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23 octobre 2011

TOUTE LA VERITE SUR LES CIRCONSTANCES DE LA MORT DE M. KADHAFI

KADHAFI WANTED DEAD OR ALIVE !

 

TAGLIO BASSO di Manlio Dinucci


Libia/ CHI HA UCCISO VERAMENTE GHEDDAFI


Quel «killer» di Las Vegas arrivato da una base in Sicilia


Il «Telegraph»: così la Nato ha spinto il raìs nelle mani dei miliziani islamici di Misurata

 

 kadhafi

 

Le immagini di Gheddafi linciato e ucciso da una folla inferocita di miliziani sono state diffuse su scala mondiale, per dimostrare che quella libica è stata una ribellione popolare conclusasi col rovesciamento dell'odiato dittatore. Versione semplicistica, facente parte delle potenti «armi di distrazione di massa» usate nell'operazione Protettore Unificato. Ben diversa la realtà che sta venendo a galla, come dimostra la documentata ricostruzione degli avvenimenti fatta ieri dal quotidiano britannico The Telegraph.


Dopo aver svolto un ruolo chiave nella conquista di Tripoli, gli agenti della Cia e del servizio segreto britannico MI6, che operano sul terreno in Libia, si sono concentrati nella caccia a Gheddafi, sfuggito ai massicci bombardamenti Nato. Mentre i droni e altri aerei spia, dotati delle più sofisticate apparecchiature, volteggiavano giorno e notte sulla Libia, forze speciali statunitensi e britanniche setacciavano la zona di Sirte, probabile rifugio di Gheddafi. Questi, nelle ultime settimane, è stato costretto a interrompere il silenzio telefonico, usando un cellulare forse di tipo satellitare. La conunicazione è stata intercettata, confermando la sua presenza nella zona.


Quando un convoglio di alcune decine di veicoli è uscito dalla città, è stato subito avvistato dagli aerei spia: un Rivet Joint statunitense (che può individuare l'obiettivo a 250 km di distanza), un C160 Gabriel francese e un Tornado Gr4 britannico. A questo punto un drone Predator statunitense, decollato dalla Sicilia e telecomandato via satellite da una base presso Las Vegas, ha attaccato il convoglio con numerosi missili Hellfire. Anche se non viene specificato, si tratta di uno dei droneUSAPredator MQ-9 Reaper dislocati a Sigonella, dove si trova il personale addetto al rifornimento e alla manutenzione, e guidati da un pilota e un addetto ai sensori seduti a una consolle negli Stati uniti, a oltre 10mila km di distanza. Il Reaper, in grado di trasportare un carico bellico di una tonnellata e mezza, è armato di 14 missili Hellfire («fuoco dell'inferno») a testata anticarro, esplosiva a frammentazione o termobarica. Subito dopo, il convoglio è stato colpito anche da caccia francesi Mirage-2000 con bombe Paveway da 500 libbre e munizioni di precisione Aasm, anch'esse a guida laser.
Questo attacco è stato decisivo per la cattura di Gheddafi.


Tali fatti dimostrano che, in realtà, è stata la Nato a catturare Gheddafi, spingendolo nelle mani di miliziani islamici di Misurata, animati da particolare odio nei suoi confronti. E che è stata la Nato a vincere la guerra, non solo sganciando sulla Libia 40-50mila bombe in oltre 10mila missioni di attacco, così da spianare la strada ai «ribelli», ma infiltrando in territorio libico servizi segreti e forze speciali per attuare e dirigere le operazioni belliche.
Il piano - deciso a Washington, Londra e Parigi - era quello di eliminare Gheddafi, che in un pubblico processo avrebbe potuto rivelare verità scomode per i governi occidentali. Non è quindi escluso che tra la folla di miliziani urlanti, dietro al «ragazzo con la pistola d'oro» cui viene attribuita l'uccisione di Gheddafi, vi fossero ben più esperti killer di professione.

 

SOURCE : IL MANIFESTO

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20111022/manip2pg/02/manip2pz/312006/

 

 

Le killer de Las Vegas venu de Sicile

 

Qui a vraiment tué Kadhafi ?

 

par Manlio Dinucci

 

Le 22 octobre 2011

ilmanifesto.it

 

kadhafi-2-libya-s-leader-gaddafi-attends-a-celebration-of-the-40th-anniversary-of-his-coming-to-power-in-tripoli_71


Les images de Kadhafi lynché et tué par une foule féroce de miliciens ont été diffusées à l’échelle mondiale, pour démontrer qu’en Libye il s’est agi d’une rébellion populaire qui s’est terminée par le renversement de l’odieux dictateur. Version simpliste, appartenant aux puissantes « armes de distraction de masse » utilisées dans l’opération Protecteur Unifié. Toute autre est la réalité qui vient au jour, comme le montre la reconstitution documentée des événements faite le 21 octobre par le quotidien britannique The Telegraph.

Après avoir joué un rôle clé dans la conquête de Tripoli, les agents de la Cia et du service secret britannique MI6, qui opèrent sur le terrain en Libye, se sont concentrés sur la chasse à Kadhafi, qui avait échappé aux bombardements massifs de l’OTAN. Tandis que les drones et autres avions espions, dotés des appareils les plus sophistiqués, survolaient jour et nuit la Libye, des forces spéciales étasuniennes et britanniques passaient au crible la zone de Syrte, probable refuge de Kadhafi. Celui-ci a été obligé, ces dernières semaines, de rompre le silence téléphonique, en utilisant un portable peut-être de type satellitaire. La communication a été interceptée, confirmant sa présence dans la zone.

Quand un convoi de plusieurs dizaines de véhicules est sorti de la ville, il a immédiatement été repéré par les avions espions : un Rivet Joint étasunien (qui peut repérer l’objectif à 250 Kms de distance), un C160 Gabriel français et un Tornado Gr4 britannique. A ce moment là, un drone Predator étasunien, qui avait décollé de Sicile et télécommandé via satellite depuis une base proche de Las Vegas, a attaqué le convoi avec de nombreux missiles Hellfire. Même si cela n’est pas spécifié, il s’agit d’un des Predator-B-DronePredator MQ-9 Reaper déployés à Sigonella (Sicile), où se trouve le personnel affecté à l’approvisionnement et à la manutention, et conduits par un pilote et un spécialiste des senseurs, tous deux assis à leur console aux Etats-Unis, à plus de 10mille Kms de distance. Le Reaper, en mesure de transporter une charge guerrière d’une tonne et demi, est armé de 14 missiles Hellfire (« feu d’enfer ») à tête antichar, explosive à fragmentation ou thermobarique. Immédiatement après, le convoi a été frappé aussi par des chasseurs bombardiers français Mirage-2000 avec des bombes Paveway de 500 libbres et des munitions de précision Aasm (Armement Air-Sol Modulaire), elles aussi
à guidage laser. Cette attaque a été décisive pour la capture de Kadhafi.

large_Drone-pilots-Air_Force_Dr_MeyeCes faits démontrent que, en réalité, c’est l’OTAN qui a capturé Kadhafi, en le poussant dans les mains de miliciens musulmans de Misrata, animés d’une particulière haine à son égard. Et que c’est l’OTAN qui a vaincu cette guerre non seulement en larguant sur la Libye 40-50mille bombes en plus de 10mille missions d’attaque, afin d’ouvrir la voie aux « rebelles », mais en infiltrant en territoire libyen services secrets et forces spéciales pour réaliser et diriger les opérations de guerre. Le plan -décidé à Washington, Londres et Paris- était d’éliminer Kadhafi, qui dans un procès public aurait pu révéler des vérités incommodes pour les gouvernements occidentaux. Il n’est donc pas exclu que parmi la foule de miliciens hurlants, derrière le « jeune homme au pistolet en or » à qui on attribue le meurtre de Kadhafi, il y avait bien plus d’experts killers de profession.

 

SOURCE : IL MANIFESTO ( merci à eux )

Edition de samedi 22 octobre 2011 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20111022/manip2pg/02/manip2pz/312006/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

 Predator-B-DronedroneUSAPredator-B-Drone

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