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30 novembre 2021

VAGUE APRES VAGUE DE VARIANTS DE LA COVID-19... PEUR PANDEMIQUE SUR LE MONDE !!!!!!

Vague, fais-moi peur !

B5amtK32

 

Les autorités ne manquent pas une occasion de tenter de ré-insuffler la peur dans la population, en brandissant des chiffres et des adjectifs bien choisis. Ainsi, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, nous parle d’une « 5ème vague qui démarre de façon fulgurante », et Catherine Hill nous culpabilise :

«  Apparemment, 45 morts par jour, tout le monde s’en fiche complètement, ça ne dérange personne, finalement ».

Pourtant, si on regarde les chiffres officiels, on peut se demander s’il se passe en ce moment quelque chose de grave, ou même de simplement inquiétant.

Commençons par rappeler une vérité, que peu de gens connaissent, apparemment : chaque jour, des gens meurent en France. Et, chose incroyable, ça a commencé avant le printemps 2020 ! Combien de gens meurent ? Cela dépend des saisons : on compte généralement entre 1500 et 2000 décès par jour en France, avec des pics hivernaux qui peuvent monter au-delà.

Ce graphique montre le nombre de décès quotidiens enregistrés par l’INSEE sur les années 2015 à 2019 :

 

On observe chaque hiver une augmentation du nombre de décès quotidiens.

Et cela surprendra beaucoup de gens : la grande majorité des personnes qui décèdent sont âgées. Par exemple, parmi les 601 000 personnes décédées en 2015 en France, plus de 345 000 étaient nées avant 1935, plus de 447 000 avant 1945, et seules 71 000 étaient nées après 1955.

Une sorte de forme classique se répétant chaque année avec une alternance entre creux en été et pics en hiver, on cherchera à établir un nombre moyen de décès « attendus » chaque jour de l’année. La description du calcul est détaillée en fin de ce billet.

Après avoir établi le calcul d’un nombre de décès « attendus » chaque jour, en s’appuyant sur les moyennes quotidiennes de 2015 à 2019 et sur la pyramide des âges de chaque année, traçons la courbe verte des décès attendus, en prenant en compte la pyramide des âges au 1er janvier de 2015 à 2021, et comparons-la aux décès observés.

Pour la période concernée par le Covid-19 , le nombre de décès observés par l’INSEE correspond au sommet de la zone rouge. On a simplement séparé ces décès en deux couleurs : en rouge le nombre de décès « Covid » à l’hôpital quotidiennement rapportéspar Santé Publique France (cliquer sur « SYNTHÈSE » pour voir la courbe et télécharger les données), et en bleu, les autres décès.

Zoomons sur les années 2020 et 2021 :

Une année 2020 atypique

En 2020, on observe plusieurs écarts importants entre le nombre de décès « attendus » et le nombre de décès observés :

– les 10 premières semaines de 2020 ont été particulièrement clémentes, avec beaucoup moins de décès qu’attendu.

– deux périodes dépassent largement ce qui était attendu : du 15 mars à fin avril, puis de début octobre à fin décembre 2020.

Pour ces dépassements, les explications proposées dans le débat public divergent : pour les autorités, c’est la preuve de la dangerosité du virus venu de Wuhan, capable de tuer beaucoup de monde et d’induire des taux de mortalité élevés ; pour d’autres, tels Décoder l’Eco, cela s’explique surtout par les mesures de politique sanitaire imposées aux Français, avec notamment l’arrêt des soins pour toutes les infections respiratoires aiguës à partir de mars 2020, y compris lors de l’hiver 2020-2021. On ne creusera pas la question dans ce billet.

Mais en 2021, que se passe-t-il ?

Commençons par examiner une question préalable : jusqu’à quand les données de l’INSEE sont-elles fiables ? Les données les plus récentes sont toujours sous-estimées, en attendant la consolidation par les données non encore reçues. L’exactitude absolue des données n’est atteinte qu’au bout de plusieurs mois, voire plusieurs années ; mais l’ordre de grandeur des données est assez rapidement fiable.

Prenons par exemple les deux jeux de données diffusés par l’INSEE le 17 septembre 2021 et le 19 novembre 2021. Le jeux de données du 17/09 s’arrêtait au 06/09 (aucune donnée ultérieure) et le jeu du 19/11 s’arrête au 08/11.

La mise à jour du 19 novembre modifie-t-elle significativement la publication du 17 septembre ? De nombreuses corrections sont apportées aux données : l’INSEE indique 2109 décès enregistrés le 7 janvier 2021 au lieu de 2108, un décès supplémentaire le 11 janvier etc. Ces corrections sont généralement invisibles sur les courbes : elles ne font varier d’1 % les données fournies le 17 septembre qu’à partir des données du 5 août, c’est-à-dire à partir du dernier mois de données divulguées le 17 septembre. De façon visible à l’œil, les corrections ne touchent que les dix dernier jours de données (la zone entourée en vert.)

Sans prétendre à l’exactitude, en se contentant de l’ordre de grandeur et de la forme générale des courbes, on peut donc considérer les données de l’INSEE comme relativement fiables jusqu’à 15 jours avant les dernières données fournies.

On peut donc estimer que les corrections fournies à l’avenir par l’INSEE ne modifieront de façon visible le graphique qu’à partir de la zone grisée.

 

Or pour tout ce qui précède cette zone grisée, et où la forme de la courbe (bleue + rouge) est à peu près définitive, l’année 2021 ne manifeste aucun écart important entre les décès « attendus » et les décès observés. Ce que les médias ont appelé « 4ème vague » y est à peine visible, et ne se manifeste pas par une mortalité supérieure à la « normale » :

Cela n’a pas fait taire les discours catastrophistes poussant les pouvoirs publics à prendre de nouvelles mesures restrictives.

Par exemple, revenons à Catherine Hill et à son argument culpabilisant : « Apparemment, 45 morts par jour, tout le monde s’en fiche complètement, ça ne dérange personne, finalement ».
Il serait tout de même utile de lui rappeler qu’environ 1800 personnes meurent chaque jour en novembre, dont généralement plusieurs dizaines à cause d’infections respiratoires aiguës. Le fait que parmi ces 1800 personnes qui meurent chaque jour, 45 aient un diagnostic positif au Covid 19 est-il une bonne boussole pour décider des libertés publiques ?
Quelqu’un demandera-t-il à Catherine Hill si elle se fiche complètement des centaines de morts quotidiennes de cancers liées aux conditions environnementales, à la mal-bouffe, aux conditions de travail dans les entreprises ? Si finalement ça ne la dérange pas, les centaines de morts prématurées liées à la pauvreté et aux conditions de vie insalubres ?
La question se pose d’autant plus que les indicateurs fournis par Santé Publique France(cliquer sur « SYNTHÈSE » pour voir les courbes) ne permettent pas de savoir si une personne est hospitalisée ou décédée à cause du Covid ou à cause d’autre chose tout en ayant été testée positive au Covid. C’est pourtant ces indicateurs que Catherine Hill prend comme unique point de repère.

Et quand bien même il n’y aurait pas ce flou, ses raisonnements sont souvent faibles.
Ex : « S’il y a 2 fois plus de gens qui arrivent en réanimation aujourd’hui qu’il y a 4 ou 5 semaines semaines, c’est inquiétant, c’est une vague » (à 02’30″)

Reprenons ce raisonnement sur les chiffres d’il y a 4 mois, en comparant la moyenne hebdomadaire d’entrées en soins critiques entre début juillet 2021 et 5 semaines plus tard.
Le nombre moyen d’entrées en soins critiques a été multiplié non pas par 2 mais par 7 !

A-t-on alors assisté à une catastrophe incommensurable ? Non : on a appelé ça « 4ème vague », mais les services de soins intensifs n’ont été mis en difficulté à aucun moment, et le nombre quotidien moyen de décès étiquetés « Covid 19 », bien qu’ayant doublé entre début juillet et mi-août 2021, est resté en-dessous de 3% des décès quotidiens survenus en France sur cette période. Cela se voit sur les courbes de Santé Publique France :


Ou, pour faire une moyenne glissante sur 7 jours, tout en distinguant le nombre de décès « Covid » selon la classe d’âge :


(Remarque : deux « pics », qu’on distingue au mois de novembre 2021— dans ce que les médias nomment “5ème vague” — correspondent manifestement à des erreurs de données : en effet, pour plusieurs tranches d’âges, le nombre de décès a été revu à la baisse, après des hausses inhabituelles.)

La 4ème vague d’étiquettes “Covid” a donc brièvement atteint la moyenne de 100 décès par jour en août 2021, à une époque où mouraient environ 1600 personnes par jour en France. Comme depuis le début de la crise du Covid, les décès en-dessous de 50 ans y sont à peu près invisibles.


A aucun moment de cette 4ème vague, le Covid n’a donc justifié d’être propulsé au rang de phénomène majeur digne de faire la Une des médias. Cela n’a pas empêché la mise en place de mesures de surveillance numérique inédites sur la population générale, la suppression arbitraire des revenus de dizaines de milliers de soignants, ni les discours culpabilisants à l’égard de tel ou tel segment de la population.

Aujourd’hui, certes, en écoutant Catherine Hill, Gabriel Attal et bien d’autres, on peut chercher à se faire peur avec la « 5ème vague ». Mais peut-être que cela vaudrait la peine de se demander au préalable à partir de quelle augmentation ça vaut le coup de s’inquiéter. Parce qu’il est un peu délirant de hurler au loup dès que, à l’abord de l’hiver, il y a une hausse du nombre des gens en fin de vie qui meurent de maladies respiratoires en France.
Ci-dessous, voici la projection, sur la base de la moyenne observée entre 2015 et 2019 et de la pyramide des âges au 1er janvier 2021, du nombre de décès attendus entre août et décembre 2021, ainsi que le nombre de décès étiquetés « Covid » constatés dans le fichier SI-VIC.
Si tout se passe comme avant le Covid, le nombre de décès quotidiens (toutes causes confondues) devrait passer en France de 1600 par jour fin août à un peu plus de 2000 par jour fin décembre.

Y a-t-il lieu de considérer le Covid-19 comme la menace principale sur la vie des Français, et comme une justification de quelque mesure liberticide que ce soit ?

__________________________________________________________________________
Description de la méthode de calcul du nombre quotidien de décès attendus

Grâce aux fichiers de l’INSEE et aux pyramides des âges, on peut faire une analyse un peu sophistiquée, en calculant, pour chaque jour entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019, et pour chaque classe d’âge, le taux de décès quotidien.

Ainsi, on a par exemple calculé que le 27 mars 2015, les 62 personnes décédées qui étaient nées en 1930, représentaient 0,01816 % des 341 370 personnes nées en 1930 et vivantes au 1er janvier 2015.

En faisant un même calcul pour les personnes nées en 1931 et décédées le 27 mars 2016, puis pour les personnes nées en 1932 et décédées le 27 mars 2017, pour celles nées en 1933 et décédées le 27 mars 2018 et enfin pour celles nées en 1934 et décédées le 27 mars 2019, on a fait une moyenne de ces taux de mortalité : entre 2015 et 2019, le taux de mortalité observé le 27 mars, parmi les personnes ayant atteint 84 ans au 1erjanvier de l’année, a été en moyenne de 0,017627 %.

De façon un peu arbitraire, on a choisi ces 5 années, 2015 à 2019, pour calculer un taux moyen, qu’on considérera par la suite comme « le taux moyen ». Il est à peu près certain qu’en prenant une autre série d’années, on trouverait des résultats différents, mais peu éloignés.

Bien entendu, on a fait le même calcul pour chaque jour de l’année (pas seulement pour le 27 mars) et pour chaque âge (pas seulement pour les personnes de 84 ans). On trouve donc un tableau de 366 colonnes et de 101 lignes (les personnes de 100 ans et plus au 1er janvier sont regroupées.) Cette table des taux de mortalité quotidiens âge par âge permet alors, pour n’importe quelle année dont on connaît la pyramide des âges au 1erjanvier, de calculer pour chaque jour et pour chaque âge, un nombre de décès « attendus ». C’est-à-dire le nombre de décès qu’on aurait si le taux moyen s’appliquait. En calculant le nombre de décès « attendus » pour chaque âge, et en faisant la somme pour tous les âges, on peut calculer le nombre de décès “attendus” ce jour-là.

Cela donne une courbe, qu’on a représentée ici en vert :

Chaque année la courbe des décès attendus a une forme assez semblable, mais elle est « modulée » par la pyramide des âges au 1er janvier. On voit par exemple que le pic entouré en rouge n’est pas à la même hauteur chaque année.

Cette figure montre à la fois les qualités et les limites de cette approche d’un « taux moyen quotidien de mortalité » : on observe qu’il « colle » assez bien aux années 2015 à 2019 prises individuellement… mais qu’il s’éloigne parfois. Ainsi, la mortalité de février 2015 a été en réalité plus élevée que celle qu’on aurait « attendue ». A l’inverse la mortalité de début 2016 a été plus faible.

Cette figure permet de voir à peu près dans quelles proportions se situent les différences entre ce qui est « attendu » et ce qui est observé. Elle donne une idée de l’ampleur des limitations de cette méthode.

Cette vérification permet donc de « valider » l’idée et le calcul d’un « nombre de décès attendus », applicable chaque jour de chaque année dont on connaît la pyramide des âges au 1er janvier, en ayant par avance une petite idée de ses limites.

Parmi les insuffisance de cette méthode pour prévoir la mortalité, on citera par exemple :
– on n’a pas pris en compte le fait que la population d’une classe d’âge diminue au fur et à mesure que l’année avance. Ceci conduit à sous-évaluer de plus en plus le taux réel de mortalité de chacune des années de référence en s’approchant du 31 décembre, et peut expliquer le “pic” du 1er janvier de chaque année sur la courbe des décès attendus
– rien n’est prévisible, et la variabilité des épisodes de refroidissement, tant en intensité qu’en termes du “moment” de déclenchement, ne permet pas de soutenir le principe d’un taux de mortalité moyen pour un jour de l’année. C’est donc une approche nécessairement approximative.
– on n’a pas détaillé ici le traitement spécifique appliqué au calcul d’un taux de mortalité infantile pour les enfants décédés l’année de leur naissance.
– on n’a pas détaillé ici le “bricolage” employé pour tenir compte des années bissextiles 2016 et 2020.
– on n’a pas tenu compte de la différence de population féminine et masculine dans les calculs de taux quotidiens et de mortalité attendue.

Source de 2015 à 2018 : https://www.insee.fr/fr/information/4769950
Source de 2018 à 2021 : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487988

 

L’effondrement de l’autorité

 

par H16

Les plus sagaces d’entre nous l’auront remarqué : il se passe quelque chose dans le monde. Oh, bien sûr, je ne parle pas de l’arrivée d’un nouveau variant au nom rigolo, mais plutôt du niveau d’hystérie des gouvernements dans leur gestion sanitaire et de la réponse des populations à celle-ci…

Ainsi, j’avais noté dans un récent billet précédent que tout indiquait un net raidissement des diverses institutions et des autorités autour du monde alors que tout ce qui a trait à la pandémie ne semblait pas vouloir se calmer, au contraire.

Et bien évidemment, avec l’arrivée de ce variant viral au nom de candidat présidentiel qui sent le plan marketing foireux à 10 bornes, les choses s’accélèrent : sans originalité, jugeant indispensable de nous rejouer la même partition qu’à l’automne 2020 où le variant delta apparaissait, les politiciens et les médias ont décidé de relancer le bastringue.

La surenchère ne peut attendre et on voit déjà les pénibles évêques de la religion covidiste monter en chaire télévisuelle pour nous exhorter aux gestes qui sauvent : vite, faites don de votre corps au collectif bienveillant ! Vite, réclamez votre dose supplémentaire d’élixir subtil et nous serons sauvés, sinon individuellement (l’élixir ne protège pas vraiment de la maladie, hein) mais au moins collectivement, cela va de soi.

Cependant, attention : cela ne suffira pas. Il vous faudra aussi expier vos fautes en conservant, en parallèle, toutes les autres vexations déjà en place, depuis le masque jusqu’aux distanciations en passant bien évidemment par la présentation du petit QR-Code qui autorise votre présence dans le cheptel.

C’est donc sans surprise que les contraintes s’amoncellent.

Mais c’est avec une petite surprise que, petit-à-petit, des résistances de plus en plus fortes se font jour dans une population passablement excédée de ces âneries qui ne reposent plus sur aucun prétexte scientifique. Et c’est là que, comme je le notais en introduction, quelque chose se passe dans le monde.

C’est, bien évidemment, aussi confus que diffus mais les faits se multiplient : ici et là, des individus se rassemblent et refusent les obligations sans queue ni tête qui leurs sont imposées, qui violent leur conscience, la simple logique ou les faits scientifiques les mieux établis.

Au-delà d’un nombre toujours grandissant de manifestations dans certains pays qu’on croyait pourtant perdus (comme en Australie par exemple) et dont on comprendra qu’elles ne déclenchent guère que quelques entrefilets dans la presse nationale ou européenne (et encore, surtout pour y noter « la radicalisation » – car oui, rappeler un droit fondamental à disposer de son propre corps revient à se radicaliser pour la presse actuelle), on voit apparaître des refus fermes et déterminés qui font, finalement, reculer les autorités.

C’est le cas par exemple en Oklahoma où la garde nationale a ainsi refusé purement et simplement l’obligation vaccinale pourtant imposée aux armées américaines : le gouverneur de l’État a ainsi usé de ses prérogatives pour refuser l’obligation vaccinale à ses troupes, ce qui a bien évidemment fortement déplu au Pentagone qui doit à présent chercher un moyen de rétorsion contre un tel affront…

On peut aussi noter la façon dont le pouvoir français est lui-même mis en difficulté en Guadeloupe et en Martinique à mesure que le refus des dictats parisiens se font de plus en plus déterminés. L’envoi de troupes supplémentaires n’a – bien évidemment – pas calmé les esprits et le gouvernement Castex en est réduit à bricoler différentes propositions, depuis l’usage d’un vaccin non-ARNm (on ne sait pas trop ce que cela peut vouloir dire en pratique) jusqu’à l’évocation étonnante d’une autonomie de la Guadeloupe  en échange d’une vaccination obligatoire et de la mise en place du pass sanitaire sur l’île.

Paris est en effet très gêné de cette résistance : la continuité territoriale entre ces territoires et la métropole aboutirait à des situations ubuesques qui auraient bien du mal à tenir légalement. On se demande dans quelle mesure Macron et ses sbires ne sont pas prêts à brader les Antilles pour retirer ce caillou de leur chaussure de marcheurs compulsifs, mais il n’en reste pas moins que le plan gouvernemental ne roule pas exactement sur du velours.

Petit-à-petit, certaines populations comprennent que la résistance, même si elle n’est ni simple ni immédiatement couronnée de succès, constitue probablement la meilleure façon de procéder pour éviter de sombrer dans le cauchemar que ces minables élites s’obstinent à nous mettre en place.

Petit-à-petit, ce faisant, les autorités apparaissent pour ce qu’elles sont vraiment : autoritaires voire dictatoriales, sans marge de manœuvre et surtout, bien plus faibles que ce qu’on peut imaginer (on se rappellera à quelle vitesse l’obligation du pass sanitaire fut abandonnée lorsque les camionneurs ont évoqué une grève). Elles n’ont en réalité pas les moyens de leurs ambitions et, à mesure que la panique, créée de toute pièce, cède la place à l’agacement puis à la colère, la contestation de leur autorité se fait de plus en plus forte et puissante.


Or, cette contestation a déjà, même en France métropolitaine, tout ce qu’il faut pour fleurir et se répandre, chez la plupart si ce n’est chacun d’entre nous, tant le terreau est maintenant fertile, tant sont nombreux les domaines où les institutions ont justement perdu toute autorité réelle.

Chaque jour qui passe nous montre en effet un peu plus le niveau de bouffonnerie clairement délirant qu’atteignent les représentants de nos autorités, qui, par exemple, se pignolent actuellement sur les boutons de télécommande des téléviseurs au lieu de s’occuper du marasme dans lequel s’enfonce le pays, coincé entre l’inflation, les dissensions sociales et une gestion absolument catastrophique de plusieurs crises concomitantes toutes directement créées par l’État et ses représentants…

Chaque jour qui passe, les citoyens sont directement confrontés à l’incurie, l’incompétence ou la perversité diabolique des autorités ; à l’insécurité et à des populations devenues incontrôlablesces autorités ne répondent rien, montrant exactement de quel bois elles sont faites (celui dont on taille les pipeaux, à l’évidence).

Chaque jour qui passe, la vraie nature de l’autorité se dévoile : le roi est nu, le consentement n’existe que parce que chacun se croit seul à devoir lutter contre un monstre qu’il juge, à tort, invincible alors que, chaque jour, de nouvelles personnes se rendent compte de l’absurdité de la situation, de l’iniquité des mesures, de la folie des petits évêques du covidisme total, chaque jour l’autorité est bafouée.

Non, devant ces autorités en plein délitement, la résistance n’est pas futile car non, vous n’êtes pas seuls.

H16

 

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