LA BELGIQUE EST AUX SOINS PALLIATIFS

LA BELGIQUE EST AUX SOINS PALLIATIFS

Editorial de Jacques D'EVILLE

L’agonie sera longue, car la grande majorité de nos autorités s’arrangeront pour boire le lait des mamelles financières belges jusqu’à la dernière goutte, sans faire d’efforts réels pour changer la situation de notre pays.

De très rares élus vertueux continuent à se battre avec courage et poursuivront jusqu’à ce que l’Etat soit définitivement grabataire avec à la clé, une guerre civile ou une révolte massive violente.
De toute façon, un éclatement de la Belgique semble inéluctable, sauf si notre paradigme de « société », ne soit profondément modifié d’urgence.
« L’urgence » n’ayant pas le même sens pour nous et pour les pouvoirs belges.

Nous ne parlons pas de mesurettes, mais d’un changement à 180 °, dans la gestion de notre pays. L’Etat se maintiendra vaille que vaille jusqu’aux prochaines élections fédérales avec de fortes turbulences sociales, sécuritaires et économiques.

Si de ce suffrage sont issus les mêmes partis et les mêmes personne, ce sera le chaos. Les personnes ayant créé les problèmes, n’apporteront pas les solutions, ils en sont incapables.

Il est vain de vouloir tout expliquer dans un court article, mais si déjà les lecteurs pouvaient s’arrêter et réfléchir sur les quelques points abordés ci-dessous, ils comprendront que les prémices de la catastrophe sont déjà loin derrière nous.

Parlons d’abord de nos valeurs, des fondements de notre culture, des assises de nos lois.
Il est impossible pour une société de vivre en harmonie, si les individus ou des communautés qui la composent bafouent le socle de notre mode de vie et de nos traditions "Judéo-Chrétiennes". Nos ancêtres se sont battus et sont morts pour préserver ce bien commun. Notre accueil généreux passe par un pacte du respect et du devoir d’adhérer à nos us, coutumes et à notre code civil.

C’est ce que n’ont pas compris depuis 40 ans, des élus belges qui ont sciemment détruits ce que nos aïeux et nos grands-parents avaient construits pour nous.
L’électoralisme, la corruption et la course au pouvoir ont entrainé la sape systématique des fondements de notre société par des gens qui ont camouflé leurs intentions par des bonnes paroles angéliques et par les idées rusées de la gauche «bienveillante ».

Ne vous fiez pas aux belles paroles prononcées avec de fausses indignations : c’est un plan concerté.

C’est ainsi que la tolérance est très laxiste pour les délinquants, que la lutte anti-terroriste n’a pas été préparée.

Oui, les gouvernements successifs sont responsables des attentats de Bruxelles. Et malheureusement, il y en aura d’autres, puisque tout reste à faire en matière de protection des citoyens, qui rappelons-le est la première responsabilité que l’Etat doit à son Peuple.

Ecoutez votre entourage, vos amis : vous entendrez cambriolages, vols, viols, incivilités graves. L’insécurité n’est pas qu’un sentiment, elle est bien réelle et sa gravité s’accentue au fil des semaines.

Notre « Justice » est devenue inopérante et la priorité affectée à ses missions est burlesque. Vous constaterez que les terroristes sont souvent bien mieux traités que certains citoyens belges manifestant pacifiquement (toute proportion gardée).

Tous les « accommodements raisonnables » décrétés par des irresponsables sont des insultes à notre tolérance et engendrent des tensions sociales, un appel d’air de permissivité et une caution pour des dérives futures.

Des enseignant(e)s nous ont confirmé que l’irrespect envers eux est la règle, depuis 30 ans, mais que cela va crescendo et que s’ils continuent d’enseigner, c’est uniquement par amour de leur métier.
Pire, des instructions ministérielles cassent les initiatives des professeur(e)s de terrain au sujet des matières à enseigner. Ce sont en général, de nouveaux « projets pédagogiques » qui poussent au nivellement par le bas.
Notre « système éducatif » (surtout en primaire et secondaire) est à la dérive et ne permettra pas de former correctement nos enfants pour répondre aux défis d’une société où se joue une concurrence effrénée.

L’Union Européenne, telle qu’elle fonctionne est un des exemples les plus sournois de la confiscation de nos libertés nationales et individuelles. Il y a des milliers de problèmes inacceptables qui nous empêchent de fonctionner sereinement et promptement. En vrac et sans exhaustivité : le non-contrôle aux frontières belges, le dumping social, les normes aberrantes et toutes matières qui en réalité ne créent que des gouffres financiers, les décisions de quota de migrants, les intrusions dans les décisions de notre Parlement, l’ingérence dans nos budgets et dépenses,……etc…

Seule une Europe des nations nous semble judicieuse et la Belgique s’est placée dans un piège diabolique. Elle ne peut plus en sortir avec nos gouvernements complices.

Nous avions dans le monde un joyau technologique : nos centrales nucléaires. Les écologistes ont réussi à casser le futur de notre indépendance énergétique. Ils défendent des solutions irresponsables pour notre futur : l’intermittent. Puisque rien n’est réellement entrepris pour le remplacement de nos centrales en 2025, nous dépendrons de nos voisins, car l’intermittent ne couvrira jamais nos besoins. Les coûts de notre électricité vont bondir au détriment de la compétitivité de notre industrie qui est déjà chancelante.

Quelques mots sur l’euro, sur lequel la Belgique s’est jeté sans réfléchir. Un seul avantage, celui de ne pas devoir faire le change pour les échanges avec les pays voisins. Mais les inconvénients sont rédhibitoires. Les mécanismes techniques sont compliqués à démonter, nous citerons quelques résultats catastrophiques, que nos autorités s’arcboutent à réfuter. Laissons-les mentir effrontément. Un panier de la ménagère qui a gonflé, des taux d’intérêts ridicules pour les épargnants (si on calcule les frais et l’inflation, les taux d’intérêts sont négatifs), l’euro promeut aussi le dumping social. Il a détruit notre indépendance monétaire et économique, ce qui empêche de faire fluctuer notre monnaie et donc défavorise les exportations belges. Citer les inconvénients majeurs prendrait tout un long chapitre. Malheureusement, les Belges se rendront compte trop tard, du piège monétaire dans lequel il est englué.

En résumé, nous sommes adossés à une monnaie qui convient éventuellement à d’autres pays comme l’Allemagne, mais qui est vénéneuse pour nous.

Enfin parlons des responsabilités de dysfonctionnements et/ou de dépenses somptuaires qui ne sont jamais assumées par nos élus, avec comme conséquence une floraison et une augmentation permanente des taxes pour le citoyen. La gare de Mons ; l’état déplorable des routes, des tunnels bruxellois, des ponts ; la suppression de bandes de circulation ; les infrastructures diverses inutiles ; les cadeaux aux illégaux ; les fonctions pléthoriques dans un foisonnement d’organismes et de centres inutiles ; la SNCB ; les transports en commun ; les grèves à répétition,….. Nous en passons et des meilleures.

Ce qui fait de la Belgique, l’un des pays les plus taxés au monde, mais sans résultats satisfaisants pour le contribuable. Les finances de l’état, c’est le tonneau des Danaïdes, tous les ans, ils cherchent des milliards supplémentaires qu’ils trouvent en retournant les poches déjà trouées des citoyens.

A cela vous ajoutez, un chômage grandissant et un avenir compromis pour les jeunes qui terminent leurs études.
Et pour couronner le tout : le Belge est désinformé par des médias subventionnés. Ils cachent les vrais problèmes et prônent des solutions totalement inadéquates. Ce ne sont pas des médias, mais des officines de propagande des différents gouvernements.

Plusieurs personnes nous ont signalé que les commentaires sur des articles de la presse, sont automatiquement effacés, dès lors qu’ils ne sont pas en conformité avec la pensée unique. Ce sont toujours les mêmes têtes qui se retrouvent aux JT, avec une préférence pour les écolos qui veulent sauver la planète.
La Belgique s’agite pour de mauvaises raisons et court à sa perte.

Si des Belges ne sont pas convaincus, après avoir réfléchis aux lignes qu’ils viennent de lire, c’est que la partie est perdue.
Il reste encore un peu de glucose dans la perfusion, mais le goutte à goutte à une fin. Ce jour-là, il sera trop tard pour voter autrement.

JACQUES D’EVILLE

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