10 ème NUIT DES GALERIES DE NICE

Jeudi 2 Décembre 2010

DE 18 H. à  22 H 30

NuitGaleriesNice2010

Depuis 10 ans déjà a eu lieu à Nice la 10 ème Nuit des Galeries qui a permis au Grand Public de venir à la rencontre des artistes de l'Art Contemporain pour découvrir leurs oeuvres exposées pour l'occasion.


invitation_20bombardieri_20emailL' Ecole de Nice a été mise à nouveau en relief dans le livre que publie l'auteur Franck LECLERC et dont le titre évocateur à lui tout seul : "L'ECOLE de NICE" évoque ce que fût réellement cette école de l'art moderne et contemporain des années 60 à Nice où figurent en bonne place des artistes encore vivants ou disparus tels que : BEN, Jean MAS, SOSNO, FERRERO, CHARVOLEN, VENET, MATARASSO, KLEIN, ARMAN, CESAR, DOLLA, etc...

Les Galeries niçoises sont restées ouvertes de 18h à 22h30 pour accueillir un public averti d'amateurs de l'Art Contemporain et ont été les suivantes:

* Galerie FERRERO 2, Rue du Congrès

* Hôtel WINDSOR 11, Rue Dalpozzo

* Galerie SAPONE 25, Boulevard Victor-Hugo

* Galerie VISION FUTURE 5, Rue du Congrès

* Galerie Laure MATARASSO 2, Rue Longchamp

* Galerie Lola GASSIN 49, Rue Maréchal JOFFRE

* Atelier SOARDI 8, Rue Désiré Niel

* Loft Galerie Sandrine MONS 25-27, Rue de la Buffa


Pour toute information supplémentaire :

CARREFOUR CULTUREL MEDITERRANEEN

1, Rue Victor Juge 06000 Nice

Tél : 06-22-45-43-34

contact@nuitdesgaleries.com



LE ZOO IMAGINAIRE !

Dans le cadre de la 10 ème Nuit des Galeristes Niçois, Stefano Bombardieri expose à la galerie Ferrero jusqu’au 20 janvier 2011 ses animaux, ceux de la jungle. On y trouve des rhinocéros, des éléphants, des singes ou encore des crocodiles. L’originalité de cette exposition tient en la manière dont l’artiste a représenté ces animaux. Ils sont emballés, ficelés et mélangés avec les valises et les paquets du voyageur, de l’explorateur. Ils se retrouvent sur la galerie porte bagage, puis peut-être écrasés d’ennuis, l’animal est coincé entre deux blocs de pierre !

Non, vous n’y êtes pas du tout, c’est le filet du chasseur qui a pris dans ses rets la bête sauvage. Le singe nous accueille, le crocodile deviendra t-il un sac de luxe ? Le rhinocéros tend son rostre cornu et rappellera au visiteur, que Stefano l’a entraîné dans des paysages tropicaux. Le canapé n’est pas là pour permettre de se reposer de notre visite, ce n’est pas un élément du décors, jadis rhinocéros, ce canapé est le décors. Y a-t-il un message, au visiteur de l’apprécier. Le titre de l’exposition : Raisonnements impossibles ?......Oui et non, il y a toujours une part de rêve dans la vie et les artistes en sont les dispensateurs, les initiateurs. Stefano Bombardieri nous invite à ce voyage tropical, sous des cieux tièdes et cléments.

Ce dernier sera bien apprécié quant à Nice on souffre déjà des frimas de l’hiver. Ce zoo, malgré la matière froide du bronze est vivant et ses animaux semblent nous observer. Le sculpteur, l’artiste, le plasticien a su leur donner l’aspect de la vie. Il y a du mouvement et une lumière pétillante dans l’expression de leur regard. Pour conclure notre visite, on admirera cette composition de pneus qui laisse entrevoir un visage mi homme, mi singe, un clin d’œil en somme aux théories de l’évolution. Une exposition à découvrir avec son cœur et son âme passionnés.

Thierry JAN    

GALERIE FERRERO 6, Rue du Congrès Nice, jusqu'au 20 Janvier 2011.

REPORTAGE PHOTOS C.COPYRIGHTS AGENCY PRESS DIACONESCO.TV

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REPORTAGE PHOTOS DE LA NUIT DES GALERIES A NICE ( SUITE )

C.COPYRIGHTS AGENCY PRESS DIACONESCO.TV

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COUCHER DE SOLEIL

Chronique Culturelle de Thierry JAN

coucher_de_soleilLe ciel est noir, non il est vert, plutôt gris, sombre et en tous cas inquiétant avec de lourds nuages qui lèchent l’horizon. La grève de galet est balayée par une bruine fine tandis qu’Hélios disparaît au couchant, à l’occident.

Séléné son épouse brave les espaces chargés de cette cotonnade qui tout à l’heure se déversera sur les céans. Quelques passants profitent de ce spectacle alors qu’un navire double les feux du port en faisant cap vers l’orient et ses mystères, là où l’on trouve les épices disent les poètes. Le vent se fait plus frais, il nous caresse le visage et s’amuse avec les coiffes des élégantes qui s’attardent, voulant assister à cette féerie de la nature. Des coureurs vont et viennent, avec un casque sur les oreilles, la musique rythmant leur foulée éthérée et aérienne.

Un gamin tire un camion qui clignote à chacun de ses pas. Un homme relève son col et abaisse son chapeau sur ses yeux, une pipe incandescente libère des volutes bleuâtres au parfum enivrant. Deux petits vieux comme chaque jours sont assis sur leur banc habituel. Ils discutent et ne se soucient guère de cette dégradation du temps. Il faut comprendre que pour eux le temps est déjà passé, qu’ils vivent de leurs souvenirs, de leur ‘hier’ et que demain ne les concernent plus. Ils sont là, passagers errants, ayant oublié les aiguilles de l’horloge et c’est peut-être là leur secret, celui de leur longue vie, laquelle se poursuit avec ces petits bonheurs du quotidien, de leurs rencontres, de l’évocation de leur destiné. Ils sont riches parce qu’ils ont chacun plusieurs histoires et il faudra du temps et du temps pour en connaître tous les chapitres. «Tant que je n’aurai pas tout dit, je ne mourrai pas. » me disait l’un des deux.

Cela me fit penser à la mythologie et au mythe de la pelote filée et défilée. Ils me saluent et reprennent leur conversation. Bientôt nous ne sommes plus bien nombreux en cet endroit. La pluie maintenant tombe drue, le vent s’est renforcé, l’homme à la pipe est parti depuis longtemps, l’enfant au camion, les coureurs et les passants ont rejoint un abri. Le bateau n’est plus qu’un point à peine visible que laisse deviner le faisceau du phare par intermittence. Je reste là trempé, transi et mes deux petits vieux se sont blottis sous un parapluie, le vent et le froid ne les dérangent pas. Stoïciens ils devisent toujours entre eux sous ce large parapluie multicolore. Ils ont chacun une large écharpe, laquelle recouvre en partie leur visage. Seuls leurs petits yeux malicieux et brillants de vie sont visibles. Je suis maintenant seul avec ces deux sages et ils m’invitent à partager ce banc et à rester là à oublier la course du temps. Le ciel est noir, non il est vert, plutôt gris, mais n’est plus inquiétant.

Thierry JAN