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17 juillet 2013

LA NATO IN STAND BY PRONTO ALL'ATTACO Rubrica di MANLIO DINUCCI

L'ARTE DELLA GUERRA

La Nato in stand by pronta all'attacco

SOURCE : RUBRICA - Manlio Dinucci

Base-militaire-Lago-Patria

 

Come un dispositivo elettronico in modalità d'attesa, il Comando della forza congiunta alleata a Napoli (Jfc Naples) è tenuto ufficialmente in «standby», ossia pronto in qualsiasi momento a entrare in guerra. Ha ricevuto dal Comandante supremo alleato in Europa (che è sempre un generale statunitense nominato dal Presidente) l'incarico di mantenere in massima efficienza la Forza di risposta Nato - composta da unità terrestri, aeree e navali tecnologicamente più avanzate - in grado di effettuare entro 48 ore «qualsiasi missione in qualsiasi luogo».
Il nuovo quartier generale del Jfc Naples a Lago Patria, costruito per uno staff di oltre 2mila militari ed espandibile per «la futura crescita della Nato», è in piena attività. Stanno arrivando membri aggiuntivi dello staff da tutti i paesi Nato, per una serie di esercitazioni che permettono al Jfc Naples di essere «pronto a operazioni militari come la Unified Protector», la guerra del 2011 contro la Libia.

Oggi, nel mirino del Jfc Naples, c'è la Siria. Contro cui la Nato, senza apparire ufficialmente, conduce attraverso forze infiltrate una operazione militare coperta, che da un momento all'altro può divenire scoperta imponendo una «no-fly zone», come fu fatto con la Libia. Avamposto dell'operazione militare contro la Siria è la Turchia, dove la Nato ha oltre venti basi aeree, navali e di spionaggio elettronico. A queste si aggiunge ora uno dei più importanti comandi Nato: il Landcom, responsabile di tutte le forze terrestri dei 28 paesi membri, attivato a Izmir (Smirne). Lo spostamento del comando delle forze terrestri dall'Europa alla Turchia - a ridosso del Medio Oriente (in particolare Siria e Iran) e del Caspio - indica che, nei piani Usa/Nato, si prevede l'impiego anche di forze terrestri, soprattutto europee, in quest'area di primaria importanza strategica. Lo conferma il fatto che il generale Usa Philip Breedlove, da poco nominato dal presidente Obama comandante supremo alleato in Europa, si è recato in luglio a Izmir per accelerare i tempi in cui il Landcom raggiungerà la «piena capacità operativa». Subito dopo, il generale Usa Frederick Hodges, responsabile del comando di Izmir, si è recato a Napoli per coordinare l'attività del Landcom con quella del Jfc Naples. Qui è stato accolto dall'ammiraglio Usa Bruce Clingan, che è allo stesso tempo comandante della Forza congiunta alleata a Napoli, delle Forze navali Usa in Europa e delle Forze navali del Comando Africa. Un gioco strategico delle tre carte, che permette al Pentagono di mantenere sempre il comando: ad esempio, nel 2011 esso ha diretto la guerra alla Libia prima attraverso il Comando Africa, quindi il Jfc Naples, appoggiati dalle forze navali Usa in Europa. E l'Europa? Essa è importante per gli Usa geograficamente, ha chiarito il Comandante supremo alleato a una commissione congressuale: le basi in Europa non sono residui «bastioni della guerra fredda», ma «basi operative avanzate» che permettono agli Usa di sostenere sia il Comando Africa che il Comando centrale nella cui area rientra il Medio Oriente.

 

F-16_Fighting_Falcon


Sono quindi essenziali per «la sicurezza del 21° secolo», garantita da una «potente e capace alleanza» diretta dagli Usa, che possiede «24mila aerei da combattimento, 800 navi militari oceaniche, 50 aerei radar Awacs». Una alleanza (questo non lo dice) la cui spesa militare ammonta a oltre 1.000 miliardi di dollari annui. Per mantenere sempre pronti alla guerra i comandi, come quello di Napoli, città con un numero record di disoccupati, tenuti in «standby» nella vana attesa di un posto di lavoro.

MANLIO DINUCCI

 

L’Otan en stand-by prête à l’attaque

SOURCE : Par Manlio Dinucci

Mondialisation.ca, 16 juillet 2013

Base-militaire-Lago-Patria

Photo : Base militaire de Lago Patria, Italie

Comme un dispositif électronique en mode d’attente, le Commandement de la force conjointe alliée à Naples (Jfc Naples) est tenu officiellement en « stand-by », c’est-à-dire prêt à tout moment à entrer en guerre. Il a reçu du Commandant suprême allié en Europe (qui est toujours un général étasunien nommé par le Président) la charge de garder en efficience maximale la Force de riposte Otan –composée des unités terrestres, aériennes et navales les plus avancées technologiquement- en  mesure d’effectuer en 48 heures « n’importe quelle mission en n’importe quel lieu ». Le nouveau quartier général du Jfc Naples à Lago Patria, construit pour un staff de plus de 2mille militaires et expansible pour la « future croissance de l’Otan », est en pleine activité. Des membres de tous les pays Otan sont en train d’arriver, venant s’ajouter au staff, pour une série de manoeuvres qui permettent au Jfc de Naples d’être « prêt à des opérations militaires comme celle d’Unified Protector », la guerre de 2011 contre la Libye.

 

Allemagne-Fregate-Lubeck-1

Aujourd’hui, dans le viseur du Jfc Naples il y a la Syrie. Contre qui l’Otan, sans apparaître officiellement, conduit par l’intermédiaire de forces infiltrées une opération militaire couverte, qui peut d’un moment à l’autre devenir découverte en imposant une « no-fly zone » comme pour la Libye. L’avant-poste de l’opération militaire contre la Syrie est la Turquie, où l’Otan a plus de vingt bases aériennes, navales et d’espionnage électronique. A celles-ci s’ajoute à présent un des plus importants commandements Otan : le Landcom, responsable de toutes les forces terrestres des 28 pays membres, activé à Izmir (Smyrne).

 

Dassault-Rafale-M_c-Marine-Nationale_1-564x377

Le déplacement du commandement des forces terrestres de l’Europe à la Turquie –adossée au Moyen-Orient (en particulier Syrie et Iran) et à la Caspienne- indique que, dans les plans USA/Otan, on prévoit l’utilisation aussi de forces terrestres, surtout européennes, dans cette aire de première importance stratégique. Confirmé par le fait que le général étasunien Philip Breedlove, récemment nommé par le président Obama commandant suprême allié en Europe, s’est rendu en juillet à Izmir pour accélérer les délais dans lesquels le Landcom rejoindra sa « pleine capacité opérationnelle ». Immédiatement après, le général étasunien Frederick Hodges, responsable du commandement d’Izmir, est allé à Naples pour coordonner l’activité du Landcom avec celle du Jfc  Naples. Il y a été accueilli par l’amiral étasunien Bruce Clingan, qui est en même temps commandant de la Force conjointe alliée à Naples, des Forces navales USA en Europe et des Forces navales du Commandement Africa. Un jeu stratégique des trois cartes, qui permet au Pentagone de toujours garder le commandement : par exemple, en 2011 il a dirigé la guerre en Libye d’abord à travers le Commandement Africa, puis le Jfc Naples, appuyés par les forces navales USA en Europe. Et l’Europe ? Elle est importante pour les Etats-Unis géographiquement, a précisé le Commandant suprême allié à une commission du Congrès : les bases en Europe ne sont pas de résiduels « bastions de la guerre froide », mais « des bases opérationnelles avancées » qui permettent aux USA de soutenir à la fois le Commandement Africa et le Commandement central dans l’aire duquel se trouve le Moyen-Orient. Elles sont, ensuite, essentielles pour « la sécurité du 21ème siècle », garantie par une « alliance puissante et efficiente » dirigée par les USA, qui possède « 24 mille avions de combat, 800 navires militaires océaniques, 50 avions radars Awacs ».

 

AWACS NATO

Une alliance (cela on ne le dit pas) dont la dépense militaire se monte à plus de 1.000 milliards de dollars annuels. Pour garder toujours prêts à la guerre les commandements, comme celui de Naples, ville qui a un nombre record de chômeurs, gardés en « stand-by » dans l’attente vaine d’un poste de travail.

 

Edition de mardi 16 juillet 2013 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130716/manip2pg/14/manip2pz/343206/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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