CONFLIT DE GUERRE ENTRE L'UKRAINE ET LA RUSSIE ... OU EN EST-ON DEPUIS ?
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Guerre en Ukraine :
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la tour de télévision touchée
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à Kiev par une frappe russe
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L'offensive russe se poursuit à Kiev, les forces armées ayant visé mardi la tour de télévision, dont la diffusion a été interrompue mardi.
La tour de télévision touchée à Kiev, en Ukraine, par une frappe russe.© Capture TwitterPublié le 01/03/2022 à 03h39 - Modifié le 01/03/2022 à 17h08L'essentiel :
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
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Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, a été bombardée. Les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction le long de la mer d'Azov. L'intensité des combats devrait s'accroître très vite à Kiev, alors que l'armée ukrainienne a placé un important nombre de ses camions et tanks à l'ouest et au nord de la ville.
- Volodymyr Zelensky a demandé que l'Ukraine intègre « sans délai » l'UE à la suite de l'invasion russe. Dans son discours au Parlement européen, le président ukrainien appelle à défendre le pays au « prix de sa vie ». « De votre côté, prouvez que vous êtes à nos côtés, que vous n'allez pas nous laisser tomber », a-t-il lancé devant les députés européens.
- À l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a dénoncé un « acte de guerre » russe contre l'Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que la France condamne de la manière « la plus absolue ». Le chef du gouvernement a également annoncé le prolongement et le renforcement des mesures d'accompagnement et de protection des ménages et entreprises françaises.
17 h 04 - La statue de Poutine retirée au musée Grévin à ParisLe célèbre musée parisien a pris la décision d'ôter la statue de cire de Vladimir Poutine mardi, au sixième jour de l'invasion russe en Ukraine. "Aujourd'hui, ce n'est plus possible pour nous de présenter un tel personnage sur le parcours", a expliqué son directeur, Yves Delhommeau, auprès de France Bleu. C'est la première fois dans l'histoire du musée Grévin qu'un personnage historique est retiré de la galerie pour de telles raisons. La statue du président russe avait été créée en 2000 et restaurée il y a quelques années. L'espace qu'il occupait entre Joe Biden et Xi Jinping, ses homologues américain et chinois, est désormais vide. "Notre personnel et nous-même n'avions pas envie de passer devant tous les matins, de le recoiffer, de lui refaire une beauté", a justifié le directeur de l'établissement.
16 h 50 - La diffusion de la tour de télé interrompue à Kiev après une frappe russeUne frappe russe a visé mardi la tour de télévision à Kiev, entraînant l'interruption de la diffusion des chaînes. La frappe, qui intervient au sixième jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a "touché" des équipements de la tour, a indiqué le ministère de l'Intérieur. "Les chaînes ne vont pas fonctionner pendant un certain temps", a-t-il précisé.
Киевская телевышка под обстрелом! pic.twitter.com/rBu0eRQzXV— Илья Косыгин (@ilyakosygin) March 1, 2022
16 h 43 - Une frappe aérienne russe fait huit mortsAu moins huit personnes ont été tuées et six blessées mardi en Ukraine par une frappe aérienne sur une zone résidentielle de la ville de Kharkiv, sur laquelle les forces d'invasion russes mènent l'assaut. "Six personnes ont été blessées et 38 personnes ont été secourues", a ajouté sur Facebook le service ukrainien des situations d'urgence, publiant des photos de secouristes intervenant dans un immeuble endommagé.
16 h 25 - Guerre en Ukraine : de nouvelles sanctions dans les prochains joursLes ministres des Finances des pays du G7 ont discuté, lors d'une réunion virtuelle mardi, de sanctions supplémentaires contre la Russie, déjà sous le coup d'une série de mesures qui ont un "impact massif" sur son économie. "Nous avons échangé des suggestions sur des mesures supplémentaires qui peuvent être prises", a déclaré Christian Lindner, le ministre allemand des Finances, précisant que des décisions allaient intervenir "dans les prochains jours" et que le but était d'"isoler la Russie politiquement, économiquement et financièrement".
16 h 13 - Saisie par Kiev, la CEDH exhorte Moscou "à s'abstenir de toute attaque" visant des civilsLa Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), saisie par Kiev selon une procédure d'urgence, a exhorté mardi Moscou à "s'abstenir de toute attaque militaire contre des civils et des biens de caractère civil" en Ukraine. Il s'agit "des locaux résidentiels, des véhicules d'urgence" et tout spécialement "des écoles et des hôpitaux" ou des "véhicules de secours" sur "le territoire attaqué ou assiégé par les troupes russes". À Kharkiv, huit personnes ont été tuées par une frappe aérienne russe.
15 h 40 - Les élus invités à "faire connaître" les possibilités d'accueil des réfugiés ukrainiensLe gouvernement a invité mardi les élus qui souhaitent accueillir des réfugiés ukrainiens fuyant l'invasion russe de leur pays à "faire connaître" aux préfets les "solutions et initiatives possibles" dans leurs communes pour préparer leur arrivée. "Nos ministères sont déjà pleinement mobilisés pour préparer leur arrivée et faire face à leurs besoins de prise en charge (hébergement et logement, accompagnement des familles, renouvellement des titres de séjour...)", assurent dans un courrier cinq ministres, dont celui de l'Intérieur Gérald Darmanin et celles déléguées à la Citoyenneté et au Logement, Marlène Schiappa et Emmanuelle Wargon.
15 h 31 - Les sanctions envers la Russie ne seront pas "indolores" pour la France"Nous allons accompagner les citoyens et les entreprises" pour faire face aux conséquences des sanctions envers la Russie, a annoncé Jean Castex à l'Assemblée nationale, évoquant notamment les filières agricoles. "La Russie souffrira le plus de ces sanctions", a assuré le Premier ministre face aux députés mardi, précisant qu'elles ne seront pas "indolores" pour la France. Selon Jean Castex, "on peut craindre que l'afflux de réfugiés soit massif". La France soutiendra les pays frontaliers de l'Ukraine qui accueilleront les réfugiés, avec un dispositif de solidarité pour une juste répartition des efforts d'accueil au sein des pays de l'UE.
15 h 21 - Plus de 500 soldats s'envolent de France vers la RoumaniePlus de 500 soldats sont partis mardi de la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, à destination de la Roumanie afin de renforcer le dispositif de l'Otan dans la région. L'avion a décollé vers 15 heures d'Istres. Parmi les militaires déployés, des soldats du 27e bataillon de chasseurs alpins (BCA) d'Annecy, un escadron de cavalerie du 4e régiment de chasseurs (RCH) de Gap, une compagnie du 126e régiment d'infanterie de Brive et une compagnie de lanciers belges, représentant au total quelque 550 soldats. Ce déploiement de soldats français dans le cadre d'opérations de l'Otan a été annoncé avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dès le 19 janvier, par Emmanuel Macron. Vendredi, à Bruxelles, le président français a annoncé qu'il allait l'"accélérer".
15 h 06 - Pour Jean Castex, l'invasion de l'Ukraine est "un acte de guerre"Sous les applaudissements nourris des députés, Jean Castex s'est exprimé sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie, un "acte de guerre" contre l'Ukraine et une "agression cynique et préméditée" que "la France condamne de la manière la plus absolue". "Nous faisons face à une situation de guerre mais également à un tournant dans l'histoire de l'Europe et de notre pays", a estimé le chef du gouvernement à l'Assemblée nationale, en réaffirmant le soutien de la France "au peuple ukrainien qui vit des moments terribles".
14 h 58 - L'invasion de l'Ukraine, une attaque "contre la liberté", selon le prince CharlesLe prince Charles est sorti mardi de l'habituelle réserve de la famille royale pour exprimer sa solidarité envers les Ukrainiens après l'invasion de la Russie, qu'il a qualifiée d'attaque "contre la liberté". L'héritier de la couronne britannique s'exprimait lors d'une visite à Southend-on-Sea, ville située à l'est de Londres et endeuillée en octobre 2021 par le meurtre du député local David Amess. "Ce que nous avons vécu dans la terrible tragédie à Southend était une attaque contre la liberté, contre une société ouverte, contre la liberté même. Nous voyons les mêmes valeurs être attaquées aujourd'hui en Ukraine de la façon la plus excessive possible", a dit le prince, précisant être "solidaire" de tous ceux qui résistent "à des agressions brutales".
14 h 47 - Les civils de Kiev doivent évacuer les zones proches des services de sécuritéL'armée russe va frapper des infrastructures des services de sécurité ukrainiens à Kiev et a appelé mardi en conséquence les civils vivant à proximité à fuir. "Afin d'arrêter les attaques informatiques contre la Russie, des frappes avec des armes de haute précision vont être menées contre des infrastructures technologiques du SBU (service de sécurité) et du centre principal de l'Unité des opérations psychologiques à Kiev. Nous appelons les habitants de Kiev vivant à proximité des nœuds de retransmissions à quitter leur domicile", a dit le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
14 h 36 - La carte des frappes et combats en Ukraine au 1er marsL'offensive russe se poursuit à Kiev, les forces armées ayant visé mardi la tour de télévision, dont la diffusion a été interrompue mardi.
Par LePoint.fr (avec AFP)
Publié le 01/03/2022 à 03h39 - Modifié le 01/03/2022 à 17h08L'essentiel :
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
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Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, a été bombardée. Les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction le long de la mer d'Azov. L'intensité des combats devrait s'accroître très vite à Kiev, alors que l'armée ukrainienne a placé un important nombre de ses camions et tanks à l'ouest et au nord de la ville.
- Volodymyr Zelensky a demandé que l'Ukraine intègre « sans délai » l'UE à la suite de l'invasion russe. Dans son discours au Parlement européen, le président ukrainien appelle à défendre le pays au « prix de sa vie ». « De votre côté, prouvez que vous êtes à nos côtés, que vous n'allez pas nous laisser tomber », a-t-il lancé devant les députés européens.
- À l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a dénoncé un « acte de guerre » russe contre l'Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que la France condamne de la manière « la plus absolue ». Le chef du gouvernement a également annoncé le prolongement et le renforcement des mesures d'accompagnement et de protection des ménages et entreprises françaises.
14 h 26 - Une centaine d'Ukrainiens arrivés en FranceSelon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, une centaine de personnes sont arrivées en France depuis l'Ukraine. "Aujourd'hui, nous avons peu de personnes. Quelques dizaines de personnes à l'aéroport de Beauvais qui ont pris l'avion depuis Varsovie, mais aussi à la frontière niçoise avec leur véhicule", a-t-il affirmé lors d'un point de presse, précisant que ce nombre pourrait augmenter dans les prochains jours. Le ministre a aussi annoncé la prolongation de 90 jours des titres de séjour des Ukrainiens en France.
14 h 04 - L'ONU appelle à lever 1,7 milliard pour l'aide humanitaire
L'ONU et ses organisations partenaires ont lancé mardi un appel d'urgence pour lever 1,7 milliard de dollars afin d'apporter l'aide humanitaire dont l'Ukraine, envahie par la Russie, va avoir besoin. Sur ce montant total, 1,1 milliard de dollars doivent permettre d'aider 6 millions de personnes dans le pays pour une première période de trois mois. Selon l'organisation, 12 millions de personnes auront besoin d'aide en Ukraine, ainsi que plus de 4 millions de réfugiés qui pourraient fuir les combats.
13 h 53 - 500 millions d'euros de fonds européens pour l'aide humanitaireDans un discours devant les eurodéputés à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis mardi d'engager au moins 500 millions d'euros du budget européen pour l'assistance humanitaire après l'invasion russe en Ukraine. Les fonds proviendront du budget de l'UE pour faire face aux conséquences humanitaires de "cette guerre tragique, tant dans le pays que pour les réfugiés", a-t-elle déclaré. Selon l'ONU, l'intervention militaire russe en Ukraine a fait un million de personnes déplacées dans le pays alors que plus de 660 000 ont fui dans les pays voisins.
13 h 38 - L'UE va prendre "à coup sûr" de nouvelles sanctions contre la Russie"Nous allons à coup sûr" prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, qui poursuit son invasion de l'Ukraine, en "lutte pour sa survie". "Le bain de sang doit cesser" en Ukraine, dont la deuxième ville, Kharkiv, subissait mardi d'importants bombardements, a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse à Berlin avec le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel.
13 h 28 - L'expulsion de la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU est "une option"L'expulsion de la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU figure parmi les "options" sur la table, a déclaré mardi un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson. "À ce stade, le Premier ministre n'a pas pris de position là-dessus. Ce qui est exact, c'est que nous voulons voir la Russie isolée diplomatiquement et nous examinerons toutes les options pour y parvenir", a indiqué ce porte-parole, interrogé sur une éventuelle éviction de la Russie, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, en réaction à l'invasion de l'Ukraine.
13 h 12 - 10 morts dans un bombardement à KharkivLes secouristes ukrainiens ont fait état d'au moins dix morts dans le bombardement mardi matin du centre-ville de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, non loin de la frontière russe. Plus de 20 personnes ont été blessées. Les secouristes et les volontaires ont sauvé des décombres dix personnes, selon un décompte préliminaire, a indiqué le service ukrainien des situations d'urgence, diffusant des images des secours sortant des victimes des gravats d'un bâtiment.
13 h 03 - Zelensky veut prendre "le chemin de l'Europe"En visioconférence devant le Parlement européen, Volodymyr Zelensky a demandé aux Européens de "prouver qu'ils sont avec l'Ukraine". "Sans vous, l'Ukraine sera abandonnée", a affirmé le président ukrainien, estimant que l'UE sera "beaucoup plus forte" avec les Ukrainiens. "Le choix européen de l'Ukraine, c'est le chemin sur lequel nous nous engageons aujourd'hui."
12 h 54 - "Défendre l'Ukraine au prix de sa vie"Lors de son allocution face au Parlement européen, le président ukrainien a affirmé qu'"il faut défendre l'Ukraine au prix de sa vie" alors que l'armée russe a bombardé plusieurs villes du pays dans la matinée.
12 h 41 - Dmitri Medvedev tance Bruno Le MaireAprès les déclarations du ministre de l'Économie français sur sa volonté de vouloir livrer "une guerre économique et financière totale à la Russie", l'ancien président russe Dmitri Medvedev lui a répondu sur Twitter. "Surveillez votre langage, messieurs ! Et n'oubliez pas que dans l'histoire de l'humanité, les guerres économiques se sont souvent transformées en vraies guerres..." écrit, sibyllin, l'actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie.
12 h 35 - L'Ukraine émet des obligations pour financer la guerreL'Ukraine a annoncé l'émission d'obligations pour financer son armée et les dépenses de l'État pendant la guerre avec la Russie, invitant Ukrainiens et étrangers à participer aux enchères. "Chacun peut soutenir le financement des besoins de l'armée et du budget d'État en acquérant nos obligations militaires", a écrit le ministre des Finances Serguiï Martchenko sur sa page Facebook, précisant que les premières enchères se tiendraient mardi. Ces obligations, d'une valeur nominale de 1 000 hryvnias (environ 30 euros), seront émises pour un an, et leur rendement sera déterminé lors des enchères, a précisé le ministère des Finances dans un communiqué. Le montant total de cette émission n'a pas été précisé.
12 h 13 - L'organisation de l'accueil des réfugiés se prépare en France
Le gouvernement a invité les élus qui souhaitent accueillir des réfugiés ukrainiens fuyant l'invasion russe de leur pays à "faire connaître" aux préfets les "solutions et initiatives possibles" dans leurs communes pour préparer leur arrivée. "Comme élus, vous êtes les principaux interlocuteurs de nos concitoyens et nous vous proposons de faire connaître à votre préfet les solutions et initiatives possibles, en lien avec le secteur associatif", écrivent cinq ministres dont celui de l'Intérieur Gérald Darmanin et celles déléguées à la Citoyenneté et au Logement, Marlène Schiappa et Emmanuelle Wargon.
"Nos ministères sont déjà pleinement mobilisés pour préparer leur arrivée et faire face à leurs besoins de prise en charge (hébergement et logement, accompagnement des familles, renouvellement des titres de séjour...)", assurent-ils dans un courrier. Gérald Darmanin a convoqué mardi midi tous les préfets en visioconférence pour aborder le sujet de l'accueil des réfugiés, a-t-on appris auprès de son entourage.12 h 10 - Un million de déplacés en Ukraine selon l'ONUL'ONU estime à un million le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de l'Ukraine du fait de l'invasion russe, en plus des centaines de milliers ayant fui le pays, a annoncé une responsable du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR). "Il y a eu beaucoup d'attention sur ceux qui fuient vers les pays voisins, mais il est important de rappeler que la plupart des gens affectés se trouvent en Ukraine. Nous n'avons pas encore de chiffre sûr sur le nombre de gens déplacés à l'intérieur de l'Ukraine, mais nous estimons que c'est environ un million de personnes qui ont fui à l'intérieur du pays", a déclaré Karolina Lindholm Billing, la responsable du HCR pour l'Ukraine lors d'une conférence de presse du gouvernement suédois.
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
- Par LePoint.fr (avec AFP)
Publié le 01/03/2022 à 03h39 - Modifié le 01/03/2022 à 17h15
L'essentiel :
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
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Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, a été bombardée. Les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction le long de la mer d'Azov. L'intensité des combats devrait s'accroître très vite à Kiev, alors que l'armée ukrainienne a placé un important nombre de ses camions et tanks à l'ouest et au nord de la ville.
- Volodymyr Zelensky a demandé que l'Ukraine intègre « sans délai » l'UE à la suite de l'invasion russe. Dans son discours au Parlement européen, le président ukrainien appelle à défendre le pays au « prix de sa vie ». « De votre côté, prouvez que vous êtes à nos côtés, que vous n'allez pas nous laisser tomber », a-t-il lancé devant les députés européens.
- À l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a dénoncé un « acte de guerre » russe contre l'Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que la France condamne de la manière « la plus absolue ». Le chef du gouvernement a également annoncé le prolongement et le renforcement des mesures d'accompagnement et de protection des ménages et entreprises françaises.
12 h 07 - Le bombardement de Kharkiv est un "crime de guerre"Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mardi que le bombardement russe de Kharkiv constituait un "crime de guerre", et souligné que la défense de la capitale Kiev était la "priorité". "La frappe contre Kharkiv est un crime de guerre. C'est du terrorisme d'État", a affirmé Volodymyr Zelensky dans une adresse vidéo publiée sur Telegram. "Ils avancent sur la capitale comme sur Kharkiv. Voilà pourquoi la défense de la capitale est aujourd'hui la priorité clé" de l'Ukraine, a-t-il ajouté.
"Les bombardements russes contre les infrastructures civiles à #Kharkiv violent les lois de la guerre", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell sur Twitter.12 h 03 - La Croix-Rouge lance un appel aux donsLa Croix-Rouge a lancé un appel aux dons afin d'obtenir 250 millions de francs suisses (243 millions d'euros) pour aider les personnes victimes du conflit en Ukraine, avertissant que des millions pourraient vite devoir affronter des souffrances extrêmes. La situation humanitaire en Ukraine se détériore rapidement, mettent en garde le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Pour répondre à ces besoins "soudains et massifs", les deux organisations lancent ensemble un appel à dons totalisant 250 millions de francs suisses (243 millions d'euros, 273 millions de dollars). Le CICR appelle à 150 millions de francs suisse pour ses opérations en Ukraine et dans les pays voisins cette année. "L'escalade du conflit en Ukraine fait des dégâts dévastateurs. Le nombre des victimes ne cesse d'augmenter alors que les structures de santé se battent pour faire face", déclare le directeur général du CICR, Robert Mardini.12 h 01 - L'Italie prête à durcir les sanctions contre la RussieLe chef du gouvernement italien Mario Draghi s'est déclaré prêt à durcir les sanctions à l'égard de Moscou après l'invasion de l'Ukraine, en ciblant davantage les oligarques et en augmentant la pression sur la Banque centrale russe. L'Union européenne avait ajouté lundi plusieurs oligarques à sa liste noire des personnalités sanctionnées par un gel de leurs avoirs. Une partie des réserves de change détenues par la Banque centrale russe à l'étranger a été également bloquée. "L'Italie est prête à prendre d'autres mesures restrictives, si elles s'avèrent nécessaires", a déclaré Mario Draghi devant le Sénat.
"J'ai proposé en particulier de prendre de nouvelles mesures ciblées contre les oligarques. L'idée est de créer un registre international public des personnes dont le patrimoine est supérieur à 10 millions d'euros", a-t-il expliqué. Mario Draghi a également indiqué avoir suggéré "d'intensifier encore la pression sur la Banque centrale russe", sans donner de détails.11 h 58 - Un étudiant indien tué à KharkivUn étudiant indien a été tué mardi dans un bombardement en Ukraine, a déclaré New Delhi en pressant Moscou et Kiev d'assurer un passage sûr pour ses quelque 12 000 ressortissants bloqués dans le pays. C'est "avec une profonde tristesse, (que) nous confirmons qu'un étudiant indien a perdu la vie dans un bombardement à Kharkiv ce matin", a déclaré sur Twitter le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, Arindam Bagchi. Selon lui, le ministre des Affaires étrangères a demandé aux ambassadeurs russe et ukrainien de mettre en place "un passage sécurisé urgent pour les ressortissants indiens qui se trouvent à Kharkiv et dans les villes d'autres zones de conflit".
11 h 57 - Poutine accusé d'avoir "brisé" la paix en EuropeLe secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a accusé le président russe Vladimir Poutine d'avoir "brisé" la paix en Europe, lors d'une conférence de presse en Pologne. "Le président Poutine a brisé la paix en Europe" et "l'Alliance condamne l'invasion brutale et injustifiée de l'Ukraine", a dit Jens Stoltenberg lors d'une visite à la base aérienne polonaise de Lask (centre) en compagnie du président polonais Andrzej Duda, accusant aussi la Biélorussie de l'avoir permise.
11 h 46 - Gérard Depardieu appelle à "arrêter les armes et à négocier"L'acteur français Gérard Depardieu, proche du président russe Vladimir Poutine, a appelé à "arrêter les armes et négocier" dans une déclaration à l'AFP mardi, au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine. "La Russie et l'Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide. Je dis: Arrêtez les armes et négociez !'" a-t-il déclaré.
11 h 45 - Sergueï Lavrov également boycotté devant le Conseil des droits de l'hommeLe ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, désormais visé par des sanctions américaines et européennes, a aussi été massivement boycotté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, a constaté l'AFP mardi. Comme à la Conférence du désarmement, les diplomates ont quitté en très grand nombre le Conseil quelques secondes avant la diffusion du discours du chef de la diplomatie russe. Ce dernier aurait dû venir en personne à Genève, mais il a annulé lundi sa venue en invoquant les "sanctions anti-russes" lui interdisant le survol de l'Union européenne.
11 h 39 - Pas d'indication sur l'avancée des négociationsLe Kremlin a jugé prématuré de "donner une appréciation" des pourparlers avec Kiev de la veille au sujet de l'invasion russe de l'Ukraine lancée il y a six jours. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que le président Vladimir Poutine avait été informé des pourparlers, mais qu'il était "trop tôt pour en donner une appréciation".
11 h 26 - L'Occident prêt à "intensifier" les sanctions
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré mardi que les pays occidentaux se tenaient prêts à "intensifier" les sanctions "aussi longtemps que nécessaire" contre la Russie en représailles à l'invasion en Ukraine. "Vladimir Poutine a sous-estimé l'unité et la détermination de l'Occident et du reste du monde. Et nous maintiendrons la pression économique (...) Il est clair qu'elle a déjà un effet spectaculaire. Nous sommes prêts à intensifier et à continuer aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré le dirigeant conservateur lors d'un déplacement en Pologne.
11 h 19 - 660 000 réfugiés ukrainiensPlus de 660 000 personnes fuyant l'invasion russe en Ukraine ont afflué vers les pays voisins, et les chiffres augmentent de façon "exponentielle", a indiqué le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) mardi. "Nous avons maintenant plus de 660 000 réfugiés qui ont fui l'Ukraine vers les pays voisins au cours des six derniers jours seulement", a déclaré une porte-parole du HCR, Shabia Mantoo, lors d'un point de presse à Genève.
11 h 00 - Exclusion des patineurs russes et biélorussesLes patineurs russes et biélorusses ont été déclarés persona non grata de toutes les compétitions de patinage, a annoncé mardi l'Union internationale de patinage dans un communiqué (ISU), une mesure prise "avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre". "Conformément à la recommandation du CIO", le Comité international olympique, l'ISU "s'est mise d'accord sur le fait qu'aucun patineur" russe ou biélorusse "ne sera(it) invité ou autorisé à participer à des événements organisés" par la fédération, selon le texte. La Russie est une nation majeure du patinage artistique, où elle a obtenu six médailles dont deux en or aux Jeux de Pékin le mois dernier. Les épreuves de patinage de vitesse et de short-track sont aussi concernées par cette mesure de l'ISU.
Par LePoint.fr (avec AFP)
Publié le 01/03/2022 à 03h39 - Modifié le 01/03/2022 à 17h15L'essentiel :
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
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Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, a été bombardée. Les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction le long de la mer d'Azov. L'intensité des combats devrait s'accroître très vite à Kiev, alors que l'armée ukrainienne a placé un important nombre de ses camions et tanks à l'ouest et au nord de la ville.
- Volodymyr Zelensky a demandé que l'Ukraine intègre « sans délai » l'UE à la suite de l'invasion russe. Dans son discours au Parlement européen, le président ukrainien appelle à défendre le pays au « prix de sa vie ». « De votre côté, prouvez que vous êtes à nos côtés, que vous n'allez pas nous laisser tomber », a-t-il lancé devant les députés européens.
- À l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a dénoncé un « acte de guerre » russe contre l'Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que la France condamne de la manière « la plus absolue ». Le chef du gouvernement a également annoncé le prolongement et le renforcement des mesures d'accompagnement et de protection des ménages et entreprises françaises.
- 10 h 57 - L'offensive russe continuera "jusqu'à ce que tous les objectifs" soient atteints
La Russie poursuivra son offensive en Ukraine jusqu'à ce que ses objectifs soient atteints, a annoncé mardi le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, accusant une fois encore l'armée ukrainienne d'utiliser les civils comme "boucliers humains". "Les forces armées de la fédération de Russie continueront l'opération militaire spéciale jusqu'à ce que les objectifs fixés soient atteints", a-t-il dit, selon des propos retransmis à la télévision. Le ministre a invoqué la "démilitarisation" et la "dénazification" de l'Ukraine, affirmant que l'armée russe "n'occupe pas l'Ukraine" et que l'Occident "cherche à utiliser le peuple ukrainien" contre Moscou.
10 h 50 - Sergueï Lavrov boycotté lors de la Conférence du DésarmementDe nombreuses délégations, dont l'Ukraine et les pays occidentaux, ont boycotté mardi l'intervention de Sergueï Lavrov au moment où la Conférence du Désarmement diffusait le discours du chef de la diplomatie russe, laissant la salle presque vide. Les diplomates ont quitté ostensiblement la salle au début du discours de Sergueï Lavrov, qui était pré-enregistré, a constaté un journaliste de l'AFP. Le ministre russe aurait dû venir en personne à Genève, mais il a annulé lundi sa venue en invoquant les "sanctions antirusses" qui lui interdisent le survol de l'Union européenne.
10 h 49 - La France demande au Royaume-Uni d'assouplir ses conditions d'octroi de visas
La France a demandé au Royaume-Uni d'assouplir ses conditions d'octroi de visas aux réfugiés ukrainiens qui fuient l'invasion de leur pays par la Russie, craignant qu'ils soient "bloqués" dans le Nord "sans aucune solution". "Nous avons attiré l'attention des autorités britanniques sur les difficultés liées au manque d'informations et au caractère trop restrictif de ce régime", a confié à l'AFP un conseiller français de l'exécutif. "À ce stade, ils ne délivrent pas de visas sur place, mais dans leurs consulats et ambassades", souligne ce conseiller, pointant "une lourdeur administrative".
10 h 37 - Zelensky devant le Parlement européen à 12 h 30Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame une intégration "sans délai" de son pays à l'UE à la suite de l'invasion russe, va s'adresser mardi à 12 h 30 (11 h 30 GMT) au Parlement européen par visioconférence, a annoncé sa présidente Roberta Metsola. Le président du Conseil européen, Charles Michel, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, interviendront également lors de cette session extraordinaire consacrée à l'intervention de l'armée russe en Ukraine.
10 h 26 - TotalEnergies "n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie"Le géant français de l'énergie TotalEnergies a annoncé mardi qu'"il n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie", en pleine guerre avec l'Ukraine, sans pour autant se retirer des projets dans lesquels il est actuellement investi, selon une déclaration transmise à l'AFP. Le groupe dit "approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en oeuvre quelles que soient les conséquences (en cours d'évaluation) sur la gestion de ses actifs en Russie". Il "condamne l'agression militaire" de la Russie et indique "se mobiliser pour fournir du carburant aux autorités ukrainiennes et de l'aide aux réfugiés ukrainiens en Europe".
10 h 22 - Le groupe Maersk arrête de desservir les ports russesLe géant danois du transport maritime Maersk a annoncé la suspension des nouvelles commandes depuis et à destination des ports russes, hors denrées alimentaires, médicales et humanitaires, du fait des sanctions prises après l'invasion russe de l'Ukraine. Le groupe, un des leaders mondiaux du transport de containers, va toutefois honorer les commandes passées jusqu'ici, tout en respectant les sanctions visant Moscou, indique-t-il dans un communiqué.
10 h 17 - Le mondial de volley n'aura pas lieu en RussieL'organisation du Mondial 2022 de volley-ball, prévu en août et septembre, a été retirée à la Russie en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé la fédération internationale (FIVB). Respectivement championnes olympique et du monde, la France et la Pologne avaient annoncé le week-end dernier leur intention de boycotter cet événement s'il devait être maintenu en Russie. Le nouveau pays-hôte doit être annoncé ultérieurement, a précisé la FIVB.
10 h 14 - Londres sanctionne une banque russeLe gouvernement britannique a placé la plus grande banque russe, le géant public Sberbank, sur la liste des entités soumises à des sanctions du Royaume-Uni, en réponse à l'invasion de l'Ukraine par l'armée de Vladimir Poutine. Après avoir visé plusieurs institutions financières la semaine dernière puis lundi la banque centrale et le ministère des Finances russes, le Royaume-Uni avait annoncé lundi geler "dans les jours à venir" les avoirs sur son territoire de toutes les banques russes.
10 h 12 - Un chef d'orchestre pro-Poutine licenciéL'orchestre philharmonique de Munich a décidé de "se séparer" du chef d'orchestre Valery Gergiev, réputé proche de Vladimir Poutine, a annoncé mardi le maire de la ville allemande, qui reproche au maestro de ne pas avoir dénoncé l'invasion de l'Ukraine. "Munich se sépare du chef d'orchestre principal Valery Gergiev. Il n'y aura donc plus de concerts de l'orchestre philharmonique de Munich sous sa direction à partir de maintenant", a expliqué dans un communiqué l'édile de la ville bavaroise Dieter Reiter.
10 h 06 - Un missile tombe en plein centre de KharkivUne vidéo montrant un missile s'écrasant devant le siège du gouvernement de Kharkiv circule sur les réseaux sociaux. On y voit une énorme explosion se produire devant le bâtiment, même si l'objectif premier de la frappe n'est pas connu pour le moment.
10 h 02 - La ville de Marioupol privée d'électricité après une attaque
La ville de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine sur la mer d'Azov, était sans électricité mardi après une offensive russe, a déclaré sur Facebook Pavlo Kirilenko, gouverneur de la région de Donetsk. "Marioupol et Volnovakha sont à nous ! Les deux villes subissent la pression de l'ennemi mais elles tiennent. À Marioupol, la ligne d'électricité a été coupée, la ville est sans électricité", a-t-il déclaré sur sa page Facebook, alors que ces deux cités se trouvent sur la route des forces russes venant depuis la Crimée annexée par Moscou et les troupes dans le territoire séparatiste pro-russe de Donetsk.
09 h 53 - Engie en chute libre après les déclarations de Bruno Le MaireL'action du groupe énergétique Engie perdait plus de 4 % mardi, après que le ministre de l'Économie français a déclaré qu'il y avait désormais un "problème de principe à travailler avec toute personnalité politique ou économique proche du pouvoir russe". Bruno Le Maire était interrogé sur les activités en Russie des géants français TotalEnergies et Engie, impliqué dans le projet de gazoduc NordStream 2 suspendu par l'Allemagne. Le titre Engie perdait 4,19 % à 13,67 euros à 9 h 40, après avoir perdu jusqu'à 5 %, tandis que TotalEnergies reculait de 0,67 % à 45,27 euros.
09 h 48 - YouTube bloque RT et Sputnik en EuropeLes chaînes YouTube des médias russes RT et Sputnik ont été bloquées dans toute l'Europe par la plateforme de vidéos "compte tenu de la guerre en cours en Ukraine", a annoncé YouTube mardi dans un courriel transmis à l'AFP. "Nous bloquons les chaînes YouTube de RT et Sputnik dans toute l'Europe, avec effet immédiat. Nos systèmes nécessitent un peu de temps avant d'être complètement opérationnels. Nos équipes continuent de surveiller la situation 24 heures sur 24 pour agir le plus rapidement possible", a indiqué YouTube.
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
- International
Par LePoint.fr (avec AFP)
L'essentiel :
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
-
Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, a été bombardée. Les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction le long de la mer d'Azov. L'intensité des combats devrait s'accroître très vite à Kiev, alors que l'armée ukrainienne a placé un important nombre de ses camions et tanks à l'ouest et au nord de la ville.
- Volodymyr Zelensky a demandé que l'Ukraine intègre « sans délai » l'UE à la suite de l'invasion russe. Dans son discours au Parlement européen, le président ukrainien appelle à défendre le pays au « prix de sa vie ». « De votre côté, prouvez que vous êtes à nos côtés, que vous n'allez pas nous laisser tomber », a-t-il lancé devant les députés européens.
- À l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a dénoncé un « acte de guerre » russe contre l'Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que la France condamne de la manière « la plus absolue ». Le chef du gouvernement a également annoncé le prolongement et le renforcement des mesures d'accompagnement et de protection des ménages et entreprises françaises.
Le vice-Premier ministre britannique, Dominic Raab, a prévenu mardi que Vladimir Poutine sera "tenu pour responsable" d'éventuels crimes de guerre commis en Ukraine. "Il est clair à la fois pour Poutine, mais aussi pour les commandants à Moscou, sur le terrain en Ukraine, qu'ils seront tenus responsables de toute violation des lois de la guerre", a déclaré Dominic Rabb, également ministre de la Justice, sur SkyNews. "Nous n'allons pas simplement détourner le regard", a-t-il ajouté.
09 h 22 - Kharkiv lourdement bombardée
Le centre de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine non loin de la frontière russe, est bombardé par l'armée russe, a annoncé mardi sur Telegram le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov. "L'occupant russe continue d'user d'armes lourdes contre la population civile", a-t-il écrit, publiant des images d'une énorme explosion sur la place centrale de la ville, où se trouve le siège de l'administration locale.
Il y a désormais un "problème de principe à travailler" avec toute personnalité proche du pouvoir russe, a estimé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, interrogé sur les activités des géants français TotalEnergies et Engie en Russie. Concernant TotalEnergies, le ministre a assuré sur la radio France Info que "des décisions" seraient prises "dans les jours qui viennent" avec le groupe, alors que d'autres majors pétrolières, comme les britanniques Shell et BP, ont annoncé se retirer de leurs projets en Russie et vendre les parts de sociétés russes qu'elles détenaient.
Le ministre de l'Économie promet "une guerre économique et financière totale à la Russie" pour provoquer un "effondrement de l'économie russe". Selon Bruno Le Maire, les sanctions seront "appliquées" jusqu'à ce que "Vladimir Poutine revienne à de meilleures intentions en Ukraine". "Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l'Union européenne qui est en train de découvrir sa puissance économique", a ajouté le ministre sur France Info.
Des images satellites du convoi militaire russe qui s'approche de la capitale Kiev en vue d'une offensive de grande ampleur, craignent les autorités ukrainiennes.
Au sixième jour de l'invasion russe en Ukraine et alors que le Kremlin masse ses troupes aux portes de Kiev, petit récapitulatif des différents théâtres des opérations.
L'armée russe est arrivée aux portes de la ville ukrainienne de Kherson, dans le sud du pays, au nord de la Crimée, a déclaré le maire de la ville dans la nuit de lundi à mardi. "Aux entrées de Kherson, l'armée russe a installé des checkpoints. Il est difficile de dire comment la situation va se développer", a écrit sur sa page Facebook Igor Kolikhaïev, maire de Kherson, ajoutant : "Kherson est et reste ukrainienne (...) Kherson résiste !"
05 h 55 - Moscou rassemble ses troupes, l'Ukraine craint la bataille de Kiev
L'état-major de l'armée ukrainienne a affirmé mardi que les forces russes s'étaient regroupées au cours des dernières 24 heures, rassemblant des véhicules blindés et des armes d'artillerie "avant tout pour encercler et prendre le contrôle de Kiev et les autres grandes villes de l'Ukraine". Selon deux sources interrogées lundi par l'AFP, l'une diplomatique et l'autre sécuritaire, Moscou s'apprête à lancer de manière imminente une nouvelle poussée militaire. La principale colonne russe avançant vers Kiev "a progressé d'environ cinq kilomètres" lundi, a estimé un haut responsable de la défense américaine, la localisant à 25 km de Kiev.
Au total, les forces russes ont lancé 113 missiles tactiques depuis le début de l'invasion, a précisé lundi soir Valéri Zaloujny, chef des armées ukrainiennes. Face au présage de combats d'ampleur pour le contrôle de Kiev, le président Volodymyr Zelensky a appelé la communauté internationale à "considérer une fermeture totale du ciel pour les missiles, avions et hélicoptères russes".
"Ce mal, armé de missiles, de bombes et d'artillerie, doit être stoppé immédiatement. Et détruit économiquement, pour montrer que l'humanité est capable de se défendre", a-t-il souligné mardi dans une vidéo publiée sur Facebook, appelant également à interdire la Russie de "tous les ports" et "aéroports du monde".
Les puissances occidentales ont choisi de dégainer l'arme économique, entraînant une flambée des prix qui pourrait dresser le peuple russe contre Poutine.
Lire l'édito de Pierre-Antoine Delhommais - L'inflation, meilleure ennemie de Poutine ?
Depuis l'invasion du pays par la Russie jeudi, plusieurs gouvernements ont annoncé l'envoi d'aide militaire ou humanitaire à l'Ukraine. Quels sont les pays expéditeurs et qu'est-ce que ces derniers envoient ? Récapitulatif.
Des images satellitaires prises lundi en Ukraine montrent un immense convoi militaire russe qui s'étend sur plus de 60 kilomètres au nord-ouest de la capitale Kiev, objectif militaire de première importance pour la Russie dans son offensive en Ukraine. Le convoi "s'étend des abords de l'aéroport Antonov (à environ 25 km du centre de Kiev) au sud, aux alentours de Prybirsk" au nord, a indiqué lundi soir la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar dans un courriel. Dans le convoi capturé par image satellite, qui s'étend sur environ 64 kilomètres, "certains véhicules sont parfois très distants les uns des autres, et sur d'autres portions les équipements militaires sont positionnés à deux ou trois de front", ajoute Maxar.
Une cargaison de terminaux du service internet par satellite Starlink d'Elon Musk est arrivée lundi en Ukraine, selon un ministre ukrainien qui en avait fait la requête au milliardaire américain face à l'invasion russe. Le réseau de satellites Starlink pourrait ainsi aider à apporter une connexion à Internet aux zones frappées par les assauts de l'armée russe qui a envahi l'Ukraine jeudi dernier.
"Starlink est arrivé. Merci Elon Musk", a tweeté le vice-Premier ministre ukrainien Mykhailo Fedorov en charge du secteur numérique avec une photo d'un camion transportant des terminaux Starlink. "Je vous en prie", a répondu le fondateur de SpaceX sur le réseau social.
03 h 12 - La sortie des films Disney suspendue en Russie
Le géant américain du divertissement Disney a annoncé lundi qu'il suspendait la sortie de ses films dans les salles de cinémas en Russie suite à l'attaque de l'Ukraine, suivant ainsi l'exemple de plusieurs entreprises ayant choisi de se désengager, temporairement ou non, du pays. "Compte tenu de l'invasion non provoquée de l'Ukraine et de la crise humanitaire tragique, nous suspendons la sortie de films dans les salles en Russie, y compris le prochain Alerte rouge de Pixar", écrit le groupe dans un communiqué. "Nous prendrons des décisions commerciales futures en fonction de l'évolution de la situation", est-il ajouté.
Par LePoint.fr (avec AFP)
L'essentiel :
- Lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a exigé la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l'invasion de l'Ukraine. Après plusieurs heures de pourparlers, les négociateurs russes et ukrainiens se sont accordés sur la tenue prochaine d'un « deuxième round » de discussions.
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Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, a été bombardée. Les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction le long de la mer d'Azov. L'intensité des combats devrait s'accroître très vite à Kiev, alors que l'armée ukrainienne a placé un important nombre de ses camions et tanks à l'ouest et au nord de la ville.
- Volodymyr Zelensky a demandé que l'Ukraine intègre « sans délai » l'UE à la suite de l'invasion russe. Dans son discours au Parlement européen, le président ukrainien appelle à défendre le pays au « prix de sa vie ». « De votre côté, prouvez que vous êtes à nos côtés, que vous n'allez pas nous laisser tomber », a-t-il lancé devant les députés européens.
- À l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a dénoncé un « acte de guerre » russe contre l'Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que la France condamne de la manière « la plus absolue ». Le chef du gouvernement a également annoncé le prolongement et le renforcement des mesures d'accompagnement et de protection des ménages et entreprises françaises.
Le géant américain du divertissement Disney a annoncé lundi qu'il suspendait la sortie de ses films dans les salles de cinémas en Russie suite à l'attaque de l'Ukraine, suivant ainsi l'exemple de plusieurs entreprises ayant choisi de se désengager, temporairement ou non, du pays. "Compte tenu de l'invasion non provoquée de l'Ukraine et de la crise humanitaire tragique, nous suspendons la sortie de films dans les salles en Russie, y compris le prochain Alerte rouge de Pixar", écrit le groupe dans un communiqué. "Nous prendrons des décisions commerciales futures en fonction de l'évolution de la situation", est-il ajouté.
Le comité exécutif de la fédération internationale a décidé "la suspension totale et immédiate de la Russie et de la Biélorussie de toutes les activités internationales de rugby et de rugby de club transfrontalier jusqu'à nouvel ordre", et "la suspension totale et immédiate de la Fédération russe de rugby de son statut de membre de World Rugby jusqu'à nouvel ordre", indique un communiqué. "La décision a été prise en ayant à cœur les intérêts des valeurs de solidarité, d'intégrité et de respect du rugby", a déclaré l'instance, qui a assuré "un soutien total à la communauté du rugby" en Ukraine.