LA CHUTE MONDIALE DES PRIX DU PETROLE VA-T-ELLE CONTINUER A BAISSER ?
La levée des sanctions contre l’Iran aggravera la surproduction du pétrole, mais l’effet ne devrait pas être persistant, estime l’ex-ministre adjoint américain de l’Énergie.
Selon Charles McConnell, ancien ministre adjoint américain de l'Énergie et directeur exécutif du groupe d'initiative à l'Université Rice, le retour de l'Iran sur le marché pétrolier ne devrait pas déboucher sur une crise d'envergure.
"Le retour de l'Iran sur le marché va aggraver la crise de surproduction. L'Arabie saoudite a déjà déclaré qu'elle n'envisageait pas de perdre sa part de marché. Les fournisseurs du Proche-Orient ont les dépenses d'exploitation les plus faibles au monde et peuvent se permettre d'augmenter les réserves. En revanche, je ne crois pas que l'effet négatif puisse se faire sentir à long terme. Cela devrait renforcer l'Iran qui reviendra sur le marché en tant qu'un acteur à part entière", indique M. McConnell."La Russie a récemment annoncé la réduction de la production de pétrole et ce dans une période difficile. Mais la Russie fait preuve d'une approche plus pondérée alors que l'Iran a un besoin urgent de générer des bénéfices à court terme", poursuit l'expert.
Ainsi, selon les estimations fournies par le secrétaire d'État américain John Kerry à la chaîne CNN, afin de rétablir la production, l'Iran a besoin d'environ 500 milliards de dollars, ce qui est 10 fois inférieur à la somme épargnée sur ses comptes gelés.
"À ce jour, les prix du pétrole sont vraiment bas. Mais je ne m'attends pas à ce que cela dure. Dans quelques mois, le marché devrait sentir la baisse de la production et des investissements, ce qui créera une tendance à la hausse des prix à long terme. De plus, le danger de déstabilisation géopolitique reste présent, facteur à prendre en compte par tous les pays en dehors du Proche-Orient qui sont en quête de stabilité énergétique. Le prix serait alors le facteur décisif de leur propre tranquillité" conclut M. McConnell.
Les sanctions contre l'Iran ont été levées le 16 janvier dès l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire qui a mis fin à plus d'une décennie d'isolement diplomatique de l'Iran, dont l'économie a été lourdement pénalisée par les sanctions occidentales.Le 18 janvier, les autorités iraniennes ont donné pour consigne d'augmenter de 500.000 barils par jour la production de pétrole brut du pays, mettant en œuvre la décision qui avait été prise d'accroître la production dès que les sanctions internationales seraient levées.
Russie et Qatar main dans la main pour stabiliser les cours pétroliers
Moscou et Doha espèrent que le gouvernement syrien et l'opposition s'assiéront à la table des négociations d'ici la fin du mois de janvier, a rapporté le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'issue de la rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et l'émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani.
Les deux dirigeants se sont entendus pour renforcer leur coopération dans le domaine énergétique, développer le partenariat bilatéral en matière d'investissements et ont convenu de mesures antiterroristes concrètes. D'une manière générale, Vladimir Poutine et Tamim ben Hamad al-Thani ont réaffirmé leur ferme disposition à renforcer et approfondir la coopération entre les deux pays.
Les géants énergétiques Gazprom et Lukoil, ainsi que les Chemins de fer russes, sont directement intéressés par une coopération avec le Qatar, a souligné Sergueï Lavrov. Un nouveau pas a également été franchi sur le plan de l'amitié des peuples avec un accord intergouvernemental sur la coopération dans le domaine culturel. L'accord sur le régime sans visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques contribuera également au développement des contacts. Par ailleurs, Poutine et al-Thani ont confirmé leur disposition à une coopération très étroite pour la préparation et le déroulement des Mondiaux de football en Russie et au Qatar — respectivement en 2018 et 2022. Sur les problèmes internationaux, les dirigeants ont accordé beaucoup d'attention à la coopération pour le règlement de la crise syrienne et ont réaffirmé leur attachement aux accords du groupe de Vienne, qui partent du principe qu'il faut réunir toutes les conditions nécessaires pour que le peuple syrien détermine lui-même son avenir.Les deux chefs d'État ont également abordé la situation au Yémen, en Libye et dans d'autres pays du Moyen-Orient.
Ils sont également d'accord pour dire qu'il ne faut pas oublier le problème palestinien malgré toutes les "crises chaudes", et qu'il est nécessaire de relancer les négociations directes avec Israël. Poutine et al-Thani ont convenu de rester en contact très étroit sur toutes ces questions.
"Les deux pays souhaitent renforcer la coopération et la stabilité sur les marchés des hydrocarbures", a noté le ministre qatari des Affaires étrangères Khalid al-Attiyah. Et d'ajouter: "Dans le contexte de chute des prix mondiaux du pétrole et du gaz il faut renforcer la coopération dans le commerce du gaz naturel liquéfié (GNL), augmenter sa part dans l'économie et l'utiliser dans la lutte contre le réchauffement climatique".
Poutine et al-Thani sont convaincus que le Moyen-Orient doit devenir une zone exempte d'armes de destruction massive. Ils ont accordé une attention particulière au problème syrien, notamment au vu de la situation internationale changeante et de la situation humanitaire qui empire, a confirmé Khalid al-Attiyah.
SOURCE lire la suite: http://fr.sputniknews.com/presse/20160119/1021044467/russie-qatar-petrole-cooperation.html#ixzz3xs7TyO90
Pour l'instant (et je dis bien..pour l'instant..) la chute du cours du pétrole brut ''Brent'' risque de continuer, mais peut-être pas au-delà du deuxième trimestre, car, en effet, l'économie Chinoise s'essouffle, elle qui est donnée à 7-8% (annoncé..) et 6,7% réels (toujours annoncé..); mais seulement et..vraiment de..4-5% (loin du compte..annoncé..), (pas mieux pour les Etats-Unis qui tablent sur une croissance annoncée de 4-5%, alors qu'elle n'est qu'à..2,3- 3,4% au maximum..) et donc en repli réel depuis 1990, c'est-à-dire depuis plus de 25 ans...! Tout le monde (Etats-Unis..moins, Allemagne..surtout, mais aussi France..) avait..tablé sur cette fameuse ''croissance'' Chinoise, il y a quelques années de cela déjà, mais l'économie Chinoise s'essouffle et il n'y a plus autant et sinon moins d'investissement et de construction qu'avant. D'ailleurs quatre grands patrons (corrompus..) ont été limogés par les services de l'Etat (assignés à résidence..) et qui se sont..suicidés (disons le tout net, on les a aidés à mourir..), sauf que dans le tas, et comme par hasard se trouve l'un des plus grands investisseurs pour l'aéroport de Toulouse, surprenant, non?Du fait de cette..nouvelle..situation économique ou faussement économique de la Chine, il s'en suivra une nouvelle crise financière (un peu comme après celle de août 2007, puis crise économique de février -mars 2008..), après le deuxième trimestre, entre le 15 juin et fin juin, et qui va et risque d'avoir des conséquences non négligeables pour la France (fort endettée..) au regard des emprunts divers et des taux surtout...
Bonne journée..Denis.