RAPPEL : GOUVERNANCE MONDIALE : LE BILDERBERG GROUP
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MONDIALISATION :
GOUVERNANCE MONDIALE
LE BILDERBERG GROUP
La 59ème édition du Club Bilderberg se tiendra prochainement et très probablement à Haïfa au nord d’Israël. Le planning mondialiste étant en cette année 2012 des plus chargés, cette réunion très sélect sera cette fois avancée. Car cette dernière se déroule habituellement au mois de juin. Tel un symbole, les conférences étalées sur trois jours se tiendront dans l’hôtel Rothschild. Une indication qui n’est certainement pas anodine compte tenu des plans de l’oligarchie mondialiste au Moyen-Orient. Nul doute que le menu 2012 sera copieux et qu’il sera toujours aussi compliqué d’être informé sur ce qui se complote dans ces réunions à huis clos.
En effet, cette conférence annuelle est régulièrement passée sous silence, depuis plusieurs décennies, par les médias de masse. Pourtant, à l’instar du Forum de Davos, des G8 et G20, les élites issues du monde financier, politique, industriel et médiatique se retrouvent en milieu fermé alors qu’à l’extérieur, le service de sécurité est imposant.
Dans la droite ligne maçonnique, la force du Bilderberg réside dans le total secret qui l’entoure. Seuls des investigateurs comme Daniel Estulin, Jim Tucker et Thierry Meyssan ont pu percer le mur du silence de ce club atlanto-européen et dont une des vocations est de s’opposer à la Russie. Cette omerta suspecte n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’affirmation du théologien luciférien Adam Weishaupt : « C’est dans l’intimité des sociétés secrètes qu’il faut savoir préparer l’opinion. » Cette célèbre maxime s’applique à merveille au club Bilderberg. Lequel est composé de divers cercles. Comme dans la franc-maçonnerie, les gradés supérieurs donnent les consignes aux inférieurs qu’ils maintiennent dans l’ignorance des plans oligarchiques. Tous sont cooptés selon de leur docilité, leur fonction au sein d’un pouvoir et leur attachement idéologique au libre-échange mondialisé non régulé.
Le Bilderberg n’a aucune légitimité démocratique
Au fil de ces sessions annuelles tenues dans un cadre luxueux, diverses personnalités politiques furent mises sur le devant de la scène après avoir été testées par le Bilderberg ; à savoir Jimmy Carter et Bill Clinton qui furent propulsés à la présidence étasunienne, Margaret Thatcher à la tête de l’Angleterre, Raymond Barre devenu premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing ou encore Herman Van Rompuy à la direction de l’Union Européenne. Inutile d’insister sur le fait que les divers postes et fonctions importantes se décident de manière assez peu démocratique.
Ces réunions privées se tiennent depuis 1954, date de la première conférence dans l’hôtel Bilderberg à Oosterbeek aux Pays-Bas. Le prince Bernhard, Joseph Retinger et David Rockefeller en étaient les instigateurs. Ce dernier dirige les séances depuis de nombreuses années. Il est de surcroît à la tête du complexe militaro-industriel. Comme l’avait affirmé Thierry Meyssan il y a quelques mois, il est fort probable que le Groupe Bilderberg soit un think tank à la solde de l’OTAN comme des cartels. Il suffit pour s’en convaincre de constater qui dirige chaque année ce lobby et ceux qui y participent (Etienne Davignon, Peter Sutherland, Henry Kissinger, Richard Perle, Carl Bildt…).
Chez les Français, Jean-Claude Trichet (ex-BCE), Pascal Lamy (OMC), Nicolas Baverez, Henri de Castries (AXA) ou encore Thierry de Montbrial (IFRI) font partie des oligarques habitués à participer à ce lobby devenu célèbre car entouré d’un certain mystère.
En 2009, les Bilderbergers se réunirent à Vouliagmeni en Grèce alors qu’en 2010, les conférences se tinrent à Sitges en Espagne. De la houleuse édition 2011 à Saint-Moritz en Suisse, on retiendra forcément l’expulsion de Mario Borghezio. D’autres membres du Parlement Européen comme Lukas Reimann et Dominique Baetttig ont aussi protesté contre la tenue du Bilderberg l’année dernière.
Une question toute simple se pose naturellement : quelle légitimité démocratique a le Groupe Bilderberg ? Aucune. L’oligarchie mondialiste est prise à son propre piège tant ce lobby est contraire aux principes qu’elle affiche sans cesse. Le vote ne donnant que l’illusion du pouvoir aux peuples asservis.
Certains observateurs (Estulin, Tucker) accordent peut-être plus d’importance au Bilderberg qu’il n’en a réellement. Ce n’est en effet pas sur trois jours que se décide la politique mondiale d’une année. Non, les décideurs mondialistes ne complotent pas uniquement une fois par an. Et non, les maîtres de la gouvernance mondiale ne se réunissent pas au Bilderberg. On y trouve en revanche la couche inférieure des familles oligarchiques ; leurs relais, leurs agents dévoués dans le but avoué de la gouvernance mondiale.
SOURCE : JOHAN LIVERNETTE
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QUI GOUVERNE LA FRANCE ET LE MONDE ?
Qui nous gouverne ? Des énarques, certes, mais on sait moins que tous ou presque, à l'UMP comme au PS, sont membres de deux clubs sulfureux, le Siècle et la French American Foundation, deux clubs parmi les plus discrets mais les plus influents de France.
LE SIECLE ET LA FRENCH AMERICAN FOUNDATION
Le Siècle est une filiale du club de Bilderberg, la French American Foundation est de son côté une filiale du Council on Foreign Relations, dont le programme 2008-2013 est connu sous le nom de "Nouvel Ordre Mondial".
La French American Foundation a réussi à placer cinq de ses membres dans le gouvernement Hollande, et Hollande lui-même à la présidence de la République. Joli coup !
Le club Bilderberg a maintenant deux yeux au sein du gouvernement, dont Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur.
LE SIECLE
Le club Le Siècle existe depuis 1945, il a été fondé par un franc-maçon, Georges Bérard-Quelin, mais seulement de 20 à 30 % des membres sont actuellement connus comme étant francs-maçons. Il espérait rester anonyme, son existence a été révélée pour la première fois en 1977 par un article de l'Humanité. La liste de ses membres a été publiée contre sa volonté en 2011.
L'adhésion coûte 150 €/an. Il y a 15 administrateurs et environ 800 membres, appelés "invités" ce qui leur permet de mentir effrontément en niant leur appartenance au club comme membres à part entière puisqu'ils y sont seulement "invités". Seulement pour devenir "invité", il faut faire acte de candidature et être recruté par cooptation au sein du conseil d'administration, sur proposition d'un membre (invité) plus l'un des quinze administrateurs.
Le Siècle se réunit une fois par mois, dix fois par an, le dernier mercredi du mois, pour un souper au Crillon place de la Concorde, dans les luxueux salons de l'Automobile Club.
Un dîner a eu lieu le mercredi 25 avril 2011 entre les deux tours de la présidentielle, c'est là qu'il aurait été décidé que la présidence devait passer de Sarkozy à Hollande, ce qui expliquerait la petite phrase de Sarko sur son retour dans le civil et le peu de vitalité manifesté par l'état-major de l'UMP pour le soutenir à partir de ce jour-là.
Plusieurs des membres du Siècle sont, comme Valls et Jospin, également membres du club de Bilderberg. Ce sont ceux-là qui auraient fait passer le message qu'il était nécessaire de pousser Hollande à la présidence, un Hollande plus docile aux suggestions de Bilderberg que Sarkozy, trop "électron libre" et trop proche d'Angela Merkel.
Or, Bilderberg ne veut pas d'une co-gestion franco-allemande de l'Europe, mais d'une co-gestion américano-européenne du monde occidental. Sur ce point il rejoint l'objectif de la French American Foundation.
Jospin, à la fois Bilderberg et Siècle, et qui avait déclaré ne plus vouloir faire de politique fut si présent pendant la campagne présidentielle car il était là pour surveiller que les instructions du directoire de Bilderberg serait bien respectée par tous.
Le Siècle a aussi un objectif plus concret : placer le maximum de ses membres au gouvernement, peu importe qu'ils soient PS ou UMP. C'est la raison pour laquelle Sarkozy qui en est membre avait fait "l'ouverture" avec d'autres membres du club comme Attali.
Vous comprendrez mieux la collusion des énarques de tous bords politiques en voyant la liste des "invités" ci-dessous :
Président actuel depuis janvier 2011 : Nicole Notat, l'ancienne syndicaliste CFDT ;
Vice-présidents : Olivier Duhamel, journaliste politologue qui écrit, entre autres, dans Valeurs Actuelles (et le frère d'Alain) et Henry Loirette, président du musée du Louvre ;
Trésorier : Marc Tessier, ancien président de France Télévision
Secrétaire général : Etienne Lacour, directeur de la rédaction de la Société Générale de Presse.
Quelques "invités", membres du Siècle, sont issus de la finance et des affaires. Presque tous les Inspecteurs généraux des finances (énarques) en activité (114 sur 120 en 2009) appartiennent au Club...
Thiery Breton (ancien ministre des Finances)
Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget)
Pascal Lamy (ancien inspecteur général des finances, directeur de l'Organisation Mondiale du Commerce)
Alain Minc (ancien inspecteur général des finances, essayiste, président de SANEF)
Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France)
Dominique Strauss-Kahn (ancien directeur général du FMI, ex-Bilderberg)
Jean-Claude Trichet (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France, ancien président de la Banque Centrale Européenne)
Jacques Attali (conseiller d'Etat, président de PlaNet Finance)
Claude Bébéar (ancien président d'AXA, président de l'Institut Montaigne)
Antoine Bernheim (dirigeant associé de la banque Lazard)
Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société Générale)
Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit Lyonnais)
Michel Pébereau (ancien président de la BNP Paribas)
Jean Peyrelevade (dirigeant des banques Suez, Stern, Crédit Lyonnais)
Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires, Bilderberg)
Jean-Paul Agon (directeur général de L'Oréal)
Delphine Arnault (administratrice de sociétés et fille de Bernard Arnault)
Bernard Bigot (patron du CEA)
Bernard Boulito (Heinz et Asics)
Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino)
Philippe Jaffré (ELF Aquitaine, Zebank, Alstom)
Louis Schweitzer (ancien président de Renault, ancien président de la HALDE)
(La liste n'est pas limitative, et ne comporte que les plus connus)
On y compte aussi évidemment bon nombre de journalistes et éditeurs de presse...
Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde)
Anne-Marie Couderc (Groupe Hachette Filipacchi Médias)
Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2)
Teresa Cremisi (présidente des éditions Flammarion)
Alain Duhamel (politologue, chroniqueur à RTL)
Michel Field (journaliste sur Europe 1)
Claude Imbert (journaliste au Point)
Odile Jacob (éditrice)
Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil)
Laurent Mouchard-Joffrin (journaliste et directeur de publication du Nouvel Observateur)
Serge July (ancien PDG de Libération)
Julien Kouchner (directeur général de l'Agence CAPA)
Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle)
Maurice Lévy (PDG de Publicis)
Serge Moati (journaliste sur France 5)
Denis Olivennes (directeur d'Europe 1)
Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1)
Alain de Pouzilhac (ancien PDG du groupe Havas)
David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2)
Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture)
Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)
Sans oublier les personnalités politiques...
Michel Barnier UMP
Jacques Barrot Centriste-UMP
François Bayrou Modem
Éric Besson PS - UMP
Hervé de Charette Centriste
Luc Ferry UMP
François Fillon UMP
Nicolas Sarkozy UMP
Lionel Jospin PS et Bilderberg
Alain Juppé UMP
Jack Lang PS
Corinne Lepage centriste
Charles Millon droite
Manuel Valls PS
Jacques Toubon UMP
Michel Vauzelle PSEt
Henri Weber PS
Rama Yade UMP
Fadela Amara PS
Rachida Dati UMP
Et enfin, la liste ne serait pas complète sans les syndicalistes...
Jean-Christophe Le Duigou (ancien dirigeant de la CGT du corps des finances, puis receveur général des hypothèques)
Nicole Notat (présidente de Le Siècle, ex-CFDT, puis présidente de Vigeo)
Laurence Parisot (présidente du MEDEF)
Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF)
Si vous doutez encore qu'il y ait une formidable collusion entre presse, finance, banques, affaires, syndicats et politiques, lisez et regardez :
Au cœur du pouvoir : enquête sur le club le plus puissant de France Emmanuel Ratier
Les Nouveaux Chiens de garde, film sorti en 2012 de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dans lequel ils dénoncent le Siècle comme un lieu de collusion entre politiques et journalistes.
Depuis novembre 2010, des moyens considérables de sécurité sont mis à disposition tous les dernier mercredi du mois le soir, sur la place de la Concorde et dans le quartier alentour, sur ordre de Michel Gaudin, préfet de police de Paris, également membre du club afin d'assurer la protection de tous ces joyeux drilles, majoritairement énarques et Sciences Po, qui soupent ensemble et préparent les mauvais coups qu'ils nous destinent tout en faisant semblant de se battre au petit écran et dans la presse.
L'important dans une bande de copains n'est-il pas de se repasser les bons coups et les affaires juteuses pour que tout le monde y gagne ? Enfin, sauf les cochons de payants.
LA FRENCH AMERICAN FOUNDATION (FAF)
La French American Foundation (FAF) a été fondée en 1976 par trois membres du Council on Foreign Relations (CFR) américain et, dans sa version française, conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing pour cornaquer les plus éminents des jeunes dirigeants français.
Le Council on Foreign Relations est un think tank (club de réflexion ou "laboratoire d'idées") non partisan, américain, ayant pour but officiel d'analyser la politique étrangère américaine et la situation politique mondiale.
Le CFR souhaite que ses membres reflètent la diversité de la société américaine et entend développer l'expérience de la génération montante de leaders en proposant des programmes qui incluent des rencontres et des discussions avec les officiels du gouvernement, des leaders mondiaux et des membres éminents de la communauté des affaires étrangères.
Le cœur de son think tank est le David Rockefeller Studies Program, composé d'environ cinquante "adjoints" (pendants des "invités" du Siècle), tant démocrates que républicains.
Cette noble assemblée se méfie des partis politiques, qu'elle range en bloc aux côtés des "factions" de tout acabit et considère comme un grave danger pour la République américaine.
Pensant que l'architecture de gouvernance mondiale reflétait trop le monde tel qu'il existait en 1945 et n'était plus adapté au monde actuel, le CFR a lancé en 2008 un programme de cinq ans intitulé "International Institutions and Global Governance, World Order in the 21st Century". Connu en France sous le nom "Nouvel Ordre Mondial".
Le programme du CFR se focalise sur quatre grands défis :
- Contrer les menaces transnationales parmi lesquelles le terrorisme,
- Promouvoir la sécurité énergétique,
- Gérer l'économie mondiale,
- Prévenir et répondre à des conflits violents.
Quand on parle de la French American Foundation, filiale du CFR, évoquer le principe d’un "club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français" comme le prétendent ses statuts est une aimable plaisanterie.
À la lecture des noms composant le groupe des généreux donateurs et dirigeants, on peut se dire que des raisons bien matérielles et idéologiques doivent agiter les esprits de la FAF.
En effet sans tous les nommer, on y trouve Franck Carlucci du groupe Carlyle ; David Rockfeller, ancien président du CFR et fondateur de la Trilatérale ou encore Ernest-Antoine Sellière, ancien président du patronat français et européen et président du groupe de Wendel.
À ce niveau, la philanthropie n’existe pas.
L’objectif de la FAF est d’intégrer des personnes appartenant à l’élite politique, économique, militaire et journalistique afin de véritablement quadriller le terrain.
C’est le professeur de science politique et membre du CFR, Ezra Suleiman, qui fut pendant des années le seul habilité à accepter les recrues françaises de la FAF désignées par le terme de "Young Leaders".
"Depuis son lancement (en France) en 1981, le programme des Young Leaders aspire à sélectionner chaque année les candidats français susceptibles d’occuper des postes à haute responsabilité."
Côté américain, nous pouvons relever le président Bill Clinton ; Hillary Clinton ministre des affaires étrangères d'Obama et l’ex-patron de l’OTAN en Europe, le général Wesley Clark.
Côté français, nous trouvons de nombreux journalistes comme Christine Ockrent, Jean-Marie Colombani (Le Monde), Emmanuel Chain, Jérôme Clément (président d’ARTE) ; mais aussi de nombreux élus socialistes, François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, etc. ; et de l’UMP, Alain Juppé, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Eric Raoult, etc. et aussi Nicolas Dupont-Aignan.
L'énarchie française s’est ralliée depuis longtemps au dogme du mondialisme.
Cependant, il est utile pour le système de maintenir une opposition artificielle entre UMP et PS alors qu’en fait, nous vivons dans le régime du parti unique.
En jouant l’alternance droite-gauche, on fait croire au peuple qu’il y a une autre politique possible.
En fait, les dirigeants énarques de l'UMP et du PS mènent le pays vers la même direction : l’intégration à un bloc euro-atlantique, à direction unique.
Pourquoi pas, si cela se traduisait par une gouvernance vraiment efficace et l'amélioration des conditions de vie de la population dans la liberté, notamment celle de penser ?
L'ennui, c'est que ce n'est pas le cas, on va plutôt vers Le meilleur des mondes ou 1984 d'Orwell.
Le cas de Nicolas Dupont-Aignan est intéressant. Officiellement, il défend avec passion la souveraineté française mâtinée de gaullisme. En fait, c’est un leurre. Son appartenance à la FAF, depuis 2001, le prouve.
Si Dupont-Aignan a été accepté au sein de la French American Foundation, cela signifie qu’il a dû présenter obligatoirement des gages prouvant sa bonne foi. On ne trompe pas facilement les élites mondialistes de la FAF. Ce politicien est utile au système parce qu’il est un dérivatif.
Dans le cas de Dupont-Aignan, il s’agit de contrôler un mouvement en faveur de la cause nationale, défendue par le FN, pour ensuite arrondir les angles et empêcher que les "patriotes" puissent diffuser de véritables informations sur les origines du mondialisme.
"Quand on ne peut pas arrêter une tendance, en particulier la rébellion de nombreux Français en faveur du retour à la souveraineté, il est préférable d’accompagner le mouvement pour l’étouffer par la suite. C’est la mission de NDA. Ce dernier ne doit pas jouer la comédie de l’homme qui n’est pas au courant des objectifs de la French American Foundation compte tenu des conditions de sélection pour y adhérer. Quant on fait partie de la FAF dont le but ultime est de réaliser un bloc euro-atlantique complet, on ne peut pas en même temps être gaulliste et se présenter comme un ardent défenseur d’une France souveraine. Dans le cadre de la course à la présidentielle NDA a mobilisé des espoirs pour récolter cinq cents signatures. Comme par hasard, il a ensuite échoué au grand dam des Français fidèles à la cause gaulliste. N’est-ce pas là un bon exemple de stérilisation des bonnes énergies ?
C’est le cas de François Hollande, le patron du PS. Il suffit aussi de voir la longue liste des politiques membres du Parti socialiste et de l’UMP appartenant à la FAF. Peu importe l’équipe au pouvoir, la FAF aura ses hommes et ses femmes au pouvoir en France au service de l’Atlantisme. Il ne faut pas oublier aussi la présence de nombreux membres de la FAF au sein des grandes entreprises et du milieu journalistique. D’une certaine manière, tout est verrouillé."
(Pierre Hilliard, Revue-républicaine.fr)
Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six sont dans son gouvernement.
François Hollande et Pierre Moscovici sont FAF depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ».
Tous ont été minutieusement sélectionnés et "formés" par ce très élitiste réseau, une forme de secte politique inconnue du grand public, sponsorisée entre autres, et ce n'est pas par hasard, par la banque franco-américaine Lazard dont le directeur est le très socialiste Mathieu Pigasse qui leur ouvre des comptes protégés à Lazard Frères Gestion à Genève.
En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre le programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation.
La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New York. À noter qu’entre 1997 et 2001, c'est John Negroponte qui présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (Direction of National Intelligence), et dirigeant l’US States Intelligence Community qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA.
Un président et cinq ministres en France : beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain de la FAF : "The French-American Foundation is proud to have five Young Leader in the cabinet of President François Hollande, himself a Young Leader in 1996", tandis que son site français n'en dit pas un mot. C'est beau la discrétion, la transparence et la morale républicaine !
"Pourquoi est-ce que les journalistes ne nous parlent pas de ça, à propos de François Hollande, au lieu de nous parler de son séjour d’étudiant et de son goût pour les cheese-burgers dont on n’a rien à faire ?". Qu’ils demandent donc la réponse aux journalistes qui ont l’art de nous servir ces hamburgers, préparés par les communicants, en prenant leurs lecteurs pour des cornichons !
Qu’ils la demandent en particulier aux Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions, ces copains de promo de certains de nos nouveaux ministres pour certains d’entre eux : de Laurent Mouchard-Joffrin (Nouvel Observateur) à Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et JDD), en passant par Matthieu Pigasse (Banque Lazard et Inrockuptibles), Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde)… Et la liste des hommes de médias Young Leaders est longue, comme on peut la lire plus intégralement dans l’enquête « Ils ont acheté la presse ». (Benjamin Dormann, cité par Atlantico).
À New York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, "Welcome à la Hollande team" ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de ses poulains dans la place, nous l’avons vu.
Que les angoissés se rassurent : « le changement, ce n’est pas pour maintenant », n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon qui croit tout savoir !
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