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9 février 2021

Tous confinés, mais pas tous égaux devant le coronavirus

FRANCE
Tous confinés, mais pas tous
égaux devant le coronavirus

 

 

source : La rédaction
coronavirus

L’évolution de l’épidémie a démontré que nous ne sommes pas égaux face au Covid-19. Si certaines personnes ne développent pas le moindre symptôme, d’autres risquent en revanche de souffrir de formes sévères, voire fatales. Mieux protéger ces dernières pourrait constituer une piste intéressante pour sortir du confinement général et éviter ainsi la ruine du pays. Mais le gouvernement s’y refuse.

Tous confinés, mais pas tous égaux devant le coronavirus
Le 14 novembre 2020

Le SARS-CoV-2, virus fortement inégalitaire, ne concerne pas tous les individus de la même façon. Les facteurs liés à l’âge, au poids, à l’état de santé général ou même au groupe sanguin ont une réelle influence sur la façon donc chacun réagit à l’infection. Et permettent donc de dresser un tableau sur la réalité de la situation.

L’âge, un facteur déterminant

Depuis le début de l’épidémie, entre les mois de mars et de novembre, la répartition des décès est sans appel : 91% des morts du Covid-19 ont plus de 65 ans, et les plus de 75 ans sont particulièrement touchés, avec 76% du total des décès sur la période. Comme pour la grippe, l’âge est un facteur de risque prééminent. L’explication la plus probable est le phénomène d’immunosénescence, c’est à dire un vieillissement du système immunitaire qui le rend moins réactif aux alertes, laissant ainsi le temps au virus d’opérer sa démultiplication dans l’organisme du sujet infecté. Ce qui posera par ailleurs la question de l’efficacité d’un vaccin dans la protection des personnes âgées.

Les sujets obèses particulièrement exposés

Une étude menée par le CHRU de Lille a démontré que près de la moitié des patients entrant en réanimation sont en situation d’obésité. En cause, la perturbation du métabolisme occasionné par la quantité de graisse dans le corps qui entraîne des effets dévastateurs, notamment une élévation du taux d’insuline dans le sang, mais aussi une augmentation des cytokines. Ces dernières étant des agents du système immunitaire visant à combattre les infections, leur augmentation brutale est à l’origine du phénomène appelé « orage cytokinique », c’est à dire une réaction d’emballement du système immunitaire qui se retourne contre le malade, en attaquant les molécules propres à l’organisme. Sans oublier que les tissus graisseux entourant les poumons peuvent aussi influencer la façon dont ces derniers affrontent le virus. Plus le surpoids est important et plus les risques sont présents : un indice de masse corporelle élevé peut ainsi multiplier par 4 les risques de décès.

Des risques élevés pour les diabétiques

Le diabète est un élément particulièrement susceptible de favoriser les complications. L’élévation permanente de la glycémie altère le système immunitaire des malades diabétiques, qui sont ainsi très exposés aux risques de développer une forme grave de la maladie. Les données relevées entre mars et novembre 2020 indiquent que 16% des patients morts du Covid-19 étaient atteints de diabète. Cette pathologie augmente d’ailleurs le risque de maladie cardiovasculaire, autre cause importante de mortalité.

Les pathologies cardiovasculaires en première ligne

Entre mars et novembre 2020, la répartition des décès liés au covid-19 montre que plus de la moitié des victimes souffrait d’une comorbidité de ce type. Précisément, 34% des sujets étaient atteints d’une pathologie cardiaque, et 24% d’hypertension artérielle. Les personnes présentant ces facteurs de risque (comme les diabétiques et les hypertendus) ou atteint d’une maladie cardio-vasculaires (AVC ou maladie coronaire) présentent un risque de mortalité deux fois plus élevé que les sujets sans aucune de ces pathologies.

Les groupes sanguins A et B moins résistants ?

Le groupe sanguin aurait également une influence sur la gravité de la maladie. Dans une étude danoise, des chercheurs ont analysé les données de 7000 patients positifs au coronavirus et ont remarqué que seuls 38% des patients infectés étaient de groupe O, alors que ce groupe représente 42% de la population. En comparant ces résultats avec la répartition des autres groupes sanguins, ils ont pu en déduire que le groupe sanguin O présentait moins de risques que les autres de contracter une infection. Au Canada, des scientifiques ont étudié les données de patients hospitalisés à Vancouver et ont constaté que les formes graves de la maladie étaient plus fréquente dans les groupes sanguins A et AB qu’au sein des groupes O et B. Ce qui se traduit par une durée de soins intensifs de 9 jours en moyenne chez ces dernier, contre 13,5 jours pour le reste. Les observations actuelles semblent indiquer que le groupe O offre une meilleure protection en raison de ses anticorps : les individus des groupes A et B développent respectivement des anticorps anti-B et antiA mais les personnes du groupe O développent tous ces anticorps à la fois, ce qui leur donne une barrière immunitaire naturelle. Lorsque le virus se développe chez une personne des groupes A, B ou AB et se transmet chez un sujet de groupe O, celui-ci bénéficie déjà des anticorps naturels afin de combattre les antigènes du virus. Seule exception, les cas de contaminations entre sujets du groupe O. Ce mécanisme pourrait malgré tout jouer un rôle important dans la limitation de la transmission du virus.

Protéger les personnes à risque pour sortir du confinement 

Lors de son allocution du 28 octobre annonçant la mise en place du nouveau confinement, Emmanuel Macron avait évoqué la question d’un confinement spécifique aux personnes les plus exposées à des formes graves du coronavirus. Bien qu’il l’ait toutefois jugée « inapplicable en l’état », une source anonyme proche du pouvoir avait laissé entendre que cette possibilité restait à l’étude, agitant ainsi la réflexion au sein de l’exécutif. Mais après quelques jours de flottement, Olivier Véran a finalement balayé cette hypothèse lors de son déplacement du 6 novembre au sein d’un EHPAD de Clamart (Hauts-de-Seine). Pour le ministre de la Santé, cette solution n’est pas envisageable pour des raisons de « faisabilité et de solidarité », et notamment à cause des questions que cela soulèverait sur les plans juridiques et sociaux, mais également éthiques. 

En clair, le Gouvernement craint l’accusation de prendre des mesures jugées discriminatoires et préfère ralentir tout le fonctionnement du pays dans une logique égalitariste lourde de conséquence, dont l’efficacité sur le plan sanitaire n’est même pas avérée. Sortir d’un confinement aveugle et généralisé pour prendre des mesures ciblées présenterait pourtant de nombreux avantages, au premier rang desquels éviter le sacrifice de générations de jeunes et relancer l’économie, comme l’a récemment souligné le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l’Hôpital Bichat (Paris). Et ce dernier d’insister sur le fait que ce sont bien les personnes fragiles et âgées qui remplissent les hôpitaux, ce qui n’est plus un secret pour personne. 

D’après un rapport du conseil scientifique en date du 28 octobre, la population considérée comme vulnérable est d’environ 22 millions de personnes. Et un décret du 10 novembre fixe précisément la liste des salariés présentant toutes les pathologies qui peuvent entraîner une forme grave du virus SARS-CoV-2. Toutes les informations nécessaires pour adapter la stratégie sont donc connues depuis longtemps. Pour autant, les pouvoirs publics s’entêtent dans leur choix déraisonnables et continuent de penser que cette fuite en avant vers toujours plus de mesures liberticides reste la seule voie envisageable dans la lutte contre l’épidémie.

BB11N8yA

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