GÉOPOLITIQUE : AFFAIRE FBI CONTRE DONALDT TRUMP : LA COLLUSION AVEC LA RUSSIE S' ÉCROULE ... ET TOUJOURS PAS DE GUERRE MONDIALE
Mauvaise nouvelle pour TRUMP : l'enquête du FBI sur sa collusion avec la Russie s'écroule
« C’est comme une assurance pour le cas où il gagne ». Voilà l’un des nombreux messages envoyés par Peter Stzork, l’un des principaux enquêteurs de l’équipe Mueller contre Trump et de l’enquête du FBI des emails de Clinton, à sa maîtresse, elle-même membre de l’enquête de Mueller sur la supposée collusion de Trump et la Russie.
Mercredi, CNN a publié ce message de Stzork à Lisa Page datant du 15 août 2016 et évoquant l’élection possible de Donald Trump :
« Je veux croire qu’avec la solution que vous avez envisagée dans le bureau du [directeur adjoint du FBI Andrew McCabe dont la femme a reçu une enveloppe de 750 0000 $ pour son élection] il n’y a aucun moyen qu’il soit élu– mais je crains que nous ne puissions pas prendre ce risque. C’est comme une police d’assurance [pour le cas où il gagne] dans l’éventualité peu probable où vous mourriez avant d’avoir 40 ans… »
C’est le message qui a fait sombrer la réputation du FBI, de Robert Mueller et de l’impartialité de l’enquête sur le dossier russe.
L’Amérique– et quelques journaux de gauche moins moralement corrompus, dont The Hill, découvrent maintenant que le FBI et le Département de la Justice de l’administration Obama avaient deux objectifs :
- Exonérer Hillary Clinton de tout délit dans le scandale du serveur privé d’email qui abritait des documents top secret défense, pour qu’elle gagne l’élection présidentielle, et, en cas d’échec,
- Obtenir la condamnation pénale ou l’impeachment de Donald Trump une fois élu, par les taupes d’Obama dans ces deux administrations.
Les hauts-fonctionnaires du département de la Justice des États-Unis et du FBI (Federal Bureau of Investigation) ont dû être menacés d’outrage à magistrat par le Congrès parce qu’ils ont caché certaines informations, puis refusé de les divulguer, concernant l’enquête du FBI anti-Trump.
Le président de la Commission du renseignement a menacé le Département de la Justice et le FBI d’outrage au Congrès pour avoir caché les raisons pour lesquelles un des principaux enquêteurs du FBI– Peter Stzork– a été écarté de l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller sur l’ingérence possible de la Russie dans la campagne présidentielle.
» J’ai demandé au personnel la Commission du renseignement de commencer à rédiger une mise en accusation pour outrage au Congrès au vice-procureur général du département de la Justice Rod Rosenstein et au directeur du FBI Christopher Wray », a déclaré dans son communiqué le député Républicain de Californie et chef de la commission Devin Nunes.
Nunes avait fixé la date limite de lundi dernier pour que le département de la Justice et le FBI se conforment à la liste de demandes de la commission, incluant des questions à Rosenstein, Wray et au directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, ainsi que la production de documents relatifs au faux dossier anti-Trump rédigé par l’ancien espion britannique Christopher Steele à la demande de Fusion GPS, et payé par Hillary Clinton 7 millions de dollars.
Les Républicains de la commission ont essayé en vain pendant des mois de forcer le département de la Justice et le FBI à fournir des détails de l’enquête sur la Russie, y compris pour savoir à quel point l’enquête s’est appuyée sur ce faux dossier rempli d’accusations non corroborées, pour former la base de l’enquête.
La dernière goutte pour Nunes avait été la révélation explosive que Peter Strzok a été expulsé de l’équipe Mueller au cours de l’été, après qu’il avait été découvert qu’il échangeait des messages anti-Trump avec sa maîtresse, Lisa Page, une avocate du FBI qui avait également travaillé dans l’équipe de Mueller.
Le New York Times et le Washington Post ont rapporté que l’inspecteur général du département de la Justice qui a été récemment chargé d’examiner de près la neutralité mise en doute des enquêteurs recrutés par Mueller, a découvert ces messages dans le cadre d’une enquête sur la manière dont le FBI avait réalisé son enquête sur les emails de Clinton.
Strzok a été retiré de l’équipe de Mueller en août, bien que le bureau de Mueller, le FBI et le département de la Justice aient entouré les circonstances de son départ de mystère pendant près de quatre mois. Strzok travaille maintenant dans le service des ressources humaines du FBI.
Dans sa déclaration, Nunes n’y est pas allé par quatre chemins, tout en accusant le FBI et le département de la Justice d’avoir «caché» des informations sur le «parti pris politique prouvé» de Strzok.
Le FBI a fini par remettre 10 000 échanges de SMS entre Strzok et sa maîtresse au Congrès, qui pensait avoir besoin de quelques mois pour les examiner tous. Grâce à une fuite, Fox news a reçu une copie de ces messages, et a réussi, en quelques heures, à en extraire quelques centaines très compromettants. (vous pouvez lire à la fin de cet article quelques-uns de ces messages– qui en disent long sur le dégoût de Strzok pour Trump sur lequel il est chargé d’enquêter, et son amour pour Hillary Clinton qu’il a innocentée)
» A la lumière des rapports de presse [il s’agit du travail extraordinaire de Sean Hannity de Fox News, Sara Carter de Circa News et John Solomon du Hill, qui leur vaudrait un prix Pulitzer s’ils n’enquêtaient pas contre des Démocrates], nous savons maintenant pourquoi Strzok avait été congédié, pourquoi le FBI et le département de la Justice avaient refusé de nous fournir des explications, et au moins une raison pour laquelle ils refusaient auparavant de rendre [Andrew] McCabe, le directeur adjoint [du FBI], disponible pour une entrevue de la commission », a déclaré Nunes.
- Des documents manuscrits viennent d’apparaître. Ils montrent que la déclaration explosive de juillet 2016 où James Comey a détaillé la liste des infractions commises par Clinton, pour à la fin l’exonérer de ces infractions, ont été retouchés de nombreuses fois afin de la protéger contre toute mise en accusation.
- On se souvient également que le FBI a offert l’immunité– sans rien demander en échange– à des témoins clefs dont le témoignage aurait acculé Hillary Clinton.
- Qu’il a laissé détruire des ordinateurs et des smartphones compromettants l’ex-Secrétaire d’Etat Clinton sans réagir.
- Que Peter Stzrok a fait modifier les charges d’accusation contre Clinton énoncées par Comey pour remplacer « grosse négligence », qui est pénalement puni, par « extrême maladresse » qui n’est pas un délit.
- Que James Comey a rédigé l’exonération de Clinton de toute infraction trois mois avant la fin de l’enquête, et deux mois avant de l’interroger.
- Et que l’interrogatoire de Clinton n’a pas été enregistré, et qu’il ne lui a même pas été demandé de prêter serment.
Après avoir innocenté Clinton, le FBI a utilisé ses formidables ressources afin de piéger le Président Trump et son équipe.
Andrew McCabe, Peter Stzork, Andrew Weissman, Lisa Page, Bruce Ohr, sa femme Nellie Ohr, James Comey : ils sont ou ont été à des postes importants du FBI, et ont tous travaillé pour fabriquer les preuves pour accuser Trump d’un crime qu’il n’a pas commis, après avoir éliminé les preuves qui accusaient Hillary Clinton.
- La femme d’Andrew McCabe a reçu de très grosses sommes d’Hillary Clinton quelques jours avant la conclusion de l’enquête sur le scandale des emails. Andrew McCabe aurait dû se récuser de l’enquête en raison de ce conflit d’intérêts, il ne l’a pas fait. C’est lui qui a envoyé deux agents du FBI, dont Stzork, piéger Michael Flynn, conseiller aux Affaires étrangères de Donald Trump.
- Des messages d’Andrew Weissmann, le bulldog de l’équipe Mueller, le montrent en train de féliciter une haut responsable du département de la Justice qui a refusé d’appliquer le décret Trump d’interdiction d’entrée temporaire depuis 7 pays musulmans.
- Bruce Ohr, un haut responsable du FBI, a été limogé la semaine dernière lorsqu’il a été révélé qu’il a rencontré le PDG de Fusion GPS et Christopher Steele, qui a rédigé le faux dossier russe anti-Trump avec l’aide de la Russie.
- On apprend maintenant que sa femme, Nellie Ohr, était employée de Fusion GPS pendant l’élection de 2016, et elle a participé à la fabrication du faux dossier russe.
Toutes ces révélations– et il en sort de nouvelles tous les jours– ont miné la réputation de l’enquêteur spécial Robert Mueller, et plombé le dossier accusatoire d’une hypothétique collusion entre Trump et la Russie pour remporter l’élection présidentielle.
Et vous devez vous demander, à ce point, en quoi c’est une mauvaise nouvelle, comme je l’a écrit dans mon titre. Oui. En quoi le fait d’apprendre que l’enquêteur spécial Robert Mueller et ses agents sont corrompus est une mauvaise nouvelle pour le Président. Après tout, si maintenant 65% des Américains pensent que l’enquête est partisane et partiale, le Président est débarrassé et ce ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.
C’est une mauvaise nouvelle parce que personne ne croyait vraiment que Trump avait colludé avec la Russie pour se faire élire, et il est peu probable que si au bout de 9 mois d’enquête, le FBI n’a strictement rien trouvé, ce soit pour une autre raison que … parce qu’il n’y a rien à trouver.
Mais on ne peut pas oublier les forces du mal qui veulent détruire Trump, et qui n’abandonneront jamais.
Tant que le dossier russe était leur espoir de voir Trump démis, elles étaient « relativement » silencieuses. Maintenant que l’impeachment tombe à l’eau, elles vont embrayer sur le plan B, la stratégie de rechange : le harcèlement sexuel.
Le Président américain doit maintenant s’attendre à ce que les forces de destruction au sein du parti Démocrate, appuyé par la quasi-totalité des médias, le Washington Post, CNN et le New York Times en tête, se déchaînent dans une série d’accusations en continu d’agressions sexuelles, de viol, de harcèlement pour abattre le Président américain et obtenir ce pour quoi elles travaillent depuis 1 an : l’annulation d’une élection démocratique.
Seconde manche : #Metoo (#dénoncetonporc)
L’avocate Lisa Bloom, qui a défendu Harvey Weinstein contre ses accusatrices et est allée jusqu’à tenter de corrompre certaines victimes avec des chèques à 7 chiffres pour qu’elles déclarent que Weinstein était « un homme transformé » (ce que les victimes de son harcèlement ont refusé), s’affiche comme la grande défenseur de la cause des femmes. Elle est cependant impliquée dans une affaire de tentative d’extraction de témoignages forcés de femmes pour accuser Donald Trump de harcèlement sexuel. C’est encore le journaliste du Hill, John Solomon, qui a révélé l’affaire.
Quelques semaines avant l’élection, Bloom a tenté de soudoyer une femme supposément victime du harcèlement sexuel de Trump pour qu’elle témoigne.
Solomon s’est procuré les documents et emails qui montrent que Bloom, avec l’argent de donateurs de Clinton, a commencé par offrir 10 000 $ à l’église que fréquente cette soi-disant victime pour atteindre 750 000 dollars deux jours avant l’élection pour qu’elle parle.
« J’ai peur Lisa. Je ne peux pas déménager. Je n’aime pas prendre l’argent des autres « , écrit la femme qui n’a pas souhaité dévoiler son identité à Solomon.
- Pressée par Bloom, elle lui répond :
« Qu’est-ce que le délai a à voir avec tout ça? Il est temps d’enterrer Trump? vous voulez que mon histoire enterre Trump, pourquoi? Gain personnel? Voilà pourquoi j’ai des problèmes de confiance [avec vous Bloom ] !!”
- Le 14 octobre 2016, Bloom offre un don de 10 000 $ à l’église que fréquente cette femme, en précisant : « Veuillez garder l’offre de don confidentielle, sauf à votre pasteur ».
- Puis Bloom lui écrit : « je vous suggère de supprimer votre message Facebook d’août 2015 de soutien à Trump. Sinon, les journalistes vous demanderont comment vous pourriez le soutenir après ce qu’il vous a fait. »
- La femme a refusé. « Je déteste le dire, mais je préfère avoir Trump plutôt que Hillary »
- Début novembre, au fur et à mesure qu’on se rapprochait de l’élection, les offres d’argent de Bloom sont passées à 50 000 $, et directement pour elle.
- Le 3 novembre 2016, Bloom envoie un message : « Appelez-moi, j’ai de bonnes nouvelles. »
- La femme lui répond peu après par texto qu’elle n’était pas impressionnée par la nouvelle offre de 100 000 $.
- Le chiffre a grimpé à 200 000 $ lors d’une série d’appels téléphoniques avec Bloom cette semaine-là, selon la femme. Selon les documents examinés par The Hill, l’argent était promis en franchise d’impôt, et comprenait également un changement d’identité et la réinstallation dans un autre Etat.
- Quelques jours seulement avant les élections, la femme a indiqué qu’elle était prête à rendre son histoire publique, puis elle a été hospitalisée. L’avocate a envoyé plusieurs textos à une amie de la femme le 4 novembre 2016, mais l’amie a refusé de lui passer l’appel.
- Bloom a insisté, écrivant dans une série de SMS à l’amie qu’elle avait besoin de parler à sa cliente hospitalisée parce que cela pourrait avoir « un impact significatif sur sa vie » et un « grand impact sur sa fille » si elle ne fait pas sa déclaration publique comme elle l’avait promis.
« Elle n’est pas en condition pour les visiteurs », a répondu l’amie à Bloom.
« Si vous tenez à elle, vous devez la laisser tranquille jusqu’à ce qu’elle se sente mieux « , ajoute l’amie dans un autre texto.
Ca, c’est un échantillon des pressions du côté démocrate pour encourager des femmes à parler. Cette femme n’a pas parlé. Elle n’a pas accepté l’argent et a affiché un courage exemplaire, et une résistance à la tentation. Toutes n’auront pas ce courage. Vous n’apprendrez certainement pas ce qui se passe en coulisse lorsque des femmes vont accuser le Président Trump d’agression sexuelle.
Vous n’entendrez pas parler des pressions de l’avocate Bloom. Elles font la une des médias américains. Vous entendrez beaucoup parler, et en détail, des futures accusatrices.
Le cas Moore
Mais ce n’est pas tout. Il y a eu l’échec de l’élection de Roy Moore en Alabama, devancé par un Démocrate, un fait qui ne s’est pas produit en Alabama depuis 40 ans. Beaucoup à droite tentent de mettre cet échec sur le dos de Trump. Non, je n’ai pas fait une coquille, j’ai bien dit à droite…
Car du côté Républicain, il existe de puissantes forces anti-Trump : les « never Trumper ».
Eux non plus n’ont jamais digéré que leur candidat, Jeb Bush, soit battu.
Et ils ont une stratégie : voir un maximum de leurs collègues perdre des élections avant les importantes élections de mi-mandat de novembre 2018, afin d’effrayer les Républicains, leur faire sentir que s’ils veulent sauver leur peau, ils doivent lâcher puis se retourner contre le Président.
Néanmoins, le vote très important de la réforme fiscale prend un bon chemin. Marco Rubio a fait pression et a menacé de ne pas voter, pour que soit augmentée la déduction fiscale pour les enfants. Il a réussi, et elle est passée de 1100$ à 1400$ afin d’encourager les Américains à faire plus d’enfants. Il devrait y avoir une majorité de 51 voix au Sénat, sans avoir besoin de celle du vice-président, pour faire passer la baisse des impôts probablement mardi prochain.
SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Echange de SMS entre Peter Stzork et sa maîtresse Lisa Page :
04/03/2016
Page–Mon Dieu ! Trump est un être détestable.
Strzok– Pourtant, il pourrait gagner.
Strzok–C’est bien pour Hillary [qu’il soit détestable].
Page–C’est sûr !
Strzok– Serait-il un pire président que [Ted] Cruz ?
Page –Trump?, oui je pense que oui.
Strzok–Je ne suis pas sûr.
Strzok– Oh mon Dieu, [Trump] est un idiot.
Page–Il est affreux.
Strzok–L’Amérique aura ce que les électeurs méritent.
Page–C’est ce qui me fait peur.
Strzok–Mon Dieu ! Il faut qu’Hillary gagne à 100 000 000 contre 0.
Page–Je sais.
Page–Tu l’as entendu faire un commentaire sur la taille de sa b*te tout à l’heure ? Cet homme ne peut pas être président.
Strzok– Oui, j’ai vu. Par rapport à la taille de sa main. Et ses « Petit Marco » [Marco Rubio] bla-bla-bla bla-bla.
Page– Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez les gens ? Un candidat du Texas à la limite de l’extrême droite. (Ted Cruz)
Strzok–Cet article sur le Texas est déprimant. Mais il explique comment nous pourrions nous retrouver avec Trump comme Président.
Page– Oui. Sérieusement, pourquoi les gens sont-ils si ignorants ?
Strzok–Je n’en ai aucune idée, mais ça me déprime. Ce sont les mêmes qui conduisent plus longtemps quand ils ont plus de lumière du jour grâce à l’heure d’été, je suppose.
16/03/2016
Page–Je ne peux pas croire que Donald Trump soit susceptible d’être vraiment candidat à la présidence.
02/04/2016
Page– Ecoute, tu dis qu’on doit s’envoyer des textos sur ce téléphone quand on parle d’Hillary parce qu’on ne peut pas l’espionner, mais tout ce que tu fais de mal c’est éjecter ta rancœur parce que tu te sens mal de ne rien pouvoir faire pour aider pour l’instant.
04/05/2016
Page– Oh merde ! Cruz vient de quitter la course. Ce sera une course Clinton Trump. Incroyable !
Strzok– Quoi?!?!?!??
Page– tu as très bien entendu mon ami
17/06/2016
Strzok– Maintenant on parle de Clinton et de la façon dont beaucoup de gens retiennent leur souffle, en espérant.
14/07/2016
Page–Tu as lu ça ? C’est vraiment effrayant. Pour les Blancs qui sentent leur déclin, Donald Trump les déchaîne avec des mots comme « résistance » !
Strzok -Non je n’ai pas lu. Mais je pense que c’est clair qu’il capture tous les électeurs blancs pauvres que les républicains habituels ont abandonnés au nom dans la quête du tout-puissant dollars $$$$$$
Page– Ouais, c’est pas bon.
19/07/2016
Strzok– Oooh, Allume la télé, allume là !!!! Les pourris sont sur le point d’entrer sur scène. On le voit aux applaudissements.
Page–Mon Dieu, je suis tellement gênée pour eux. Ce sont des bons à rien. Des ratés.
Page–Et wow, Donald Trump est une énorme abruti.
Strzok– Comment Trump a jamais été autre chose qu’un crétin ? Melania ? Et tu as de la chance avec l’achat de ta maison ?
Page– Trump parlait à peine, mais la première chose qui sortait de sa bouche, c’était : » On va gagner tellement gros », c’est comme vivre un cauchemar.
Strzok– Jésus.
Page– Melania était parfaitement bien, sauf que le but de la conversation du conjoint est de révéler des histoires personnelles. Il n’y avait rien de tout ça.
Strzok–C’était son travail! De quoi elle a parlé? « On va gagner tellement gros ».
Page–Je ne sais pas. Elle a beaucoup dit « mon mari est génial », mais aucun argument pour le prouver.
Strzok– Oh mon Dieu. Tu a écouté NPR [National Public Radio] ? Apparemment, le discours de Melania a été repris de Michelle Obama… Incroyable!
Page– SANS BLAGUE !
Page–Mon Dieu, c’est juste une organisation à deux balles. J’espère que sa désorganisation lui fera mordre durement la poussière en novembre.
06/08/2016
Page–Et peut-être es-tu censée rester là où tu es parce que tu es censée protéger le pays de cette menace.
Strzok– Merci. C’est vrai que nous sommes tous les deux très chanceux. Et bien-sûr, je vais essayer de l’aborder comme ça. Je sais juste que ce sera parfois difficile. Je peux protéger notre pays à bien des niveaux, je ne sais pas si cela peut aider…
09/08/2016
Page–Il ne deviendra jamais président, n’est-ce pas? Pas vrai?!
Strzok– Oh Mon Dieu ! As-tu entendu ce que Trump vient de dire?
26/08/2016
Strzok–Je viens d’aller dans le sud de la Virginie à Walmart [supermarché populaire]. Je pouvais SENTIR ceux qui soutiennent Trump….
27/09/2016
Page–La vache, j’aurais dû commencer à boire plus tôt. Je suis vraiment stressé par le débat.
14/10/2016
Page–Mon Dieu, c’est une femme incroyablement impressionnante. Comme Obama en général, vraiment. Bien qu’il ait certainement fait des erreurs, je suis fier de l’avoir comme président. Michelle Obama a dit que les commentaires de Trump sur les femmes sont intolérables.
Page –Plein de sifflets aussi. « Nous ne voulons pas que cette élection nous soit volée. Tout le monde sait de quoi je parle. » Le racisme est à peine caché.
20/10/2016
Strzok: Je suis énervé. Trump est un putain d’imbécile, incapable de fournir une réponse cohérente.
Strzok–Je ne peux pas y croire, merde qu’est-ce qui s’est passé dans notre pays?!?!?!?!
Page –Je ne sais pas. Mais on va le récupérer. On est l’Amérique. On déchire.
Strzok, Donald vient de dire « sales hombres [hommes en espagnol] « .
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Je ne prends pas un gros risque en affirmant que vous ne lirez pas ce qui suit dans Le Monde.
Victor Davis Hanson du Hoover Institute: « Jeannie Rhee, une des membres de l’équipe des enquêteurs du conseiller spécial Robert Mueller [dans la possible collusion entre Trump et la Russie], est une avocate de Ben Rhodes, et c’est elle qui durant les 90 derniers jours de la présidence d’Obama, aurait été chargée par lui de caser autant de taupes d’Obama que possible dans l’administration afin de perturber le nouveau président ».
- Jeannie Rhee a été recrutée l’été dernier par Mueller dans l’enquête contre Trump.
- Cependant, elle a été l’avocate de la Fondation Clinton dans une affaire de soupçon de racket contre la fondation, suite à une plainte déposée par le groupe conservateur Freedom Watch en 2015.
- Elle a été une des avocates d’Hillary Clinton dans l’affaire du scandale des emails.
- Elle a également été l’avocate personnelle de Benjamin J., dit « Ben » Rhodes, l’ancien membre du personnel de la Maison-Blanche et conseiller adjoint à la Sécurité nationale pour les communications stratégiques sous le président Barack Obama.
- Ben Rhodes est lui-même accusé d’avoir illégalement décaviardé les noms de membres de la campagne Trump surveillés par le FBI durant la campagne électorale, lesquels noms ont ensuite été fuités à la presse pour tenter de détruire le candidat Trump.
- Jeannie Rhee a auparavant travaillé au sein du département de la Justice d’Obama en tant qu’assistante générale adjointe au Bureau du Conseiller juridique.
- C’est elle qui assistait Ben Rhodes lors du Comité spécial de la Chambre sur l’enquête sur l’attaque terroriste de Benghazi en 2012.
- Jeannie Rhee a précédemment travaillé sous le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe (qui a piégé Michael Flynn en début d’année), et dont la femme a reçu des dons disproportionnés des alliés de Clinton alors qu’elle était candidate au Sénat de l’Etat de Virginie.
- La fonction de Rhee dans l’équipe Mueller semble être centrée sur les allégations selon lesquelles le président aurait tenté de faire obstruction à la justice et poussé l’ancien directeur du FBI, James Comey, à se retirer de l’enquête russe en début d’année.
- En janvier dernier, le Free Beacon publiait l’information que des loyalistes d’Obama [Rhodes et Rhee] ont comploté dans les mois précédant l’investiture de Trump pour établir un barrage à l’équipe de sécurité nationale de Trump, qui comprend plusieurs opposants de la diplomatie avec l’Iran. Les taupes en question on ainsi monté une campagne anti-Flynn, révélait également le Free Beacon sur son site, laquelle campagne a été couronnée de succès : Flynn a plaidé coupable.
- Selon les sources multiples de Free Beacon, » les meilleurs membres de l’équipe de sécurité nationale de l’administration Obama [avec l’assistance de Rhee] ont lancé une infrastructure de communication après avoir quitté la Maison-Blanche » et ont même déclaré à des journalistes qu’ils » utilisaient cette infrastructure pour saper la politique étrangère de Trump ». Ceci vient donc confirmer les déclarations de Victor David Hanson du Hoover Institute.
Et ce n’est pas tout…
Laura Ingraham, sur Fox news, a affirmé que Rhee était le «point de contact de Rhodes avec le comité du renseignement de la Chambre des représentants dans son enquête sur la Russie».
- » Si Rhee n’a pas comparu avec Rhodes lors de son audience à huis clos devant les enquêteurs de la Chambre en octobre dernier, c’est parce qu’elle travaillait déjà avec Mueller », a ajouté Ingraham.
- La journaliste de Fox a ensuite confirmé que Rhee » représentait la Fondation Clinton et a fait don de 9 000 $ à Hillary et à ses collègues démocrates ».
- Et Rhee a également travaillé dans un cabinet d’avocat avec le pitbull Weissmann de l’enquête Mueller, lui aussi maintenant démasqué comme un fervent anti-Trump.
» C’est le fan club d’Hillary Clinton qui est chargé de l’enquête sur Donald Trump »
Conclusion
J’affirmais dans un article précédent que les têtes n’ont pas fini de tomber parmi les enquêteurs de Robert Mueller. Je prédis que d’autres vont tomber, et que l’enquête de Mueller, qui vit en ce moment un véritable cauchemar de relations publiques, va prendre un tournant très amer.
Car le FBI, sous la menace d’un dépôt de plainte pénale pour outrages au Congrès contre le numéro 2 du Département d’Etat Rod Rosenstein (le numéro 1 et ministre de la Justice Jeff Sessions s’étant mis en retrait du dossier russe) et du directeur du FBI Christopher Wray, dépôts de plainte rédigées par Devin Nunes, président de la commission d’enquête de la Chambre, a finalement remis à la commission d’enquête judiciaire de la Chambre des représentants environ 10 000 emails et SMS d’échanges entre Peter Strzok et sa maîtresse, avocate du FBI et membre de l’équipe Mueller Lisa Page. Notons que Jeff Sessions, le pro-Trump de la première heure nommé à la tête du Département de la Justice, a dans un premier temps refusé de remettre ces documents au Congrès.
Les messages anti-Trump dont on ne connaît pas encore le contenu sont d’une telle gravité que Mueller a mis Peter Strzok sur la touche en août. En outre, le FBI a tenté de cacher les raisons de ce limogeage, puis de mentir sur les motifs.
Le contenu des messages est maintenant examiné par la commission d’enquête de la Chambre. Des fuites vont rapidement remonter à la surface. Et ils vont, si le contenu est aussi grave que je le suppose, détruite Mueller et son enquête.
» Regardons les choses en face, a conclu Ingraham dans son émission d’hier sur Fox News : ce que nous voyons ici est la pratique de Mueller d’embaucher des soutiens politiques de Clinton et Obama, des partisans anti-Trump, afin de faire annuler une élection présidentielle– celle de Donald Trump… Ce que Mueller a fait– il a embauché une équipe de partisans de Clinton avec un long pedigree. »
» Le fan club d’Hillary Clinton enquête sur Donald Trump », a déclaré Matt Gaetz, R-Fla., membre du Comité judiciaire de la Chambre des représentants, vendredi dernier.
SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pourDreuz.info.
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De Jérusalem à Pyongyang, esquisse d'un bilan
SOURCE : https://www.causeur.fr/donald-trump-jerusalem-coree-diplomatie-148470
Les États-Unis ne cessent de perdre leur crédibilité en matière de politique étrangère. C’est ce qu’écrit, dans un article de la revue Foreign Affairs, l’universitaire de Princeton Keren Yarhi-Milo, dont l’essai à paraître mi-2018 est attendu1. Selon elle, ce fut déjà le cas avec Obama. Et cela s’accentuerait avec Trump : « Trump suffers from a credibility gap » (« Trump souffre d’un déficit de crédibilité »), écrit-elle. Pour des raisons psychologiques. L’usage veut, dans les milieux opposés à Trump, aux États-Unis comme en Europe, de lui accorder un cerveau plus proche de celui de Stallone dans Rambo que de celui d’un « sage » néo-new âge/new-yorkais nourri au quinoa, au cannabis et aux algues bio depuis sa plus tendre enfance. La côte Est des États-Unis et Paris ne parviennent toujours pas à accepter la victoire d’un Trump.
Yarhi-Milo soutient à juste titre qu’il n’est pas de politique étrangère sans crédibilité. Un État doit être crédible pour mener une politique servant ses intérêts propres, point focal de toute politique étrangère. Leçon de Carl Schmitt. La crédibilité, c’est là que le bât blesserait : comment une menace d’usage de la force peut-elle être efficace si le président des États-Unis a perdu toute crédibilité ? Bombardant la Syrie, réengageant des troupes en Afghanistan ou augmentant la pression sur la Corée du Nord, le président Trump aurait la réputation d’un chef d’État trop enclin à user de la force. Pourtant, le 15 décembre 2017, après avoir souligné que « les États-Unis auront recours à toutes les mesures nécessaires pour se défendre en cas d’agression nord-coréenne », y compris la force donc, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson soulignait que la diplomatie reste privilégiée et qu’une Corée du Nord cessant « son comportement menaçant » pouvait être conviée à discuter. Ajoutant : « Nous ne voulons pas la guerre ». Depuis novembre, les éditorialistes s’agitent au son d’un Trump va-t-en-guerre… Pourtant, la tension entre les deux nations est banale : rien de neuf sous le soleil.
Si ce n’est que Trump et Poutine ont évoqué la Corée du Nord lors de leur conversation du jeudi 14 décembre 2017. Ils se sont aussi mutuellement complimentés sur divers sujets. Un Trump et un Poutine agissant de concert afin de résoudre des crises ? Comment la Côte Est des éditorialistes pourrait-elle ne pas s’étrangler ? Donald Trump, loin d’être ce Docteur Folamour décrit ici et là, et en particulier à Paris, semble en passe de réussir là où les États-Unis échouent depuis des lustres. C’est pourquoi il a pureconnaître en Jérusalem la capitale d’Israël, reconnaissance votée au Congrès des États-Unis il y a plus de vingt ans, et que ses prédécesseurs avaient promis sans jamais agir. Que Trump le fasse montre son degré de confiance. La position conservatrice privilégiant la nécessaire résolution pacifique des tensions avec la Corée du Nord a d’ailleurs été récemment rappelée dans The American Conservative par un spécialiste, Harry J. Kazianis, intellectuel influent de The National Interest : toutes les solutions menant à la guerre sont le pire pour les États-Unis car cela ouvrirait la « boîte de Pandore nucléaire ». Un conflit local se transformant par capillarité en conflit nucléaire mondial.
C’est une inquiétude qui parcourt une partie des médias, magazines et plateaux de télévision américains. Les mots, tweets et atermoiements de Donald Trump en matière de politique étrangère rendraient incohérente la politique américaine, si bien qu’elle peut sembler dangereuse. Le président est ainsi passé, au sujet de Kim Jong-un, de « smart cookie » à « Little Rocket Man » puis à « totally destroy ». Pour Keren Yarhi-Milo, les données psychologiques jouent toujours un rôle dans les décisions politiques. Cet aspect serait accentué par les revirements de Trump, semblant changer de politique entre deux tweets. Et même entre deux « mensonges ». D’où la prégnance de la question de la crédibilité : qui accorderait du crédit à une politique menée par un « menteur » ? Ainsi, leNew York Times publiait mi-décembre 2017 une liste des « mensonges » prononcés en public par Trump depuis son élection, une volonté de nuire de la part d’un quotidien indécemment pro-Clinton. Il est exact cependant que Trump ne mâche pas ses outrances. Yarhi-Milo explique aussi que Trump « veut être pris au mot » mais qu’il est difficile de le suivre tant les axes de sa politique étrangère seraient changeants. L’idée générale est la suivante : la psychologie de Trump serait trop instable pour que les États-Unis retrouvent une politique étrangère crédible, ce qui mettrait le pays en danger. Trump, danger public, est-ce si simple ? Certainly, not. La politique des tweets de Trump n’est pas destinée à l’international mais à l’opinion publique américaine. Par contre, la nomination du professeur de l’université de Georgetown et spécialiste respecté de la péninsule coréenne, Victor Cha, le 11 décembre, comme ambassadeur à Séoul, est un fait véritablement crucial.
Le 15 décembre 2017, James M. Lindsay, dont les analyses paraissant sur son blog The Water’s Edge sont fortement relayées outre Atlantique, publiait un article commençant ainsi : « 2017 is a year to remember in global affairs » (« 2017 est une année marquante dans les relations internationales »). Le monde a en effet connu une année animée. Il convient de penser le « America first » du président américain dans ce cadre. Pas au sens xénophobe où les rédactions parisiennes font mine de l’enfermer mais à celui de larealpolitik : les gouvernements servent les intérêts de leur pays. Le reste ? Fariboles. Trump applique ce sain principe à la politique étrangère américaine. Une année animée ? Que l’on en juge : Mugabe a quitté le pouvoir, il y a eu les suites du Brexit, l’économie mondiale libérale est repartie à la hausse, un prince saoudien annonce des réformes qui pourraient changer bien des choses, le réchauffement climatique est toujours au cœur des débats – même si ces derniers sont compliqués -, les présidents chinois et américains se parlent, tout comme les présidents russes et américains, l’État islamique a été vaincu sur le théâtre des opérations, sur fond d’attentats…
Sur un plan plus spécifiquement américain, Trump travaille à contenir ce qui est la véritable crainte des analystes : le recul supposé du leadership international des États-Unis. De ce recul ancien, Donald Trump n’est pas comptable. Et si les dingos n’étaient pas ceux que l’on croit ? Trump n’est pas un danger pesant sur l’Amérique, il en est le président. Il n’est pas plus un danger pesant sur le monde. S’il faut cerner un ennemi, la Corée du Nord fait un très bon candidat. Quand on dispose d’un Kim Jong-un, il est surprenant pour certains commentateurs français de se chercher un ennemi dans le camp de ses propres alliés, en la personne de Trump. S’il est un Etat dingo qui menace le monde, l’Europe, les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud et nos modes de vie, le régime de Pyongyang paraît taillé pour le rôle.
Ainsi, au lieu de tomber à bras raccourcis sur un Trump concrétisant la réalité de Jérusalem comme capitale d’Israël, nos commentateurs ne devraient-ils pas plutôt s’inquiéter d’un Kim Jong-un déclarant que la ville sainte ne saurait être capitale d’un État puisque Israël n’existerait pas ? Au fond, ce dont serait avant tout « coupable » l’actuel président des États-Unis n’est pas d’être instable, argument rhétorique destiné à l’opinion publique. C’est d’avoir une vision du monde autre que celle de ses adversaires politiques. De fonctionner selon d’autres critères que ceux des politiciens qui ont conduit le monde là où il est. Ce qui est reproché à l’accusé Donald Trump ? D’être Donald Trump, autrement dit de ne pas être Hillary Clinton. Et si cela, ne pas être Madame Clinton, s’avérait être une sacrée qualité ? Et si le monde en train de naître de la politique étrangère de Donald Trump s’avérait être sous peu un monde meilleur ? Une question qui déplaira à Paris comme à Manhattan.
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