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24 avril 2019

REPORTERS SANS FRONTIÈRES DÉNONCE LES VIOLENCES POLICIÈRES EN FRANCE CONTRE LES JOURNALISTES CELA DEVIENT INADMISSIBLE !

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ACTUALITÉS

18 janvier 2019

Les citoyens ont le droit de manifester, les journalistes celui d’informer !
Plusieurs organisations et associations professionnelles de journalistes français s’associent pour lancer un appel à la mobilisation citoyenne contre les violences dont les journalistes font l’objet lors des manifestations de “Gilets jaunes” et appeler au respect du droit d’informer.

A la veille de l’Acte X des “Gilets jaunes”, plusieurs sociétés de journalistes (SDJ) et de SIGNEZ LA PÉTITION ICI rédacteurs (SDR), de syndicats, d’organisations et d’associations professionnelles de journalistes, dont Reporters sans frontières (RSF), lancent le hashtag #Libresdinformer et une pétition pour appeler à mettre un terme aux violences commises contre les journalistes et rappeler que le droit d’informer est un droit fondamental au même titre que celui de manifester.

Plus de 65 incidents graves ont été répertoriés par RSF depuis le début des manifestations des “Gilets jaunes” sur le terrain, violences policières comprises. Insultés, menacés, agressés, voire blessés par des manifestants ou par les balles de défense (LBD) de la police, des journalistes - reporters d'images, rédacteurs, vidéastes, photojournalistes... se retrouvent ces dernières semaines confrontés à un niveau de violence inédit en France. Si des journalistes sont physiquement entravés dans l’exercice de leurs fonctions, des journaux ont aussi été empêchés de paraître. Et sur les réseaux sociaux, le media bashing bat son plein.

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ACTUALITÉS

11 mars 2019 - Mis à jour le 17 avril 2019

Loi “anticasseurs” : RSF demande que la liberté de la presse ne fasse pas les frais d’une loi de circonstance
La proposition de loi “visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations”, dite “loi anticasseurs”, sera examinée en 2e lecture au Sénat mardi 12 mars. Le texte pose l’interdiction de principe de la dissimulation du visage dans les manifestations. Cette interdiction pouvant porter atteinte au principe de liberté d’informer, Reporters sans frontières (RSF) demande aux parlementaires de retravailler cet article.

Adoptée en 1ere lecture au Sénat en octobre 2018, puis à l’Assemblée en février 2019, la proposition de loi “anticasseurs” va être examinée en 2e lecture par les Sénateurs mardi 12 mars.

L’article 4 de ce texte interdit la dissimulation de “tout ou partie” du visage, “au sein ou aux abords immédiats d’une manifestation sur la voie publique, au cours ou à l’issue de laquelle des troubles à l’ordre public sont commis ou risquent d’être commis”. Cette interdiction est sanctionnée d’une peine d'un an de prison et d’une lourde amende. Une personne poursuivie sur le fondement de cet article ne peut s’exonérer qu’en justifiant d’un “motif légitime” de dissimuler son visage - ce qu'elle ne pourra faire qu'a posteriori, après avoir été interpellée.

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Pour RSF, cette interdiction de dissimuler son visage lors d’une manifestation pourrait attenter à la liberté de la presse : les violences souvent ciblées auxquelles sont exposés les journalistes dans les manifestations, de la part de manifestants comme de membres des forces de l’ordre, les gaz, les jets de projectiles de toutes sortes, de toutes les directions, contraignent les journalistes à se couvrir le visage afin de se protéger et être en capacité d’exercer leur activité.

RSF souligne l’éventuelle inconstitutionnalité de cette disposition. Cette difficulté a également été exprimée par la rapporteur de la proposition de loi elle-même, Catherine Troendlé, Sénatrice du Haut-Rhin (LR), qui n’a pas caché avoir « un doute » sur la constitutionnalité du texte ; le président de la République a d’ailleurs annoncé le 11 mars 2019 vouloir présenter un recours constitutionnel contre ce projet.

 

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Préserver la liberté d’informer dans le cadre de manifestations est fondamental. Ces événements sont par nature d’intérêt crucial pour le public ; il revient aux journalistes de les couvrir librement afin d’informer sur leur déroulement, le comportement des manifestants comme celui des forces de l’ordre, affirme Paul Coppin, Responsable juridique de Reporters sans frontières. Nous demandons donc solennellement aux Sénateurs de garantir aux journalistes la possibilité, sans risque pour leur sécurité physique et sans risquer l’interpellation, d’exercer leur activité dans le contexte de manifestations.

 

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Pour RSF, il est essentiel que l’article 4 de la proposition de loi soit assorti d’un dispositif de sauvegarde. Un cadre clair doit être fixé, permettant de garantir que des journalistes qui ne font que couvrir une manifestation, dans l’exercice normal de leur activité - et ce qu’ils soient professionnels ou non - ne puissent être interpellés et empêchés de faire leur travail au seul motif qu’ils se sont couverts le visage afin de se protéger.

La France était située 33e sur 180 elle passe au 45ème rang sur 180 depuis au Classement mondial de la liberté de la presse 2018 établi par Reporters sans frontières.

 

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France : RSF dénonce les violences policières commises contre des journalistes en marge des manifestations
© Simon Guillemin / Le journaliste Michel Soudais (Politis) couvre la manifestation du 26 mai dernier
Reporters sans frontières (RSF) appelle le gouvernement à mettre fin aux violences policières contre des journalistes après une série d’incidents survenus ces derniers jours.

Reporters sans frontières exprime sa très vive inquiétude après les violences policières perpétrées ces derniers jours par les forces de l’ordre contre des reporters à l’occasion des manifestations contre la loi travail. Certains journalistes n’hésitent plus à dire que leur brassard presse fait d’eux une cible. Les témoignages photo et vidéo qui circulent sur les réseaux sociaux se multiplient.

L’organisation, qui observe une recrudescence de pratiques violentes et illégitimes des forces de l’ordre, exhorte les plus hautes autorités de l’Etat à condamner ces agissements.

Le 17 mai dernier, le vidéaste Joël Labat se trouve place Denfert-Rochereau pour capturer des images de la manifestation.

Sa vidéo publiée sur le site Reporterre montre le cameraman pris pour cible par un tir tendu de grenade lacrymogène visant à l’empêcher de filmer. Le tir tendu est formellement interdit. Le vidéaste, qui a porté plainte, s’en tire avec un hématome géant sur la cuisse.

Autre témoignage : celui du rédacteur en chef du magazine «Politis » Michel Soudais qui doit son salut le 26 mai dernier à du matériel logé dans sa veste.

« Je couvrais le rassemblement aux abords de la Place de la Nation, mon brassard presse bien en évidence quand je vois un CRS foncer sur moi et m’asséner un coup de matraque dans le ventre. Mon boîtier n’a pas résisté et c’est le téléobjectif planqué dans ma veste qui m’a protégé. Pour moi c’est clair, ce sont les journalistes qui sont visés», nous raconte ce journaliste expérimenté.

Plus alarmant encore, le cas d’un photographe indépendant grièvement blessé en fin de manifestation aux abords du cours de Vincennes ce même 26 mai.

Quand un gendarme tente de disperser la foule à l’aide d’une grenade de désencerclement, le journaliste est touché à la tempe et s’écroule. Une double enquête judiciaire et administrative a été ouverte. Le défenseur des droits s’est saisi de l’affaire.

Quatre jours après les incidents, le jeune homme est toujours hospitalisé sous sédation dans un établissement parisien et le Ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a assuré à sa famille que tout serait mis en œuvre pour faire la lumière sur les circonstances du drame.

La France occupe la 45eme position sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse et c'était déjà en 2016 établi par RSF... depuis ?

 

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Gérard Diaconesco 

Membre de Reporters sans Frontières depuis 2018

International French Journalist

Rédacteur en Chef DIACONESCO.TV

" La liberté d’information (FOI) ... est inhérente au droit fondamental à la liberté d’expression, tel qu’il est reconnu par la Résolution 59 de l’Assemblée générale des Nations Unies adoptée en 1946, ainsi que par les Articles 19 et 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme  (1948), qui déclarent que le droit fondamental à la liberté d’expression englobe la liberté de « chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit ".

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ATTENTION PENTE GLISSANTE ATTEINTE A LA LIBERTE DE LA PRESSE !

SOURCE : ATLANTICO REDACTION 

Acte XXIII : RSF et SNJ parlent d'atteinte à la liberté d'informer

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Avec Atlantico Rédaction

Ce dimanche, le SNJ et RSF ont dénoncé des atteintes à la liberté d'informer après que plusieurs incidents entre forces de l'ordre et journalistes aient été recensés hier.

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et Reporters sans frontières (RSF) ont dénoncé ce dimanche des atteintes à la liberté d'informer après des incidents entre forces de l'ordre et journalistes lors de l'acte 23 des «gilets jaunes», ce samedi. Plusieurs cas ont été répertoriés dans la journée de samedi. A Toulouse, notamment, deux journalistes ont été touchés par une "grenade de désencerclement" ; à Paris un journaliste a "pris un coup, hors action" de la part de la police

«Il y a eu plusieurs interpellations de journalistes et d'autres incidents», a déclaré à l'AFP Vincent Lanier, premier secrétaire national du SNJ, en référence notamment à l'interpellation de deux reporters indépendants à Paris, Gaspard Glanz et Alexis Kraland.

«On commence à se poser des questions: est-ce qu'il n'y a pas une volonté déterminée d'intimider notamment les photographes sur le terrain ? On a l'impression que certains sont ciblés», a dénoncé Vincent Lanier du SNJ. «Il y a des tensions, c'est vrai, sur le terrain entre des policiers et des photographes, mais de là à interpeller, il y a un gros problème. On est sur une pente très dangereuse par rapport à la liberté d'informer, c'est la liberté de la presse qui est menacée», a-t-il insisté.

«Le nombre d'incidents depuis le début du mouvement des «gilets jaunes» qui visent autant des journalistes professionnels et non professionnels clairement identifiés «Presse» au moment où ils sont en train de filmer ou photographier entrave le travail de la presse et limite de facto la captation d'images de ces événements qui sont par nature d'un intérêt crucial pour le public», a de son côté regretté Catherine Monnet, rédactrice en chef adjointe à RSF. «Cela va à l'encontre du droit et de la liberté fondamentale d'informer. Les journalistes doivent pouvoir couvrir librement ces manifestations afin de pouvoir rapporter leur déroulement et les agissements des manifestants comme celui des forces de l'ordre», a-t-elle déclaré à l'AFP.

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