Un officier de police belge

Ce que l’on sait pour le moment sur la fusillade à Liège de ce matin

SOURCE SPUTNIK © REUTERS / Vincent Kessler
INTERNATIONAL
14:55 29.05.2018(mis à jour 15:13 29.05.2018)URL courte
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Ce matin un individu a ouvert le feu dans la ville belge de Liège, tuant trois personnes, dont deux policières, et a ensuite pris une otage. Avant d’être abattu par les forces de l’ordre, il aurait crié «Allahu akbar». Que sait-on à présent de cette attaque qualifiée par le parquet de possible «acte terroriste»?

 

Comment tout a commencé

Police belge
SOURCE SPUTNIK © AFP 2018 PHILIPPE HUGUEN
Ce matin vers 10h30 un homme armé d'une arme blanche a agressé deux agents de police à Liège, dans l'est de la Belgique. L'individu leur a donné plusieurs coups de couteau dans le dos et s'est emparé de leurs armes de services à l'aide desquelles il les a abattus, a annoncé lors d'une conférence de presse le procureur de Liège Philippe Dulieu. Les deux policières ont succombé sur place à leurs blessures.

 

Un civil tué

Ensuite, l'assaillant en possession des armes s'est dirigé vers un véhicule en stationnement et a ouvert le feu sur un homme âgé de 22 ans qui était assis à la place du passager. La victime n'a pas survécu à l'agression.

 

Prise d'otage dans un lycée

Puis, le criminel a tiré sur la voie publique et s'est réfugié dans le lycéede Waha en prenant en otage une femme de ménage, le tout suivi d'une fusillade. Aucun élève n'a pas été blessé et la femme est restée en vie. «Plusieurs» policiers ont été blessés au cours de l'intervention, selon M. Dulieu.

 

Fin

L'assaillant a été finalement abattu ( tué ) par les agents des forces de l'ordre. L'enquête a été confiée au parquet fédéral belge, compétent en matière de terrorisme, a indiqué à l'AFP une porte-parole du parquet de Liège, Catherine Collignon, précisant qu'«il y a des éléments qui vont dans la direction d'un acte terroriste».

Certains médias ont évoqué que le criminel était un délinquant né en 1982 venant de sortir de prison. D'autres suggèrent qu'il aurait crié «Allahu akbar» au moment de l'attaque.

Plusieurs témoins terrifiés par cette scène ont posté sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos de l'attaque.

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Des policiers belges

Deux policières et un civil morts dans la fusillade à Liège, la mairie a confirmé à Sputnik

SOURCE SPUTNIK© REUTERS / Benoit Tessier
INTERNATIONAL
11:06 29.05.2018(mis à jour 12:35 29.05.2018)

Deux agents de police ont perdu la vie dans une fusillade à Liège, alors qu’un homme a tiré sur eux avant de prendre une femme de ménage en otage, a annoncé à Sputnik la mairie de la ville en ajoutant qu'un civil avait aussi été tué. L'assaillant a été neutralisé par les forces de l’ordre.

Ce matin, un homme a tiré sur deux policiers à hauteur du café des Augustins, dans le centre-ville de Liège, en Belgique. Les deux agents des forces de l’ordre ont succombé à leurs blessures, a annoncé à Sputnik la mairie de la ville ajoutant qu'un civil aurait aussi été tué. 

Un autre agent des unités des forces spéciales belges aurait également été blessé lors du contact avec l’agresseur.

​Ensuite, l’assaillant s’est dirigé vers le lycée de Waha, situé en plein cœur de la ville,  et a pris une femme de ménage en otage. La police est arrivé à neutraliser l’agresseur lors de son intervention. Selon le média qui se réfère à la police, le suspect aurait crié «Allahu akbar» avant d'être abattu. Selon l'annonce de la télévision belge, la police considère la piste terroriste. Actuellement, la zone de la fusillade est bouclée, les ambulances sont sur place. Une importante opération policière est encore en cours.

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SOURCE : Publié par Gaia - Dreuz le 30 mai 2018

L’homme qui a tué deux policières et le passager d’une voiture mardi matin à Liège, en Belgique, était fiché depuis l’an dernier car soupçonné de radicalisation. Il était incarcéré pour des faits de droit commun et bénéficiait d’une permission de sortie de prison. Il a été tué par les forces de l’ordre.

Les médias belges ont rapidement donné son nom : l’homme qui a fait trois victimes mardi matin à Liège et qui a été tué par les forces de l’ordre s’appelait Benjamin Herman (son vrai nom ou un nom d'emprunt ? ) et était âgé de 36 ans. Originaire de Rochefort, au sud de Bruxelles et à quelques kilomètres de la France, il était incarcéré pour des faits de droit commun. Il bénéficiait d’une permission de sortie mais il n’a pas regagné sa cellule à l’heure fixée et il était depuis considéré comme en fuite.

Voici ce qu’il faut retenir du profil de l’assaillant :

  • Il était détenu pour des faits de droit commun, délinquant violent bien connu des services de police, notamment pour trafic de drogue.
  • Il bénéficiait d’une permission de sortie mais n’a pas regagné sa prison.
  • Il était fiché par la Sûreté de l’Etat depuis l’an dernier pour ses contacts avec des islamistes.

 

Il était en contact avec des islamistes

La RTBF rapportait mardi en fin d’après-midi qu’il était fiché depuis 2017 car soupçonné de radicalisation. Une source proche de l’enquête a ensuite précisé à l’AFP qu’il était fiché pour ses contacts avec des islamistes. Plusieurs médias belges avaient rapporté que l’homme avait crié « Allahou Akbar » au moment des faits. Une témoin, interrogée par franceinfo, assurait également l’avoir entendu parler de la Syrie.

Interrogé par la RTBF, un codétenu de la prison de Marche-en-Famenne assure avoir vu que Benjamin Herman s’était « radicalisé ». « Il ne le disait pas. Même aux surveillants qui s’entendaient bien avec lui. Il ne le disait pas à tout le monde », a-t-il raconté. Il se serait radicalisé en 2017 lors de son passage dans la prison de Lantin, à Liège.

L’assaillant voulait « s’en prendre à la police »

« Il est clair que l’objectif de l’assassin islamiste était de s’en prendre à la police, c’est ce qu’il a fait d’emblée en se dissimulant derrière les deux agents de police, et après les avoir poignardées sauvagement dans le dos », a estimé le chef de la police de Liège, Christian Beaupère, lors d’une conférence de presse donnée mardi en fin de journée.

On sait qu’il a d’abord suivi des policières, avant de les poignarder. Il s’est ensuite emparé de leurs armes pour les blesser mortellement. Il a ensuite abattu le passager d’une voiture, âgé de 22 ans, avant de se retrancher dans le hall d’une école, où il a brièvement pris en otage une employée. Une fusillade a éclaté quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place et l’assaillant a été tué.

Le chef de la police a précisé que deux policiers du Peloton anti-banditisme (PAB) avaient « reçu chacun une balle dans la jambe ». Les jours de l’un d’entre eux sont en danger « puisque l’artère fémorale a été touchée », a précisé Christian Beaupère. Deux agents de la brigade judiciaire ont également été blessés aux bras. Le jeune passager tué par l’assaillant était un élève de la Haute Ecole de Liège et s’apprêtait à devenir instituteur, a précisé le bourgmestre de Liège.

Il avait déjà bénéficié plusieurs fois de permissions de sortie

La ministre de la Justice, Koen Geens, a confirmé qu’il bénéficiait d’un congé pénitentiaire de deux jours pour préparer sa réinsertion en vue de sa réinsertion prévue en 2020. Il devait réintégrer sa prison ce mardi. Elle a précisé qu’il avait bénéficié de 11 autorisations de sortie d’un jour et de 13 congés pénitentiaires de deux jours qui s’étaient bien déroulés, rapporte la RTBF.

La RTBF décrit un homme « instable », « délinquant jugé très violent », incarcéré, entre autres, pour trafic de drogue. De même source, il aurait commis un autre crime la nuit dernière, à On, dans la commune de Marche-en-Famenne, en province de Luxembourg.

Source : Lejdd

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🇧🇪 Le terroriste de Liège Benjamin Herman a tué un de ses anciens codétenu quelques heures avant l’attaque.

30 mai 2018 - 10h16

SOURCE  https://actu17.fr/le-terroriste-de-liege-benjamin-herman-a-tue-un-de-ses-anciens-co-detenue-quelques-heures-avant-lattaque/

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Michael Wilmet a été tué dans la nuit de lundi à mardi, par Benjamin Herman.

Benjamin Herman avait déjà tué une personne dans la nuit de lundi à mardi. Il s’agit de Michael Wilmet, un de ses anciens codétenu. Une information que le Ministre de l’intérieur belge, Jan Jambon a confirmé ce mercredi matin.

Michael Wilmet, 30 ans, a été retrouvé mort mardi matin, chez lui dans la cité de l’Oiseau Bleu à On (Marche-en-Famenne). Il a été tué à coups de marteau.

Jan Jambon a confirmé que Benjamin Herman était l’auteur de ce meurtre, qui précède les trois autres à Liège, quelques heures plus tard. « Il n’avait plus de perspective dans notre société car il avait commis un meurtre la nuit d’avant ».

La piste selon laquelle Benjamin Herman aurait pu être sous l’influence de la drogue au moment des faits est également étudiée, selon plusieurs médias belges.

Un braquage quelques heures avant

Lundi soir, les deux hommes ont braqué une bijouterie à Rochefort, avant que les choses ne s’enveniment.

Selon la RTBF, le marteau a été retrouvé à Liège, dans un véhicule utilisé par Benjamin Herman pour se rendre dans la Cité Ardente.

Micheal Wilmet était connu de la justice belge pour des faits de délinquance. Héroïnomane, il avait été placé sous bracelet électronique dans le cadre d’une condamnation datant de 2014 pour trafic de stupéfiants.

Sa peine s’était achevée en mars dernier après deux ans de surveillance électronique.

Le Ministre de la justice a déclaré qu’il se sentait « coupable »

« Je me sens avant tout responsable parce que j’ai la responsabilité des prisons. Est-ce que cet homme aurait du être libéré dans le cadre d’un congé pénitentiaire ? C’est une question interpellante et ça mérite un examen de conscience de ma part », a déclaré Koen Geens.

🇧🇪 Liège : Le terroriste Benjamin Herman avait un lourd passé judiciaire et était considéré comme «extrêmement dangereux».

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Le terroriste qui a tué quatre personnes, dont deux policières, était bien connu de la justice belge mais également de la police pour une radicalisation en prison.

Le tueur est né le 12 janvier 1982 à Rochefort (Belgique) et avait un lourd passé de délinquant. L’homme était considéré comme instable, pouvant être extrêmement dangereux et violent.

Benjamin Herman, toxicomane, avait fait de nombreux séjours en prison depuis 2003. Il avait déjà été interpellé alors qu’il était mineur.

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L’assaillant de Liège a purgé plusieurs peines de prison pour vols avec violence, infractions aux lois sur les stupéfiants, coups et blessures, vandalisme ou encore incendie volontaire explique La Libre.

Un barrage de police forcé

Benjamin Herman a franchi un cap dans la délinquance dès sa majorité, notamment avec son frère Dimitri. « Il y a quinze ou vingt ans d’ici, ils ont volé une voiture. Ils ont été pris en chasse par la police. Un barrage de police a été dressé sur la route entre Rochefort et Marche-en-Famenne. Ils ont roulé sur le pied d’un policier. L’un d’eux s’est rendu, l’autre s’est retranché sur le toit d’une habitation avec une carabine à plombs », explique un proche de la famille cité par DH.

C’est en prison qu’il se serait radicalisé, selon un ancien codétenu.

Ce lundi, un congés pénitentiaire lui a avait été accordé pour préparer sa réinsertion, au vu de la préparation d’une sortie de prison en fin de peine à l’horizon 2020. Il devait réintégrer ce mardi.

« Il avait déjà bénéficié de onze autorisations de sortie d’un jour et de treize congés pénitentiaires de deux jours qui s’étaient bien déroulés, il était donc difficile de prévoir que cela se passerait mal la quatorzième fois », a affirmé Koen Geens, le ministre de la justice belge qui a également déclaré se sentir « coupable ».

Connu des services de renseignements

Le premier ministre belge Charles Michel, a de son côté précisé que le nom de Benjamin Herman était apparu dans deux rapports de la Sûreté de l’Etat et un de la police, lié à la radicalisation en prison, mais de manière indirecte ; en rapport avec ses liens avec des détenus radicalisés.