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28 septembre 2010

SAINT MICHEL : " ... REFLET DE DIEU ! " et COARAZE

Saint Michel : ‘ ..Reflet de Dieu !

Rubrique de Thierry JAN

 

Menton_basilique_st_michel

La Basilique Saint Michel de Menton, fêtait ce dimanche son saint patron. Cette église qui domine la vieille ville était décidemment trop étroite pour accueillir les nombreux croyants venus assister au saint office présidé par le père Préal, archiprêtre de saint Michel. Dans son homélie il soulignait le rôle des anges, eux qui nous élèvent vers Dieu. Michel qui en hébreux veut dire :’ qui est comme Dieu’ en est le reflet souligna l’archiprêtre. Michel est aussi le saint patron de Menton et chaque année pour le dernier dimanche de septembre, on le fête. Après la messe, la statue du saint était menée en procession jusqu’au quai Bonaparte et l’esplanade Francis Palméro. Là un déjeuner attendait les participants qui pour l’occasion avaient revêtu les costumes traditionnels. Durant toute la journée des chants en mentonasque, rythmaient les différentes cérémonies. La confrérie de l’Etiquette avait invité celle du petit vin blanc et entre gens de Nogent sur Marne et de Menton, les chants et le vin gommaient les distances. Le député maire de Menton après son discours de bienvenu et de remerciement, récompensa de nombreux membre de la Mentonaise, groupe créé voilà 65 ans qui anima par ses danses cette journée ensoleillée. La seule victime de ces festivité, fut un bœuf de 850 kilos que se partagèrent les émules de frère Jean et de Rabelais. Les festivités s’achevèrent par l’intronisation des nouveaux membres de la confrérie de l’étiquette et les échanges de présents entre Nogentois et Mentonais.

Saint_michel_1saint_michel_2

2 Photos Thierry JAN C. COPYRIGHTS - MENTON - Septembre 2010 -

 


Coaraze

 

photo_coarazeOn peut y découvrir des vestiges des XI° et XII° siècles, ce qui permet d’affirmer que le village a un passé médiéval. Il suffit d’arpenter ses ruelles étroites, empierrées et encaissées, là où les maisons tendent à se rejoindre à leur sommet, pour s’en convaincre.

Accroché sur son piton rocheux, à la porte des hautes cimes dont la Rocassiera culminant à plus de 1500 mètres, Coaraze est considéré comme le village du soleil. Il faut dire que ses très nombreux cadrans solaires ont facilité cette appellation. Dans les années ‘60’ des artistes de renom comme, Cocteau, Doukine, Mona Christie ou encore Valentin, ont réalisé des cadrans un peu partout dans le village. Coaraze est d’ailleurs considéré comme le village le plus ensoleillé de France. « On ne demande jamais l’heure à Coaraze, d’ailleurs il n’y a pas d’horloger ici. Il suffit de regarder une façade en observant l’ombre portée sur un chiffre romain, pour déterminer l’heure solaire, la vraie, pas celle qui complètement décalée, nous fait croire que l’on peut avancer le temps. » Coaraze a ainsi son sage, son philosophe. Il est musicien et vient spontanément à votre rencontre. Très vite on devient ami, mais il faut se séparer et le quitter, afin de poursuivre notre visite.

coarazeOn gravite à travers ses venelles, escaliers qui nous mènent à son sommet, place du château, lequel a aujourd’hui disparu. Un jardin ceinture au nord est le village. Le panorama nous laisse découvrir les sommets, la vallée du Paillon et les forêts d’oliviers qui sont avec les châtaigniers la richesse de ce pays de collines. C’est à la fin de l’hiver, en février qu’il faut venir contempler les mimosas qui se parent de leurs robes d’or. Les façades en pierre ou aux couleurs ocres, roses, ou pastels respectent cette tradition italienne, faite de couleurs, de vie et de soleil. C’est un tableau impressionniste qui se dresse devant le regard du visiteur.

connaitre_carte_coaraze1L’église du XIV° siècle fut maintes fois reconstruite, suite aux tremblements de terre et aux guerres. Sa caractéristique la plus importante se trouve dans le nombre d’angelots qui la décorent, veillant sur les fidèles. Il en a été compté 118. Une vierge à l’enfant en marbre de 1600, constitue sa principale richesse. La chapelle saint Sébastien de 1530, fut érigée afin de protéger le village des épidémies. La peste était à cette époque un redoutable fléau, lequel arrivait à Nice par la mer. Elle se situe d’ailleurs sur l’ancienne route de Nice ; Elle comporte des fresques murales du XVI° relatant la vie du saint ainsi que des saintes : Ursule et Lucie. Certaines fresques ont hélas été endommagées par des restaurations maladroites du début du XX° siècle. La chapelle bleue est consacrée à notre Dame des sept douleurs. Elle fut édifiée au XVII° siècle. Il suffit de la voir pour comprendre son nom. Cet oratoire fut décoré en 1962 par Ponce de Leon. Ses fresques sont une vie de Jésus. A son origine elle servait de lieu de recueillement pour les habitants de Rocca-Sparviera qui se retrouvaient avec les Coaraziens pour y prier.

On peut la visiter, il faut demander la clé à la mairie. Coaraze sera pour vous une étape hors du temps, un voyage au plus près d’hélios, lequel vous donnera l’heure, celle en ce moment de la méridienne. Mais le car nous attend et il nous faut déjà hélas redescendre à travers cette vallée, le temps d’un clin d’œil à Bendejun avant de quitter, en jurant d’y revenir, ce paradis.

Thierry JAN

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