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12 novembre 2017

EFFET TRUMP APRES UN AN DE PRÉSIDENCE DES ETATS-UNIS

EFFET TRUMP : SON BILAN APRES UN AN ... QUE LES MEDIAS NE VOUS REVELERONS PAS

 

SOURCE : Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 novembre 2017

Mardi 8 novembre 2016, après une très longue journée, j’ai annoncé 1 heure 30 avant les grands médias francophones la victoire écrasante de Donald Trump par 304 votes contre 227. Quelle gifle, quelle humiliation !
Lorsque j’ai pensé qu’il faudrait faire l’important bilan de la première année du Président Donald Trump car je savais que ces mêmes médias ne se sont pas remis de leur échec, et qu’ils n’étaient pas capable de le faire, deux images ont traversé mes pensées.
  • La première concerne les médias américains honnêtes, dont les journalistes réunissent les données comme je le fais, et dressent la liste des accomplissements du Président Trump, tandis que les médias de gauche, la majorité, minimisent, interprètent avec une mauvaise foi surprenante, oublient les faits impossibles à nier, pour affirmer que Trump n’a rien fait, ou pas grand-chose.
  • La seconde image la voici :

Hillary Clinton a été battue, et rien que cela est un accomplissement majeur du président Trump impossible à oublier. Cette femme est la corruption, le mensonge, la duperie, la fausseté, l’arrivisme, le dédain, incarnés. Elle est Obama + la corruption.

Et je dois dire, j’ai aussi cette image en tête :

Jeb Bush, le mou, le «low energy» comme l’a surnommé Donald Trump durant la campagne, le candidat républicain que le marécage de Washington, l’establishment, avait choisi pour l’Amérique, et n’a pas digéré que les citoyens aient osé lui préférer le candidat de leur choix.

Qu’on l’accepte ou pas– et ni les Démocrates, ni beaucoup de Républicains de Washington l’acceptent encore aujourd’hui – Donald Trump l’outsider, Donald Trump le non-politicien, Donald Trump l’inexpérimenté en politique, le maladroit, le quelques fois grossier et le toujours indifférent au politiquement correct, Donald Trump l’homme au grand cœur, a éliminé en une fois la dynastie Bush et la dynastie Clinton réunies, les deux familles les plus puissantes de Washington, et battu 17 concurrents Républicains prestigieux.

Ca, c’est l’effet Trump !

 

Emploi

En juin 2016, Obama est en campagne pour aider Clinton à se faire élire. Il annonce lors d’un meeting politique que les emplois ne reviendront pas. Il se moque du candidat Trump en demandant au public si ce dernier, qui promettait de créer des millions d’emplois nouveaux, a une baguette magique. (1) Le public a beaucoup ri, Obama aussi.

… Et Trump a ajouté 298 000 emplois le 1er mois de sa présidence.

  • A fin octobre 2017, près de deux millions d’emplois nouveaux ont été créés en un an.
  • + 260 000 pour le seul mois d’octobre.

Pour résumer, trois chiffres :

  • le taux de chômage est au plus bas depuis 17 ans à 4,1%,
  • le taux de participation à l’emploi le plus élevé depuis 7 ans,
  • Le nombre de personnes vivant de bons alimentaires est à son plus bas depuis 7 ans.

Et Trump a accompli tout cela «simplement» en ordonnant des coupes dans les réglementations et en allégeant la lourdeur bureaucratique, en annulant de stupides restrictions environnementales extrémistes et prédatrices pour l’emploi– et il n’a même pas encore réduit la fiscalité des entreprises ni fait voter le rapatriement des milliards de bénéfices qu’elles laissent à l’étranger pour éviter les taxes confiscatoires.

Voici 10 sociétés qui ont rapatrié les emplois aux Etats-Unis (2)– comme Trump l’avait promis :

  • Bayer (9000 emplois avec le rachat de Monsanto),
  • Amazon (100 000 emplois les 18 prochains mois),
  • Ford a annulé la construction d’une usine d’1,6 milliard $ au Mexique, et redéveloppe une usine du Michigan et crée 700 emplois,
  • IBM (25 000 emplois et 1 milliard d’investissements),
  • Walmart (10 000 emplois),
  • Sprint (5000 emplois),
  • Lockheed Martin (1800 emplois),
  • Hyundai (+3,1 milliards d’investissements en 5 ans -nombre d’emplois non spécifié),
  • General Motors (1500 emplois, 1 milliard d’investissements),
  • Sans oublier Carrier qui pendant la campagne présidentielle a annulé la fermeture d’une délocalisation et gardé 1100 emplois).

Obama peut rire…

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Immigration illégale

L’immigration illégale à la frontière avec le Mexique (c’est un des cancers de l’Amérique, qui maintient les bas salaires des emplois non qualifiés) a chuté de 78%. Et le mur n’est pas encore construit. Le président doit choisir parmi les différentes propositions tests qui ont été construites. Le mur ne sera pas en béton, on pourra voir au travers, voir ce qui se trame de l’autre côté.

  • En janvier, le département de la Sécurité intérieure mettait un frein à la migration depuis les pays musulmans, et n’envoyait plus ses agents à l’étranger afin d’interroger les demandeurs d’asile.
  • Fin janvier, le Président interdisait par décret pour une durée de 90 jours l’entrée sur le territoire américain de ressortissants de 7 pays musulmans. Migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, qui n’avaient pas de gouvernement fonctionnel pour documenter le passé des candidats ne pouvaient plus entrer sur le sol américain, afin d’éviter l’infiltration de terroristes sous de fausses identités, comme l’Europe le vit au quotidien.
  • En avril, Trump signait un ordre exécutif pour remplacer le programme de visa H-1B par un programme au mérite.
  • Contestée par plusieurs juges de gauche multiculturalistes, l’interdiction d’entrée est finalement jugée conforme à la Constitution par la Cour suprême en octobre– à l’unanimité. Le nouveau décret a été de nouveau bloqué par deux juges, leur décision sera de nouveau annulée par la Cour suprême.
  • Après l’attentat terroriste de Manhattan, commis par un musulman arrivé aux Etats-Unis grâce à la loterie d’immigration, Trump annonce qu’il va supprimer ce programme qui ne permet pas de choisir la qualité des demandeurs.
  • Villes ouvertes (ou villes sanctuaires) : Trump met en place les lois qui retirent l’aide financière fédérale aux villes qui refusent de remettre aux autorités fédérales les détenus étrangers résidents illégalement sur le territoire américain.
  • Trump a lancé une guerre ouverte et totale contre le gang MS13 d’origine sud-américaine, considéré comme le plus violent et meurtrier des Etats-Unis du fait que ses membres torturent et tuent pour semer la terreur et recruter dans les quartiers latinos.
Justice

Après le décès du juge à la Cour suprême Antonin Scalia, le candidat Trump promet de le remplacer par un juge aussi conservateur que lui.

  • Promesse de campagne tenue, Neil Gorsuch est nommé en mars. Il est le plus «Scalia compatible» de tous les candidats, hautement respecté par les conservateurs.

En juin 2017, le Los Angeles Times lui reproche d’appliquer de trop près la constitution. «C’est un militant conservateur confiant, qui tire la loi vers la droite sur la religion, les droits des armes à feu, les droits des homosexuels et le financement des campagnes électorales» écrit le LA Times (3).

  • Allison Eid, juge à la Cour suprême du Colorado, a été choisie par Trump pour remplacer Neil Gorsuch à la cour d’appel fédérale basée à Denver. Eid, une conservatrice, a été élue le 5 novembre par le Sénat par 56 voix contre 41.
  • A fin octobre, les Etats-Unis ont confirmé 16 juges choisis par Trump (1 à la Cour suprême, 8 aux Cours d’appel fédérales, 4 aux Cours de districts, 3 aux Cours d’appel des Vétérans). 46 nominations attendent la validation du Sénat.
  • A fin octobre toujours, le Président Trump a nommé deux fois plus de juges que le président Obama à la même période, 61 contre 22 pour Obama et 59 pour GW Bush.
  • Les juges approuvés par le président Trump sont en moyenne 8 à 9 ans plus jeunes que ceux nommés par Obama, ce qui veut dire qu’il a rajeuni et redynamisé le système judiciaire.

Paul Ryan, le chef du parti Républicain à la chambre des représentants a déclaré récemment sur Fox news que sous la présidence Trump, la chambre a passé 337 lois de plus qu’Obama à la même période, soit plus que Bush, plus que Clinton et plus que HW Bush.

«Bien que plus de lois ont été votées cette année sous Trump que sous Bush, Obama et Clinton, 274 sont toujours bloquées au Sénat» a précisé Ryan.

Parmi les lois importantes votées par la Chambre, Paul Ryan a cité :

  • Annulation et remplacement de la loi Dodd Frank votée par Obama en 2010 et qui entrave le secteur financier.
  • Vote de la Kate’s law qui punit de prison automatique les étrangers illégaux expulsés qui reviennent illégalement aux Etats-Unis.
  • Arrêt des aides financières aux villes sanctuaires.
  • Réforme de l’armée.
  • Réforme des lois d’assurance maladie des vétérans, leur permettant maintenant de choisir leurs médecins et de ne plus attendre des mois pour un rendez-vous chez le docteur.
  • Réforme de l’Education.
  • Mise en place du choix scolaire pour les quartiers défavorisés.
  • Législation pro-vie.
Religion

En mai, le Président a signé un décret sur la liberté religieuse, inversant la politique christianophobe constante du président Obama. Le décret attaque en profondeur le concept de gauche qu’un gouvernement doit contrôler la vie des gens, et stipule qu’«aucun américain ne devrait être forcé de choisir entre les dictats du gouvernement fédéral et les principes de sa foi.»

L’ordre exécutif inclut un langage similaire : «La loi fédérale protège pleinement la liberté des Américains et leurs organisations dans la vie civique, sans ingérence indue du gouvernement fédéral.»

Economie
  • La croissance économique a été de 3,1% au second trimestre, et malgré les deux ouragans, de 3% au 3e trimestre– comparée au minable 1,6% réalisé par Obama en moyenne en 8 ans, certes avec la crise de 2008, mais qu’Obama n’a pas été capable de retourner.
  • La bourse est à son point le plus haut depuis 85 ans. Elle a gagné 25% depuis la victoire de Trump, ce qui représente une création de richesses de 5,2 milliards de dollars.

Les salaires ont repris le chemin de la hausse, avec un encore modeste 0,7%– mais la réduction des taxes des entreprises n’a pas encore dopé le marché.

Aux Etats-Unis, les entreprises et les particuliers financent leur retraite par capitalisation– le programme, appelé 401 (k) est si avantageux que c’est celui que se sont choisi les parlementaires français (tandis qu’ils ont imposé aux Français la retraite par répartition, qui s’apparente au système de Ponzi– le type d’escroquerie qui a ruiné les richissimes clients de Madoff en 2008.)

Ainsi, lorsque la bourse progresse, le montant que touchent les retraités progresse également.

Inutile de préciser également que lorsque la bourse augmente, la valeur des entreprises qui ont suivi augmente aussi, donc leur capacité à emprunter, donc à investir, donc à embaucher et à augmenter les salaires.

  • Le taux de confiance des ménages, un indicateur important pour les projections économiques, est au plus haut depuis 17 ans, à 125,9.
  • L’indice de confiance des petites entreprises– qui emploient 50% des salariés américains – est passé de 90 avant l’élection à 103 en septembre dernier.
  • Les prix de l’immobilier ont progressé de 6,8% en août, selon l’indice NSA. C’est son plus haut niveau historique (4).

Aux Etats-Unis, contrairement à ce que connaissent les Français, lorsque l’immobilier progresse, les propriétaires refinancent leur bien, c’est-à-dire qu’ils prennent un nouveau crédit plus élevé que leur ancien crédit, qu’il rembourse, et permet de faire des travaux. La hausse de l’immobilier entraîne à la hausse avec elle tout un secteur économique.

  • Trump a mis fin à la «guerre contre le charbon» (qui est largement produit en Allemagne et en Chine sans que personne ne proteste). La production du charbon a progressé de +7,8% (contre une baisse de 31,5% ces 10 dernières années).
  • Il a autorisé la construction du pipeline XL et du Dakota pipeline qui ont créé de l’emploi et accéléré l’indépendance énergétique des Etats-Unis vis-à-vis des pays producteurs du Golfe, et libéré l’exploitation de nouvelles mines de charbon en Pennsylvanie.
  • Dérégulations : Trump a annulé plus de réglementations en 8 mois qu’aucun président ne l’a fait de toute l’histoire des Etats-Unis. Très tôt dans sa présidence, il a édicté une règle simple : toute nouvelle réglementation devait être contrebalancée par l’annulation de deux réglementations.
  • Accords de Paris sur le climat : en se retirant de l’accord, le président a retiré d’énormes contraintes qui pesaient sur les entreprises américaines tandis que les pays les pollueurs, la Chine et l’Inde, étaient dispensés de ces contraintes.

 

Conclusion

La liste ci-dessus est assez impressionnante– et je suis sûr d’avoir oublié quelques points importants.

J’ai volontairement évité de parler de politique Étrangère car elle est en intense activité, avec l’arrestation de hauts dirigeants et de princes en Arabie saoudite, la démission soudaine du Premier ministre libanais (ce qui atteste du danger que représente l’Iran), les mesures sans précédent que Trump a convaincu la Chine d’imposer à la Corée du Nord, les pressions contre l’ONU, l’UNESCO et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, et l’écrasement de l’Etat islamique qu’Obama disait seulement pouvoir contenir.

L’impressionnante liste que j’ai réunie n’empêchera aucun journaliste, qui hélas pour leur malheur sont de gauche, de dire que «Trump n’a rien fait en 1 an».

Mais si l’on devait compter sur les journalistes pour être informé, cela se saurait n’est-ce pas ?

SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

(1) thegatewaypundit.com

(2) investorplace.com

(3) latimes.com

(4) cnbc.com

 

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SOURCE : Publié par Sidney Touati le 8 novembre 2017

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Nous fêtons le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

J’avais, en date du 4 novembre 2016, publié un article dans Dreuz, par lequel je démontrais que Madame Clinton serait battue. Nous n’étions pas nombreux à annoncer la victoire de Trump, victoire que les « vaincus » n’acceptent au demeurant toujours pas, multipliant les astuces procédurales pour aller contre la volonté du peuple américain et faire obstacle à la mise en œuvre du programme pour lequel Tump a été élu.

Pourquoi Trump suscite-t-il une telle haine? Pourquoi en France notamment, provoque-t-il un mécanisme de rejet quasi-pavlovien?

Pour comprendre cette étrange situation, il faut revenir aux fondamentaux, notamment ceux véhiculés par les deux grandes idéologies qui ont dominé le XXème siècle, en tout premier lieu, le communisme.

En dépit des dénégations de Marx, qui en maints endroits de son œuvre fait l’apologie du capitalisme, se moquant des petits bourgeois apeurés, tel Proudhon, la théorie marxiste est fondamentalement réactionnaire en ce qu’elle exprime un rejet radical de la révolution industrielle.

Marx pensait que sa théorie conduirait dans la pratique, à un dépassement du capitalisme. L’épreuve des faits, la mise en application de sa doctrine, prouvent qu’il n’en est rien. Sa critique radicale du système capitaliste engendre un retour au système féodal comme le prouvent tous les régimes communistes se réclamant de l’héritage de Marx, depuis la défunte URSS, en passant par la Chine, Cuba et la Corée du Nord.

 

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Tous sans exception ont mis en place de nouvelles formes de féodalités avec leur système de castes hiérarchisées, leur organisation rigide de l’ordre social, centrée sur une Église (le parti communiste) une religion (la dogmatique marxiste), une foi (le culte du chef suprême), avec son rejet de la liberté, et sa haine des bourgeois accusés d’être à l’origine de tous les maux.

Même valorisation, avec des motifs différents, de l’ordre féodal dans les régimes fascistes.

Au cœur de ce dispositif idéologique réactionnaire, le rejet du judaïsme et des valeurs qu’il véhicule.

L’un des tout premiers ouvrages de Marx, « La Question juive »*, peut être considéré comme le premier manifeste de l’antisémitisme moderne. Marx montre que le Juif c’est le matériel, l’argent, et que la société ne sera libre que lorsqu’elle se sera débarrassée des Juifs/bourgeois qui sont à ses yeux une seule et même chose.

Ainsi, le XXème siècle dans ses variantes communistes ou fascistes, peut se résumer à la volonté d’imposer par la force un retour au féodalisme.

Le monde d’aujourd’hui, celui du XXIème siècle, est dominé par l’opposition entre ces deux grandes formes de société: la société féodale incarnée par la Chine et le monde arabo-musulman et le capitalisme libéral incarné par les États-Unis et Israël.

Si les systèmes communistes et fascistes se sont effondrés en Europe, les idéologies qui les sous-tendent sont toujours vivaces.

 

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C’est ainsi que le Président Trump dont la caractéristique idéologique majeure est de se faire le chantre du capitalisme libéral, est présenté en France comme un fou dangereux tandis que son homologue chinois jouit de l’estime générale.

La présence d’une importante communauté musulmane dont la religion, l’Islam, est par essence porteuse d’un modèle féodal, ne fait que renforcer ce clivage.

Les derniers sondages n’indiquent-ils pas que 80% des français se méfient de Trump?

Vers quel camp basculera l’Europe? Vers le camp féodal, majoritaire sur la planète (Chine, Monde Arabe…) ou vers le camp du capitalisme libéral représenté par les États-Unis-Israël?

Tel est l’enjeu de ce phénomène majeur que Guy Millière, lucide observateur de la société américaine, a qualifié de « Révolution Trump » (cf. son dernier ouvrage, « La Révolution Trump ne fait que commencer* ».

 

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Les États-Unis parviendront-ils à sauver une nouvelle fois le capitalisme libéral et le modèle de société, la démocratie, qu’il véhicule?

Ou bien, le féodalisme incarné par le modèle chinois (et Arabo-musulman), imposera-t-il ses normes grises à la planète?

Rien n’est acquis, dès lors que l’on garde à l’esprit d’une part que le capitalisme n’a que deux siècles d’existence et le féodalisme, notamment en Europe, a dominé pendant plus de 1000 ans ; de l’autre qu’un fait nouveau majeur se produit sous nos yeux.

En principe, le système capitaliste ne pouvait se développer réellement, que dans le cadre des démocraties respectant les libertés fondamentales, publiques et privées.

Sous les régimes autoritaires ou fascistes, le système végète. (Cf les dictatures de Franco, de Salazar, d’Amérique latine etc…)

Or, l’émergence de la Chine semble administrer la preuve que le système capitaliste peut se développer dans le cadre d’un régime autoritaire ne respectant pas les libertés fondamentales, à la condition qu’il fonctionne selon une dogmatique marxiste bien rodée.

Un régime qui ignore le « social », les droits des travailleurs, où le droit de grève et la liberté syndicale, la liberté d’opinion, le multipartisme…n’existent pas…qui en raison de sa rhétorique marxiste neutralise les critiques de « gauche » et partant du « politiquement correct » ; un tel régime peut être terriblement attractif pour les grandes entreprises qui y sont assurées de réaliser des profits records. Le phénomène massif des délocalisations et des transferts de technologie montrent que cette attractivité du régime chinois est bien réelle.

Tous les clignotants de la politique européenne montrent qu’elle est séduite par ce modèle. Outre sa tiédeur dans la dénonciation de la violation des droits de l’homme par le régime de Pekin, ne s’est-elle pas engagée dans la voie d’un monisme économique (le Traité de Rome fonde tout le développement sur l’unique instance économique) directement issu de la théorie marxiste sur le prima de l’infrastructure économique sur les superstructures ?

Pilotée par les grands groupes, par les grands féodaux de l’industrie et de la finance, l’Europe avance à coup de diktats concoctés par les technocrates de Bruxelles dans le dos des peuples.

De nouvelles féodalités se mettent en place gouvernant sans partage.

Peu à peu, la démocratie européenne tend à devenir un mot vide de sens, un leurre reposant sur la fiction des droits de l’homme réinterprétée à la lumière du marxisme, dans lequel l’homme n’est qu’une abstraction vide de toute historicité, de toute caractéristique ; un être interchangeable… et dont l’immigré, le « migrant », le « sans » est devenu le modèle archétypal qu’on veut vendre aux peuples à tous prix et dont le « Juif » qui ne renonce pas à ses traditions, son « particularisme », représente une « gêne », un obstacle dans ce processus. (cf. l’ouvrage d’André Senik, « Marx, les Juifs et les droits de l’homme »* paru chez Denoël en 2011).

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L’Europe qui à coups de milliards créé de toutes pièces un sous-prolétariat misérable, une masse de pauvres, de « gueux » comme on disait au Moyen-âge ; (en France, huit millions de gens vivent au dessous du seuil de pauvreté. Il n’y en avait que quelques centaines de milliers en 1954).

Cette Europe qui prône un modèle unique de développement (celui de l’Allemagne) ; qui fait de la « pensée unique » une norme impérative ; qui réduit la « culture » au simple divertissement de masse ; qui fait de la destruction des identités nationales et individuelles, son objectif « culturel » majeur ; une telle Europe reconstruit les structures d’un nouveau féodalisme où des « seigneurs » vivant hors de l’ordre commun, disposant de moyens gigantesques, imposent leur volonté à des Etats impuissants, simples relais permettant de réduire les peuples, chaque jour davantage, à l’état de masses indifférenciées.

Ne va-t-on pas jusqu’à priver l’individu de sa caractéristique biologique majeure, de la seule chose qui semblait lui appartenir en propre, son identité sexuelle ? (Freud disait « l’anatomie, c’est le destin ») Faire comme si, être homme ou femme n’était qu’un accident culturel, une simple option ? Ne nous orientons nous pas vers la création d’un être « neutre » ? Sans passé, sans culture, sans identité spécifique, interchangeable au gré des besoins de la nouvelle technostructure féodale ?

La démocratie qui semblait avoir triomphé avec la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc soviétique, est de nouveau en danger.

La dictature chinoise est en passe de devenir un modèle.

Le dénigrement de Trump par l’Europe et de nombreux autres pays, n’est-il pas l’indice de ce possible basculement dans un monde dominé par le nouveau système féodal planétaire ? (cf. mon ouvrage « De la 4e république au néoféodalisme »*, Berg International, 2011).

 

SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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SOURCE : Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 septembre 2017

 

 

Dans les derniers sondages, le Président Trump progresse de 3 points. 43% approuvent son travail, contre 40% en août. En toute neutralité, c’est encore inférieur aux 52% qui le désapprouvent, mais là aussi leur nombre diminue : ils étaient 55% en août.

Pourtant, les observateurs de la vie politique américaine – dont je suis – savent ce qu’il va se passer dans les mois à venir, et ont le sourire.

Bien que la réforme de l’assurance santé ait capoté, les Américains qui l’attendent sont essentiellement remontés contre le Congrès républicain, nommément le Sénat qui a refusé de suivre la chambre des représentants qui avait voté le rejet d’Obamacare, et non contre le Président, qu’ils ont vu tout faire pour accommoder les modérés et les radicaux, les opposants et les tolérants. En cela, l’échec à repousser Obamacare n’a pas pénalisé Trump.

Il suffit maintenant que la réforme de la fiscalité – une autre promesse de campagne – passe, et Donald Trump gagnera immédiatement 10 points d’opinions positives dans les sondages. Selon moi, contrairement au message fort qu’il envoie, la réalisation du mur de séparation, l’autre promesse phare du début de la campagne, et qui va prochainement commencé, ne fera pas sensiblement remonter Trump dans les sondages car ils parlent surtout aux plus engagés de ses sympathisants, moins au grand public, et peu aux Indépendants.

Une fois la réforme de la fiscalité votée, l’économie s’envolera, les salaires remonteront, l’emploi explosera – on peut attendre très vite dans les semaines après le vote, un autre million de nouvelles embauches.

Là,

  • si Trump parvient à faire baisser autour de 15% le taux d’imposition des entreprises,
  • à réduire le taux des classes moyennes à 3 tranches d’imposition basses,
  • à simplifier la déclaration d’impôts à la taille d’une carte postale,
  • et à permettre, grâce à un taux faible exceptionnel, le rapatriement des milliards de bénéfice des grosses sociétés internationales qui sont parqués et dorment à l’étranger en raison des taux dissuasifs actuels, et seront investis dans la recherche, dans le développement, et donc l’emploi,

Là, Donald Trump sera réélu haut la main pour un second mandat en 2020.

Dans la foulée, il aura démontré que le programme socialisant du président Obama a effectivement mené doucement le pays vers la ruine, il aura rendu le Parti Démocrate obsolète, mais il aura aussi et surtout humilié son propre parti, lequel avait reçu en 2012 une majorité dans les deux chambres du Congrès, et n’en a rien fait.

Et ce sera justice.

PS : merci à fandetv, membre du du Comité Trump France sur Twitter, de m’avoir encouragé à publier cette analyse que j’avais faite lors d’échanges privés.

SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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PEUPLES D'EUROPE RÉVEILLEZ-VOUS ET RÉVOLTEZ-VOUS CONTRE CETTE NOUVELLE TYRANNIE QUI VOUS A MIS EN ESCLAVAGE !

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VOIR AUSSI SUR DREUZ :

 

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Donald TRUMP REND SA GRANDEUR A L'AMERIQUE

https://www.dreuz.info/2017/11/13/trump-rend-sa-grandeur-a-lamerique/

 

 

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