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9 décembre 2018

GILETS JAUNES : ACTE IV DANS PARIS LE 8 DECEMBRE 2018 ... LE COMBAT CONTINUE C'EST LOIN D'ETRE FINI ...

Hommage à nos forces de l’ordre

Publié le 8 décembre 2018 - par

 

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Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l’ordre, qui se donnent à 100 % à leur mission de protection des biens et des personnes, malgré les violences, les blessures, les insultes, les agressions et les humiliations subies, malgré le manque cruel de moyens humains et matériels.

Ils sont le dernier rempart de la République quand l’insurrection menace, quand tout part en vrille et que le pouvoir civil est aux abois, comme on l’a vu samedi 1er décembre, quand les plus beaux quartiers de Paris ont été mis à sac et que l’exécutif a vacillé, submergé par le doute.

Je salue leur dévouement au service de la nation et des populations, malgré l’absence de considération et de reconnaissance de la part des politiques, mais aussi de la part de leur hiérarchie toujours prête à les lâcher à la moindre interpellation musclée, comme c’est encore le cas aujourd’hui à Mantes-la-Jolie.

Au moindre incident, un policier est toujours présumé coupable.

À Mantes-la Jolie, les policiers ont fait leur travail. Aucun blessé parmi les élèves et les voyous des cités venus casser du flic. Ordre rétabli, mission accomplie !

Humiliation ? Mais quand un gamin cagoulé de 12 ans insulte les policiers et balance un cocktail Molotov sur une unité qui n’a pas le droit de riposter, qui donc est humilié ? Qui se sent lâchement abandonné par sa hiérarchie et par le pouvoir politique devant ce renversement des valeurs ?

La rue doit-elle être abandonnée aux mineurs délinquants par peur de la bavure ? Par peur des émeutes ?

Assez de jérémiades hypocrites. Quand les bandes des cités déferleront sur les beaux quartiers pour y mettre le feu, ceux qui accablent nos forces de l’ordre et braillent sans arrêt aux violences policières comprendront enfin ce que veulent dire les mots « ordre républicain » et « sécurité publique ».

« Humiliant, injuste, glaçant, inadmissible, vexatoire », la gauche a toujours accablé les policiers. C’est la surenchère pour dénoncer leur travail parfaitement légal à Mantes-la-Jolie. Quand on provoque et harcèle la police, on en assume les conséquences.

Oubliés, les applaudissements de 2015, quand policiers et gendarmes traquaient les terroristes. Oubliées les haies d’honneur aux forces de l’ordre, que la foule remerciait pour leur courage.

Si tant de policiers se suicident, c’est parce qu’ils se sentent abandonnés par le pouvoir. Ils ont besoin de reconnaissance et de respect, comme dans tous les métiers. Tous les métiers ont leur part de noblesse dès lors qu’ils sont exercés avec un professionnalisme exemplaire.

Une démocratie est un assemblage complexe où chaque élément a son importance pour éviter la dislocation de l’ensemble. Il n’y a de cohésion nationale que si chacun respecte l’autre.

N’en déplaise à tous les bouffeurs de flics, les écoles de police et de gendarmerie ne sont pas des écoles du crime et on n’y apprend pas à matraquer à tout va et à tirer dans le tas, comme certains illuminés le laissent entendre. On y enseigne une éthique qui fait défaut à bien des corps de métier.

On n’est pas au Venezuela. La France est encore un État de droit et ses policiers et ses soldats ont le sens de l’honneur et du devoir bien ancré.

La révolte des Gilets jaunes n’est pas seulement une exigence de pouvoir d’achat, mais un besoin d’être respecté par la caste dirigeante. C’est le mépris de la caste dirigeante qui a enflammé la France profonde, pas seulement le prix du gasoil.

Les cocktails Molotov, les jets d’acide, les coups de barre de fer, les projectiles pour tuer, les jets de peinture par des racailles et des casseurs assurés de l’impunité, nos policiers doivent les supporter sans broncher parce que le pouvoir leur interdit de réagir.

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Le responsable de cet acte de barbarie méritait la prison à vie.

Par peur de la bavure, encore atteints du syndrome Malik Oussekine et Rémi Fraisse, les politiques ont totalement désarmé nos policiers, leur interdisant d’intervenir malgré les saccages, les incendies et les pillages perpétrés par des casseurs de l’ultra-gauche et les racailles des cités.

Si on a assisté à tant de scènes de guérilla urbaine, c’est parce que l’ordre de charger et d’interpeller n’est jamais arrivé ou est arrivé trop tard.

Ce matin, il y a eu 10 fois plus d’interpellations que samedi dernier. Les ordres de faire respecter la loi sont enfin arrivés. Ces ordres qui ont fait défaut le 1er décembre.

Mais les violences de rue, c’est aussi la faute d’une justice laxiste de gauche, qui n’a toujours pas compris que l’impunité était porteuse de lendemains tragiques.

Pourtant, le Code pénal est très bien fait. Mais nos juges répugnent à l’appliquer.

Article 322-6. Toute destruction d’un bien appartenant à autrui par incendie ou explosif est passible de 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Et en groupe, le tarif est de 20 ans de prison !

Quel juge a déjà appliqué cette sentence, alors que des dizaines de milliers de voitures et de biens sont incendiés chaque année ? Aucun.

La justice se contente de simples rappels à la loi, ce qui exaspère et démotive nos policiers.

Ce qui les fait tenir et fait leur force, c’est l’incroyable esprit de corps et la grande camaraderie qui les animent. Sans ce soutien mutuel, ils poseraient casque, bouclier et matraque, avec les conséquences que l’on imagine.

Depuis mai 68, on a laissé se propager la haine des policiers, et ce, au plus niveau.

Souvenons nous de la gauche qui voulait supprimer les CRS en 1981 ! Quelle folie.

Les cocos voulaient même dissoudre la Légion étrangère, la plus prestigieuse formation militaire de notre armée !

Il n’y a plus d’autorité dans les familles, et le pouvoir politique n’a rien trouvé de mieux que de retirer toute autorité aux enseignants et aux forces de l’ordre.

Le résultat est catastrophique. La société est en décomposition et s’ensauvage de jour en jour.

Les casseurs sont le résultat de la démission de l’État à tous les niveaux.

Et si, aujourd’hui, Castaner a mobilisé 89 000 policiers et gendarmes, un tiers de plus que le 1er décembre, c’est uniquement parce que les beaux quartiers et les élites de ce pays ont été gravement menacés dans leur quotidien.

C’est malheureux à dire, mais il aura fallu que l’Arc de Triomphe, une préfecture, un hôtel particulier et des symboles nationaux soient saccagés ou incendiés pour que la caste privilégiée réalise qu’elle n’était plus en sécurité nulle part et que les forces de l’ordre jouaient un rôle essentiel de protection de la société.

D’un seul coup, la bonne société dorée a oublié le cliché du policier agressif et arrogant, qui s’éclate en distribuant des coups de matraque à tout va.

La peur s’est emparée de ceux qui méprisent le petit peuple et notamment les forces de l’ordre qui les protègent. On se barricade dans le cœur de Paris !

Souvenons-nous de Hollande, le pire de tous quand il s’agit d’humilier et de mépriser les policiers.

Dans la demi-heure qui suivait l’hospitalisation du délinquant Théo, il se précipitait à son chevet pendant que des policiers brûlés vifs dans leur voiture n’avaient droit à aucun mot de compassion et encore moins à une visite sur leur lit d’hôpital.

Ignoble ! Il s’est répandu de façon mielleuse devant un délinquant qui avait refusé un simple contrôle de police. Quelle bassesse !

Ce comportement abject d’un président restera une tache indélébile dans son quinquennat. Il est indigne de gouverner et d’être le chef de nos armées.

La France est malade des lâchetés politiques, des renoncements permanents, des faiblesses du pouvoir incapable de restaurer l’autorité de l’État.

Tant que les saccages, les voitures brûlées, les écoles incendiées, les gymnases détruits, tant que les scènes de guérilla urbaine se passent en banlieue, l’État ferme les yeux et achète la paix sociale à coups de milliards.

En banlieue, depuis 2005, la paix sociale, elle passe par les imams. Totalement otages de l’immigration, les politiques en sont réduits à laisser les barbus tisser leur toile et créer des mini-califats qui échappent totalement à la République.

Par peur des émeutes, on ferme les yeux sur les trafics et sur l’expansion du salafisme. Après moi, le déluge ! Drogue, trafic d’armes et prostitution transforment les banlieues en zones mafieuses que les caïds se partagent avec les barbus qui islamisent la jeunesse.

Mais cette lâcheté n’a qu’un temps. Comme l’a dit Gérard Collomb, tout va exploser avant 5 ans.

Rappelons aussi qu’en 5 ans, 93 policiers et gendarmes sont morts en service.

Mais la presse de gauche à 99 % n’a parlé que de ce pauvre Théo ! L’enquête a blanchi les policiers mais on attend les excuses de Hollande et des journalistes qui ont sali l’institution.

En 2017, il y a eu 18 316 blessés.

La même année, 68 policiers et gendarmes se sont suicidés et 2018 sera une année noire.

Depuis 2011, on dénombre 491 suicides.

« Un bon flic est un flic crevé », a-t-on pu entendre cette semaine, sur le modèle de la célèbre phase du général Sheridan : « Un bon Indien est un Indien mort ».

Les casseurs sont là pour tuer et ils le disent ouvertement.

Aujourd’hui, à la mi-journée, il semblerait que les violences soient contenues et que les forces de l’ordre, enfin libérées de leur posture statique suicidaire, aient repris la main en agissant en amont et en interpellant la racaille au plus tôt.

Leur efficacité mérite notre admiration et notre reconnaissance.

J’ajoute que gendarmes et policiers sauvent des vies dans leur tâche quotidienne, au plus proche de la population.

Je terminerai en soulignant aussi le fantastique travail de nos pompiers, dont les 4/5 sont des volontaires.

Aimés de la population et moins soumis aux violences que les policiers, ils accomplissent également leur mission avec courage et dévouement, assurant en moyenne près de 1 400 interventions par jour.

Le 1er décembre, c’est dans des conditions extrêmes qu’ils ont dû éteindre des centaines de foyers dans un climat de guerre civile. Merci à eux.

Jacques Guillemain

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Avis à la caste : ce n’est pas terminé, le combat jaune va continuer

Publié le 8 décembre 2018 - par

 

Le mouvement des Gilets jaunes a fracassé le brouillage mis en place par les élites économiques, politiques, médiatiques, universitaires, culturelles. Jusqu’à son apparition, les classes moyennes, c’était tout le monde. Il n’y avait plus de lutte de classes. Les Gilets jaunes lui ont redonné vie. Ces ouvriers, ces employés, ces paysans, ces retraités qui campent sur les ronds-points, ces hommes et ces femmes qui brandissent des drapeaux tricolores ramènent à quelques tableaux de notre Histoire de France.
1789, 1830, 1848, la Commune.

Des moments devant lesquels la nomenklatura au pouvoir depuis des décennies se pâmait ostensiblement, comme elle a vénéré les révolutions arabes de la place Tahrir, au Caire, et celle de Tunis.

Elle est bien moins admirative quand la révolution a lieu sur le pas de sa porte. Elle apprécie peu de voir sur les Champs-Élysées des Gilets jaunes qui lui rappellent que, comme toute caste dominante, elle est périssable. Alors elle lance ses VBRG, ses chiens-loups et ses robocops dans la mêlée.

Ce dimanche soir, la classe riche – le 1 % qui possède 50 % de la richesse – et ses subalternes, falsificateurs de la réalité, adeptes du politiquement correct, signataires de pétitions contre le fascisme (idéologie archaïque qui n’existe plus et n’existera plus jamais, disait Pasolini), grandes âmes protectrices de l’immigration, tous ces soutiens du système respirent. Pas de marée jaune pour prendre l’Élysée et faire peur à Macron et à sa fine équipe – j’espère un jour le voir s’enfuir de Paris comme il s’est enfui du Puy-en-Velay.

Notre Jupiter de cinéma, perché sur un tas de fumier mondialisé qu’il a pris pour le Capitole, ce gamin capricieux, égocentrique va pouvoir encore quelques semaines, quelques mois nier la réalité et vanter dans sa langue de foutriquet la start-up nation et se moquer des derniers de cordée, de ceux qui ne valent rien, des illettrées, de ceux qui ne portent pas des costards à quelques milliers d’euros pièce, de ceux qui n’ont qu’à traverser la rue pour avoir du boulot.

Pour mater le peuple, Castaner et ses roquets ont mis les moyens. Ils disaient craindre l’extrême violence parce que, dans la panique de ces derniers jours, ils savaient que sans la violence, il n’y aurait pas eu 1789 ni aucun autre renversement de régimes honnis par leur population.
Il est rare que le peuple obtienne quelque chose en rentrant sagement chez soi aux premiers coups de menton d’un Castaner qui « s’envergogne ».

Les Gilets jaunes, comme leurs prédécesseurs, demandent la fin des privilèges d’une caste qui a forgé son arrogance avec les outils que la République lui a fournis dans ses meilleures écoles. En guise de remerciements, elle crache sur les populations qu’elle a abandonnées, sur la Nation qu’elle désire voir disparaître au profit d’un monde sans frontières.

Jusqu’à l’intrusion des Gilets jaunes dans le paysage, les élites pensaient avoir élaboré un système qui leur garantissait une longévité au pouvoir frisant l’éternité.
Elles croyaient avoir réussi à sortir de l’image d’Épinal du bonheur libéral, la France périphérique, ce monde où 60 % des Français croupissent dans l’abandon (routes qui ne sont plus entretenues, services administratifs, scolaires, de santé détruits, leçons de morale sur le diesel, la vitesse…), subissent les insultes de prescripteurs d’opinion qui les décrivent comme racistes, aigris, pétainistes, poujadistes, beaufs indécrottables, surnuméraires sans aucune utilité.

Le cauchemar jaune leur a sauté dessus. Ce soir, il s’éloigne un peu.
Mais le cri des Gilets jaunes doit résonner aux oreilles de Macron : « C’est nous les patrons ». Les Gilets jaunes ne veulent pas seulement moins de taxes, ils désirent surtout plus de démocratie.

Bien sûr, les Gilets jaunes vont retourner dans les boîtes à gants, mais 1789 ne s’est pas fait en une seule année. Louis XVI est monté sur l’échafaud en 1793.
Le feu continuera à couver. Le totalitarisme soft macronien est au crépuscule. Nous sommes majoritaires et l’ancien monde de la France d’en haut, pour reprendre des mots de Christophe Guilluy, est condamné.

Marcus Graven

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Acte IV : ce que j’ai vu dans les rues de Paris…

Publié le 8 décembre 2018 - par

 


L’acte IV des Gilets Jaunes a commencé par une matinée sous haute tension avec des centaines d’interpellations préventives. Je suis entré dans « l’arène » par la rue du Colisée (!) où un barrage filtrant de CRS laissait passer les manifestants, dans la bonne humeur. Mais en remontant les Champs-Élysées, une odeur étouffante de gaz lacrymogènes indisposait une foule nombreuse et plus motivée que jamais. Parfois, plusieurs détonations de grenade perçaient le silence de la colère. Puis nous fûmes pris dans une salve de grenades lacrymogènes qui roulaient au sol comme des billes !

Mouvements de foule. Quelques Gilets venus de province me demandèrent où était la Seine pour se diriger vers la Bastille ! Difficile de répondre car tout le 8était bloqué par des CRS armés jusqu’aux dents, et en particulier autour de la résidence de Choupinet.

Comme la semaine dernière, les manifestants qui fuyaient les Champs se sont repliés là où ils pouvaient, arpentant les rues en scandant « Macron démission ». Après Les Grands-Augustins, Saint-Lazare, ils ont tenté de rejoindre les grands boulevards, érigeant çà et là des barricades de fortune, comme à Réaumur Sébastopol, en utilisant des bacs à fleurs d’Hidalgo, des poubelles ou des sapins de Noël.

Sur les Champs, une boutique Orange fut saccagée mais d’autres débordements, dont certains casseurs ont le savoir-faire, ont visé des boutiques de luxe dans le quartier de la Madeleine.
Cette fois-ci, je n’ai pas eu le plaisir de voir des canons à eau à l’œuvre, ni les fameux blindés de la rue Marceau dont le spectacle a fait le tour du monde. Belle vitrine pour la France, pays de la liberté ! Par contre, la maréchaussée à cheval déboulant sur la rue Saint-Antoine, c’était un vrai spectacle !

En effet, je m’étais dirigé vers Bastille où une foule abondante était massée. Beaucoup manifestaient contre Macron mais sans gilet jaune et la couleur violette de l’Union des syndicats « solidaires » se remarquait tout de suite. J’ai même vu une pancarte « Refugees welcome » et quelques drapeaux rouges. Pas vraiment la même manif ! Si ce n’est que tout ce beau monde marchait vers République aux côtés des Gilets jaunes, enveloppés parfois dans des drapeaux bleu, blanc, rouge de fortune.


Quant aux CRS, certains avaient pour occupation de photographier le plus possible de Gilets jaunes. Le grand fichage commence ! La Macronie est prête à tout !

Il serait faux de dire que le mouvement se relâche, même si les médias du système essaient de nous faire croire qu’il y avait un peu moins de monde que pour l’Acte III (ce qui reste à démontrer). La dissuasion médiatique n’a guère fonctionné. Si l’enthousiasme était moins grand, du fait du déploiement d’une véritable armada militaire s’en prenant surtout aux Gilets Jaunes, le mot d’ordre restait quand même dans toutes les consciences : « On ne lâche rien ! ».

Hector Poupon

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Les raisons de la colère : Macron a réveillé les Français !

Publié le 8 décembre 2018 - par

 

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On paie aujourd’hui le prix du hold-up politique qui, en 2017, a placé à la tête de l’État un candidat élu avec seulement 30 % du corps électoral, du fait des 55 à 60 % d’abstentionnistes. Et quand les thuriféraires et les obligés de Macron s’indignent que la présence de leur poulain soit discutée, ils mettent en avant les 70 % des voix en sa faveur au 2e tour de la présidentielle où le poulain se mesurait à Marine Le Pen, jouant au rempart contre le fascisme ; d’où le vote d’une gauche et d’une droite manipulées qui espéraient y trouver leur compte, comme le confirme d’ailleurs le ralliement de nombreux socialistes, républicains et centristes. Mais 70 % de 45 % représentent à peine plus de 30 %. Victoire amplifiée aux législatives qui envoyèrent à l’Assemblée nationale une majorité de députés potiches, macrons pur sucre retenus pour leur souplesse et leur manque de culture et d’expérience politiques, lesquels vont voter comme un seul homme tous les projets de loi proposés par le gouvernement, c’est-à-dire par Macron, car lui seul décide, les ministres étant là pour la figuration. C’est dire que, depuis un an et demi, Emmanuel Macron concentre les pouvoirs exécutif, législatif, mais aussi médiatique et judiciaire, sans contre-pouvoir.

Or, l’homme providentiel n’est pas tombé du ciel. Programmé et formaté par les représentants de la finance et des multinationales qui, préalablement, l’avaient fait entrer chez Rothschild puis chez Hollande, avant de le présenter à la présidentielle et de financer sa campagne, il avait été choisi pour sa jeunesse, son intelligence, son aisance, son brillant. Ses conseillers occultes, habitués des rencontres de Bilderberg et de la Trilatérale, par ailleurs propriétaires d’importants médias (BFM TV, CNews, Libération, Le Monde, le JDD…) le présentèrent comme candidat du renouveau et de la modernité, inventeur d’un concept qui rompait avec les vieux partis : l’homme du juste milieu, ni de droite ni de gauche, mais de droite et de gauche (ce qu’on peut qualifier plus simplement de centre mou relooké), et bientôt coqueluche de la gauche new-look et des bobos, assisté de politicards recyclés.

Une fois élu, il était normal qu’il mène la politique qu’attendaient les puissances occultes qui l’avaient fait roi et dont il partageait l’idéologie : l’avènement d’une économie mondialisée, dominée par les multinationales ennemies des nations et de la démocratie, et ce par l’accélération de la mondialisation, l’abolition des frontières, l’ouverture aux migrants, le culte de la réussite rapide et l’inféodation à l’argent au détriment de la culture et de l’identité.

Il s’agissait donc de s’attaquer à la France profonde abandonnée, mise en coupe réglée, en délocalisant, en supprimant les barrières douanières, ce qui allait pénaliser et démanteler notre industrie et bientôt notre agriculture, en désertifiant les campagnes et les petites villes qui voyaient peu à peu disparaître commerces et service public. Et tout en distillant des paroles rassurantes, réduire la France profonde et ces Français de la ruralité, ces « Gaulois réfractaires » attachés à leur Histoire, à leurs racines, à leurs traditions, à leur langue, ce qui, aux yeux de l’élite bien-pensante, équivaut à être englué dans un monde disparu, à refuser le libéralisme, le progrès, et donc condamnés à être balayés en tant que peuple pour être transformés en consommateurs compulsifs, en moutons privés de leur libre arbitre.

Mais cette France que l’on croyait anesthésiée, sinon moribonde, tout à coup se redresse, car Emmanuel Macron a eu beau se déguiser en nouveau messie prétendant bousculer le vieux monde pour y substituer un monde nouveau, la France du bon sens a bien vu que derrière le libéralisme échevelé présenté comme une chance, derrière la célébration de la réussite, se cachait la liquidation du vieux monde et de sa population.

Le mouvement des Gilets jaunes marque en cela la révolte que beaucoup attendaient, celle d’un pays humilié, oublié, méprisé, prolétarisé, dépouillé d’avenir et de perspectives. Un soulèvement populaire que les tenants du libéralisme tous azimuts et du politiquement correct dénoncent comme populiste en feignant de séparer ceux qui viennent du peuple et ceux qui, abusivement, s’en réclament. Mais pourquoi ces dizaines de milliers de Gilets jaunes rassemblant des gens de tous âges et de toutes conditions : petits paysans, artisans, employés, salariés, fonctionnaires, travailleurs précaires et mal payés, déclassés, retraités en difficulté relèveraient-ils de la caricature populiste ?

À l’appel d’une poignée d’internautes qui, par le biais des réseaux sociaux, avait en un mois suscité un raz-de-marée, ceux qui jusqu’ici supportaient en silence leur pauvreté comme s’ils en avaient honte, tout à coup retrouvent la fraternité, l’échange. Ils disent leur colère, leurs salaires et revenus misérables, leurs villages désertifiés, la disparition des services publics, le chômage. Ils voient bien qu’il ne s’agit pas là d’une fatalité, mais d’une volonté politique, le pouvoir, au fil de temps, ayant laminé, détricoté, appauvri pendant qu’une caste s’enrichissait. Vent debout contre Macron le mondialiste, le président des riches et des privilégiés, ils veulent plus de justice, plus d’équité, plus de considération, vivre tout simplement et non subsister, eux et leur famille, et pouvoir rêver d’un avenir pour leurs enfants. Mais aussi rester fidèles à leurs racines, à leur Histoire, refusant de devenir les instruments d’un monde technocratique, sans morale ni principes, les valets d’énarques arrogants, d’une minorité financière toujours plus avide, une « élite hors-sol », sans identité ni épaisseur humaine, niant sa culture et y substituant les gadgets à la mode, la modernité à tout prix, l’engouement pour le dérisoire branché, les grandes causes qu’on ne saurait discuter. On rencontre ici la même situation qu’aux États-Unis avec les petits Blancs méprisés par les démocrates, qualifiés par Hillary Clinton de « déplorables » et qui ont voté pour Trump. Même chose en Angleterre avec le Brexit…

Certes, la fracture sociale n’est pas nouvelle, mais Macron, en élève appliqué, l’a accélérée, tenant pour quantité négligeable les petits, les sans-grades, les gens de peu et ignorés des requins de la finance, des politiciens opportunistes, des gavés d’une République où le luxe le plus inouï côtoie le dénuement, où la voix des puissants couvre celle des humbles. Ils ne supportent plus ce pouvoir arbitraire qui se soucie infiniment plus de ses intérêts que de ceux du pays qu’il est censé servir. Alors, à défaut d’être entendus, ils entrent en dissidence.

Le président Macron, incapable d’écouter, de dialoguer, n’a rien vu venir. Et la nomenklatura privilégiée, coupée des réalités, sent tout à coup le pouvoir vaciller, son confort matériel et moral menacé par ceux qu’elle traitait hier encore de beaufs et de fachos… De retour de ses tribulations sud-américaines, le président n’avait pas pris la mesure du mécontentement. Car les quelques phrases que, depuis Buenos Aires, il avait, en conclusion d’un discours verbeux consacré aux violences institutionnelles, étaient sidérantes de morgue, d’inconscience et de vacuité. Auparavant, il s’était longuement félicité en mettant en avant le rôle capital qu’il aurait joué dans le succès du G20 où, grâce à ses efforts, la France aurait été à l’honneur. N’y avait-il pas dans ce narcissisme et cet aveuglement un écho de la fable où la grenouille voulait se faire aussi grosse que le bœuf.

Après s’être gargarisé de grandes envolées dont les Français, plongés dans un marasme économique sans précédent, n’ont que faire, il avait fini par évoquer leur situation mais brièvement, comme si la France et les Français étaient moins importants que ses gesticulations écologiques. Quelques jours avant, entonnant le couplet « fin de mois / fin de monde », il soulignait la grandeur de son combat : « Sauver la planète », mission infiniment plus urgente, bien entendu, que de prendre des mesures pour stopper l’appauvrissement des classes moyennes et des couches populaires et entendre leur colère. Mais il n’y a que les naïfs pour tomber dans le panneau car, pour Emmanuel Macron, l’écologie sert à cacher la marche forcée vers la mondialisation et le culte du profit sans limites, mais aussi la marginalisation et l’effacement de ceux que l’État condamne comme rétrogrades alors qu’ils sont en train de réinventer une autre forme de politique et de convivialité.

Il a aussi laissé planer le doute sur le comportement des Gilets jaunes confondus avec les casseurs, confusion savamment entretenue tant par les gens du pouvoir que par les journalistes aux ordres. Les Gilets jaunes reconnaissaient d’ailleurs que, si au cours d’affrontements avec la police qui, de manifestation en manifestation, vont s’intensifiant, certains répondirent aux violences par des violences car l’escalade s’accélère. Jusqu’où ira-t-on ? Tous, en revanche, ont dénoncé les destructions systématiques, les incendies d’immeubles, les saccages de magasins et les pillages, qui sont le fait d’extrémistes et de voyous rompus à la guerre urbaine mais aussi de la racaille des cités venus faire « son marché de Noël » et assouvir sa haine de la France et de ses symboles.

Dans son allocution, le président, balayant les questions des journalistes d’un revers de manche, avait, sans le dire, laisser craindre qu’il ne changerait pas de cap, formule chère aux politiciens à l’ego surdimensionné et allergiques à tout dialogue. Céder serait rédhibitoire car il risquerait de passer pour un Juppé qui, « droit dans ses bottes », s’était finalement déculotté.

Après avoir essayé d’enfumer les contestataires dans des face-à-face verbeux avec le ministre de l’Écologie et le Premier ministre, ce dernier fut chargé de recevoir les leaders politiques le 3 décembre pour écouter leurs propositions. Ces manœuvres de diversion visaient-elles à gagner du temps en espérant que le mouvement s’essoufflerait, selon la tactique bien connue du pourrissement ? Malheureusement pour le pouvoir, les Gilets jaunes continuent à être soutenus par l’opinion publique, même si des fractures entre modérés et radicaux sont inévitables dans un mouvement aussi récent, d’autant que les tentatives d’infiltration et de récupération sont nombreuses, notamment par l’extrême gauche qui rêve d’instrumentaliser les Gilets jaunes à des fins politiques.

En refusant de changer de cap, le président, ce « garçon immature » selon Michel Onfray, « adolescent psychopathe » selon un psy invité à l’antenne, jouait avec le feu et montrait une irresponsabilité politique grave alors que le temps presse. Revirement inattendu le 3 décembre : le président envoie son Premier ministre au créneau pour annoncer un moratoire sur l’augmentation des carburants prévue au 1er janvier 2019 et qui avait été le point de départ de la contestation. Mais il est bien tard et cette feinte concession ne saurait répondre aux attentes des Gilets jaunes dont les revendications ont augmenté. De plus, la ficelle est un peu grosse : un moratoire prévu pour six mois couvre la période des élections européennes ! Une fois encore, le pouvoir chercher à entourlouper et l’annonce est loin de calmer le jeu, tandis que 78 % des Français affirment ne plus faire confiance à Macron qui, en visite « expiatoire » à la préfecture du Puy-en-Velay incendié par des Gilets jaunes enragés, s’est fait huer et à dû partir au plus vite.

Nouveau coup de théâtre le mercredi 4 décembre : Macron aux abois annonce qu’il abandonne le moratoire et que les taxes sont supprimées. Cela sans en avoir fait part au Premier ministre en train de défendre son moratoire à l’Assemblée nationale. Belle leçon de civisme !… Le président, qui tente de reprendre la main et de désamorcer la crise, multiplie les annonces, tandis que d’autres, tel le ministre du Travail, assurent que les efforts paieront et qu’« il faut inciter au retour à un emploi durable ». Ils sont également nombreux à jurer que les mesures entreprises donneront des résultats en 2020 ou 2021, et que le pouvoir n’est pas responsable car il est victime de la conjoncture. Une langue de bois qui ne convaincra personne.

À la veille d’une nouvelle manifestation dont tout laisse à penser qu’elle sera infiniment plus périlleuse que les précédentes et où les ultras, casseurs pillards et voyous des cités appelés à la rescousse seront nombreux, on peut s’interroger sur les manœuvres gouvernementales qui n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu. Pourquoi avoir interdit les Champs-Élysées et non l’Arc de Triomphe, ce qui a permis aux casseurs d’investir le monument et à certains de détruire – à la manière de Daesh – une statue de Marianne ? Le Premier ministre a pu ainsi dénoncer les manifestants coupables d’avoir profané la tombe du Soldat inconnu, symbole de la France, alors qu’on a vu des Gilets jaunes faire barrage aux casseurs pour la protéger. N’avait-on pas usé aussi d’une stratégie aberrante en gazant, dès le matin, des manifestants pacifiques parmi lesquels se trouvaient d’ailleurs des gens âgés ? S’agissait-il de les provoquer pour engendrer des heurts ?… Pourquoi avait-on sous-estimé le nombre des casseurs alors qu’ils étaient connus des services de police mais n’avaient pas été neutralisés ? Pourquoi les Gilets jaunes ont-ils été fouillés minutieusement alors que les vrais casseurs ont pu introduire des armes (battes de base-ball, haches, barres de fer) et des disqueuses destinées à découper les distributeurs bancaires ?… Pourquoi a-t-on abandonné l’avenue Kléber aux voyous dont on connaît la détermination, l’expérience, la mobilité, et qui ont ainsi pu saccager et piller à leur aise ? Pourquoi a-t-on immobilisé 2 000 CRS pour garder les bâtiments publics alors qu’ils auraient pu être remplacés par des militaires et protéger les biens privés ? Les forces de l’ordre qui ont été débordées étaient-elles en nombre suffisant face aux intentions meurtrières de certains émeutiers, ce qui a entraîné de leur part des réactions musclées, pas toujours bien ciblées ? Car on a bien vu que les arrestations ont surtout concerné des Gilets jaunes venus de province et dont bon nombre manifestaient pour la première fois et n’avaient pas de casier judiciaire. Les vrais casseurs, eux, étaient insaisissables. Le résultat est que les policiers sont aujourd’hui ostracisés (on est passé de l’empathie après les attentats terroristes à la haine) et jouent, comme les Gilets jaunes, le rôle de boucs émissaires.

Le président, naviguant à vue, semble incapable d’assurer la sécurité des Français. Situation grave que dénonçait une syndicaliste de la police en incriminant le laxisme du pouvoir et de la justice, ainsi que l’utilisation sans discernement des forces de police. Or, ajoutait-elle, celles-ci, épuisées, constituent pourtant le dernier barrage à un affrontement de grande envergure. La plupart des partis politiques et des syndicats, mais aussi les Gilets jaunes, avaient tiré la sonnette d’alarme voilà déjà un moment. Le président ne les avait pas entendus ou les avait ignorés ; ses dérobades sont inquiétantes et ses volte-face lourdes de conséquences. Vendredi soir 7 décembre, dernier acte, le Premier ministre reçoit une délégation de Gilets jaunes. Il les entendra, certes, mais quelles réponses donnera-t-il à leurs questions qui dépassent largement les simples augmentations et taxes ? Cette délégation est-elle d’ailleurs représentative du mouvement ou d’une partie seulement ? Toujours est-il que plusieurs responsables ont demandé de manifester in situ et de ne pas se rendre à Paris où ils risqueraient de se faire piéger par des émeutiers n’ayant rien à voir avec leurs revendications et susceptibles de les dévoyer. Un certain nombre, de leur côté, ont choisi d’autres lieux pour se différencier des casseurs.

Bien peigné, bien cravaté, bien costumé, notre smart président répugne à se mettre en première ligne et à s’adresser aux Français. Il le fera lundi soir, a-t-il annoncé, sans doute parce qu’alors il aura mesuré les rapports de force. Ayant mis beaucoup de temps pour écouter ces gens en souffrance qui, acculés au désespoir, se rebellent, il nous engage sur une voie dangereuse ; mais n’adopte-t-il pas la même attitude dans nombre de domaines sensibles : ouverture des frontières, approbation du Pacte mondial des migrations… Est-il conscient que si la Constitution de la Ve République lui accorde des pouvoirs importants, elle lui impose aussi des devoirs : maintenir la paix sociale, prendre en compte le mécontentement, protéger les oubliés d’une mondialisation impitoyable, défendre la nation… Sa responsabilité est immense, d’autant qu’il règne en maître et décide de tout. Aujourd’hui, le roi est nu. Seul. Avec, en perspective, un samedi où tout peut arriver. En octobre 2017, Emmanuel Macron confiait au Guardian avec sa faconde habituelle : « Je ne suis pas fait pour diriger par temps calme. Mon prédécesseur l’était, mais moi je suis fait pour les tempêtes. » Le pédant président est servi ! Comme il est loin le temps des roucoulades avec Brigitte à la une de Paris-Match.

Max Chaleil

 

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Plaintes contre Dupont-Aignan et Drouet : et si la peste brune, c’était Castaner ?

Publié le 7 décembre 2018 - par

 

Castaner se permet de qualifier les manifestants les plus déterminés des Gilets jaunes de factieux, et d’évoquer à leur sujet la « Peste brune », rien de moins.

Il a insulté gravement les GJ, et qualifié leur mouvement de « monstre », le réduisant à 10 000 personnes. Il oublie juste de préciser que ces effectifs ne correspondent qu’aux manifestants parisiens, qu’en France, ils sont des centaines de milliers, soutenus par 80 % de la population. On est dans une grossière propagande digne de Goebbels (plus c’est gros et mieux cela passe), alors qu’on attend de lui qu’il assure la sécurité des Français et des lieux qui ont marqué notre Histoire.

Et comme si cela ne suffisait pas, il a, de manière grotesque, annoncé qu’il allait déposer plainte contre Nicolas Dupont-Aignan, coupable d’avoir évoqué les « casseurs de Castaner » pour signaler que les gauchistes et les racailles bénéficiaient d’une étonnante complaisance de la part de ce pouvoir et des précédents depuis des années. Bien sûr, la plainte est ridicule, puisque le président de Debout la France, en tant que député, bénéficie de l’immunité parlementaire. Mais cela montre la volonté d’intimider à nouveau un membre de l’opposition, après les grossières opérations de juges et de policiers contre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

Mais la répression du régime ne s’arrête pas là. Éric Drouet, un des principaux animateurs du mouvement, se voit poursuivi par le parquet (donc sur les ordres de ce pouvoir) pour avoir annoncé ce mercredi, sur un plateau de BFM TV, son intention d’aller samedi devant l’Élysée et d’y entrer. Il paraît qu’il est interdit de dire des choses pareilles, ce qui est tout de même curieux pour des personnages qui se réclament de l’héritage de la Révolution française et de la République, qui ne s’est pas tout à fait constituée en respectant la légalité de l’époque. Éric Drouet risque 5 ans de prison et de lourdes amendes. Les policiers étaient chez lui hier matin, et ils ont interrogé sa femme. S’il avait été présent, il serait en gare à vue.

https://www.bfmtv.com/police-justice/entrer-a-l-elysee-eric-drouet-vise-par-une-enquete-pour-provocation-a-la-commission-d-un-crime-ou-d-un-delit-1583440.html

Que l’on soit d’accord ou pas avec ses propos, nous devons constater que c’est un militant à la pointe du combat que le régime de Macron se permet d’intimider et de réprimer sans que les messages de soutien ne soient, pour l’instant, très nombreux.

L’intoxication continue, du côté de ce régime, en envoyant sur les plateaux les propagandistes fort bien payés qui crachent leur venin, matin, midi et soir, sur les Gilets jaunes, insultés et qualifiés de factieux par certains, dont un nommé Serge Raffy, du Nouvel Observateur, que j’avais pris pour un ministre de Macron tant il lui servait la soupe. Il est  vrai que la nomenklatura remercie Macron des subventions accordées, payées par les Gilets jaunes.

Macron a même renoncé, devant le scandale du Pacte de Marrakech, défendu par toute la caste, à aller le ratifier en personne comme prévu et a envoyé un obscur secrétaire d’État le signer honteusement, engageant la France dans cette forfaiture sans la moindre consultation démocratique des élus.

 

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Comme pour mériter son surnom de Rantanplan, Castaner, dans un lapsus révélateur, a même craché le morceau en conférence de presse : « Les personnes qui sont tombées dans la violence et dans la haine, une haine attisée par les compatriotes de tout poil »… Avant de se reprendre immédiatement : « Par les complotistes de tout poil, pardon ». 

Bref, ces gens-là passent leur temps à nous faire le coup du 6 février 1934, à qualifier toute opposition de « peste brune », alors qu’ils se comportent ouvertement comme des fascistes prêts à toutes les saloperies pour rester au pouvoir et imposer leurs pratiques aux Français, y compris en salissant et en réprimant un mouvement populaire prêt à remettre en cause leurs privilèges.

Alors, où est la vraie peste brune ? Dans les rangs de Macron et sa garde rapprochée…

Martin Moisan

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