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7 novembre 2019

GÉOPOLITIQUE INTERNATIONALE : ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES DONALD TRUMP POURA-T-IL ENCORE L'EMPORTER EN 2020 ?

Trois élections à surveiller mercredi, pour le message qu’elles envoient à Trump : Kentucky, Mississippi et Virginie

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 5 novembre 2019
Donald Trump lundi soir dans le Kentucky devant une salle archi-comble

Les résultats des courses de mardi au Kentucky, au Mississippi et en Virginie pourraient nous éclairer sur la façon dont le pays s’oriente au milieu d’une enquête de destitution et à l’approche d’une année électorale présidentielle.

Alors que tous les Démocrates moins deux (et absolument aucun Républicain) ont voté la continuation de l’enquête sur la destitution du président Donald Trump, les électeurs se rendent aux urnes, et il est intéressant de comprendre comment, dans la réalité, l’impeachment résonne auprès des électeurs, car toutes les plus folles hypothèses sont avancées par des médias qui ne font même plus semblant d’être neutres.

Le public va-t-il tourner le dos au président menacé d’impeachment ? Les électeurs Républicains vont-ils se mobiliser, ou rester indifférents ?

Pour rappel, il y a un an, les Démocrates se sont emparés de la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, et ont perdu de nombreuses voix au Sénat.

  • Les électeurs décident aujourd’hui des prochains gouverneurs du Kentucky et du Mississippi, deux États solidement rouges (Républicains) qui ont voté pour Trump en 2016.
  • Le président a tenu un rassemblement dans le Mississippi qui a attiré une foule impressionnante, et il a pris la parole lundi soir dans le Kentucky.
  • Concernant la Virginie, c’est plus compliqué.
    • Les Démocrates se battent pour prendre le contrôle des deux chambres de l’Assemblée générale.
    • En 2017, un recomptage a été nécessaire pour finalement donner la victoire aux Républicains.

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Voici ce que nous allons surveiller pour vous mardi

Gouverneur du Kentucky

Le républicain Matt Bevin, qui a été élu en 2015, se présente contre le procureur général de l’État, le Démocrate Andy Beshear.

Le président Trump a soutenu Matt Bevin, à Lexington, au Kentucky, lundi soir, afin d’encourager les électeurs. Il a appelé les électeurs à « battre les Démocrates fous ». Si Bevin l’emporte, les Républicains conserveront le contrôle de la législature de l’État et du bureau du gouverneur de l’État.

    • Trump a gagné le Kentucky de près de 30 points en 2016.
    • En 2015, la victoire de Bevin est passée à moins de 10 points de celle de son adversaire.
  • En 2014, Bevin s’est présenté pour un siège au Sénat américain. Il a été battu aux élections primaires du GOP par le célèbre Mitch McConnell.

L’admissibilité à Medicaid, le système fédéral d’assurance santé pour les très faibles revenus, fait partie des sujets qui compteront, car Bevin veut plus d’exigences d’heures de travail pour les bénéficiaires Medicaid. Beshear veut lever ces exigences.

Beshear a été élu procureur général du Kentucky en 2015. Il est le fils de Steve Beshear, 61e gouverneur du Kentucky, en poste de 2007 à 2015.

Gouverneur du Mississippi

Le Parti républicain contrôle actuellement le bureau du gouverneur et les majorités dans les deux chambres législatives de l’État.

  • Le lieutenant-gouverneur du Mississippi, Tate Reeves, un Républicain, se présente contre le procureur général Jim Hood, un Démocrate.
  • La limitation de la durée du mandat a empêché le gouverneur Républicain Phil Bryant de briguer un nouveau mandat.
  • Jim Hood est procureur général de l’État depuis son élection en 2003.
  • Reeves est lieutenant-gouverneur depuis son élection en 2011.

Trump a soutenu Reeves lors d’un très important rassemblement public à Tupelo, Mississippi, avant l’élection de mardi.

Il y a un aspect inhabituel dans le processus électoral de l’État. Pour gagner, un candidat a besoin d’une majorité au vote populaire ET la majorité des 122 districts de la Chambre d’État du Mississippi. Si aucun candidat ne remplit ces deux conditions, la Chambre des représentants du Mississippi, qui est contrôlée par des Républicains, choisit le gagnant.

Législature de Virginie

  • Les Républicains contrôlent la Chambre des délégués avec 51 sièges, et 48 pour les Démocrates.
  • Les Républicains ont la majorité au Sénat de l’État avec 20 sièges, (19 pour les Démocrates),
  • Un siège est vacant dans chaque chambre.
  • Les 140 sièges sont tous sur le bulletin de vote de mardi.
  • Les Républicains n’ont pas gagné de course à l’échelle de l’État depuis 2009, mais ils se sont maintenus au Sénat depuis 2014 et à la Chambre des représentants depuis 1999 par de minces marges.
  • Les Démocrates sont à deux doigts de prendre l’une ou l’autre chambre.
  • S’ils gagnent les deux, le parti sera en mesure de contrôler le prochain redécoupage avant le recensement pour l’élection présidentielle de 2020.

Les Démocrates ont dépensé des sommes record dans les courses à la législature de ces trois États. La Virginie a longtemps été une référence en matière de victoires nationales pour les Démocrates, mais ils ont été distancés ces dernières années.

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SOURCE  : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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Les hauts fonctionnaires ligués contre la présidence de Donald Trump

 

SOURCE  : Publié par Magali Marc le 7 novembre 2019

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Depuis l’élection à la présidence de Donald Trump, il est beaucoup question de l’État profond (Deep State), c’est à dire des hauts fonctionnaires dans son entourage qui ne sont pas d’accord avec son programme. Mark Hemmingway décrit l’attitude de ces hauts fonctionnaires qui ne sont pas nécessairement de mèche avec les Démocrates.

 

Donald Trump contre le Consensus administratif

La présidence de Trump fait face à des hauts fonctionnaires du gouvernement qui disent ouvertement que leur loyauté envers l’État administratif, même lorsqu’il commet des actes criminels et des abus de pouvoir, est plus importante que les politiques d’un président démocratiquement élu.

Cette semaine, les nouvelles des chaînes câblées ont fait surgir le cas du Lieutenant-colonel Alexander Vindman, l’un des témoins contre Donald Trump dans l’enquête de destitution, accusé par certains de loyauté envers l’Ukraine plutôt qu’envers les États-Unis, car il est né dans ce pays. Cet argument était malheureux pour deux raisons.

  • D’une part, il faisait ironiquement écho aux accusations absurdes et injustes selon lesquelles Trump et ses partisans – ou dans le cas du représentant Tulsi Gabbard, quiconque n’exprime pas une loyauté totale aux anciens du Parti Démocrate – doivent être des suppôts de Vladimir de Poutine.
  • Deuxièmement, bien que l’antisémitisme n’ait certainement pas motivé les personnes qui ont avancé cet argument, le rumeur concernant sa «double loyauté» était particulièrement de mauvais goût étant donné que Vindman et sa famille sont des réfugiés juifs vivant aux États-Unis après avoir fui la persécution soviétique. John Podhoretz a écrit un article excellent expliquant en quoi cette remarque était blessante pour les Juifs américains.

Il n’y a donc pas lieu de mettre en doute les loyaux services, l’intégrité ou le dévouement de M.Vindman envers la protection de l’Amérique.

Cependant, je pense que la question de la loyauté envers les États-Unis dans un sens étroit mais important est au cœur de nombreux débats concernant Donald Trump et son Administration.

La présidence de Trump est arrivée en même temps que l’émergence de hauts fonctionnaires qui font preuve de loyauté envers l’État administratif, même quand des actions illégales et des abus de pouvoir sont commis au détriment des consignes venant d’un président démocratiquement élu.
Les gens qui font ces choses peuvent même justifier sincèrement leurs actions comme étant motivées par le patriotisme, mais cela signifie que ces abus se font pas aux dépens d’une certaine vision de l’Amérique et entrent en contradiction avec ce que le peuple veut.

Même si vous n’aimez pas Trump, ils représentent une menace à la primauté du droit et à la légitimité de la gouvernance fédérale aux yeux des citoyens américains.

 

Un «consensus » bureaucratique contre le président élu

Dans cet esprit, un aspect du témoignage de Vindman concernant Trump était particulièrement inquiétant.

« Au printemps 2019, j’ai appris que des personnes influentes de l’extérieur faisaient la promotion d’un faux narratif concernant l’Ukraine, incompatible avec les vues consensuelles de l’agence », a dit Vindman lors de son préambule. « Ce narratif portait préjudice à la politique du gouvernement américain. Alors que mes collègues interinstitutionnels et moi-même devenions de plus en plus optimistes quant aux perspectives de l’Ukraine, ce narratif alternatif a sapé les efforts du gouvernement américain visant à étendre sa coopération avec l’Ukraine.»

 

Quels sont ces « points de vue consensuels inter-agence » dans ce contexte ?

Donald Trump est accusé de retenir l’aide à l’Ukraine en échange d’une enquête de ce pays sur les affaires (manifestement louches) du fils d’un opposant politique. Toutefois, l’aide en question était une aide militaire à l’Ukraine, y compris des armes, pour l’aider à combattre la Russie.

Le prédécesseur de M.Trump, Barack Obama, n’était pas disposé à donner à l’Ukraine une aide militaire de type offensif. En 2015, le sénateur John McCain, qui n’était pas exactement un membre du fan club de Donald Trump, a réprimandé l’Administration Obama pour cela: « Les Ukrainiens se font massacrer et nous leur envoyons des couvertures et des repas. Les couvertures ne sont pas ce qu’il leur faut pour résister aux chars d’assaut russes », avait-il dit.

En 2015, les autorités fédérales ont-elles tiré la sonnette d’alarme sur le fait qu’Obama a défié ce «consensus inter-agences»? Ou bien le consensus inter-institutions était-il différent à l’époque parce que c’est le président qui établit les politiques, et non l’armée d’employés fédéraux qui sont censés travailler pour lui ?

À certains égards, ce «consensus inter-organismes » est un terme bénin et habilement utilisé au sein du gouvernement fédéral et, encore une fois, ce n’est pas parce que Vindman a utilisé ce terme de cette façon qu’il fait nécessairement partie d’une cinquième colonne de la «Résistance» à Donald Trump dont le but est de saboter la présidence de Donald Trump. Mais même en termes rhétoriques, cela demeure révélateur.

 

Les entraves à la plate-forme présidentielle que les électeurs ont choisie

Si la phrase de M. Vindman m’a sauté aux yeux quand j’ai lu son témoignage, c’est en partie parce que je l’avais remarquée quelques semaines auparavant. Lorsque Trump s’est brusquement retiré de Syrie au début d’octobre, un article du Washington Post a critiqué la décision de Trump car elle avait été « annoncée rapidement, sans avertissement et en l’absence d’un consensus entre les agences ».

Si vous avez suivi les nouvelles ces quatre dernières années, vous savez que l’un des thèmes favoris de la campagne électorale de M. Trump était de quitter la Syrie (et les enchevêtrements militaires à l’étranger en général). Il s’est fait élire, a été bloqué à plusieurs reprises par des membres de son cabinet et par la bureaucratie quand il a essayé de se désengager de la Syrie. Après une frustration évidente et justifiée, il s’est finalement retiré de la Syrie, brusquement, au grand dam de tout le monde à Washington.

Énormément de rapports confirment cette version des faits. Trump va peut-être payer le prix d’une décision irréfléchie, mais il est également vrai que la décision a été irréfléchie parce que les hauts fonctionnaires du « consensus inter-agences» n’ont pas voulu mettre en œuvre sa volonté de faire une sortie ordonnée qui préserve au mieux nos intérêts de sécurité nationale, et ont plutôt considéré leur devoir en tant que mandarins non-élus de faire contrepoids au président lui-même.

Bien qu’une politique étrangère moins interventionniste soit largement populaire, le sentiment général à Washington est encore bien résumé par cet éditorial de Newsweek publié le 28 août 2017 : « We Should Permanently Post More U.S. Troops Abroad » (NdT: « Nous devrions envoyer plus de troupes américaines à l’étranger de façon permanente »).

Comment nous-y prendre ? Eh bien, selon le professeur de recherche en études de sécurité nationale et titulaire de la Chaire de Recherche du Général Douglas MacArthur à l’Institut d’Études Stratégiques, « le Département de la défense devrait s’efforcer de parvenir à un fort consensus interinstitutionnel sur l’importance d’une présence accrue en avant… ».
Même aujourd’hui, nous avons encore des troupes en Syrie, on peut dire que c’est mission accomplie pour le consensus interinstitutionnel.

 

De nouveaux scandales pour une nouvelle ère de grand gouvernement

À cet égard, l’une des principales raisons pour lesquelles la présidence de M. Trump est si scandaleuse tient au fait que Washington a une idée très simpliste et peu éclairée de la nature des scandales. La taille et la structure de gouvernance du gouvernement fédéral ont changé radicalement au cours du dernier demi-siècle, et pourtant, 45 ans après la démission de M. Nixon, nous attachons toujours le suffixe «gate» à chaque nouveau scandale. Il est facile d’imaginer un méchant complice de la Maison-Blanche ordonnant à d’autres de commettre des actes illégaux à des fins politiques. Il n’est pas si facile pour quiconque de comprendre même les machinations bénignes du «consensus inter-agences», et encore moins comment il abuse de son pouvoir et le dissimule.

Rappelez-vous du scandale du fisc pendant l’Administration Obama. L’une des façons de minimiser le scandale a été, à maintes reprises, de prétendre que la Maison-Blanche n’avait rien à y voir. Pour autant qu’on sache, c’est vrai. Mais dites-moi, quel scénario vous fait le plus peur :

  • Le président utilisant son pouvoir pour ouvrir une enquête sur un opposant politique et se trouvant immédiatement confronté à des dénonciateurs de l’intérieur du gouvernement ?
  • Ou bien des fonctionnaires fédéraux ayant le pouvoir de ruiner votre vie qui lancent une attaque généralisée contre des milliers de participants au processus politique qui, par hasard, se trouvent être en faveur de la réduction de la taille du gouvernement, et le font de leur propre initiative sans que le président leur dise quoi faire parce que tous partagent la même idéologie ? Et les fonctionnaires font cela en sachant que le président les défendra comme n’étant pas du tout corrompus ? Et lorsqu’ils détruisent des dizaines de milliers de courriels potentiellement incriminants, assignés par le Congrès et que leurs victimes ne peuvent rien y faire ?

 

Travailler pour le gouvernement ne vous place pas au-dessus des règles électorales

En effet, à chaque fois, les anti-Trump au sein du gouvernement ont été défendus, souvent non pas parce que ce qu’ils ont fait est défendable, mais parce qu’ils croient, à tort, que leur service au gouvernement fédéral les anoblis automatiquement et rend ipso facto une personne digne de confiance. En effet, le besoin désespéré de défendre un État administratif se lit parfois comme de la fan-fiction.

Par exemple, dans le New York Times : « Ils ne sont pas la résistance. Ils ne sont pas une Cabale. Ce sont des fonctionnaires. Louons maintenant ces héros non silencieux.»

Les médias ont passé plus d’un an à roucouler à propos de l’auteur anonyme d’articles d’opinion qui s’est vanté en disant « I Am Part of the Resistance Inside the Trump Administration » alors qu’il est impossible de déterminer la crédibilité d’une personne sans savoir qui il est.

Après avoir dépeint James Comey comme représentant le nec plus ultra de la rectitude morale pendant des années, on pourrait penser qu’après avoir appris que lui et le reste de la haute direction du FBI avaient fait preuve d’un comportement corrompu, voire illégal, les médias et l’opposition de Trump seraient désabusés et ne croiraient plus à la notion de fonctionnaire fondamentalement vertueux.

Ou le fait que l’ancien chef de la CIA, John Brennan – un homme qui a menti au membres du Congrès pour mieux les espionner et a joué un rôle central dans la diffusion du dossier diffamatoire Steele dans le gouvernement pour saboter la présidence de M. Trump – coordonne ouvertement les efforts pour que les fonctionnaires actuels continuent le sabotage du président.

À présent, la récente révélation de l’identité du dénonciateur qui a déclenché l’enquête de mise en accusation – lequel a déjà été dénoncé pour des fuites visant à saboter la présidence de Donald Trump – soulève toutes sortes de questions sur ses motivations.

Mais les mythes les plus utiles sont ceux qui persistent, et peu de questions importantes sont posées concernant la résistance institutionnelle envers le président Trump.

 

Les mêmes normes doivent s’appliquer à tous

Rien de tout cela ne veut dire que Vindman et les autres critiques de Trump ont nécessairement tort ou que Trump est manifestement innocent. Même si j’ai peu confiance dans l’équité du processus jusqu’à présent, tous les Américains ont intérêt à connaître la vérité et j’espère que les faits réels seront révélés au cours de l’enquête de destitution. Advienne que pourra.

Mais il est également clair que Trump a été élu en grande partie parce que des dizaines de millions d’Américains n’approuvent pas le maintien du statu quo à Washington, et en particulier le manque de responsabilité démocratique qui peut peser sur le statu quo. Et Trump est un perturbateur naturel, assez fort pour menacer ce statu quo d’une manière à la fois bonne et douteuse. En réaction, beaucoup de gens à Washington sont prêts à contourner les règles pour l’arrêter.

De plus, bien avant l’arrivée de Donald Trump, il y avait beaucoup de pressions institutionnelles et d’argent au gouvernement fédéral, sans parler des déplacements par portes tournantes entre les emplois fédéraux déjà bien rémunérés et les lobbies des groupes d’intérêt encore mieux rémunérés. Toute personne responsable devrait renoncer à l’idée que les fonctionnaires font toujours preuve de civilité.

Les employés fédéraux qui font les manchettes dans les médias devraient être soumis au même degré d’examen et de suspicion que celui appliqué aux politiciens. Au moins avec les politiciens, nous pouvons nous blâmer nous-mêmes, mais personne ne vote pour un «consensus inter-agences».

* Mark Hemingway est le rédacteur de la section littéraire de la revue The Federalist. Il a été rédacteur en chef du Weekly Standard.

 

SOURCE : Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

 

 

Source USA :
https://thefederalist.com/2019/11/01/donald-trump-versus-the-interagency-consensus/

 

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 In English

 

 

Donald Trump Versus ‘The Interagency Consensus’

 

Trump’s presidency has been defined by senior government officials who are open about their loyalty to the administrative state, including criminal acts and abuses of power, over the imperatives of a democratically elected president.

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By Mark Hemingway

 

November 1, 2019

 

This week there was an unfortunate blow-up on cable news where Lt. Col. Alexander Vindman, one of the witnesses against Donald Trump in the impeachment inquiry, was accused of having loyalty to Ukraine over the United States, since he was born in that country. This argument was unfortunate on two fronts. One, it ironically echoed the absurd and unfair charges that Trump and his supporters — and heck, in the case of Rep. Tulsi Gabbard, anyone who doesn’t express complete fealty to Democratic Party elders — must be Putin’s handmaiden.

Two, while antisemitism almost certainly didn’t motivate any of the people who made this argument, the “dual loyalty” canard was unfortunate considering that Vindman and his family were Jewish refugees to the United States escaping Soviet persecution. John Podhoretz wrote a commendable article explaining why this was hurtful to American Jews. So to be clear, I do not call into question Vindman’s service, integrity, or dedication to protecting America.

However, I do think the issue of loyalty to America in a narrow but important sense is at the crux of many of the debates about Donald Trump and his administration. Trump’s presidency has been unfortunately defined by the emergence of senior government officials who are quite open about demonstrating loyalty to the administrative state, up to and including criminal acts and abuses of power, over the imperatives of a democratically elected president.

The people doing these things may even sincerely justify what they’re doing as motivated by patriotism, but that doesn’t mean these abuses aren’t being done at the expense of a vision of America at odds with what the people want. Even if you don’t like Trump, this is a huge threat to the rule of law and the legitimacy of federal governance in the eyes of American citizens.

 

A Bureaucrat ‘Consensus’ Versus the Elected President

With that in mind, an aspect of Vindman’s testimony against Trump did raise alarm bells. “In the Spring of 2019, I became aware of outside influencers promoting a false narrative of Ukraine inconsistent with the consensus views of the interagency,” Vindman said in his opening statement. “This narrative was harmful to U.S. government policy. While my interagency colleagues and I were becoming increasingly optimistic on Ukraine’s prospects, this alternative narrative undermined U.S. government efforts to expand cooperation with Ukraine.”

What are the “consensus views of the interagency” in this context? Trump is accused of withholding aid to Ukraine in exchange for Ukraine investigating the (quite obviously shady) business dealings of a political opponent’s son. However, the aid in question was military aid to the Ukraine, including weapons, to help combat Russia.

Trump’s predecessor, Obama, was unwilling to give the Ukraine lethal military aid. In 2015, Sen. John McCain, not exactly a charter member of the Trump fan club, chastised the Obama administration for this. “The Ukrainians are being slaughtered and we’re sending them blankets and meals. Blankets don’t do well against Russian tanks,” he said.

Were federal officials in 2015 sounding the alarm about Obama defying the “interagency consensus”? Or was the interagency consensus different back then because the president sets policy, not the army of federal employees beneath him?

Now in some respects “interagency consensus” is a benign term of art within the federal government and, again, just because Vindman used the term this way does not mean he’s necessarily part of some fifth-column #resistance undermining Trump. But even as rhetorical matter it is very revealing.

 

Obstructing the President’s Platform that Voters Cosigned

Part of the reason the phrase jumped out at me when I read Vindman’s testimony was that I had seen it just a few weeks before. When Trump abruptly pulled out of Syria in early October, an article in the Washington Post criticized Trump’s decision for having “been announced swiftly, without warning, and in the absence of interagency consensus.”

If you’ve been following the news the last four years, Trump campaigned on getting out of Syria (and foreign military entanglements generally), got elected, got repeatedly stymied by cabinet officials and the bureaucracy on trying to disengage from Syria, and after obvious and not unwarranted frustration, finally pulled out abruptly, to seemingly everyone in Washington’s chagrin.

Lots and lots of reporting bears out that version of events. Trump may bear the costs of a rash decision, but it also seems true that the decision was rash because the “interagency consensus” would not carry out his wishes to create an orderly exit that best preserves our national security interests, and instead saw their duty as unelected Mandarins to be a counterweight to the president himself.

Although a less interventionist foreign policy is broadly popular, the general feeling in Washington is still aptly summed up by this 2017 Newsweek op-ed, “We Should Permanently Post More U.S. Troops Abroad.” How do we go about this? Well, according to the research professor of national security studies and Gen. Douglas MacArthur chair of research at the Strategic Studies Institute, “the Defense Department should strive for a strong interagency consensus on the importance of increased forward presence…” Even now we still have troops in Syria, so it’s mission accomplished for the interagency consensus, I guess.

 

New Scandals for a New Era of Big Government

In this respect, a big reason Trump’s presidency is so scandalous is that Washington has a very simplistic and unenlightened idea of what scandals look like. The size and governing structure of the federal government have changed radically in the last half-century, and yet, we’re still attaching the suffix “gate” to every new scandal 45 years after Nixon’s resignation. It’s easy to imagine a conniving White House villain ordering others to commit crimes for political gain. It’s not so easy for anyone to understand even the benign machinations of the “interagency consensus,” much less how it abuses its power and covers it up.

Recall the IRS scandal from the Obama administration. One of the ways the scandal was repeatedly downplayed was with the claim there was no involvement from the White House. As far as we know, that’s true. But tell me, what scenario scares you more: The president allegedly uses his power to instigate the investigation of a political opponent and immediately gets confronted by whistleblowers from within the government?

Or is it when federal employees with the power to ruin your life launch a broad-based attack on thousands of ordinary participants in the political process who not-at-all-coincidentally happen to be small government advocates, and they do this of their own initiative without having to be told what to do by the president because everyone is marching in ideological lockstep? And they further do this secure in the knowledge the president will defend what they’ve done as “not a smidgen of corruption” and that when they destroy tens of thousands of potentially incriminating emails under congressional subpoena there’s not a thing their victims can do about it?

 

Working for Government Doesn’t Make You Above Elections

Indeed, at every turn opponents of Trump within the government have been defended, often not because what they’ve done is defensible, but because of the false belief that service in the federal government is automatically ennobling and ipso facto makes someone trustworthy. Indeed, the desperate need to defend an administrative state reads at times like fan fiction.

For example, here’s The New York Times: “They Are Not the Resistance. They Are Not a Cabal. They Are Public Servants. Let us now praise these not-silent heroes.” The media have spent more than a year cooing about the anonymous op-ed writer who bragged “I Am Part of the Resistance Inside the Trump Administration” even though it’s impossible to determine someone’s credibility without knowing who he is.

You’d think after years of portraying James Comey as the height of moral rectitude only to learn that he and the rest of the senior leadership at the FBI exhibited lots of demonstrably corrupt, even criminal behavior, the media and Trump opposition would disabuse themselves of the notion of the inherently righteous civil servant.

Or the fact that former CIA head John Brennan — a man who lied to Congress about spying on them and played a pivotal role in spreading the defamatory Steele dossier throughout the government to undermine Trump — is openly coordinating efforts to have current government officials undermine the president. And now, the recent revelation of the identity of the whistleblower who set the impeachment inquiry in motion — who was previously fingered for leaks to undermine Trump — raises all manner of questions about his motivations. But the most useful myths are the ones that persist, so precious few questions are being asked of the institutional resistance to Trump.

 

The Same Standards Should Apply to Everyone

None of this is to say that Vindman and the rest of Trump’s critics are necessarily wrong or Trump is obviously innocent. Even though I have little confidence in the fairness of the process so far, all Americans have a vested interest in the truth and I do hope the real facts come out during the impeachment inquiry. The political chips can then fall where they may.

But it’s also clear that Trump was elected in no small part because tens of millions of Americans do not approve of business as usual in Washington, and specifically the lack of democratic accountability that can be brought to bear on the status quo. And Trump is enough of a natural disruptor that he threatens that status quo in both good and questionable ways. In response, lots of people in D.C. are willing to bend the rules to stop him.

Further, long before Trump arrived there was so much institutional pressure and money sloshing around in the federal government, not mention the trips through the revolving door between already well-compensated federal jobs and even better compensated special interests. Any responsible person ought dispense with the idea that civil servants are always, well, civil. And they ought to apply the same level of appropriate scrutiny and suspicion to federal employees in the news as we do politicians. At least with politicians we have ourselves to blame, but nobody elects an “interagency consensus.”

 

SOURCE  : Mark Hemingway is the Book Editor at The Federalist, and was formerly a senior writer at The Weekly Standard. Follow him on Twitter at @heminator

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