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22 mars 2018

AFFAIRE NICOLAS SARKOZY : L'ANCIEN PRÉSIDENT FRANÇAIS A ÉTÉ MIS EN EXAMEN DANS L'AFFAIRE DE SOUPÇONS DE FINANCEMENT LIBYEN

Soupçons de financement libyen : inculpation de l'ancien président Nicolas Sarkozy

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SOURCE : http://fr.africanews.com/2018/03/20/exclusif-saif-al-islam-kadhafi-j-ai-encore-des-preuves-solides-contre-sarkozy/

L’ancien président français Nicolas Sarkozy, a été inculpé mercredi soir dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2007, a-t-on appris de source judiciaire.

M. Sarkozy, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été mis en examen (inculpé) pour “corruption passive”, “financement illégal de campagne électorale” et “recel de fonds publics libyens” et placé sous contrôle judiciaire, a précisé cette source.

La garde à vue de l’ancien président, qui avait débuté mardi, s‘était terminée mercredi en fin d’après-midi. Elle a duré en tout 26 heures.

L’ex-président était arrivé peu avant 08H00 (07H00 GMT) à l’office anticorruption à Nanterre, près de Paris, selon des sources proches du dossier. Mardi, son audition entamée dans la matinée avait été interrompue vers minuit.

Egalement entendu, mais sous le statut de “suspect libre”, Brice Hortefeux, un proche de l’ex-président qui occupa plusieurs postes ministériels pendant son quinquennat (2007-2012), avait été entendu mardi à l’office anticorruption.

“M. Hortefeux a de nouveau assuré qu’il n’y avait pas eu de financement en provenance de Libye ou de quelque pays étranger. En répondant aux nombreuses questions qui lui ont été posées, il a démenti les erreurs et rumeurs qui ont couru sur cette affaire”, a déclaré à l’AFP son avocat, Jean-Yves Dupeux.

Cette nouvelle étape dans un dossier instruit par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans, marque un “retour aux affaires” de Nicolas Sarkozy mais à la rubrique judiciaire, a titré le quotidien Libération mercredi. Son confrère Le Parisien a parlé du “cadeau posthume de (Mouammar) Kadhafi”.

Depuis la publication, en mai 2012, par le site d’informations Mediapart d’un document libyen – attribué à l’ex-chef des renseignements Moussa Koussa – accréditant un financement d’environ 50 millions d’euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations des juges ont considérablement avancé.

Plusieurs protagonistes du dossier, dont plusieurs ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Le sulfureux homme d’affaires Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d’euros venant du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet, Claude Guéant.

L’ancien chef de l‘État a toujours rejeté ces accusations.

Circulation d’argent liquide

L’enquête avait été élargi en janvier à des soupçons de “financement illégal de campagne électorale”.

Cet élargissement faisait suite à un rapport de l’office anticorruption, daté de septembre, qui évoque une circulation importante d’espèces dans l’entourage du candidat du parti UMP durant la campagne pour la présidentielle de 2007. “Tout le monde venait chercher son enveloppe”, a relaté une ex-salariée, selon ce rapport dont l’AFP a eu connaissance, doutant qu’une distribution aussi massive ait pu se faire sans que Nicolas Sarkozy ait été au courant.

Les investigations ont aussi mis en lumière un virement de 500.000 euros perçu par Claude Guéant en mars 2008, en provenance d’une société d’un avocat malaisien. L’ex-secrétaire général de l‘Élysée a toujours affirmé qu’il s’agissait du fruit de la vente de deux tableaux, sans convaincre les juges qui l’ont mis en examen notamment pour “blanchiment de fraude fiscale en bande organisée”.

Les juges s’interrogent également sur la vente suspecte en 2009 d’une villa à Mougins (sud-est de la France) à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien argentier de Kadhafi. Ils soupçonnent l’homme d’affaires Alexandre Djouhri d’avoir été derrière plusieurs prête-noms le véritable propriétaire du bien et de l’avoir cédé pour 10 millions d’euros, soit plus du double du prix du marché. Une transaction qui aurait pu être effectuée pour dissimuler d‘éventuels versements occultes.

L’enquête a connu un rebondissement important en janvier avec l’arrestation à Londres d’Alexandre Djouhri, qui devrait être fixé sur son éventuelle extradition en juillet.

 

 

Une plainte contre Nicolas Sarkozy à la Cour Pénale Internationale pour l'assassinat de Kadhafi

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La société civile africaine ne compte pas laisser impuni l’assassinat de Mouammar Kadhafi, défunt guide de la Jamarihiya libyenne. Réunis au sein du Front panafricain de la société civile (Fispa) dont l’inauguration s’est faite ce week-end à Bamako, ces mouvements citoyens ont déposé une plainte contre Nicolas Sarkozy à la Cour pénale internationale.

Par cette première action d’envergure, le Fispa compte faire payer à l’ancien président français son rôle présumé dans l’assassinat de Mouammar Kadhafi. “Nous portons cette plainte contre Nicolas Sarkozy pour l’assassinat de Kadhafi parce que cela a des conséquences dramatiques et néfastes sur le continent africain, et sur les populations africaines”, a réagi sur RFI l’activiste guinéen Elie Kamano, membre du Fispa.

L’assassinat en 2011 de Mouammar Kadhafi a laissé la porte ouverte à un véritable chaos en Libye. Hormis la crise économique qui en découle, le pays est aujourd’hui un désastre sécuritaire. Transformé en répère de djihadistes et de trafiquants en tout genre, la Libye doit également faire face à un dilemme politique qui oppose deux gouvernements rivaux.

C’est dire quelles sont les attentes du reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly, désigné parrain de cette organisation qui regroupe une quinzaine de mouvements. “Si la CPI ne réagit pas, cela voudrait dire que la CPI choisit ses clients”, a-t-il dit.

LIRE AUSSI : Les révélations de Mediapart sur le montage de la CPI pour maintenir en détention Laurent Gbagbo

Plus de cinq ans après sa perte du pouvoir en France, Nicolas Sarkozy a bien du mal à se départir des scandales françafricains dans lesquels il est fréquemment cité. Le dernier en date est une rocambolesque affaire impliquant également la CPI et révélé par le site français Mediapart.

Le média a du reste montré comment la France, alors gouvernée par Nicolas Sarkozy, a agi de connivence avec l’ancien procureur de la CPI Luis Moreno Ocampo, pour faire transférer Laurent Gbagbo, ex-chef de l’Etat ivoirien à la Cour, sans qu’aucun mandat d’arrêt n’ait été délivré.

C’est d’ailleurs au cours d’une interview accordée à Mediapart que Laurent Gbagbo avait accusé deux chefs d’Etat français, Nicolas Sarkozy et son prédécesseur Jacques Chirac d’avoir “saboté” sa présidence.

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Exclusif - Saïf al-Islam Kadhafi : "j'ai encore des preuves solides contre Sarkozy".

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Saïf al-Islam Kadhafi n’a pas attendu longtemps pour rebondir à la garde à vue de Nicolas Sarkozy, soupçonné d’avoir utilisé de l’argent libyen pour le financement de sa campagne victorieuse à la présidentielle de 2007.

Une réponse tardive, mais digne d‘être saluée, s’est réjoui ce mardi Saïf al-Islam Kadhafi dans une réaction exclusive à Africanews. Le fils de l’ancien guide libyen Mouammar Kadhafi a notamment “félicité la justice française pour l’arrestation de Nicolas Sarkozy” au cours d’un entretien téléphonique avec notre correspondante en Tunisie Zineb Ben Zita.

L’ancien président français (2007-2012) a été placé en garde à vue ce mardi dans le cadre d’une enquête notamment pour détournements de fonds publics et corruption active et passive. En janvier, l’instruction a été élargie à des faits présumés de “financement illégal de campagne électorale” pour une affaire ouverte depuis 2013 par la justice française.

Elle (la garde à vue de Sarkozy, NDLR) vient en retard et après 7 ans de guerre. Je dis dommage parce que j'avais donné moi-même les preuves sur cette affaire (...) mais la justice, que ce soit en France ou à l'international, n'a pas bougé à l'époque

À présent, le fils du défunt guide libyen Mouammar Kadhafi, espère que l’affaire ne se confinera pas qu‘à la garde à vue de Nicolas Sarkozy et que ce dernier soit traduit devant la justice internationale pour “ses crimes contre la Libye”, a-t-il martelé. Des accusations pour lesquelles il se porte d’ores et déjà témoin au regard des preuves qu’il aurait en sa possession.

“Je précise que j’ai encore des preuves solides contre Sarkozy. Et je n’ai pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyen qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale. Il y a aussi Bachir Salah l’ex PDG de la Libya Investment qui est prêt à témoigner malgré les menaces de mort”.

Pour Saïf al-Islam, ce serait alors un sérieux coup d’accélérateur à cette affaire qu’il juge avoir été négligée par la justice française et internationale. “Elle (la garde à vue de Nicolas Sarkozy, NDLR) vient en retard et après 7 ans de guerre. Je dis dommage parce que j’avais donné moi-même les preuves sur cette affaire dans une interview accordée à Euronews en 2011, à Tripoli, mais la justice, que ce soit en France ou à l’international, n’a pas bougé à l‘époque”, a-t-il regretté.

Quoique, le fils de Mouammar Kadhafi croit en une autre justice, celle des urnes. C’est pourquoi, il appelle le chef de l’Etat français Emmanuel Macron à soutenir le processus électoral en Libye.

“Je tiens à vous dire que l’ex-président Sarkozy est responsable du chaos et de la propagation du terrorisme et de l’immigration clandestine en Libye et dans la région. J’appelle donc le président Macron à prendre des mesures pour soutenir les élections en Libye qui pourraient corriger ce qu’a fait son prédécesseur”, a-t-il conclu.

Ce lundi encore, Saïf al-Islam a réitéré son intention de briguer la présidentielle, par la voix de son porte-parole qui l’a annoncé depuis la Tunisie.

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