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10 juillet 2015

CRISE GRECQUE ... ILS NOUS PRENNES POUR DES ...

PETIT RAPPEL POUR CEUX QUI

 

PRENNENT LA DÉFENSE
DES ESCROCS GRECS
(par l’Imprécateur)

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Quand j’ai lu Boulevard Voltaire ce vendredi matin 10 juillet, où pas moins de cinq articles étaient consacrés à la Grèce, j’ai eu peur. Ça y est, ai-je pensé, Boulevard Voltaire a été racheté par un consortium Mélenchon, Laurent, Besancenot & Cie. Car dans quatre des articles, ce sont leurs thèses  antieuropéennes et anticapitalistes qui étaient développées, avec hargne, et sous divers aspects. Heureusement le cinquième, signé Henri Temple, redonnait un peu de tenue à ce blog que je lis quotidiennement avec intérêt et grand plaisir depuis sa création par Robert Ménard.

Henri Temple cherche les causes profondes de la situation grecque et en trouve une dans l’inculture de l’élite mondiale, pas seulement française, qui ignore les bases de l’analyse logique et le sens des mots.

Depuis Aristote, explique-t-il, soit 2 500 ans, la monnaie remplit trois fonctions : – moyen intermédiaire pour les échanges, – unité de compte, – réserve de valeur.
Et cette définition n’a pas évolué : le prix Nobel d’économie J.E. Stiglitz la donne toujours en 2002 dans son ouvrage Principes d’économie moderne.

Ces fonctions invariables de la monnaie ne s’exercent qu’à trois conditions :

1 / La maîtrise de l’émission, sans quoi l’instrument de mesure perd son sens et sa proportionnalité (raison pour laquelle cette émission fut, pendant des siècles, une mission régalienne).

2 / La proportionnalité du signe monétaire avec les produits courants (effet facial).

3 / L’adaptation aux besoins d’un système économique et social ouvert au commerce international.

La Grèce fut d’ailleurs un pays qui, il y a trois mille ans déjà, créait des comptoirs commerciaux partout où elle le pouvait (dont Marseille).

Or, qui a cassé récemment ce bon fonctionnement de la monnaie depuis vingt cinq siècles ? Nos élites !
Elles ont cru en des théoriciens fumeux, toujours enseignés dans nos grandes écoles comme Keynes et son système économique que j’appelle depuis longtemps « l’économie du sapeur Camember« .

En voici le principe : quand vous avez creusé un trou, que faire de la terre ? Creuser un deuxième trou plus grand pour y stocker la terre du premier. On voit tout de suite l’absurdité du raisonnement. Or, que dit Keynes ? Que vous pouvez creuser le déficit d’un Etat sans scrupule puisque vous pouvez le combler en empruntant, c’est-à-dire en creusant un autre déficit plus grand qu’il faudra l'a-bonder d’intérêts (*).

Or, Alexis Tsipras, François Hollande, Michel Sapin et bien d’autres croient toujours dur comme fer que ça fonctionne, bien que Fidel Castro ait dit en juillet 2010 que « ça ne marche pas », comme avant lui l’avaient compris Gorbatchev, Deng Xiaoping et quelques autres socialistes qui ont dit en substance à leurs peuples « assez de misère, l’économie socialiste ça ne marche pas, enrichissez-vous » (DengXiaoping).

Alors quand Christophe Servan s’énerve et parle de « mensonge éhonté. Je veux parler de cette affirmation selon laquelle l’Europe a aidé la Grèce à hauteur de X ou Y centaines de milliards d’euros et que, maintenant, elle doit rembourser. La vérité est qu’en dehors des rétributions prévues par les traités sur les fonds structurels, l’Europe n’a jamais aidé la Grèce, jamais« , il montre qu’il ne connaît en rien la situation de la Grèce.
Et quand il prend comme exemple « mettons les choses au clair : si, demain, vous croisez un mendiant et vous lui donnez une pièce de cinq euros, vous l’aidez ; si vous lui dites que vous repasserez le lendemain et qu’il devra vous la rendre avec en sus quelques centimes d’intérêt, non seulement vous ne l’aidez pas, mais je gage qu’il vous enverra vous faire voir chez qui vous savez« , il devient nécessaire de remettre les pendules à l’heure.

Or, il y a eu un abandon bien réel de 103 milliards de dette qui sont un vrai cadeau, et avant cela les premiers 57 milliards donnés à la Grèce venaient bien des fonds structurels et c’est réellement un don non remboursable.
Cet argent venait d’où ? Des poches des contribuables européens, y compris de ceux de pays bien plus pauvres que la Grèce (comme la Slovénie et quelques autres où le Smic est la moitié du Smic grec, où les retraites sont prises beaucoup plus tard, etc.).

Ces milliards étaient donnés pour que la Grèce entame des réformes économiques afin de rattraper son retard.
Qu’en a-t-elle fait ?
Elle l’a distribué, embauché des fonctionnaires inutiles puisqu’ils étaient déjà en surnombre, augmenté les salaires des élus…
Exactement comme si vous donniez 100 euros au mendiant de Christophe Servan en lui disant qu’il aille se payer un costume correct en lui donnant une adresse où on lui donnera un travail en CDI et qu’au lieu de s’y rendre, il l’utilise pour aller se soûler et se payer une fille.

Nicolas Bonnal voit lui la Grèce victime d’un complot mondialiste : « le Minotaure » ne voudrait pas d’un gouvernement grec indiscipliné : « il faut empêcher ce membre de l’OTAN de tomber entre les mains des BRICS. La présence de Tsípras à Moscou le 9 mai dernier avait été mal vécue à Washington« .


C’est l’évidence même, mais de là à en conclure que tout a été machiné depuis des années par les États-Unis qui voudraient provoquer une guerre civile en Grèce, il y a de l’abus. Car si les Etats-Unis étaient si malins (au sens diabolique du terme) il leur était beaucoup plus facile et moins cher d’acheter des voix pour empêcher l’élection de Tsipras comme ils savent très bien le faire dans certains petits pays, d’autant plus que la Grèce s’y prête, qui pratique déjà la corruption à grande échelle.

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La charge de Dominique Jamet m’a encore plus surpris : « … Plus sensibles à la pression de leurs opinions qu’aux souffrances de son peuple (le peuple grec) et faisant prévaloir les arguments comptables sur les considérations humaines, les tontons flingueurs et les tarties tueuses de la Grande Allemagne et des vertueux pays du Nord ont envoyé les pâtres grecs se faire voir aux guichets des banques… Qui fait chanter qui ? La balle que le Premier ministre grec avait cru mettre dans le camp adverse lui a été renvoyée avec une force accrue et, par une perversité raffinée, c’est à lui que l’on impose de se faire le défenseur de la politique qu’il avait combattue et fait rejeter par son peuple. Le scénario du Grivorce, autrement dit du divorce entre la Grèce et l’Union européenne rédigé dans les studios de Bruxelles, a été approuvé par la maison de production Groß Europa. … ».

Salauds d'allemands et de pays du Nord qui font de la peine au pauvre petit pâtre grec !

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N’oublions pas que le petit « pâtre grec » Tsipras est, comme François Hollande, le fils d’une riche famille bourgeoise qui a viré très jeune (17 ans) dans le communisme où il a vu le plus sûr moyen de s’enrichir et d’arriver au pouvoir, ce qu’il a d’ailleurs réussi avec intelligence et opiniâtreté. Et n’oublions pas non plus que l’habitude prise par la Grèce de vivre richement aux crochets de ses voisins ne date pas d’hier. Déjà en 1894 un auteur français de retour de Grèce (Alfred Capus ?) disait que la Grèce était un pays où l’on vivait bien sans travailler, ses dirigeants excellant dans l’art de rançonner les autres pays d’Europe.

Jamet imaginait deux issues : Tsipras se dégonfle et rentre dans le rang, ou bien, la Grèce est mise en faillite, c’est le « grivorce » entre elle et l’Europe. Il ne croyait semble-t-il pas à la première qui verrait Tsipras « se désavouer, se discréditer, se déshonorer« . C’est pourtant la solution choisie par Tsipras dont j’ai déjà dit que, comme Hollande, il est prêt à tout pour garder le pouvoir. Car il vient à la fois de renier les promesses sur lesquelles il a été élu et de renier le résultat du référendum qu’il a lui-même provoqué.

Guillaume Nicoullaud dans Causeur est beaucoup plus clairvoyant que Dominique Jamet : « Le coup de génie de Tsipras et de ses petits camarades aura finalement consisté à convaincre ceux qui ne demandaient qu’à l’être que les Grecs sont victimes de la Troïka, des marchés financiers, des Allemands… Bref, de tout le monde sauf de leurs propres choix« .

Enfin, Gabriel Robin (Boulevard Voltaire) se réjouit de la « salutaire et réjouissante mise au point grecque, qui a donné lieu à de nombreux retournements de vestes de responsables politiques français » (comme Giscard d’Estaing).

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Les banques ont joué un rôle essentiel dans cette crise, c’est évident et l’on en revient au problème de la monnaie et à l’ignorance de nos élites : pourquoi les banques et à cause de qui ? Il leur a longtemps été imposé de séparer leurs activités de gestion de l’argent des déposants et celles de spéculation. Qui a supprimé cette barrière qui empêchait les banques de se retrouver dans la situation où se trouvent les banques grecques aujourd’hui, incapables de rendre à leurs clients l’argent qu’il y ont déposé ? Bill Clinton aux États-Unis et Lionel Jospin en France, deux hommes de gauche !
De plus les gouvernements les ont encouragées à créer de la fausse monnaie, ou monnaie virtuelle : c’est « la fabrication et l’émission de monnaie par les banques (crédit, titrisation, spéculation), qui n’est plus guère maîtrisé, désormais, par personne. Cette fausse monnaie (ainsi que la qualifiait Maurice Allais) conduit à des enrichissements démesurés et immoraux, humiliants pour les travailleurs utiles à la société. Et donc socialement et politiquement corrosifs« .

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On pourrait se demander aussi qui a coupé la monnaie de l’or qui en garantissait la stabilité et la valeur de réserve, ce qui a permis de créer de la monnaie artificiellement.

Voilà deux grands chantiers de plus pour le prochain président : réformer le système bancaire pour le rendre plus honnête et plus rigoureux dans la gestion de l’argent des autres, réformer le système monétaire pour qu’avec de la vraie et saine monnaie, on puise faire de la vraie et saine croissance.

L’Imprécateur

(*) L’énarchie stupide et incompétente qui nous gouverne a – comme à accoutumée – transformé en dogme une théorie (keynésienne) qui pouvait éventuellement se comprendre avec le système capitaliste des années 30, mais certainement plus du tout aujourd’hui. 
Pour se replacer dans le contexte de l’époque, il faut considérer que les lois sociales étaient quasi inexistantes. Un chômeur, perdant avec son travail l’intégralité de ses revenus, ne pouvait plus consommer et alimentait l’effet pervers « baisse de consommation = baisse de la demande = baisse de la production = chômage ». 
Pour casser cet effet pervers, Keynes considérait qu’il valait mieux utiliser des chômeurs à creuser des trous et à les reboucher ensuite, en leur versant un salaire, que les laisser sans revenus, ce qui n’est pas incohérent. 
Mais l’indemnisation du chômage est aujourd’hui passée par là, sauf qu’on ne demande pas aux chômeurs de creuser des trous et de les reboucher ! 
La théorie keynésienne est donc devenue sans objet. Mais nos « zélites », dépourvues d’imagination et d’intelligence, répètent comme des perroquets ce que leurs profs leur ont appris.

MLS

 

 

LA GRÈCE ? UN MODÈLE DE

 

GESTION SOCIALISTE

 

DE L’ÉCONOMIE  

 

(par l’Imprécateur)

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« Toujours laisser retomber l’écume avant d’analyser« , disait un professeur de chimie. C’est ce qu’il fallait faire avec le résultat du référendum grec, ce que n’ont pas fait la plupart des analystes officiels. À peine les premières estimations publiées dimanche en début d’après-midi donnant en gros 60 % de « non », ils péroraient déjà dans les salles de rédaction qui leur paient au prix fort des prestations le plus souvent nulles : lieux communs et emballage sucré de bienpensance politiquement correcte à la sauce marxiste. Ce que n’a pas fait non plus Charles Sannat du Contrarien matin, d’habitude plus perspicace, qui se réjouit avec Mélenchon et Philippot que « le peuple » grec ait donné une leçon de morale et de gestion à l’Europe honnie.

Car la réalité crue, c’est que le « non » (OXI) grec n’a rien d’une claque pour Angela Merkel dont il conforte au contraire la thèse selon laquelle Alexis Tsipras ne veut pas rembourser la dette et ne veut pas non plus faire l’effort des réformes indispensables au redressement du pays pour lequel il n’a pas de solution autre que « donnez-nous encore de l’argent ».

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Angela Merkel et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble sont de culture allemande et même, dans le cas d’Angela, de culture marxiste allemande. Elle a su la digérer et, comme elle est intelligente, en rejeter les conclusions erronées du marxisme pour n’en garder que la méthode d’analyse, heureusement pour l’Europe. Cette méthode et cette culture sont caractérisées par la rigueur, en opposition absolue à la méthode et à la culture socialistes françaises caractérisées par les foutaises et les contradictions.

La Grèce, c’est plus ou moins 1 % de l’économie et de la population actuelles de l’Europe. Ce qui veut dire que si l’on met de côté l’intérêt et le plaisir qu’il y aurait à garder dans l’Europe un pays qui a beaucoup contribué à la constitution de son identité scientifique, politique, philosophique et culturelle, que la Grèce reste dans l’Europe ou la quitte n’aura qu’une influence très minime sur la vie économique des Européens. Ceux-ci découvriront vite qu’une Grèce sortie de l’Europe et tombée au niveau économique du Zimbabwe sera une destination touristique bon marché et y retourneront en masse, ce qui relancera l’économie grecque qui ne produit pas grand-chose d’autre que du tourisme, avec peut-être l’aide financière de la Russie, ou de la Chine, ou des pays du Golfe arabique, selon que l’un ou l’autre achètera ce pays que son premier ministre met aux enchères !

 

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Reste la question de la dette colossale de la Grèce : Après avoir reçu, de 2001 à 2013, pas moins de 57 milliards d’euros d’aides européennes et après avoir obtenu, en 2012, l’annulation pure et simple de 107 milliards d’euros de sa dette publique, la plus importante restructuration de dette jamais observée, l’État grec doit encore 312 milliards d’euros (174% de son produit intérieur brut en 2014) à ses créanciers. C’est le solde de la gestion socialiste de l’économie par Papandréou. Sur ce total, 235 milliards (trois quarts de la dette publique grecque) ont été prêtés par la fameuse Troïka, FMI, BCE et Communauté Européenne, qui, en contrepartie de taux d’intérêt et d’échéanciers de remboursement particulièrement accommodants, exige d’Athènes une remise en ordre de ses finances publiques et de son économie.

En clair, la Troïka s’engagerait à aider le gouvernement grec à éponger ses dettes à condition que ce dernier cesse d’en créer de nouvelles ! 312 milliards de dette, ce sont 39 000 euro pour chaque Grec, du bébé au vieillard. Et ce ne sont pas 40 ou 50 milliards comme annoncé dans la presse, mais en réalité au total 68 milliards qui sont dus à la France. C’est à dire que si la Grèce ne nous rembourse pas, ce sera une perte de presque 1 000 euros par Français ou 4 250 euros par contribuable français. Une paille puisque chaque Français doit déjà 30 164 euro aux créanciers de la France, alors pour 1 000 euros de plus, on ne va pas pinailler, nous dit le président ! Et surtout on ne va pas retirer notre confiance aux énarques qui gouvernent nos finances depuis 40 ans et ont largement contribué par leur incompétence en matière de gestion de l’économie publique à créer cette dette colossale. Hein ? Quand même !

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Que nous disent les Grecs avec leur « OXI » franc et massif ? Qu’ils veulent bien rester dans l’Europe et garder l’euro, qu’ils veulent bien que nous continuions à leur faire crédit. Mais à condition que l’Europe les dispense des règles collectives de bonne gestion budgétaire qu’elle impose à tous. Les pays comme l’Islande, l’Irlande, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, après d’autres, notamment l’Allemagne et les pays d’Europe du Nord, les ont mises en œuvre et sont sortis, avec peine et douleur certes, de la crise où ils s’enfonçaient comme tout le monde. Seules la Grèce et la France refusent de les mettre en œuvre. Hors d’Europe d’autres l’ont fait aussi : comme le Canada qui a réduit considérablement son effectif de fonctionnaires et ses finances publiques et se porte à nouveau bien, et même Cuba qui a su sortir du secteur public près d’un million de citoyens et commence enfin à sortir de la misère socialiste.

 

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On l’a oublié, mais la Grèce pauvre et ruinée par le socialiste Papandréou, comme la France l’est pas le socialise Hollande, a voulu intégrer l’Europe pour retrouver la prospérité. Elle a triché pour obtenir son ticket d’entrée, continué à tricher en prenant toutes les subventions et les prêts qui tombaient du ciel européen pour s’enrichir au lieu de les consacrer à créer les conditions législatives, administratives, industrielles et productives de son redressement économique, triché en ne faisant pas les réformes qu’elle annonçait pour obtenir de nouvelles aides.

Maintenant, elle veut le crédit mais sans conditions, parce qu’ayant connu la richesse facile, la misère passagère et très relative qu’entrainerait les réformes lui paraît désormais insupportable. Comme ces familles déjà surendettées qui ne peuvent plus se passer de grandes marques, Boss et Kelvin Klein, iPad et iPhone, vacances sur la côte et BMW. Elle veut le beurre et l’argent du beurre pour continuer comme elle en a pris l’habitude : corruption des fonctionnaires, clientélisme, détournement de fonds publics, évasion fiscale généralisée, administration aussi inefficace qu’en surnombre ; le tout financé par toujours plus de dettes. C’est tout à fait exemplaire d’un programme socialiste : on veut tout sans faire d’efforts et financé par les autres, ceux qui travaillent, ceux qui ont économisé, ceux qui produisent, par nous.

Et puis, il y a le référendum, un pari stupide de Tsipras qui croyait qu’une victoire « démocratique » ferait aussitôt céder les européens. Lundi il s’est présenté devant eux, hilare mais sans la moindre proposition. Ils n’ont pas apprécié alors qu’ils venaient de faire l’effort d’ouvrir de nouvelles négociations quand ils auraient dû tirer sans états d’âme les conclusions du « non » : la Grèce devait sortir de l’Europe. Comme le croyaient Mélenchon et son alter ego Philippot qui jubilaient et voyaient déjà l’Europe et l’euro se disloquant à cause du « non » et du départ de la Grèce.

À ce référendum, il aurait fallu opposer un autre référendum demandant aux peuples européens ce qu’ils veulent pour la Grèce. En substance : veulent-ils de la fermeté pour défendre leurs intérêts ou acceptent-ils d’être encore les dindons de la farce ? Mais l’élite européenne ne veut pas consulter les peuples, elle préfère de sempiternelles négociations qui aboutiront dans quelques semaines ou quelques mois à un accord bancal dans lequel la Grèce, comme elle le fait depuis trente ans, ne remplira pas ses obligations ce qui donnera lieu à d’autres négociations dans un an ou deux.

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Car, très concrètement, la Grèce ne remboursera pas. La question n’est pas de savoir si les Grecs le peuvent, ils ne cherchent même pas les solutions, la vérité c’est qu’ils ne le veulent pas. C’est leur droit le plus strict mais c’est aussi notre droit de refuser d’être une fois de plus pigeonnés, car après tout c’est avec notre argent qu’ils jouent, avec les impôts que nous donnons à l’Etat, qui alimente avec nos impôts le F.M.I. et la B.C.E. Effaçons les dettes des Grecs et la première chose qu’ils feront sera de créer de nouvelles dettes. Offrons-leur un troisième plan d’aide, il en faudra un quatrième parce que, comme pour les deux premiers, ils n’auront pas respecté le contrat. Les Grecs veulent assumer leur sort et bien qu’ils l’assument, mais qu’ils en assument aussi toutes les conséquences, aussi dures et douloureuses soient-elles.

Dans le couple germano-français, Angela Merkel est la grande gagnante, car la Grèce vient de démontrer qu’elle ne veut pas payer ses dettes, ce que la Chancelière dit depuis le début des négociations. François Hollande est le grand perdant car il espérait forcer un compromis où la Grèce aurait été aidée sans avoir à faire des réformes ni remplir ses obligations communautaires et cela aurait fait un précédent pour demander la même chose pour la France quand il sera enfin admis officiellement qu’elle aussi est en faillite.

Car ce que tout le monde semble oublier, ces jours-ci, c’est que la stratégie de la politique de croissance à grands coups de déficits budgétaires que les énarques keynésiens Hollande et Sapin nous vendent comme une alternative à l’austérité prônée par les autorités monétaires internationales et européennes, c’est précisément ce que fait la Grèce depuis des décennies. Depuis son entrée dans la zone euro ça s’est encore aggravé, du 1er janvier 2001, à la fin de l’année 2009, la dette publique grecque s’est accrue de 8,9% par an, soit 3,2% de plus que le PIB. Le résultat ? Eh bien, nous l’avons sous les yeux et c’est ce qui va arriver prochainement à la France. La Grèce, c’est le tonneau des Danaïdes, rien ne sert d’y mettre de l’argent tant que les trous ne seront pas colmatés.

 

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Puisque la Grèce refuse de faire ce qu’il faudrait pour arrêter l’hémorragie, cherchons si notre intérêt n’est pas de perdre aujourd’hui 1000 € par Français plutôt que 2000 dans deux ou trois ans, peut-être 5000 dans dix ans, c’est la solution des faibles. Ou mieux, opérons des saisies sur ses ports et ses îles, ses sites touristiques et ses hôtels, sa flotte et ses compagnies aériennes, ses olives et ses vins, et revendons-les ou gérons-les pour nous rembourser.

L’Imprécateur

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