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15 avril 2020

REPORTERS SANS FRONTIERES DENONCE LA VIOLENCE ET LA HAINE DES ETATS CONTRE LES JOURNALISTES DANS LE MONDE

Reporters sans Frontières  RSF

Actualités

14 avril 2020 - Mis à jour le 15 avril 2020

RSF dépose plainte auprès de l’ONU pour les violations de la liberté de la presse pendant l’épidémie de Coronavirus

 

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Reporters sans frontières a déposé une plainte auprès du Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, Dainius Pūras, et de son homologue sur le droit à la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye, afin qu’ils dénoncent formellement les Etats qui, en violant le droit à l’information pendant l’épidémie de Coronavirus, mettent en danger la santé des personnes.

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a déposé une plainte auprès de l’ONU, le 12 avril 2020, pour demander la saisine et la dénonciation des Etats qui violent le droit à l’information malgré, au prétexte ou à l’occasion de l’épidémie de Coronavirus, et mettent ainsi en danger la santé des personnes, sur leur territoire comme dans le reste du monde. Cette démarche a pris la forme d’une lettre d’allégation au Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, le Lituanien Dainius Pūras, et à son collègue Rapporteur spécial sur la liberté d’opinion et d’expression, l’Américain David Kaye.

 

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Les faits rapportés par RSF ont été collectés dans le cadre de l’Observatoire 19, un outil de suivi adapté à la crise sanitaire globale. Dénommé en référence au Covid-19, mais aussi à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ce projet a pour objectif d’évaluer les impacts de la pandémie sur le journalisme. Il documente la censure étatique, la désinformation délibérée et leurs effets sur le droit à l’information fiable. Il s’attache à prodiguer des recommandations pour favoriser l’exercice du journalisme. La lettre d’allégation fait état de cas de censure, de détention arbitraire, de harcèlement ou de violences sur des journalistes, ou de développements législatifs inquiétants, dans 38 pays. La liste n’est pas exhaustive.

 

Au Brésil comme aux Etats-Unis, les présidents s’en prennent avec violence aux journalistes. Des journalistes ont été arrêtés en Algérie, en Jordanie et au Zimbabwe. En Hongrie, une loi orwellienne a imposé un “Etat policier de l’information”. Au Cambodge, le Premier ministre utilise la crise du Covid 19 pour renforcer son pouvoir. Sans parler de la Chine, où la répression du journalisme a permis à l’épidémie de se propager, à Wuhan puis dans le reste du monde. RSF s’alarme aussi de la vulnérabilité face au virus des journalistes maintenus en détention malgré l’épidémie en Turquie ou en Arabie Saoudite.

 

RSF demande aux Rapporteurs spéciaux de passer de l’avertissement à l’action vis-à-vis des Etats, en saisissant sous la forme d’un “appel urgent” chacun des Etats où sont relevées des violations de la liberté de la presse qui portent atteinte au droit à la santé. L’objectif est d’obtenir des mesures concrètes, telle que la libération des journalistes détenus. Ces Rapporteurs spéciaux appartiennent au département des procédures spéciales des Nations unies, des mécanismes indépendants d’établissement des faits et de protection, rattaché au Haut Commissariat aux droits de l’Homme à Genève. En cas de confirmation des violations, les Rapporteurs spéciaux ont vocation à dénoncer les faits et demander aux Etats d’y remédier. Leurs prochains rapports publics au Conseil des droits de l’Homme et à l’Assemblée générale de l’ONU pourront permettre de qualifier les situations observées.

Le 16 mars 2020, les experts de la liberté d’opinion et d’expression et des médias des Nations Unies, de la Cour interaméricaine des droits de l’homme et de l’OSCE, David Kaye, Edison Lanza et Harlem Désir, ont énoncé avec fermeté l’importance de la mise à disposition d’informations véridiques par les gouvernements, la protection des journalistes et de la lutte contre la désinformation. Le 9 avril, la Haut Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Michelle Bachelet, s'est dite "préoccupée" par les mesures prises dans certains pays pour limiter la liberté des médias et la liberté d'expression, craignant que la "prétendue lutte contre la désinformation" risque d'être utilisée pour faire taire les critiques.

Le courrier envoyé par RSF demande aux Rapporteurs spéciaux de proclamer publiquement que le droit à l’information est “inhérent” au droit à la santé. Il n’en est pas seulement une composante essentielle, il lui est nécessairement et intimement lié et en est inséparable. Reconnaître le caractère inhérent du droit à l’information pour le droit à la santé permettrait d’en renforcer la portée en particulier lorsque la sauvegarde de la santé publique est en cause et de lutter ainsi plus efficacement contre ses restrictions arbitraires et la désinformation. La consécration du lien intrinsèque entre droit à l’information et droit à la santé permettrait de condamner toutes les restrictions abusives du premier comme constituant aussi des violations du second. L’équilibre entre les deux droits serait ainsi assuré, de façon à empêcher que la protection de la santé publique ne puisse servir de prétexte à la censure où la désinformation.

Adoptée en novembre 2018 par une commission de 25 personnalités de 18 nationalités, la Déclaration internationale sur l’information et la démocratie assurait dans son préambule que “la connaissance est nécessaire aux êtres humains pour développer leurs capacités biologiques, psychologiques, sociales, politiques et économiques”. Sur ce fondement, 35 Etats ont adopté un Partenariat sur l’information et la démocratie qui reconnaît un droit à l’information fiable, en considérant que “l’information peut être reconnue comme fiable dans la mesure où sa collecte, son traitement et sa diffusion sont libres, indépendants et fondés sur le croisement de plusieurs sources, dans un paysage médiatique pluraliste où les faits peuvent donner lieu à des interprétations et à des points de vue variés”. 

“L’épidémie de Coronavirus oblige à imposer le respect des principes de la liberté de la presse et du droit à l’information, rappelle Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Comme l’affirme la Déclaration sur l’information et la démocratie, “le droit à l’information consiste en la liberté de rechercher et de recevoir des informations fiables et d’y accéder.” Violer ce droit, c’est mettre en danger la santé, et même la vie, des êtres humains. Nous attendons que les Etats qui violent ce droit soient dénoncés publiquement par des institutions onusiennes.”

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Actualités RSF

12 avril 2020

Lois liberticides, poursuites judiciaires, attaques… L’Europe ne parvient pas à protéger ses journalistes des abus de la crise du Covid-19

 

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Alors qu’ils contribuent à la lutte contre le coronavirus, les journalistes d’Europe centrale et des Balkans subissent eux aussi les attaques des gouvernements et de ceux qu’ils critiquent. Reporters sans frontières (RSF) appelle les institutions nationales et européennes à protéger leurs médias à l’heure où ceux-ci remplissent leur mission d’information dans des conditions à risques.

 

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L’intervention policière a été brutale. Ana Lalić, journaliste du site d’information serbe Nova.rs a été arrêtée tard dans la soirée du 1er avril et détenue pendant 48 heures. Son appartement a été fouillé de fond en comble, et ses téléphones portables et son ordinateur ont été saisis. L’intervention a eu lieu le premier jour de l’entrée en vigueur d’une nouvelle décision gouvernementale accordant un monopole de fait sur la distribution des informations liées au coronavirus au groupe de gestion de crise de Serbie. Lorsque Ana Lalić a publié l’article « La clinique de Vojvodina proche du point de rupture : les infirmières n’ont aucune protection », l’hôpital a porté plainte contre elle pour atteinte à sa réputation et trouble causé au public, ainsi que l’y autorisait la récente décision gouvernementale. À la suite du tollé provoqué par l’arrestation de la journaliste et grâce au soutien de RSF, Ana Lalić a été libérée le lendemain. Dans la foulée, le Premier ministre a annulé la décision gouvernementale et présenté ses excuses. La journaliste reste toutefois passible d’une peine de cinq ans de prison et d’une amende. De plus, son matériel professionnel ayant été saisi, ses revenus sont désormais compromis. Un mauvais point de plus en matière d’indépendance des médias pour un pays déjà classé 90e dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2019 de RSF.

 

Ce qui est arrivé à Ana Lalić n’est que l’une des manifestations d’une tendance qui prend de l’ampleur dans les Balkans et dans l’est de l’Union européenne. Les États prennent des mesures pour lutter contre la pandémie de Covid-19 mais utilisent des lois liberticides pour brider la circulation de l’information et permettre des poursuites arbitraires contre des journalistes critiques qui dans le contexte sanitaire actuel sont déjà harcelés et dénigrés par des politiciens.

 

« Le cas d’Ana Lalić est très préoccupant. L’Union européenne devrait faire en sorte que le virus hongrois ne se propage pas à l’ensemble des Balkans et de l’Europe de l’Est,  déclare Pavol Szalai, responsable du bureau Union européenne et Balkans de RSF. Les Etats européens ne doivent pas profiter de la crise sanitaire pour persécuter les journalistes qui travaillent dans l’intérêt public. Au contraire, il faut les protéger des attaques et leur donner accès à un maximum d’éléments afin qu’ils contribuent à vaincre la pandémie en informant les citoyens. »

 

Lois liberticides et poursuites

La semaine dernière, au cœur de l’Europe, un gouvernement s’est vu confier des pouvoirs d’exception, et ce pour une durée indéterminée. La loi sur l’état d’urgence adoptée par la Hongrie prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour diffusion de fausses nouvelles alors que dans les faits, c’est le gouvernement qui décide de ce qui est vrai. Cette mesure intervient après une série d’attaques et de menaces concertées contre les médias indépendants, accusés de désinformation alors qu’ils rendaient compte du Covid-19 de manière plus responsable que les médias pro-gouvernementaux.

 

Après l’adoption de la loi, la campagne de dénigrement a battu son plein. Parce qu’il a critiqué la loi sur l’État d’urgence, le journaliste de l’hebdomadaire Magyar Hang, Balázs Gulyás, a été traité de « pauvre idiot » et menacé d’être « le premier ou le deuxième à devoir rendre des comptes » par Hír TV, une chaîne proche du pouvoir. Pendant ce temps, en Belgique, la journaliste de La Libre Belgique Maria Udrescu a reçu une cascade de messages vulgaires après avoir couvert un autre aspect du tournant autoritaire pris par la Hongrie – un pays qui ne cesse de chuter dans le Classement mondial de la liberté de la presse de RSF et occupe la 87e place en 2019.

 

En Pologne aussi, le gouvernement a une fois de plus serré la vis. Sous le prétexte d’avoir enfreint les règles sanitaires, le journaliste indépendant Włodzimierz Ciejka a dû passer deux heures dans un commissariat pour avoir filmé une « manifestation » de quatre personnes devant la maison du chef du parti au pouvoir “Droit et Justice”. Le rassemblement visait à critiquer le projet gouvernemental de maintenir le premier tour des élections présidentielles le 10 mai afin d’assurer la réélection du président Andrzej Duda. La majorité au pouvoir vient d’ailleurs de faire passer une loi permettant d’organiser l’élection grâce au vote par correspondance, ce qui fait craindre à la société civile et à l'opposition que les médias soient entravés dans leur couverture du scrutin.

 

En Roumanie, les récents décrets présidentiels et ordonnances gouvernementales permettent aujourd’hui de bloquer arbitrairement des sites d’information et de répondre tardivement aux demandes concernant la liberté de la presse. Accusés de diffuser des fausses nouvelles, deux sites ont déjà été suspendus par le Groupe de communication stratégique, une cellule de crise gouvernementale sans aucune expertise en matière de médias et dont les décisions n’ont pas à être examinées d’un point de vue judiciaire. Autre mesure disproportionnée prise en vertu de la législation de crise : la décision pour une radio basée dans la capitale, Bucuresti FM, de supprimer un article de son site internet.

 

En Bulgarie, le pays de l’Union européenne le plus mal placé dans le Classement mondial de la liberté de la presse (111e place), le gouvernement a adopté une loi punissant la diffusion de fausses informations sur le coronavirus qui prévoit une peine de prison allant jusqu’à trois ans et une amende de 5 000 euros, avant que le président y mette son veto.  

En Bosnie, les journalistes ont été moins chanceux. Selon le nouveau décret émis par la République serbe de Bosnie, la diffusion de fausses nouvelles est passible d’amendes. Le district de Brčko, un autre territoire de Bosnie, a adopté des mesures qui portent elles aussi atteinte à la liberté de la presse, une initiative reprise par le ministre de l’Intérieur de la Fédération de Bosnie et d’Herzégovine.

 

Attaques verbales et physiques

 

En Slovénie, le gouvernement du Premier ministre Janez Janša, un allié du Hongrois Viktor Orbán, a lancé une campagne de dénigrement contre des journalistes aussitôt après avoir pris le pouvoir à la mi-mars, laquelle été suivie d’une vague de cyberharcèlement et même d’agressions physiques contre certains d’entre eux. Le correspondant de RSF et journaliste d’investigation Blaž Zgaga a dû faire face à une flambée de menaces en ligne, dont des appels au meurtre, après qu’il a adressé une demande d’informations au nouveau centre de crise Covid-19. En guise de réponse, le compte Twitter de l’institution a publié un tweet qualifiant Blaž Zgaga, l’intellectuel Slavoj Žižek et deux autres personnes de « patients psychiatriques qui se sont échappés du confinement ». Le média appartenant au parti au pouvoir, SDS, a suivi le mouvement en lançant une campagne de dénigrement.

 

Après avoir rejeté l’appel lancé par sept organisations de défense de la liberté de la presse en faveur de Blaž Zgaga qu’il a qualifié de «fausse nouvelle», le Premier ministre Janez Janša a poursuivi ses attaques verbales contre la télévision publique, RTV Slovenija : les journalistes du média public avaient critiqué le fait que plusieurs ministres puissent se voir verser une augmentation de salaire. Le chef du gouvernement a accusés les journalistes de « diffuser des mensonges » et d’être « surpayés », et a menacé la chaîne publique de baisser ses subventions. Demokracija, un hebdomadaire appartenant au SDS, a traité les journalistes de « terroristes » d’ISIS. Dans ce contexte, un inconnu a menacé une équipe de journalistes de RTV et endommagé son véhicule. Avant cela, une autre équipe de la même chaîne avait subi des attaques verbales à Maribor, et d’autres journalistes de RTV avaient également été agressés verbalement par le directeur d’une administration municipale de Velenje.

 

Les discours de Haine, qu’ils trouvent refuge sur les réseaux sociaux ou qu’ils soient le fait de leaders politiques se manifestent un peu partout dans les Balkans. Au début de la crise du coronavirus, le Premier ministre albanais, Edi Rama, avait demandé à ses concitoyens de prendre des mesures d’hygiène, parmi lesquelles figurait celle de « se protéger contre les médias ». En Macédoine du Nord, la plateforme de journalisme d’investigation IRL.mk a reçu des menaces après avoir publié un article intitulé : « Faire du profit ou prendre soin des autres : l’autre aspect des tests de Covid-19 » et mettant en cause Acibadem Sistina, une chaîne d’hôpitaux détenue par l’oligarque Orce Kamcev lequel a insulté les journalistes et exigé le retrait de l’article. En Serbie, certains journalistes du portail CINS  qui ont révélé que des prêtres orthodoxes refusaient de respecter la distanciation sociale recommandée, ont reçu des menaces d’un genre nouveau : celles d’être “maudits” s’ils ne changeaient pas d’attitude.

 

Cette série d’exemples illustre à quel point certains gouvernements tirent parti de la situation sanitaire en poursuivant les journalistes qui les critiquent, faisant de ceux qui défendent la liberté d’informer, des victimes collatérales du virus. 

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France

Une haine croissante contre les journalistes

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L’année 2018 a vu le nombre des attaques et des pressions contre les médias d’information et contre les journalistes croître dangereusement. Insultés, menacés, agressés, voire blessés par des manifestants ou par les balles de défense des forces de l’ordre, des journalistes ont été confrontés pendant le mouvement des Gilets jaunes en novembre 2018 à un niveau de violence inédit en France. Mécontents de la couverture du mouvement, certains groupes de Gilets jaunes ont cherché à bloquer des imprimeries pour empêcher la distribution de médias.

Adoptée en juin 2018, la loi sur le secret des affaires a prévu une exception journalistique. Néanmoins, dans l'enquête des "Implants files", des journalistes se sont vus refuser l'accès à des documents. Le groupe Bolloré a multiplié les procédures judiciaires abusives, dites « procédures bâillons » - quitte à les abandonner en cours de route - et en a fait une mesure de rétorsion automatique contre les journalistes d'investigation dès lors qu'étaient évoquées publiquement certaines de ses activités.

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Si la critique des médias est toujours légitime, elle a parfois été supplantée par la mise en cause haineuse du travail des médias d’information (mediabashing) de la part de personnalités politiques. En témoignent les propos irresponsables tenus à plusieurs reprises par le leader de la France insoumise à l’égard des journalistes.

En France aussi, les journalistes n’échappent pas au harcèlement en ligne et deviennent une cible privilégiée des trolls en tout genre dissimulés derrière leurs écrans et leurs pseudos.

Pour lutter contre la désinformation massive et délibérée en période électorale, le Gouvernement a fait voter une loi sur les « manipulations de l'information ». Certains mécanismes comme le référé judiciaire ont été largement critiqués car extrêmement difficiles à mettre en pratique, et le cas échéant contre-productifs.

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Gérard Diaconesco
International Journaliste Francophone 
Membre de l' Union Internationale de la Presse Francophone
Membre de Reporters sans Frontières
Membership off I.C.A.N. USA
Rédacteur en Chef de Politique en PACA & Diaconesco.TV
Officer Membership Off ORDER LAFAYETTE Monaco
Palme d'OR du Civisme et Dévouement International
Membre de l'Union Nationale des Combattants de Nice
Membre des Anciens de l'Amicale de la Légion Étrangère 
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