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13 juillet 2013

L'ARTE DELLA GUERRA : EGITTO, CHI RIEMPIE IL VUOTO DI POTERE ? Rubrica Manlio DINUCCI

il manifesto 2013.07.09 - 14 COMMUNITY

L'ARTE DELLA GUERRA

6-armee

Egitto, chi riempie il vuoto di potere ?

 

SOURCE : RUBRICA - Manlio Dinucci

La parola comincia con «c» ma non si può dire: così nei corridoi washingtoniani si descrive la posizione della Casa bianca di fronte al colpo di stato in Egitto. Essa condanna genericamente le violenze, dicendosi preoccupata per il «vuoto di potere» e sorpresa dagli eventi.

Funzionari del Pentagono assicurano, però, che il segretario alla difesa Chuck Hagel è sempre stato in «stretto contatto» con quello egiziano, il generale Abdel Fattah al-Sisi. Uomo di fiducia del Pentagono, perfezionatosi allo US Army War College di Carlisle (accademia militare della Pennsylvania), già capo dei servizi segreti militari, principale interlocutore di Israele, nominato meno di un anno fa dal presidente Morsi capo di stato maggiore e ministro della difesa. Cinque mesi fa, l'11 febbraio, era stato convocato dal generale James Mattis, capo del Comando Centrale Usa, nella cui area rientra l'Egitto poiché svolge una «influenza stabilizzante in Medio Oriente», soprattutto nei confronti di Gaza. All'ordine del giorno (presente l'ambasciatrice al Cairo Anne Patterson), la «cooperazione militare Usa-Egitto» nel quadro della «instabilità politica» al Cairo.

Contemporaneamente Washington aveva annunciato la fornitura di altri 20 caccia F-16 e 200 carrarmati pesanti M1A1 (fabbricati su licenza in Egitto). Grazie a un finanziamento militare di 1,5 miliardi di dollari che gli Usa forniscono annualmente dal 1979 (secondo solo a quello dato a Israele), le forze armate egiziane posseggono la quarta flotta mondiale di F-16 (240) e la settima di carrarmati (4.000). All'uso di queste e altre armi (tra cui quelle antisommossa made in Usa) vengono addestrate dal Pentagono, che ogni due anni invia in Egitto 25mila militari per l'esercitazione «Bright Star».

Così è stata creata la principale leva dell'influenza Usa in Egitto: una casta militare che nelle alte gerarchie ha anche un ramificato potere economico. Quella che ha sostenuto per oltre trent'anni il regime di Mubarak al servizio degli Stati uniti, che ha assicurato la «ordinata e pacifica transizione» voluta da Obama quando la sollevazione popolare ha rovesciato Mubarak; che ha favorito l'ascesa alla presidenza di Mohamed Morsi, esponente dei Fratelli Musulmani, per neutralizzare le forze laiche protagoniste della sollevazione; che ha deposto Mohamed Morsi quando la sua gestione ha provocato la sollevazione delle opposizioni laiche e dei giovani ribelli della Tamarrod. L'altra leva dell'influenza Usa in Egitto è quella economica.

Da quando Mubarak attuò le misure di privatizzazione e deregolamentazione volute da Washington e spalancò le porte alle multinazionali, l'Egitto, pur essendo grosso esportatore di petrolio e gas naturale e di prodotti finiti, ha accumulato un debito estero di oltre 35 miliardi di dollari. E, per pagare gli interessi di un miliardo di dollari annui, dipende dai «prestiti» di Usa, Fmi e monarchie del Golfo. Un cappio al collo della maggioranza degli 85 milioni di egiziani, circa la metà dei quali vive in condizioni di povertà. Da qui le spinte profonde alla ribellione e alla lotta per una reale democrazia politica ed economica. Che le gerarchie militari sono riuscite finora a imbrigliare presentandosi, di volta in volta, come garanti della volontà popolare.

Restano così le reali detentrici di quel potere funzionale agli interessi statunitensi e occidentali. La sollevazione diventerà vera rivoluzione solo quando le forze popolari, sia laiche che religiose, riusciranno a recidere questo legame neocoloniale, aprendo all'Egitto un futuro di indipendenza e progresso sociale.

Manlio DINUCCI

 

Le Caire : qui remplit le vide de pouvoir ?

6035088-egypte-al-sissi-nouvel-architecte-de-la-revolution

Le Général ABDEL FATTAH al-Sissi, Chef des Armées et Ministre de la Défense, le nouvel homme fort du régime militaire de l'Egypte en juillet 2013

SOURCE  : Par Manlio Dinucci

Mondialisation.ca, 10 juillet 2013

Url de l'article:
http://www.mondialisation.ca/le-caire-qui-remplit-le-vide-de-pouvoir/5342301

 

Le mot commence par un « c » mais on ne peut pas le dire : ainsi décrit-on dans les couloirs washingtoniens la position de la Maison Blanche face au coup d’état en Egypte. Celle-ci condamne génériquement les violences en se disant préoccupée par le « vide de   pouvoir » et surprise par les événements. Des fonctionnaires du Pentagone assurent, cependant, que le secrétaire d’Etat à la défense Chuck Hagel a toujours été « en étroit contact » avec son collègue égyptien, le général Abdel Fattah al-Sisi. Homme de confiance du Pentagone, s’étant perfectionné au US Army War College de Carlisle (académie militaire de Pennsylvania), ancien chef des services secrets militaires, principal interlocuteur d’Israël, nommé il y a moins d’un an par le président Morsi chef d’état-major et ministre de la défense.

Il y a cinq mois, le 11 février, il avait été convoqué par le général James Mattis, chef du Commandement Central USA, dans l’aire duquel entre l’Egypte car elle a « une influence stabilisatrice au Moyen-Orient », surtout par rapport à Gaza. A l’ordre du jour (en présence de l’ambassadrice au Caire Anne Patterson), la « coopération militaire USA-Egypte » dans le cadre de l’ « instabilité politique » au Caire. Simultanément, Washington avait annoncé la fourniture de 20 autres chasseurs F-16 et 200 chars blindés lourds M1A1 (fabriqués sous licence en Egypte). Grâce à un financement militaire de 1,5 milliards de dollars fournis annuellement par les USA depuis 1979 (inférieur seulement à celui donné à Israël), les forces armées égyptiennes possèdent la quatrième flotte mondiale de F-16 (240) et la septième de chars d’assaut (4.000). C’est au fonctionnement de ces armes et d’autres encore (parmi lesquelles celles anti-émeutes) que les forces armées égyptiennes sont entraînées par le Pentagone, qui envoie tous les deux ans en Egypte 25.000 militaires pour la manoeuvre « Bright Star ». Ainsi a été créé le principal levier de l’influence étasunienne en Egypte : une caste militaire qui dans les hautes hiérarchies a aussi ses ramifications de pouvoir économique. Caste qui a soutenu pendant plus de trois décennies le régime de Moubarak au service des USA, qui a assuré la « transition pacifique et ordonnée » voulue par Obama quand le soulèvement populaire a renversé Moubarak ; qui a favorisé l’ascension à la présidence de Mohamed Morsi, représentant des Frères Musulmans, pour neutraliser les forces laïques protagonistes du soulèvement ; qui a déposé Mohamed Morsi quand sa gestion a provoqué le soulèvement des oppositions laïques et des jeunes rebelles du Tamarrod (mouvement Rébellion, Ndt).

 

F16-Egypte

L’autre levier de l’influence étasunienne en Egypte est économique. Depuis que Moubarak réalisa les mesures de privatisation et de déréglementation voulues par Washington et ouvrit largement les portes aux multinationales, l’Egypte, tout en étant un gros exportateur de pétrole, de gaz naturel et de produits finis, a accumulé une dette extérieure de plus de 35 milliards de dollars. Et, pour payer les intérêts d’un milliard de dollars annuels, elle dépend des « prêts » des USA, du FMI et des monarchies du Golfe. Une corde au cou de la majorité des 85 millions d’Egyptiens, dont la moitié environ vit dans des conditions de pauvreté. D’où les profondes poussées de rébellion et de lutte pour une réelle démocratie politique et économique.

Que les hiérarchies militaires sont arrivées jusqu’ici à brider en se présentant, à chaque fois, comme garantes de la volonté populaire. Elles restent ainsi les détentrices réelles de ce pouvoir qui sert les intérêts étasuniens et occidentaux. Le soulèvement ne deviendra une vraie révolution que quand les forces populaires, aussi bien laïques que religieuses, arriveront à trancher ce lien néo-colonial, en ouvrant à l’Egypte un avenir d’indépendance et de progrès social.

Manlio DINUCCI

Edition de mardi 9 juillet 2013 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130709/manip2pg/14/manip2pz/342898/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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