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11 mai 2020

CE QUE L'ON SAIT DU COVID-19 ET CE QUE L'ON NE SAIT TOUJOURS PAS SUR CETTE SALOPERIE CHINOISE DU CORONAVIRUS ?

Mystères.

Covid-19 : quatre questions toujours sans réponse

Publié le 11/05/2020 - 06:07

 

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Cuba. Dessin de Martirena

Cet article est issu du Réveil Courrier. Chaque matin à 6h, notre sélection des meilleurs articles de la presse étrangère.

OUVRIR DANS LE RÉVEIL COURRIER

En quelques mois seulement, les chercheurs du monde entier ont appris beaucoup sur le nouveau coronavirus responsable de la pandémie de Covid-19 : sa biologie, la façon dont il se transmet, ce qu’il fait au corps, etc. Mais des questions subsistent à l’heure du déconfinement. Que reste-t-il à savoir ?

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Quelles seront les séquelles?

Si on commence à connaître le large éventail de symptômes du Covid-19, on en sait beaucoup moins sur ce qui se passe une fois qu’on en a guéri. Les médecins s’attendent à une vague de fatigue chronique, mais ce n’est pas tout. Les patients qui ont souffert de syndrome de détresse respiratoire aiguë, une forme grave de la maladie, pourraient développer des lésions pulmonaires permanentes.

À LIRE AUSSIRecherche. On commence à comprendre la biologie du virus

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“Les infections respiratoires virales peuvent provoquer une simple toux, qui dure quelques semaines ou mois, mais aussi des difficultés respiratoires et un asthme chroniques”, explique au site américain Health Line Andrew Martin, qui dirige le service de médecine pulmonaire du Deborah Heart and Lung Center à Browns Mills. Et ceux qui sont passés par les services de soins intensifs pourraient en ressortir traumatisés, prévient la MIT Technology Review : “Des médecins qui travaillent en soins intensifs ont observé que les patients souffrant du Covid-19 avaient souvent besoin de doses considérables de calmants, ce qui endommage les muscles et les nerfs, en particulier dans les poumons. Ces lésions sont parfois permanentes, ce qui risque ensuite de nuire à la santé mentale du patient.”

Quid des séquelles des formes les plus bénignes de la maladie ? Pour le moment, rien n’indique qu’il y en ait, mais seul le suivi à long terme des patients pourra le confirmer.

Serons-nous immunisés ?

Une fois que l’on a été malade du Covid-19, sommes-nous immunisés ? Ou, dit autrement, peut-on être infecté plusieurs fois par le virus ? C’est la grande inconnue. On sait désormais qu’il faut six à huit jours environ pour que le corps produise des anticorps qui vont défendre l’organisme, mais “le virus n’étant connu que depuis quelques mois, les scientifiques ne sont pas en mesure de prévoir de manière sûre combien de temps ces défenses immunitaires seront efficaces contre lui”, prévient le Smithsonian Magazine. Par ailleurs, insiste Taia Wang, immunologue et virologue à l’université Stanford : “La simple présence d’anticorps n’est pas une garantie de protection.”

À LIRE AUSSICovid-19. Déconfinement : pourquoi il est trop tôt pour les “passeports d’immunité”

Une étude de l’université Columbia, dont les résultats préliminaires viennent d’être présentés, est d’ailleurs préoccupante. Elle a été réalisée sur les coronavirus humains les plus courants, qui provoquent de simples rhumes, entre 2016 et 2018, avant que ce nouveau virus responsable de la pandémie actuelle n’apparaisse. “Les chercheurs ont observé qu’il était fréquent d’être contaminé plus d’une fois par un même coronavirus, y compris dans l’année, et que les gens étaient parfois infectés plus de deux fois”, dévoile la MIT Technology Review, dans laquelle Jeffrey Shaman, qui a participé aux travaux, note :

Dans le cas des coronavirus, l’immunité semble décroître rapidement.”

Le contraste est saisissant par rapport aux maladies comme la rougeole ou la varicelle, pour lesquelles nous sommes généralement immunisés à vie après guérison – mais elles sont provoquées par d’autres familles de virus.

Les premiers résultats d’une étude menée en Chine sur des macaques indiquent pourtant une protection contre la réinfection – au moins de façon temporaire. Mais si ce nouveau virus baptisé Sars-CoV-2 se comporte comme les autres virus de sa famille, et que l’immunité qu’il procure est de courte durée, la maladie qu’il provoque pourrait revenir régulièrement, comme la grippe saisonnière, mais avec un taux de mortalité plus élevé. Il faudra alors compter sur les vaccins pour s’en protéger.

L’été marquera-t-il la fin de l’épidémie ?

Dans l’hémisphère Nord, à la fin de l’hiver, les cas de grippe saisonnière diminuent. Va-t-on constater la même chose avec le Covid-19 ? Beaucoup l’espèrent, “mais jusqu’ici, les preuves sont contradictoires”, souligne New Scientist dans un article qui détaille les différentes études scientifiques sur le sujet.

De leur côté, les académies américaines des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont produit un document qu’elles ont envoyé à la Maison-Blanche le 7 avril. Le New York Times le décrypte : “Après examen de divers rapports scientifiques, un groupe d’experts a conclu que ces études, présentant des preuves plus ou moins solides, ne permettent pas de supposer que la propagation du virus sera ralentie par la météo estivale.” Pour le moment l’Organisation mondiale de la santé indique que le virus peut être transmis dans toutes les régions, “y compris celles où le climat est chaud et humide”.

Quel est le rôle des enfants dans la propagation de l’épidémie ?

Alors que quelques écoles rouvrent leurs portes en France à partir du 11 mai, l’une des questions clés qui restent à élucider est celle du rôle des enfants – malgré tout largement moins touchés par cette maladie – dans la propagation du virus. “Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, la transmission de l’enfant à l’adulte ‘semble être rare’, rapporte The EconomistDes chercheurs traçant des chaînes d’infections en Islande et aux Pays-Bas n’ont trouvé aucun cas d’enfants infectant leur famille. Certes, leurs échantillons sont petits, mais leurs observations correspondent aux données de la Chine.” Une autre étude en Nouvelle-Galles du Sud (Australie) menée sur un nombre réduit d’individus va dans le même sens.

À LIRE AUSSISanté. Des enfants touchés par un nouveau syndrome : serait-il lié au Covid-19 ?

Cependant, prévient Science“certains craignent que, même si les enfants transmettent [le virus] moins efficacement que les adultes, ils puissent compenser par leur réseau de contacts beaucoup plus étendu, en particulier à l’école”. La revue scientifique note en outre que les résultats des études menées jusqu’à présent sur le rôle des enfants dans la propagation du virus ne sont pas cohérents. “Plusieurs études suggèrent que les enfants qui tombent malades avec Covid-19 sont tout aussi contagieux que les adultes malades”, poursuit encore Science. Et on en sait encore mois sur les enfants qui ne présentent pas de symptômes.

La réouverture des écoles sera peut-être l’occasion de faire de nouvelles études. C’est en tout cas ce que souhaite Susan Coffin, spécialiste des maladies infectieuses du Children’s’s Hospital de Philadelphie, qui en planifie une dans sa ville natale. “Cela comprendrait des tests réguliers sur les enfants, le personnel et les enseignants, ainsi que sur d’autres membres des foyers des élèves”, détaille Science. Le suivi des contacts et séquençage du génome du virus de malades éventuels pourraient contribuer à clarifier qui l’a transmis à qui, et ainsi à en savoir plus sur le rôle des enfants.

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NOTA : Par soucis de prévention nous conseillons au parents ou grands-parents ce qui ne travaillent pas et qui sont en bonne santé ( pas contaminés par le COVID-19 ) de garder leurs enfants à la maison pour cette rentrée inutile le 12 mai, ils auront tout le temps de reprendre le chemin de l'école en septembre 2020 comme le font pratiquements tous nos autres voisins européens.

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