Dans la presse officielle, on a accusé Donald Trump de racisme, d’être le candidat des blancs, de défendre les excès de la police contre les Noirs, éternelles victimes. Des accusations idiotes.
Les doutes émis par les républicains et Donald trump quant à la naissance du président sortant Barak Obama sur le sol américain (à Hawaï »), ont été utilisés pendant la campagne pour ternir l’image du candidat Trump. Pourtant, il y avait de vraies questions sur l’authenticité du document attestant de la naissance de Barak, indiquant « African » alors qu’à cette époque non politiquement correcte, on indiquait « Black » ou « Negro ». Donald Trump avait coupé court peu avant la date de l’élection en reconnaissant qu’Obama était bien né sur le sol américain. Point à la ligne…
Heureusement pour Donald Trump, il a eu un allié indéfectible en la personne de Benjamin Carson; « Ben », ce chirurgien noir, jeune retraité de 65 ans, de confession évangélique, qui avait participé à la primaire du parti républicain, notamment face à Trump.
Au cours de la campagne, Carson était monté courageusement au créneau pour soutenir Trump, et avait régulièrement dû rejeter les flots d’accusations anti-Trump.
Il a été nommé lundi ministre du Logement et du Développement urbain par le président élu. Il devient ainsi le premier noir américain de la nouvelle administration.
Comme le milliardaire Trump, il n’a jamais exercé de mandat politique. Bien plus que l’histoire d’Obama, jeune métis éduqué par ses grands-parents blancs, l’histoire personnelle de Carson est une déclinaison idéale du rêve américain. Yes, you can!
Après avoir grandi dans des quartiers sinistrés de Detroit et de Boston, élevé par une mère analphabète, il a commencé par dériver dans la délinquance, avant de se ressaisir et de s’engager dans des études de médecine. Brillant étudiant, il a poursuivi ses études pour devenir un neurochirurgien réputé.
Ce sont des hommes comme Carson qui peuvent servir d’exemple aux jeunes désoeuvrés des quartiers noirs, et casser la malédiction de l’échec.
C.T.