine à 19 heures par le hall des Régions et notamment les stands de l’Outre-Mer. Pendant les 9 heures de visite, l’accueil est chaleureux, les échanges avec les professionnels très riches. Face à cette crise qui frappe toutes les filières, Dominique de Villepin lance un appel à la convocation d’urgence d’un Conseil européen extraordinaire pour traiter l’ensemble des problèmes liés au monde agricole.

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Maurepas (78), lundi 8 mars 2010

Déplacement à Paris

A l’occasion de la «Journée Internationale des Femmes», Dominique de Villepin est allé à la rencontre de l’association AJC contre la violence morale dans la vie privée. Cette association créée en 1999, a pour objectif de militer pour une meilleure prise en compte du phénomène de violence morale ou psychologique dans la vie privée. Sa présidente, Chantal Paoli-Texier, explique «qu’au départ, l’association s’est faite autour d’une solidarité entre victimes, mais que, devant l’importance des demandes, il a fallu rapidement répondre aussi à des exigences de stratégies juridiques». Murielle Anteo, vice-présidente de l’association et auteur d’un essai sur le «stalking», précise les différentes attitudes et comportements que peut prendre le harcèlement moral. Elle évoque aussi l’accueil et le suivi prodigués par l’association. Dominique de Villepin a ensuite écouté les témoignages émouvants de victimes confrontées tous les jours et parfois pendant de très longues périodes, à des situations douloureuses et dangereuses. Il a déclaré à l’issue de cette visite : « il y a un gros travail pédagogique à faire pour organiser l’écoute et l’identification de ces souffrances. La France est en retard par rapport à beaucoup d’autres pays dans ce domaine. C’est quelque chose qui nous concerne tous et il faut se donner les moyens d’agir et d’apporter des réponses ». Lors de ce déplacement, Dominique de Villepin s’est aussi entretenu avec Georges Mougeot, maire de Maurepas.

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Rencontre avec des élus et acteurs associatifs de banlieue au Café de la Place à Paris 18ème

Déplacement à Paris

Le mercredi 31 mars, Dominique de Villepin rencontre des élus et des acteurs associatifs des quartiers au Café de la Place, 113 rue Ordener, Paris 18ème. Cette rencontre avec des représentants de plus de 50 communes d’Ile de France, est l’occasion d’évoquer la difficulté de la vie dans les quartiers, mais aussi l’occasion de répondre à la question de son positionnement politique et du bouclier fiscal. Lorsqu’un acteur associatif lui dit : « Mon coeur est à gauche. J’ai envie que vous puissiez me convaincre de venir vers vous… », la réponse de l’ancien Premier ministre qui précise notamment que son mouvement, qui sera créé le 19 juin prochain, sera « libre et indépendant » se plaçant résolument au-dessus des clivages partisans, est suivie d’applaudissements très nourris.

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Déplacement en Haute-Saône le 9 avril 2010

Déplacement à Vesoul

Dominique de Villepin s’est rendu à Luxeuil-les-Bains et à Vesoul à l’invitation de Michel Raison et des Jeunes Agriculteurs de Haute-Saône qui tenaient leur Assemblée Générale à Noidans près de Vesoul. Lors de cette assemblée générale des Jeunes Agriculteurs, Dominique de Villepin s’est exprimé sur la crise que traverse aujourd’hui le monde agricole et sur les problèmes de la ruralité en général. La visite de l’exploitation familiale de Mathieu Normand a permis d’approfondir chacune de ces questions. Ce déplacement a été aussi l’occasion de s’intéresser à la filière bois, très importante en Franche-Comté, avec la visite de l’usine de transformation « Les Hauts Bois-Saonois » à Froideconche.

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Agenda des manifestations à venir

Déplacement de Dominique de Villepin
à Dijon à l’invitation de la CGPME
Jeudi 22 Avril

 


Liens

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