LES BANKSTERS VONT SEVIR ET SE SERVIR SUR VOS AVOIRS BANCAIRES MAIS QUAND...2016, 2017, 2018...?

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Banque : voilà comment refuser la facturation de votre compte courant

SOURCE : LOUIS MORIS

L'Association française des usagers des banques incite les clients à écrire pour refuser les nouveaux tarifs proposés par la plupart des établissements

2,50 euros prélevés chaque mois pour la tenue de votre compte courant. 30 euros par an. La BNP ne se mouche pas du pied. Après les chèques payants, la facturation des retraits, les banques innovent, encore et toujours.

Dans le domaine, elles font même preuve d'une imagination débordante, voire sans limite. A partir du 1er janvier, la plupart d'entre elles va facturer des frais de tenue de compte. Et la tendance est à la généralisation du système de pompe : toutes les grandes banques s'y mettent.

Au point de laisser planer un soupçon d'entente entre les différents établissements.

On ne peut qu'être surpris par ce mouvement généralisé des banques", lance Serge Maître, secrétaire général de l'Association française des usagers des banques.

L'association compte bien saisir l'Autorité de la concurrence à ce sujet.

Le pouvoir de dire non

"Il faut refuser. Le client a le pouvoir de dire non", encourage l'Afub. Serge Maître met en avant l'article L312-1-1 du code monétaire et financier. Les banques ont dû informer des nouveaux tarifs deux mois avant leur application et les clients ont jusqu'au 31 décembre pour envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception pour refuser la nouvelle tarification, comme le permet la loi. La banque devra alors appliquer le tarif antérieur, c'est-à-dire la gratuité pour la tenue de compte, si tel était le cas.

L'Afub a reçu de nombreux témoignages de personnes qui ont franchi le pas. Et certains établissements ont tenté de jouer l'intimidation en demandant aux clients récalcitrants de clôturer leur compte et de changer de banque.

C'est de la manipulation pure et simple. La banque ne peut contraindre ni à résilier un compte ni à accepter les nouveaux tarifs. La loi est très précise", tempête Serge Maître.

Si, entre deux réveillons, vous ne vous sentez pas d'écrire à votre banque, l'absence de réponse vaudra accord. Les nouveaux tarifs s'appliqueront automatiquement à partir du 1er janvier. Et, il faut bien le reconnaître, batailler contre sa banque n'est pas de tout repos.

La facturation devient la norme

D'autant que, face à ce mouvement général qui transforme la facturation de la tenue de compte en norme, le client se trouve coincé : il est tenu d'avoir un compte bancaire pour percevoir son salaire ou ses revenus. Il lui reste pourtant la possibilité de faire jouer la concurrence !

  • BNP : 30 euros par an
  • Société générale : 24 euros par an
  • HSBC : 24 euros par an ( mais rien est encore certain pour HSBC ?)
  • CIC : 24 euros par an (comme c'était déjà le cas)
  • La Banque postale : 6,20 euros par an
  • Banque populaire, Caisse d'Epargne, Crédit agricole, Crédit mutuel : tarification variable selon les régions.
  • LCL : rien pour le moment mais une tarification sera mise en place pendant l'année

Les écarts restent donc notables mais dans la jungle des frais bancaires. A la BNP, ce sera donc 2,50 euros par mois. 2,50 euros qui devraient lui rapporter quelque 150 millions d'euros par an. La Société générale va se contenter de 2 euros par mois. A la Banque postale, les frais de tenue de compte restent modestes mais vont tout de même passer de 4,20 à 6,20 euros par an.

Comment justifier une telle facturation à l'heure où les clients effectuent de plus en plus eux-mêmes leurs opérations sur internet ? Les établissements bancaires parviennent même à renverser l'argument pour justifier cette facturation : développer les services en ligne, construire des systèmes contre la fraude, proposer des applications plus simples d'utilisation, ça coûte...

Pas chez les banques en ligne

Mais alors, comment font les banques en ligne qui, pour la plupart, ne vont pas facturer la tenue des comptes courants ? Ces dernières font justement des économies de fonctionnement conséquentes grâce au web. Le secteur est en pleine expansion. Inconvénient, pour y ouvrir un compte, elles exigent bien souvent un revenu minimum.

En fait, cette "innovation" bancaire a pour but principal de compenser les pertes liées au plafonnement des agios en cas de découvert. Ce que les banques ne peuvent plus toucher d'un côté, elles le prennent de l'autre.

En revanche, elles se gardent bien de proposer une rémunération des comptes courants. Soi-disant impossible dans un contexte persistant de taux bas. Un argument que Serge Maître balaie rapidement :

Malgré les taux bas, les banques de détail ont augmenté leurs bénéfices de 7% au premier semestre 2015. Peut-on vraiment parler d'une situation difficile dans ce contexte ? Je ne le pense pas."

Louis Morice

 

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L’ordonnance est passée en France : désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients. Pas de débat, pas de loi, une simple ordonnance. La directive est passée inaperçue dans le creux de l’été. Si votre banque fait faillite, elle pourra se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons.

SOURCE : Emilie DEFRESNE

Il s’agit de la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (Bank Recovery and Resolution Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes ont été largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en France depuis le 20 août. Elle est passée en douce par ordonnance. Imaginez le tapage si une loi était venue devant le Parlement ! Depuis que les Français ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a plus de référendum. C’est la même chose pour les lois gênantes ! En l’occurrence on imagine bien que le lobby bancaire tenait à la plus grande discrétion de même que le pouvoir socialiste. Pourquoi s’embêter quand une simple et discrète petite ordonnance prise en catimini au coeur des vacances d’été fait parfaitement l’affaire ? Ce qui a attiré l’attention des observateurs, c’est la Commission européenne qui s’impatiente. Jeudi 29 octobre elle a annoncé qu’elle allait poursuivre devant la Cour européenne de justice les pays qui n’avaient pas encore transposé dans leur droit national la directive BRRD (Directive Rétablissement et Résolution Bancaire).

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Mais le pouvoir socialiste toujours zélé dès qu’il s’agit de nuire aux Français, n’avait pas attendu les menaces bruxelloises, qu’on se rassure ! À la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques ! La fin du droit de propriété Lorsqu’une banque comme n’importe quelle entreprise fait faillite, les actionnaires sont solidaires, ce qui est logique, de même que les détenteurs des obligations émises par la banque. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la nouveauté de cette directive « BRRD » réside dans le fait que les clients de l’entreprise bancaire vont être ponctionnés jusqu’à remise à niveau de l’affaire, ce qui est une atteinte caractérisée au droit de propriété. Vladimir Poutine dernièrement a dénoncé au forum Valdaï, une nouvelle fois, la remise en question du « Principe de l’inviolabilité de la propriété privée » qui prévaut de plus en plus au niveau mondial, avec « le précédent bien connu de Chypre ».

Que s’est-il passé à Chypre ?

Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques (ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013, lorsque les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus, ont perdu autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros. Peu après la spoliation des déposants de la Banque de Chypre, l’Union européenne a étendu la tactique à tous les pays membres et l’a gravée dans le marbre par une loi de 2014, le Mécanisme Unique de Résolution, qui institutionnalise la ponction des comptes bancaires, sans limite, en fonction des besoins des banques. (Source)

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Ce qui s’est passé à Chypre n’est rien d’autre qu’un vol légal. Et ce vol légal est maintenant anticipé dans la loi française. Ce qui d’ailleurs est la preuve du peu de confiance que les oligarques de Bruxelles ont dans le système bancaire, complices qu’ils sont des Banksters ainsi que nous l’avons observé à loisir à propos de la Grèce. Normalement seuls les comptes de plus de 100.000 euros peuvent servir au renflouement, mais cette garantie n’en est pas une, tous les épargnants seront touchés. En effet à grand renfort d’annonces les eurocrates avaient rassurés les épargnants en les assurant que les dépôts de moins de 100.000 euros seraient protégés par la constitution d’un fond.

La Commission européenne avait proposé la création d’une « garantie européenne des dépôts », pour prévenir les retraits massifs et les fuites de capitaux comme cela s’est d’ailleurs passé en Grèce. Ce fonds de garantie devait être doté de 55 milliards d’euros et d’une capacité à emprunter sur les marchés. Mais l’échec de ce processus n’a pas bénéficié des mêmes effets d’annonces. Les Allemands s’y sont opposés et la protection des 100.000 euros vient officiellement de se volatiliser. Elle ne pesait pas bien lourd, mais à présent elle ne pèse plus rien du tout, elle n’existe pas.

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Chacun doit désormais le savoir, si votre banque fait faillite, elle aura légalement le droit de se renflouer en puisant dans vos comptes, que ce soit en France ou très bientôt dans la totalité des pays européens. On ne peut d’ailleurs manquer de s’interroger sur l’empressement de la Commission Européenne à faire adopter cette directive et à pourchasser les derniers retardataires, « il est extrêmement important que ces règles soient en place dans tous les États membres » explique-t-elle dans un communiqué. (…) Des personnes bien informées, à Bruxelles, craindraient-elles une prochaine crise financière et bancaire ? (Source)

Êtes-vous certains qu’il est raisonnable de placer toutes vos économies dans une banque ?

Emilie Defresne

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