MACRON M'A TUE !
Publié le 11 décembre 2018 - par Laurent Droit
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Je m’explique.
Utiliser les plus vieilles recettes d’enfumage du peuple alors que le peuple est déjà très en colère, c’est insulter l’intelligence du peuple.
L’homme est arrivé sur le petit écran, tout penaud, tout gentil, tout doux, tout « estranciné » (comme on dit en Provence) d’humilité et de repentir, et a commencé à nous enseigner la vie, comme un vieil instituteur à ses élèves…
D’une voix sucrée, mielleuse et cotonneuse, il nous a dit que la violence, ce n’est pas bien, que les méchants seront punis et que les gentils n’auront… rien du tout.
Macron (la peste), puisqu’il faut l’appeler par son nom (capable d’enrichir en un jour l’Achéron !…), nous a fait un joli numéro de faux-cul professionnel. Il nous a parlé comme à des petits enfants de l’école élémentaire, avec beaucoup de ce qu’il croyait être de la pédagogie et qui n’était, encore une fois, qu’un profond mépris.
Il s’est en même temps ridiculisé, car il ne se rend même pas compte de ce que son attitude peut avoir de décalé et de provocant à côté de la catastrophe des résultats de sa politique destructrice…
Il a même poussé la sophistication jusqu’à intellectualiser sa harangue et même à la « cérébraliser ».
Ce n’était pas lui qui parlait, ni qui était concerné par tout ça, ni qui était le seul responsable de la situation.
Non, il parlait des événements, des autres, du peuple, tous responsables, mais pas lui, bien sûr.
Et sa pitoyable et brève tentative de mea-culpa n’a trompé personne. C’était juste pour faire joli.
Macron est un robot. Il est programmé. Il n’a ni intelligence ni conscience, ni états d’âme, ni âme. Il fonctionne sur ordres et sur un engagement à les exécuter. Tout le reste n’est que littérature. C’est pourquoi son allocution n’a pas été écrite par lui mais par un sous-fifre.
Je passe la plupart de ses délires que vous avez entendus comme moi. Pour ma part, j’ai tourné le dos à la télé pour ne pas avoir à la gifler… Après tout, j’y tiens à ma télé.
Franchement, je n’ai pas cru un traître mot (et le mot traître trouve là toute sa substance et toute sa force !) de ce que notre jeune premier de cinéma nous a raconté.
En temps normal, je suis déjà extrêmement méfiant et sceptique et je ne crois jamais ce qui sort de la bouche d’un bavasseur professionnel (avocat, politique, patron, etc.).
Il a bien tenté de nous faire croire qu’il avait compris, qu’il avait changé, qu’il avait bien vu et entendu la détresse et la colère du peuple.
Déjà, nous savons que c’est faux. Cet homme nous a dit et montré qu’il avait une mission, qu’il irait jusqu’au bout et qu’il ne changerait de cap à aucun moment.
Il nous a tous insultés, nous et notre pays, à chaque voyage qu’il a fait à l’étranger, nous jetant en pleine face le profond mépris qu’il avait pour nous.
Il avait annoncé avec force et vigueur et des trémolos dans la voix, pendant sa campagne électorale, qu’il ne toucherait jamais aux retraites. Et sitôt élu, il a augmenté la CSG des retraités, de tous les retraités, sans le moindre discernement, que ce soit le petit retraité à 400 euros ou le gros retraité à 10 000 euros.
Il nous la fait à l’envers. Depuis qu’il est là, il nous a trahis et il a aggravé la situation, déjà très difficile, des petits et des humbles.
Cette suppression de la hausse de la CSG des retraités isolés à moins de 2 000 euros est une imposture de plus. Pour ma part, j’ai 800 euros de retraite pour avoir travaillé à l’étranger. Ma femme a 2 200 euros de retraite. À nous deux, nous avons 3 000 euros. Nous ne nous plaignons pas. Mais nous n’aurons pas droit à cette suppression parce que nous sommes deux.
Pourtant, à nous deux, nous avons seulement 1 500 euros de retraite chacun…
Donc, foutage de gueule.
Cette augmentation de 100 euros du Smic est une autre imposture navrante. Il s’agit, en fait, de la revalorisation d’une prime d’activité de 70 euros qui devait être répartie sur le quinquennat et qui entrera en vigueur début 2019.
Augmentée des 20 euros d’augmentation annuelle du Smic (hausse légale automatique) au 1er janvier, on est presque aux 100 euros (en réalité 90) annoncés par Macron. Cette prime sera versée par les entreprises et compensée par l’État. Mais il ne faut pas rêver, l’État va augmenter les taxes sur les entreprises pour récupérer ses 90 ou 100 euros.
Par contre, cette prime n’est pas soumise aux cotisations sociales mais elle ne sera pas prise en compte pour les retraites.
L’imposture de Macron va aussi dans le sens que les entreprises doivent toujours payer plus et êtres fiscalisées à outrance, sans doute dans le but de les couler, ce qui n’est pas très heureux lorsqu’on veut encourager et développer l’économie d’un pays.
Macron se comporte paradoxalement, lui qui est un homme d’argent et uniquement d’argent totalement au service exclusif des riches, comme un gauchiste de base anti-libéral et anti-capitaliste. Mais toujours en restant dans la caste gauche caviar. Le privé doit être saigné à blanc pour éponger les déficits abyssaux du public.
***
Je cite ici quelques lignes en privé de notre ami de Riposte Laïque, Max Lépante, qui le dit encore mieux que moi :
« Le discours de Macron est typique des socialistes : le privé doit payer pour le public ! Le privé, et ses entrepreneurs et salariés qui travaillent et développent la France, doivent payer pour les erreurs du public et de ses dirigeants déconnectés du réel et enfoncés dans leur dogmatisme gauchiste, dirigiste et (maintenant) écologiste.
La France crève du dirigisme et du socialisme. Elle crève de l’immigration, soutenue par les gauchistes post-modernistes comme Macron pour punir l’Occident capitaliste auquel les gauchistes vouent une haine inextinguible parce qu’il a vaincu l’URSS, le communisme sanguinaire et le socialisme génocidaire.
C’est seulement en appliquant un programme résolument capitaliste, comme Trump le fait aux États-Unis avec un succès éclatant, que l’économie et les finances de la France se redresseront. Les États-Unis capitalistes et libéraux (au sens économique du terme) de Trump ont un taux de chômage de 3,7 %, le plus bas depuis 48 ans – la France socialiste et dirigiste de Macron a un taux de chômage de près de 10 % (catégorie A seule). Dans les États-Unis capitalistes et libéraux de Trump, il n’y a jamais eu autant de salariés – dans la France socialiste et dirigiste de Macron, il n’y a jamais eu autant de chômeurs (plus de 5 600 000 chômeurs dans les catégories A, B, C, D et E). »
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En effet, la déconnexion des élites dirigeantes de notre pays nous conduit à notre perte.
Et je renonce à aborder encore une fois l’immigration de masse voulue par les ennemis de notre pays pour le détruire, dont Macron est le plus fervent auxiliaire.
La seule chose qui compte pour Macron, pour laquelle il est prêt à raconter n’importe quoi comme il vient de le faire, c’est que le calme revienne en France afin que les circonstances soient plus favorables pour le parti LREM au moment des élections au Parlement européen le 26 mai 2019.
Macron voudrait bien un jour être le président de l’UE, car démesurés sont son orgueil et son ambition.
Que le Diable nous en préserve.
Notre rôle à nous, c’est de ruiner ses ambitions et de le pousser à démissionner, voire à se suicider.
En bref, Macron nous a encore insultés, enfumés, il nous a menti et il ne va pas changer d’un iota son cap en direction de la destruction complète de notre pays.
Macron se croit plus fort que 70 millions de Français. Il verra…
Prochaine étape : l’acte V !
J’ai une question, comment peut-on différencier l’électricité verte d’une autre sur une prise de courant ?…
***
* J’ai créé une page qui contient le récapitulatif d’un certain nombre de suggestions, de propositions ou d’exigences de ce que les Français peuvent attendre du gouvernement.
Cette liste n’est pas que la mienne, car beaucoup d’autres y ont participé. Elle n’est pas exhaustive.
Elle me permet aussi de ne pas encore allonger mes articles qui sont déjà souvent trop longs.
http://jenmore.free.fr/exigences.htm
Autres liens :
Après l’Algérie, le Maroc, la « Palestine », le Mali, le Nigeria, la Centrafrique, etc. (la liste est longue).
« Macron débloque 40 millions d’euros pour les salaires et retraites des… Tchadiens »
https://www.medias-presse.info/macron-debloque-40-millions-deuros-pour-les-salaires-et-retraites-des-tchadiens/102195
« Pour un divorce à l’amiable des Français avec Macron ! »
https://www.youtube.com/watch?v=8VLvE483cK8
« Macron : des miettes pour les Gilets jaunes, des milliards pour les clandestins »
https://ripostelaique.com/macron-des-miettes-pour-les-gilets-jaunes-des-milliards-pour-les-clandestins.html
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Publié le 11 décembre 2018 - par Gérard Brazon
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LES JOURNALEUX AUX ORDRES D'UN POUVOIR TOTALITAIRE MACRONISTE EN MARCHE !
Culpabilité « En Marche » ! Sur toutes les radios et télévisions !
Il faut arrêter le mouvement des « Gilets jaunes » parce que ce n’est pas bon pour l’économie, pour le petit commerce, pour les hyper et supermarchés, comme si c’étaient les Gilets jaunes qui avaient commencé ! Il faut donc que les gueux cessent leur bataille pour survivre parce que les insultes d’hier auraient été effacées par un léger relèvement du Smic que d’autres paieront par leurs impôts demain ou par une autre taxe inventée pour la circonstance ! De qui se moque-t-on ?
La revendication première, c’était la baisse des taxes, celle des impôts par la suite, puis vint l’idée du référendum d’initiative citoyenne (RIC) et l’idée que, finalement, les Français n’avaient pas de véritables représentants et que tout se faisait dans leur dos ! Cela reste vrai ! Les Gilets jaunes, les Français en général, n’ont pas à l’Assemblée nationale et au Sénat des représentants dignes de leur confiance, connaissant leur réalité et leurs revendications !
Il est vrai que les députés et les sénateurs n’ont pas de pouvoir ! Ils n’ont guère de possibilités de proposer des lois du point de vue de la Constitution ! Ils peuvent toujours discuter, certes, s’enflammer, faire du cinéma, et ils ne s’en privent pas ; il faut bien justifier leurs indemnités, mais ils savent que personne ne les écoute au gouvernement et à l’Élysée ! Pour l’exemple, c’est en dehors du champ parlementaire qu’a été signé le pacte de Marrakech qui va organiser l’invasion migratoire et obliger les États signataires à recevoir les immigrés en tenant compte de leurs priorités, religion, culture, famille, enfants, etc. À nos frais, bien sûr !
Reste que les sénateurs ont voté l’allègement de « l’exit tax » sur demande du gouvernement. Les plus fortunés, partis à l’étranger, attendront entre 2 et 5 ans avant de vendre leurs actions sans être taxés. Les sénateurs l’ont fait en douce, et nul ne s’est apitoyé sur le sort de la retraitée ayant une pension de 800 € qui est sur les barrages ou sur des ronds-points, et qui survit !
Il est vrai que le vrai pouvoir est à Bruxelles, et même le budget national est soumis à un commissaire européen, comme il est particulièrement insultant, sur un autre plan de la souveraineté, que l’Allemagne ose proposer de soulager la France de son droit de veto à l’Onu au profit de l’UE ! Il fut un temps où cela aurait provoqué un incident diplomatique !
Les Gilets jaunes le savent désormais, ils se parlent, ils échangent et ils réalisent que la démocratie française est dévoyée par ceux qui sont au pouvoir depuis quarante ans au profit d’une oligarchie financière qui se moque bien des nouilles et des patates que mangent les gueux ! À défaut de foie gras, qu’ils prennent de la mousse de canard, voire des rillettes de poulet ! Halal si possible !
Le « saigneur » a donc parlé, il a accordé sa mansuétude ! Il a dit du haut de son trône sa compréhension, a esquissé un début de regret, nous a dit qu’il avait compris que vivre avec moins de 1 000 €, c’était pas la richesse, qu’avec moins, c’était tout simplement devenu impossible de manger dans les restos parisiens à côté de l’Assemblée nationale, et donc, il s’est fendu de quelques mesures pour assurer au moins le pain dur à la fin du mois avec un sucre ou deux pour les plus chanceux !
Maintenant, le petit peuple est prié de s’effacer et de laisser les grands s’occuper de leurs affaires ! Un peu comme la police qui, autrefois, parlait au père pour qu’il calme l’enfant un peu turbulent !
Culpabilité « En Marche » alors que les sinistres oublient ce qu’ils disaient sur les fumeurs de clopes et diésélistes, politiques !
Culpabilité « En Marche » qui va faire payer demain aux Gilets jaunes leur révolte et la trouille qu’ils ont flanquée aux députés, chez eux ou dans leurs permanences ! Demain, on peut craindre que ce sera la revanche contre les « révolutionnaires », les manants, les sans-dents, les illettrés des usines, les petits commerçants, les fonctionnaires, les personnels à statut et les industrieux ! Ils ne l’emporteront pas au paradis, doivent-ils se dire !
Mais en attendant, le « saigneur » et maître a dit finalement qu’il prendra dans la poche des uns pour mettre dans la poche des autres, en attendant de tout reprendre après-demain !
Tout reste à l’identique, finalement, après quatre semaines de combat !
Rien sur les institutions n’a été cédé ! Pas de dissolution du Parlement après avoir voté la proportionnelle et favorisé l’émergence d’une parole plus proche des citoyens !
Rien sur le référendum d’initiative populaire ou citoyenne qui permettrait de rendre au peuple la parole ! Pourtant, cette dernière mesure changerait tout ! Elle permettrait aux citoyens de poser des questions au niveau municipal, départemental, régional et surtout national !
Nicolas Sarkozy, dans une double trahison et pour nous faire avaler le traité de Lisbonne, a mis dans la Constitution la possibilité d’un référendum d’initiative populaire de façon à ce qu’il ne puisse jamais se réaliser par le nombre de millions de citoyens le demandant avec, en plus, un filtre de l’Assemblée nationale et, pour finir, l’approbation du Conseil constitutionnel ! (185 députés ou sénateurs et plus de 4,5 millions d’électeurs).
Alors, les Gilets jaunes devraient s’accrocher à cette idée du référendum d’initiative populaire ou citoyenne jusqu’au bout, car il est la clef de la liberté retrouvée des Français, celle qui permettra de remettre les citoyens au milieu du jeu politique, celle qui pourra faire cesser ce jeu de dupes d’une démocratie dévoyée et dont la parole citoyenne aura été finalement évacuée !
Pour mémoire, voici la demande des Gilets jaunes. Ni le gouvernement ni les députés ou sénateurs ne seraient associés au lancement de ce référendum.
« Création d’un site lisible et efficace, encadré par un organisme indépendant de contrôle où les gens pourront faire une proposition de loi. Si cette proposition de loi obtient 700 000 signatures, alors cette proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l’Assemblée nationale qui aura l’obligation (un an jour pour jour après l’obtention des 700 000 signatures), de la soumettre au vote de l’intégralité des Français. »
Le RIC (Référendum d’initiative citoyenne) propose d’utiliser ce mécanisme pour « supprimer une loi injuste » et « révoquer le mandat d’un représentant » ! Ce qui remettrait en cause des lois votées par des députés et sénateurs contraires à l’intérêt général et obligerait les élus à respecter leurs électeurs !
Gérard Brazon (Libre Expression)
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Lundi soir, tous les medias télévisés ont relayé l’allocution de Macron, animés de la même volonté : « Il faut sauver le soldat Macron » comme l’a dit L’Obs. Car les médias en sont parfaitement conscients, si le système Macron s’effondre, ils disparaîtront avec lui faute d’avoir su trouver le moyen de garder leurs lecteurs, leurs auditeurs et leurs téléspectateurs en leur proposant des produits médiatiques capables de leur faire accepter le juste prix de leurs prestations. Deux exceptions (il y en a peut-être d’autres mais il faudrait tous les lire pour les connaître), Valeurs Actuelles à droite, l’un des rares hebdos bien gérés dont le lectorat augmente constamment, et Marianne à gauche qui a récemment recruté Natacha Polony pour adapter sa ligne éditoriale à l’évolution politique de la société française.
Un peu de pommade adoucissante, mais rien sur l’essentiel
Lundi soir, le discours que nous avons suivi pendant 13 minutes n’est même pas celui qu’annonçaient les commentateurs politiques les jours précédents : Macron va créer un choc politique salvateur sans rien céder sur le fond, disaient-ils. On attendait de Gaulle en 1968, ce fut un zombie qui annonça la distribution de quelques miettes dont le prix sera pour l’essentiel payé par les entreprises et l’Armée. L’État, lui, n’aura rien à débourser. Qui va payer les primes, 13ème mois ou autres ? Qui paye les heures supplémentaires ? Qui verse le SMIC aux salariés ? Les entreprises.
En défiscalisant ces petits cadeaux, en reculant la hausse précédemment annoncée de la CSG sur les petites retraites, l’État ne dépense pas, il se prive de prélèvements confiscatoires sur des produits dont il n’est pas à la source : salaires, heures supplémentaires, primes et restitution par l’État aux retraités de l’argent que ceux-ci lui ont versé pendant quarante ans ou plus pour assurer leur fin de vie.
L’État va rattraper sur l’Armée la dépense qui va lui incomber
L’État étant lui aussi un gros employeur, va évidemment devoir débourser un peu pour répondre à l’attente de ses petits fonctionnaires mal payés, mais il a déjà trouvé une recette de substitution dont l’annonce par défaut, « Je n’exclue rien…« , faite par Florence Parly, ministre des Armées, sur Europe 1, est passée largement inaperçue lundi dans le brouhaha médiatique ambiant : l’Armée toujours docile et silencieuse risque de voir son budget amputé, ses priorités reportées sine die, le renouvellement de son matériel archaïque annulé.
Sur la forme, le discours de Macron, en réalité une courte allocution, fut celle d’un zombie : immobile, le teint pâle, le regard fixé sur le prompteur derrière la caméra, les mains doigts écartés à plat sur son bureau vide. Ces mains à plat et qui bougent à peine montrent qu’il a suivi les conseils d’un spécialiste de la gestuelle. Elles signifient en théorie « je vous comprends et je vous écoute ». Mais ça ne marche qu’au début de l’entretien. Ensuite, pour être crédible, il faut les ouvrir, les écarter en montrant les paumes et en avançant une peu les avant-bras, signe que l’on va donner quelque chose pour de vrai, pas se limiter à des promesses, et ce geste-là il ne l’a pas fait. Au contraire, les rares fois où il soulève un peu ses mains avec les pouces écartés, c’est pour en tourner les paumes vers son ventre, comme le joueur gagnant qui ramène à lui l’argent éparpillé sur la table. Traduire : Français, pauvres idiots, vous n’aurez rien de moi. Après quoi, il nous jure qu’il nous aime.
À trente secondes de la fin, les mains toujours à plat, les rares fois où il les a soulevées un peu, c’est pour tourner ses paumes vers lui, pas vers son auditeur, signe qu’il ne cédera rien.
Bougeant à peine, presque inanimé, rien de vivant, ni les yeux ni les gestes, ni le ton, un condamné à mort exprimant ses dernières volontés d’un ton triste et monocorde. Un exercice de sophrologue voulant endormir l’auditeur dans une ambiance feutrée par une litanie de vagues promesses sirupeuses sur le bonheur futur qu’il promet toujours pour un avenir glorieux dont il n’a pour le moment rien construit. Rien à voir avec ses discours électoraux mobilisateurs et pleins d’enthousiasme. Et puis, il y a les « je veux » inlassablement répétés, jamais un « nous », pas une seule allusion à ses ministres. Il continuera en solitaire son exercice du pouvoir.
Rien de crédible sur le fond
Sur le fond de son allocution, rien d’important : rien sur la législation des véhicules et la fiscalité des carburants qui fut le déclencheur de la révolte populaire, alors qu’on attendait au moins une confirmation sur le moratoire d’un an sur la hausse des carburants, le report des contrôles techniques ruineux et la suppression des 80 km/h dont il avait lui-même dit que c’était « une connerie ».
Rien sur les migrations, un vague mea culpa sur « quarante années de malaise » dont il se dédouane, une allusion à « la laïcité bousculée », rien sur le train de vie pharaonique de l’État, rien sur une réforme pourtant indispensable du statut de la fonction publique cause de dépenses excessives en constante progression, rien sur l’archaïque statut syndical qui met le luxueux train de vie des syndicats et l’entretien de leurs dizaines de châteaux (mais aussi les Comités d’entreprises de la RATP, des PTT, SNCF, EDF, etc… ) à la charge des contribuables.
<= A gauche, l’un des 5 châteaux du C.E. d’EDF
Même Lutte Ouvrière en a un ! Rien sur un programme de baisse des dépenses publiques dont la gestion est totalement à reprendre à partir de zéro, rien sur un changement radical de politique. Bref, un grand « rien » vaguement coloré de quelques mesurettes d’apparence généreuse que, leurs premières réactions en témoignent, les gilets jaunes trouvent insuffisantes. Rien, il n’a rien lâché de son délire écologiste sur les véhicules ou la taxe carbone, juste un tout petit coup de pouce sur le travail. Ce n’est pas ce que voulaient les 80 % de Français qui soutiennent les gilets jaunes et juste quelques miettes à ces derniers.
La révolte renaîtra en janvier ou février
Donc ? Après une possible trêve de Noël-Nouvel An, les revendications reviendront, Macron a raté son exercice de pacification, la colère populaire ressortira en janvier ou en février et il peut déjà considérer les élections européennes comme perdues pour La REM.
Et Castaner ressortira ses blindés pour une raison que tout le monde semble ignorer mais qui explique la chasse aux masques de protection contre les gaz, même les plus simples en carton blanc, qui a sévi lors des fouilles de personnes et de véhicules dimanche dernier : les VBRG, en tout cas certains, étaient équipés de systèmes de projection de gaz incapacitants à durée limitée qui auraient été utilisés en cas de dérapage grave. Il est vrai que c’eût été un moindre mal, ça évitait d’avoir à ouvrir le feu sur la foule.
Par contre, dans la presse internationale des photos des Champs Élysées ou de la rue de Rivoli jonchés de corps endormis autour de blindés auraient signifié la fin du tourisme à Paris et la fin d’Anne Hidalgo. Cela dit, ce dernier point eut été plutôt une bonne chose !
Entre autres points faibles, les VBRG s’enflamment facilement
Cela dit, Castaner et, heureusement pour lui, les manifestants aussi, semble ignorer que les VBRG sont des véhicules anciens qui ont des points faibles et qu’il est assez facile de les capturer (sans y mettre le feu comme sur la photo !). Ce qui pourrait être particulièrement dangereux quand le palais présidentiel et le ministère de l’Intérieur sont à proximité !
Emmanuel Macron a tort de persévérer dans l’erreur
Emmanuel Macron aurait mieux à faire que de persévérer dans l’erreur: s’atteler au redressement rapide du pays, du niveau de vie et de l’emploi. Au besoin en copiant les méthodes de ses ennemis.
Quand Trump a pris le contrôle de son pays, Obama lui laissait en héritage un taux de croissance à 1,6 %, un taux de chômage moyen à 9,4 % mais 12 % chez les afro-américains, un budget déficitaire de 1,4 milliards $.
Deux ans après une baisse massive des impôts, le taux de croissance est à 4,1 %, le taux moyen de chômage à 3,9 % et à 5,9 % chez les afro-américains, et le déficit du budget ramené à 0,664 milliard de $.
Après quoi, Hillary Clinton s’étonne que les « déplorables », même les Noirs, soutiennent Donald Trump à plus de 50 % !
Viktor Orban en Hongrie réalise à peu près le même score, si bien que les Hongrois revotent pour lui à 56 % à chaque élection : taux de croissance 4,1 %, chômage 3,7 % (12 % du temps de son prédécesseur), déficit budgétaire ramené de 2,4 à 1,8 %.
Cela aussi, après une forte baisse de la pression fiscale.
Comme le dit Ruben Correa (dit Rafael Correa), président du Pérou qui été réélu haut la main après avoir redressé son pays et qui est, bien que socialiste, un excellent économiste, l’erreur des pays en perte de vitesse comme le Venezuela (catastrophique) ou la France (encore récupérable) est de suivre des modèles économiques dépassés, keynésiens, comme ceux que préconise le FMI dont, dit-il, « il ne faut jamais écouter les recommandations« .
La gestion de la France : une honte pour l’ENA
En France, la politique économique de Macron, c’est la honte : taux de croissance 1,6 %, chômage oscillant entre 7 et 8 %, déficit budgétaire 3 %, dette 100 % du PIB, taux d’imposition le plus élevé d’Europe. On nous serine que, en compensation, nous avons la meilleure éducation et la meilleure santé du Monde, mais c’est faux ! Dans les classements internationaux nous sommes 5ème en Europe pour la santé et l’éducation. L’École Centrale se maintient dans le peloton de tête, mais Normale Sup dégringole, Sciences Po est 220ème et l’ENA n’apparaît même plus dans certains classements.
Une ENA dont le directeur lui-même disait en 2017 que les élèves sont « en dessous de la moyenne… moutonniers… manquent d’initiative et d’imagination… se copient les uns les autres en copiant les cours… »
Les gilets jaunes ont raison de poser la question « Mais qu’est-ce qu’ils font avec notre pognon ? »
L’Imprécateur
11 décembre 2018
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Selon nos informations, certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans Paris ce samedi 8 décembre étaient secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant. Un dispositif radical qui ne devait servir qu’en dernier recours.
C’est dire si le pouvoir a eu peur. Samedi 8 décembre, certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans Paris étaient secrètement équipés d’un dispositif radical, qui n’aurait été utilisé « qu’en dernier recours » : une réserve de liquide incapacitant. Selon nos sources, la pulvérisation de ce liquide sur une foule de gilets jaunes aurait été capable de « les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques ». Chaque engin aurait pu « neutraliser » une surface de plusieurs terrains de football… « Heureusement, que l’on n’en est pas arrivé là », ajoute cette source haut placée dans le dispositif policier. « L’autorité politique », comme le disent les fonctionnaires, aurait approuvé l’éventuel emploi d’un tel produit, qui n’aurait été utilisé qu’en cas de « débordement ultime ». Une sorte de « dernier rempart », utilisable sur décision politique… Interrogée, la préfecture de police de Paris renvoie au ministère de l’Intérieur.
A la suite de la parution de notre article, la gendarmerie nationale a souhaité préciser que le dispositif dont nous vous rapportons l’existence n’est pas un liquide mais une « poudre »… Certains blindés déployés à Paris samedi étaient bien équipés d’un dispositif de « pulvérisation » d’un produit « incapacitant », de type « lacrymogène à dose forte », qui n’aurait été utilisé que sur « ordre d’une autorité ». Chacun des blindés équipés de ce dispositif de pulvérisation (visible en haut à droite face à l’engin) contient trois bouteilles de plongée dont deux sont chargées de la fameuse poudre sous pression. « Cela n’a jamais été utilisé en métropole », confie à Marianne le Sirpa gendarmerie, qui reconnaît qu’en « configuration normale », un blindé peut « pulvériser » sous forme d’épandage sur l’équivalent d’une surface de « un à deux terrains de football ». Marianne maintient que lors des réunions de crise au plus haut niveau, préparatoires à la manifestation du 8 décembre, il a bien été question de ce dispositif comme d’un « dernier rempart »… et qu’il aurait été capable « d’arrêter net une foule, mettant les gens à terre, même avec des masques ».
L.V.
C’est le premier enseignement de la journée du 8 décembre : le préfet de police de Paris a perdu son leadership sur le maintien de l’ordre dans la capitale. La semaine dernière, le ministère de l’Intérieur, sous la double commande de Christophe Castaner et Laurent Nuñez, a pris les choses en main, largement épaulé en ce sens par les syndicats policiers. Cette mainmise du ministère de l’Intérieur ne s’est pas faite sans friction avec la préfecture de police de Paris, où le préfet Michel Delpuech a grincé à plusieurs reprises devant la mise en place d’un dispositif mobile et décentralisé, contraire aux pratiques antérieures. Selon nos informations, le préfet a d’ailleurs réclamé en fin de semaine dernière « des instructions écrites », ce qui, en mœurs préfectoraux, consiste à « se couvrir » à l’approche d’une situation controversée. « D’un point de vue policier, le maintien de l’ordre de samedi à Paris a finalement été un succès, ces frictions ne sont plus d’actualité », sourit une source à la préfecture de police. Bilan en six points.
1 – Un nettoyage sans précédent. De mémoire de policier, aucune manifestation parisienne contemporaine n’avait mobilisé autant de préparatifs en amont. Quasiment toute la rive droite avait tiré les stores, barricadé ses vitrines et rangé ses voitures. Le mobilier urbain avait été démonté et la plupart des chantiers de voirie vidés sur un large périmètre, pas seulement autour de la place de l’Etoile. Lors de la première manifestation sur les Champs-Elysées, celle du 24 novembre, un seul chantier sur l’avenue avait servi de combustible aux barricades. Lors de la deuxième manifestation, ce sont tous les chantiers autour de l’Etoile qui ont joué le même rôle… Samedi 8 décembre, pour ne pas fournir « armes et combustibles aux manifestants », la majeure partie de la rive droite ressemblait à une ville morte.
2 – Des mesures d’exception aux abords. Autre initiative policière restée cachée jusqu’à samedi matin, les fouilles préventives. Vendredi, les procureurs compétents, notamment aux péages de la région parisienne, avaient pris des réquisitions judiciaires autorisant les contrôles d’identité, invoquant les risques d’infractions liées à la manifestation sur Paris. Ces contrôles ont permis de saisir des objets potentiellement dangereux comme des boules de pétanque, des manches de pioche, ou d’autres signant la participation à un rassemblement, comme des masques de plongée. Résultat, samedi, Paris a battu son record de gardes à vue. Le dispositif initial permettant d’en absorber 800 a même été dépassé. Il y en a finalement eu 974 en région parisienne. Mais « seulement » 278 ont donné lieu à un déferrement judiciaire. Dans la majorité des cas, les gardes à vue étaient levées ou se soldaient par un « rappel à la loi ». Autrement dit une admonestation, la simple possession d’un masque de plongée ou d’une bombe à peinture ne pouvant pas, en tant que tel, constituer un délit.
Les interpellations de Julien Coupat, figure de l’ultragauche, ainsi que d’autres activistes d’extrême droite, dès samedi matin, participent du même « dispositif préventif » inédit et controversé. Henri Leclerc, ancien président de la Lige des droits de l’Homme, dénonce un potentiel usage « liberticide très grave ». En clair, une sorte d’interdiction de manifester qui ne dirait pas son nom.
« On assume, confie une source policière. Au moins, ces gens n’étaient pas dehors. Cela a fait dégonfler les effectifs de durs potentiels ». Autre dispositif en amont, la plupart des gilets jaunes, avant de rejoindre les principaux « spots » de manifestation (Champs-Elysées, Bastille, République), étaient systématiquement fouillés. La plupart y perdaient leurs masques de protection contre les lacrymogènes. Pour parvenir jusqu’au Champs-Elysées, avec toutes les stations de métro bloquées et les barrages de policiers disposés à certains endroits autour du périmètre interdit, la plupart des gilets jaunes ont dû marcher plusieurs heures… Résultat, une grosse partie des manifestants errait d’un point à un autre, sans parvenir à rejoindre aucun « point chaud ». De fait, durant la quasi-totalité de la journée, le rapport de force sur les lieux de friction est toujours resté à l’avantage des policiers.
3 – Un dispositif mobile et décentralisé. C’est la grande nouveauté de cette journée. Les policiers et gendarmes sur Paris étaient « mobiles » et leur commandement largement décentralisé, par secteur. « Bien sûr, il y avait toujours autant de galonnés autour du préfet, dans la salle de commandement de la préfecture de police, se désole un fonctionnaire, mais pour la première fois, c’est vraiment le commissaire de terrain qui menait sa troupe en fonction de ce qu’il voyait sur place ». Avec une efficacité spectaculaire, à l’œuvre sur les Grands Boulevards, où, avançant au milieu de deux canons à eau, des policiers et gendarmes « nettoyaient » au fur et à mesure les feux de poubelles moins de cinq minutes après leur déclenchement. « Comme à l’entraînement ! On avançait vite, sans leur laisser le temps de former une véritable barricade devenant vite un point de fixation », raconte un fonctionnaire. Ce dispositif a permis d’éviter la confrontation générale du 1er décembre, avec une place de l’Etoile occupée par les gilets jaunes et des forces de l’ordre assiégées des heures durant, en direct sous les yeux des caméras du monde entier. « Samedi, dans l’après-midi, il y a eu des moments de grande tension, notamment autour de l’Etoile, mais ils se sont moins vus », admet cette source.
Jusque-là, le maintien de l’ordre parisien « habituel » privilégiait l’absence de contact avec la foule. « Pour ce genre de manifestation, la mobilité était souhaitable depuis longtemps, il y aura un avant et un après samedi 8 décembre », se réjouit un commissaire parisien, saluant pour sa part l’efficacité du dernier dispositif. « On nous rétorque depuis des années que le contact risque d’augmenter le nombre de blessés, cela n’a pas été le cas », ajoute-t-il. Le bilan de samedi est de 264 blessés dont 39 fonctionnaires. Un manifestant a eu une main arrachée à cause d’une grenade, une femme a perdu un œil sur les Champs-Elysées, vraisemblablement à cause d’un tir de flash-ball. Dès vendredi, après des premiers incidents liés à des flash-ball lors de manifestations lycéennes, 200 personnalités, dont plusieurs députés de gauche, ont appelé à cesser immédiatement l’usage de ces armes.
4 – Une mobilisation en hausse. Autre constat, malgré les appels incitant à ne pas manifester à Paris, la mobilisation des gilets jaunes a grossi d’une semaine sur l’autre. Le message envoyé par l’Elysée, selon lequel certains « venaient pour tuer », n’est pas parvenu à inverser la tendance. Aucune arme n’a pourtant été saisie lors des contrôles de police. « La dramatisation n’a pas empêché le monde, de l’ordre de 10.000 personnes », admet un fonctionnaire. Ce 8 décembre, les gilets jaunes étaient visibles par grappes de Bastille à l’Etoile en passant par République et les grands Boulevards, quand le week-end précédent, ils n’étaient concentrés que sur l’Etoile. « Raison de plus pour se féliciter de notre dispositif », glisse un syndicaliste qui espère, sans trop y croire, « que la tension va désormais retomber ». « Si ce samedi, on avait fait comme le week-end d’avant, on aurait eu une nouvelle journée de chaos, dit-il. Mais je ne sais pas combien de samedis consécutifs on tient encore comme cela ». Face aux 136.000 gilets jaunes recensés dans toute la France, ce 8 décembre, le ministère de l’Intérieur avait déployé 89.000 policiers. Sans parler des effectifs d’agents municipaux pour ranger et réinstaller le mobilier urbain, et des efforts des commerçants pour barricader et débarricader leurs vitrines.
5 – Un déséquilibre Paris-Province. Autre constat, la province trinque. Saint-Etienne, Toulouse, Bordeaux notamment ont été le théâtre d’affrontements d’une rare violence. « Sur 150 unités, 50 étaient à Paris et cent en province », indique une source au ministère de l’Intérieur. Un tiers, deux tiers… Officiellement, pas question d’avouer que certaines zones avaient été dégarnies faute de troupes. Ce lundi matin, en déplacement à Bordeaux, Laurent Nuñez a estimé que les effectifs (4 unités) y avaient été suffisants. Une affirmation qui fait sourire certains syndicalistes. « Le ministre ne peut pas le dire, mais certains secteurs étaient très dégarnis. Samedi, on était à notre maximum. On ne peut pas plus… Au delà, c’est l’armée qu’il faut appeler », dit un policier. C’est d’ailleurs le paradoxe de ce mouvement. Etant durable, disséminé sur tout le territoire et violent, il met les forces de l’ordre au bord de la rupture. Samedi prochain, en cas d’acte V, Paris sera-t-il délaissé de certaines unités au profit de villes de province ? La décision politique, au ministère de l’Intérieur, ne sera pas facile à prendre.
6 – Des pillages du soir en hausse. Le dernier constat concerne ce que certains policiers appellent la troisième mi-temps des manifestations de gilets jaunes : les pillages. Samedi soir à Paris, ils ont été « deux fois plus nombreux encore que ceux du 1er décembre », selon un policier de terrain. « Ce sont des petits groupes, pour la plupart de jeunes de banlieue, qui attendent la fin de la journée et la tombée de la nuit pour cibler des boutiques et se servir », se désole-t-il. De fait, les 90 mineurs arrêtés samedi à Paris l’ont tous été en flagrant délit de pillage, ainsi que bon nombre de « jeunes majeurs ». « Un gérant de bijouterie a tiré au flash-ball… Si ces pillages continuent, cela peut dégénérer », prévient ce policier, qui craint un « sérieux risque de bavure » de ce coté-là. « De toute façon, maintenant, on marche sur le bord d’un volcan », conclut-il. Jusqu’à quand ?
Source : Marianne