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2 mars 2014

DOSSIER UKRAINE - CRIMEE - RUSSIE -

 

 

carte-crimee-ukraine-russie

 

 

Posted On 01 mar 2014

By : Guy Millière

Comments: 19

Tag: dreuz, milliere, Russie, Ukraine

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 SOURCE :  

http://www.dreuz.info/2014/03/la-revolution-en-ukraine-naura-pas-lieu/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29#sthash.rO7j2N5N.dpuf

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Au moment où j’écris ces lignes, des troupes russes sont en train d’intervenir en Crimée.

La veille, les services de l’administration Obama, avec la lucidité qui les caractérise, disaient que la Russie n’interviendrait pas. Obama lui-même vient de se déclarer « préoccupé », et d’ajouter que ce qui se passait était « déstabilisant » et aurait des « conséquences » : des paroles fortes, incontestablement. Poutine doit trembler de la tête aux pieds.

Je le dis ici : l’intervention russe est logique. Poutine ne pouvait en aucun cas permettre que la Crimée, et la base navale russe de Sebastopol se détachent de la Russie.

Je l’ajoute aussitôt : cela ne signifie pas qu’une intervention militaire de plus grande ampleur de la Russie en Ukraine aura lieu, car une telle intervention ne sera pas nécessaire pour que l’Ukraine reste dans le giron et la zone d’influence russes.

Poutine sait que l’Ukraine est un pays financièrement et économiquement exsangue, qui aurait besoin pour se stabiliser d’une assistance financière massive que ni l’Union Européenne, ni les Etats Unis, ni le Fonds Monétaire International ne sont à même de donner, et il sait que même si le FMI débloquait une aide massive, celle-ci serait trop peu et serait vraisemblablement accompagnée de conditions strictes qu’aucun gouvernement ukrainien ne serait à même de respecter, et qu’aucun gouvernement ukrainien ne pourrait (pure hypothèse) tenter d’imposer sans risque d’émeutes aussi intenses que celles qui viennent de strier Kiev.

Poutine sait aussi que l’Ukraine a un besoin vital des fournitures d’énergie venues de la Russie, et qu’il dispose par ce biais d’un moyen de pression déterminant : l’Ukraine ne peut en quelques semaines changer de fournisseur, et tout dirigeant ukrainien, quelle que soit son obédience, sait que si l’Ukraine joue un rôle crucial dans les exportations d’énergie russes, la Russie peut à chaque instant fermer le robinet ou augmenter les prix pratiqués pour les ventes d’énergie à l’Ukraine.

Poutine sait aussi qu’il n’existe pas en Ukraine de dirigeants qui soient vraiment plus impeccables que les autres

Viktor Yanukovytch est un homme qui a poussé la corruption en Ukraine a des degrés que ses prédécesseurs n’avaient pas atteints, mais ils étaient eux-mêmes corrompus à des degrés assez intenses (Yulia Tymoshenko, ainsi, n’était pas seulement en prison pour motifs politiques) et il semble que la corruption en Ukraine paie électoralement : Viktor Yushchenko était sans doute le moins corrompu, et il a fini sa carrière politique avec un score électoral ridicule (5 %, alors qu’il était Président sortant). Poutine sait, en outre, que les « Européistes » qui ont soutenu l’insurrection de Maidan Nezalezhnosti ne sont pas tous des gens impeccables et incluent une proportion nette de fascistes et d’antisémites (le gouvernement provisoire tout juste mis en place inclut trois membres du parti Svoboda, Всеукраїнське об’єднання «Свобода», appelé auparavant Parti Social-National d’Ukraine, Соціал-національна партія України). Il sait, enfin, que l’Ukraine est un pays clivé, entre un Sud-Est orthodoxe et russophone, majoritaire, qui a voté massivement pour Yanukovytch en 2010, et un Nord-Ouest ukrainophone et catholique, minoritaire, qui a voté massivement contre Yanukovytch en 2010. Et il sait que le clivage n’entraînera vraisemblablement pas une cassure du pays, car le Nord-Ouest, sans l’énergie russe et sans ce qui reste des industries du Sud-Est (et sans une aide massive occidentale qui ne viendra pas), serait plus sinistré qu’il ne l’est déjà.

Il suffit à Poutine d’attendre que le désordre s’installe, que les difficultés s’accentuent, que les désillusions viennent, que les pressions montent sur les dirigeants qui s’installent à Kiev. La suite découlera.

Ceux qui auront pensé que l’Ukraine s’arrimerait à l’Union Européenne rangeront leurs illusions dans leur poche : l’Union Européenne avait à offrir quelques accords commerciaux, mais en termes de rapports de force ne représentait rien. Les Ukrainiens du Nord-Ouest devraient comprendre assez vite ce que nombre d’Européens d’Europe occidentale savent : que l’Union Européenne est un mirage dangereux à même d’entraîner ceux qui s’y laissent prendre dans une impasse.

Ceux qui n’auraient toujours pas compris que l’affaiblissement effroyable infligé aux Etats Unis par Obama a des conséquences partout sur la planète ne comprendront, je le crains, pas davantage, et ne sauront pas, sauf s’ils lisent cet article, que Poutine a une botte posée sur la gorge d’Obama et est en mesure d’obtenir d’Obama une pleutre soumission : le retrait accéléré des troupes américaines d’Afghanistan aux fins que le pays repasse aux mains des talibans implique un passage des troupes et du matériel américains par une base que Poutine a accordé à Obama en territoire russe, à Ulyanovsk (la ville natale de Lénine !).

Ceux qui verraient en Poutine un homme exemplaire persisteront dans leur inquiétant aveuglement. Vladimir Poutine n’est pas et n’a jamais été un adepte de la démocratie libérale. C’est un homme issu du KGB, et qui considère que l’effondrement de l’empire soviétique a été la plus grande catastrophe du vingtième siècle. C’est un homme qui n’a cessé de rêver à la restauration de la puissance russe perdue, et à celle de l’empire. Perdre l’Ukraine aurait été pour lui une catastrophe, mais je pense que s’il a sous-estimé l’imbécillité de Yanukovytch, qui, en passant de discours apaisants à la répression la plus sanglante, a fait monter la colère contre lui, et s’il a sous-estimé aussi la colère et la détermination des opposants à Yanukovytch, il n’a jamais pensé qu’il perdrait l’Ukraine, car il connait bien mieux l’Ukraine que tous les dirigeants occidentaux réunis, et surtout, il sait qui réside à la Maison Blanche. Dire que Poutine méprise Obama est énoncer l’évidence.

La révolution en Ukraine n’aura pas lieu. La révolution en Russie n’aura pas lieu non plus.

S’il y avait eu un Président digne de ce nom à la Maison Blanche, cela aurait pu être différent, mais hélas…

L’Ukraine restera un pays grêlé de dysfonctionnements et de frustrations, marqué encore et toujours par sept décennies de communisme et par vingt années sous le joug d’oligarques issus du communisme restés liés à Moscou.

La Russie restera elle-même un pays grêlé de dysfonctionnement, ravagée elle-même par sept décennies de communisme, par la prédation désordonnée qui a marqué les années Eltsine, et par l’autoritarisme de Poutine.

Pourrait-il y avoir une alternative à l’autoritarisme de Poutine qui ne soit la prédation désordonnée qui a marqué les années Eltsine ? J’aimerais le penser quand je lis Garry Kasparov. J’hésite à le penser quand je regarde l’histoire russe, et quand je regarde le présent : Poutine tente de faire tenir ensemble un pays immense qui pourrait éclater aisément. Il n’a pas fait émerger une classe moyenne, mais il n’y a jamais eu de classe moyenne en Russie. Il fait vivre son pays sur les matières premières, l’intimidation et, parfois, la prédation.

Ce qui restera vraisemblablement de l’épisode ukrainien sera une attitude plus intransigeante de Poutine vis-à-vis de l’Europe et des Etats-Unis. La Russie est économiquement faible comparée à l’Europe et aux Etats-Unis, mais elle a ce qu’il faut pour faire peur et pour, parfois, se montrer brutale, et Poutine fera ce qu’il faut pour faire peur et se montrer brutal.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : SOURCE : © Guy Millière pour Dreuz.info.

 

A propos de l'auteur

Guy Millière, (spécialisation : économie, géopolitique). Titulaire de trois doctorats, il est professeur à l'Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nombreux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, Conférencier pour la Banque de France. Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach. Traducteur et adaptateur en langue française pour le site DanielPipes.org. Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, upjf.org. Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman. Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992 Il a participé aux travaux de l'American Entreprise Institute et de l'Hoover Institution. Il a été conférencier pour la Banque de France, Il a participé à l'édition d'ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la collection Liberalia, puis dans la collection « Au service de la liberté » qu'il a créée aux éditions Cheminements en 2007. Il a également été rédacteur en chef de la revue éponyme Liberalia de 1989 à 1992. Il a été vice-président de l'Institut de l'Europe libre ainsi que Président et membre du conseil scientifique de l'Institut Turgot. Il fait partie du comité directeur de l'Alliance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages.

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IDE_UKRAINE-CRIMEE

 

 

Posted On 28 fév 2014

SOURCE By : Michel Garroté

Comments: 17

Michel Garroté, réd en chef  –  Des hommes armés non identifiés se sont déployés autour des aéroports de Simferopol et de Belbek, en Crimée, république autonome d’Ukraine. Le ministre ukrainien de l’Intérieur par intérim, Arsen Avakov, accuse, ce vendredi 28 février 2014, les forces russes d’invasion armée et d’occupation. « Je considère ce qui se passe comme une invasion armée et une occupation. En violation de tous les accords et normes internationaux », dit Avakov.

Selon lui, des unités armées de la flotte russe bloqueraient l’aéroport de Belbek, proche de la ville de Sébastopol, aéroport dans lequel se trouveraient des militaires et des garde-frontières ukrainiens. « Dehors, des militaires en treillis et armés sans signe distinctif, mais ne cachant pas leur appartenance. L’aéroport ne fonctionne pas. Il n’y a pour l’instant pas d’affrontement armé », selon Avakov.

A Simferopol, chef-lieu de la Crimée, des hommes armés ont également pris le contrôle de l’aéroport et ils n’auraient pas dissimulé leur appartenance aux forces armées russes. Un observateur sur place a constaté la présence d’hommes armés de kalachnikov, portant un uniforme sans aucun signe distinctif, dans l’aéroport de Simféropol, qui continue toutefois de fonctionner. Interrogés sur leur origine, ceux-ci se seraient refusés à tout commentaire.

Toujours à Simféropol, des manifestants brandissant des drapeaux de la flotte russe de la mer Noire se sont immédiatement rassemblés devant l’aéroport. Hier jeudi, un commando prorusse avait déjà pris possession du parlement local et du gouvernement local de la ville de Simferopol. Ils avaient hissé le drapeau russe sur la façade du bâtiment. Quelques heures plus tard, le parlement local, réuni dans ce bâtiment, avait voté l’organisation le 25 mai d’un référendum pour plus d’autonomie, limogeant le gouvernement local.

La Crimée, dans le sud de l’Ukraine, où est basée la flotte russe de la mer Noire, est effectivement en proie à des tensions séparatistes croissantes. Peuplée majoritairement de russophones, la Crimée est la région d’Ukraine la plus opposée aux nouvelles autorités provisoires en place à Kiev, après la destitution du président Viktor Ianoukovitch et la nomination du Premier ministre de transition Arseni Iatseniouk.

A Kiev, le Parlement a voté ce vendredi une résolution appelant les Etats-Unis et la Grande-Bretagne à garantir sa souveraineté après la prise de contrôle dans la nuit de deux aéroports de Crimée par des hommes en armes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie sont garants de l’indépendance de l’Ukraine depuis la signature d’un Mémorandum à Budapest en 1994.

Un conseil de sécurité nationale et de défense a eu lieu aujourd’hui, à 09H00 GMT, au sujet de la situation en Crimée, a annoncé le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov à la tribune du Parlement ukrainien. Selon lui également, les hommes en armes qui occupent depuis hier jeudi les locaux du gouvernement et du parlement de Crimée à Simféropol seraient des « terroristes armés opérant sous le drapeau russe ». Le parlement ukrainien appelle à une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU pour examiner la crise que connaît actuellement le pays.

Les rapports selon lesquels l’aéroport de la ville ukrainienne de Simféropol en Crimée aurait été occupé par des inconnus armés sont faux, annonce une porte-parole de l’aéroport. « Les avions partent et arrivent comme prévu. Les informations sur la présence d’hommes armés à l’aéroport ne correspondent pas à la réalité », a fait savoir la porte-parole.

Le 25 février, la population russophone de la presqu’île a entamé une action de durée indéterminée devant le siège du parlement de Crimée en signe de protestation contre les nouvelles autorités de Kiev. Hier jeudi, le parlement de Crimée a limogé le gouvernement local et fixé au 25 mai prochain un referendum sur l’élargissement des pouvoirs de la république autonome, une des exigences des manifestants.

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

 

A propos de l'auteur

Michel Garroté est diplômé Science Po de l'Université de Genève (Suisse). Il a travaillé dans le journalisme puis comme porte-parole du PDG de Nestlé international. Ce fils de diplomate a depuis été porte-parole de la European Roundtable of Industrialists (Bruxelles), porte-parole du Corps consulaire et diplomatique à Lausanne (Suisse) et rédacteur de la lettre d'information Amérique Latine Pétrole (Groupe Europétrole, Georges Bornes) puis monde-info.

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un-homme-arme-patrouille-a-l-exterieur-de-l-aeroport-de-simferopol-le-28-fevrier-2014-en-crimee_4803596

 

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