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14 mars 2022

GUERRE UKRAINE-RUSSIE AU 18 ème jour hier dimanche 13 mars 2022 où en sommes-nous ?

Guerre d’Ukraine – 13 mars 2022 –
Jour 18 – Point de fin de journée

 

soldat combattant en ukraine

Le Courrier des Stratèges publie une à deux fois par jour un bilan de l’évolution de la Guerre d’Ukraine. Avec une double perspective, croisée: la guerre sur le terrain; et le conflit stratégique global que les Etats-Unis essaient d’organiser contre la Russie – en prenant le risque très clair d’une escalade entre puissances nucléaires. Nous sommes dans une "crise des missiles de Cuba" au ralenti. L'instinct de survie et l'intelligence l'emporteront-ils sur le potentiel d'auto-destruction de l'humanité?

 

Matin 

08h00 Hier soir, sur CNews Philippe Migault rappelait des évidences. L’Ukraine est un pays plus grand que la France métropolitaine. Et les Russes y avancent rapidement.  Prenez le temps de regarder l’extrait vidéo ci-dessus. Tout est dit en peu de mots. 

09h00: ” De très nombreuses frappes aériennes ont eu lieu un peu partout en Ukraine.
– Plusieurs missiles de croisière Russes ont touché le site d’entraînement utilisé par l’OTAN à proximité de Yavorov à 15-20 Km de la frontière Polonaise, très à l’ouest de Lvov. Outre l’aspect militaire, c’est très certainement un message envoyé à l’OTAN, qui doit très probablement s’en servir comme lieu de stockage pour la livraison de mercenaires et d’armement à destination des Kiéviens.
– L’aérodrome d’Ivano-Frankovsk a de nouveau reçu des projectiles Russes.

L’usine Zorya-Mashproekt qui fabrique des systèmes de propulsion à turbine à gaz pour les navires a été bombardée à Nikolaïev. L’usine refusait de fournir l’armée Russe depuis le coup d’Etat de 2014 à Kiev.
Actuellement, l’usine fabrique des obstacles anti-chars et est utilisée comme atelier de réparation.
– Un autre missile balistique Toshka-U kiévien a été abattu en DNR.
.

10h00: La carte mise à jour de @rybar , un des meilleurs Russophones dans le suivi de la guerre: 

11h00: Utile point de Bill Roggio, dont je rappelle que, vétéran de l’armée américaine, il n’aime certes pas la Russie mais il réagit en l’occurrence en ancien militaire:

Tout d’abord, Kiev. Les forces russes ne semblent pas avoir fait de gains majeurs ici, mais semblent se positionner pour un assaut ou un siège de la capitale. Le maire de Tchernigov a déclaré que la ville est maintenant encerclée. Les forces russes semblent contourner la ville et poussent vers le sud, vers Kiev.
La province de Tchernigov est sur le point d’être enveloppée. La colonne russe du nord-est, dont nous avons tant entendu parler, serait en train de se déployer dans la campagne et de mettre en place des lanceurs d’artillerie et de roquettes orientés vers la capitale.
Les forces russes ne sont pas positionnées pour couper Kiev depuis le sud à l’heure actuelle. Au nord et à l’est de la capitale, les forces russes continuent de se positionner pour soutenir l’opération de Kiev.
Les forces ukrainiennes ont attaqué une unité blindée russe à Brovary, juste à l’est de Kiev. Il n’est pas clair si cette unité a battu en retraite ou a avancé après l’attaque. Mais les forces russes sont clairement à l’est de Kiev.
Les forces ukrainiennes pourront continuer à renforcer Kiev si les troupes russes ne peuvent pas fermer l’approche sud.”

eOuMbAmH

Maintenant le front Est: 
Les forces ukrainiennes continuent de bloquer les tentatives russes de prendre la ville de Kharkov. Les troupes russes semblent tenter d’encercler la ville, en avançant depuis la périphérie nord-est”.  Plus à l’Est,
“la poussée russe vers Izium pose de sérieux problèmes aux troupes ukrainiennes qui tiennent la ligne dans la région du Donbas. Le @nytimes montre que les forces russes pénètrent dans les lignes ukrainiennes juste au nord de Donetsk. Si elles peuvent faire la jonction avec les troupes russes qui font pression sur Izioum alors une grande partie de l’Ukraine extrême-orientale et les forces ukrainiennes qui y opèrent seront coupées

Plus à l’ouest, les Russes ont lancé leurs premières frappes aériennes sur Dniepropetrovsk, indiquant que la ville est désormais dans la ligne de mire. C’est une ville pivot, sa capture serait dévastatrice pour l’Ukraine.
Dans le sud, le @nytimes montre maintenant la ville de Polohy sous contrôle russe. Comme indiqué dans la mise à jour précédente, les Ukrainiens ont établi une ligne défensive au sud-est de Zaporojie, qui est essentielle à la défense de Dniepropetrovsk”.

Pour comprendre la portée des remarques de Roggio, rappelons-nous toujours que l’Ukraine est un pays plus grand que la France métropolitaine. En voiture, il faut quatre heures pour aller de Kherson à Krivoï Rog. 

On ne sait pas si les Russes vont essayer de percer la ligne défensive de Zaporojie ou de la contourner par l’est et l’ouest. Une approche par l’ouest pourrait s’avérer difficile, avec plusieurs grandes villes à traverser. Les forces russes semblent s’orienter vers Krivoï Rog.
Le manque de rapports sur le statut des forces russes et ukrainiennes dans le sud rend difficile de déterminer ce qui pourrait se passer. L’offensive russe dans le sud est ambitieuse, mais la puissance de combat est-elle suffisante pour la mener à bien ? L’objectif principal est-il Odessa ou Dniepropetrovsk ?
Y a-t-il suffisamment de troupes ukrainiennes disponibles pour contrer cette offensive ambitieuse ? Quelle est l’efficacité au combat des unités ukrainiennes dans le sud ? Il existe des exemples de l’existence de problèmes.

 

En termes stratégiques:

“Les récentes avancées des Russes dans le sud indiquent que Zaporojie/Dniepropetrosk et la centrale nucléaire du sud de l’Ukraine semblent être le principal objectif à court terme. Si les Russes parviennent à prendre la centrale d’Ukraine du Sud et à s’étendre jusqu’à la frontière moldave, Odessa sera coupée du monde.
Il convient de rappeler qu’une opération de cette ampleur n’a jamais été conçue pour être menée à bien en quelques jours. Une résistance ukrainienne acharnée l’a assuré. N’oubliez pas qu’il a fallu trois semaines à l’armée américaine pour atteindre Bagdad et 42 jours pour conquérir l’Irak.”

12h00: Au vu de cette situation militaire indéniablement compromise pour les Ukrainiens, la France et l’Allemagne “suggèrent à Kiev de cesser les combats en reconnaissant l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk et de la Crimée et en adoptant le statut neutre de l’Ukraine. En échange, ils enverraient de l’argent à Kiev pour la reconstruction”.

Après-midi

13h00: Tout le mépris qu’inspire désormais l’Occident se lit dans ce tweet de M.K. Bhadrakumar: “Honte au Royaume-Uni, qui a avancé un prêt à Zel(ensky) (environ 3 milliards de dollars) pour acheter des armes britanniques ! La passion de Johnson & Truss pour l’Ukraine Kiev est plutôt évidente ? Et nous ne connaissons toujours pas la partie américaine de l’histoire ! Peut-être que Hunter Biden peut nous éclairer ?

14h00: Vu sur le site de Military Advisor: dans une maison conquise sur les milices ukrainiennes à Izioum, de nombreux artefacts nazis ont été saisis. 

15h00: Le Ministre turc des Affaires étrangères a confirmé que la Turquie – bien que membre de l’OTAN, ne se joindrait pas aux sanctions occidentales. 

présidnt néo-nazi de l'ukraine

 

16h00:  Visiblement Zelensky se débat. S’il cède trop vite, il aura affaire aux plus radicaux en Ukraine. S’il n’accepte pas les conditions russes, la conquête russe avancera inexorablement. Le Président ukrainien a manifesté clairement sa mauvaise humeur envers le Premier Ministre Naftali Bennett qui, dans une série de rencontres et d’entretiens, en particulier avec le présidet russe, a fait savoir ce que la Russie attendait. “L’Ukraine doit reconnaître la souveraineté de la Russie sur la Crimée, l’existence de l’État de Donetsk et de Lougansk, et inscrire la neutralité à l’égard de l’OTAN dans sa constitution nationale, ou se “démilitariser” effectivement par rapport à sa relation avec l’alliance militaire occidentale“.

17h00: Lu sur le site de Sky News:

“Un délégué russe participant aux négociations de paix avec l’Ukraine a déclaré que les pourparlers avaient fait des “progrès substantiels” et qu’une “position commune” pourrait bientôt être adoptée, a rapporté l’agence de presse russe contrôlée par l’État, RIA.

Leonid Slutsky a ajouté que les délégations pourraient bientôt parvenir à des projets d’accords.

M. Slutsky a déclaré : “Selon mes attentes personnelles, ces progrès pourraient se transformer dans les prochains jours en une position commune des deux délégations, en documents à signer.”

Cette évolution intervient après que le négociateur ukrainien et conseiller présidentiel Mykhailo Podolyak a également déclaré dimanche qu’il pensait que les négociations pourraient progresser dans les jours à venir.

Il a ajouté que la partie russe était devenue plus constructive.

L’Ukraine a précédemment déclaré qu’elle était disposée à négocier, mais pas à se rendre ou à accepter un quelconque ultimatum”

17h30. En ce moment se déroule à Belgrade une manifestation de soutien à la Russie et à Poutine 

18h00: L’article suivant nous dit l’effondrement pur et simple de la rationalité occidentale:

 

Hier on nous assurait que les Etats-Unis n’avaient jamais eu de laboratoires biologiques en Ukraine. Et aujourd’hui on nous avertit que Vladimir Poutine pourrait déclencher une attaque biologique ou chimique à partir de ces labos fantôme ! 

Soir 

19h00: L’ONU avertit que les prix de l’alimentation dans le monde pourraient monter de plus de 20%.

 

L' OR SE BARRE !

20h00: Zoltan Pozsars écrit: “Nous assistons à la naissance de Bretton Woods III : un nouvel ordre (monétaire) mondial centré sur les monnaies basées sur les matières premières à l’Est, qui affaiblira probablement le système des eurodollars et contribuera également aux forces inflationnistes à l’Ouest. (…) Le système monétaire occidental basé sur des monnaies fiduciaires (et une réserve de dollars américains) est sur le point de se terminer dans une supernova inflationniste, et sera remplacé par un système monétaire métallique, un système utilisant des monnaies basées sur les matières premières comme méthode de paiement (cependant, pas tout à fait un étalon-or), et un système où la Chine et le yuan deviendront respectivement l’Etat souverain et la monnaie les plus importants du monde“.

la chine communiste réagit pour POUTINE

21h00: “Le porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington a répondu dimanche aux informations des médias selon lesquelles Moscou aurait demandé à Pékin des équipements militaires depuis le lancement de son invasion de l’Ukraine en disant : “Je n’ai jamais entendu parler de cela.”

22h00: Jens Stoltenberg veut se souvenir que l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN n”a jamais été sérieusement envisagée. 

 

europe de l'OTAN

 

 

Guerre en Ukraine : Macron doit répondre
du sang ukrainien et russe !

 

 

Publié par Antonin Campana sur 4 Mars 2022, 15:35pm

Catégories : #International#Les joies de la nation Frankenstein

Guerre en Ukraine : Macron doit répondre du sang ukrainien et russe !

L’accord dit de Minsk II a été signé le 11 février 2015 par l’Ukraine, la France, l’Allemagne et la Russie sous l’égide de l’OSCE après l’échec du « protocole de Minsk » (05 septembre 2014). Les pourparlers Minsk II étaient destinés, comme le protocole de Minsk, à faire respecter un cessez-le-feu dans la région du Donbass.

Minsk II se décline en 13 points dont :

  • Un cessez-le-feu immédiat
  • Le retrait des armes lourdes
  • L’exercice d’une autonomie locale dans les régions de Donetsk et de Lougansk
  • Le soutien de l’Etat ukrainien au développement socio-économique des régions de Donetsk et de Lougansk
  • Le droit à l’autodétermination linguistique des régions de Donetsk et de Lougansk

Aspect important : la France et l’Allemagne ont un rôle particulier :

«  Ce sont ces deux pays qui - au nom de l'Union européenne - sont les interlocuteurs, médiateurs, force de proposition, à l'égard de la Russie et de l'Ukraine sur la gestion de la crise et le suivi de l'application des accords. Ce sont ces deux pays qui, avec l'appui de la mission de l'OSCE sur place, évaluent et communiquent à leurs 27 partenaires les informations sur la situation à l'Est de l'Ukraine et les évolutions de l'application des accords de Minsk » (Sénat, Rapport d’information n° 572).

Le rôle de la France, et d’Emmanuel Macron depuis 2017, est donc de garantir avec l’Allemagne l’application des accords de Minsk. Macron, puisqu’il est question de lui dans cet article, a-t-il joué ce rôle de médiateur ou a-t-il laissé la situation pourrir et se dégrader ? Porte-t-il une responsabilité dans les évènements actuels ?

Tout d’abord, les accords de Minsk ont-ils été appliqués ?

A l’évidence non. Citons des sources incontestables : 

En mai 2018, le Conseil de sécurité de l’ONU relève plus de 100 000 violations des accords de Minsk depuis le début de l’année, avec utilisation d’armes lourdes interdites. La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques relève, qu’en raison des pilonnages, des familles vivent toujours dans des caves et que plus de 100 000 enfants étudient dans des classes dont les fenêtres sont renforcées par des sacs de sable. Elle réclame le respect des accords de Minsk.

En février 2019, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit une nouvelle fois. L’OSCE enregistre déjà plus de 1000 violations du cessez-le-feu sur l’année, avec de nombreuses victimes. La Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires précise que 3.5 millions de personnes ont besoin de protection et que les infrastructures sont toujours détruites. Elle appelle le Gouvernement ukrainien à améliorer les passages aux points de contrôle et à adopter un cadre national pour le déminage. Le représentant russe pointe les responsabilités des « pseudo-garants », dit-il, des accords de Minsk.

En février 2020, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit de nouveau à propos de l’Ukraine. Le président en exercice de l’OSCE définit la situation comme « apocalyptique ».

Donc, on le voit, les accords de Minsk n’ont jamais été appliqués. A qui la faute ?

Concédons qu’il est difficile de savoir qui rompt le cessez-le-feu à un moment donné, d’autant qu’en huit ans le cessez-le-feu n’a jamais été vraiment respecté. Cela pourrait se discuter, mais admettons que les torts sont partagés sur les tirs et l’utilisation d’armes lourdes. Mais pour le reste ?

Par les accords de Minsk, l’Ukraine s’était engagée à accorder l’autonomie aux régions de Donetsk Lougansk et à dialoguer avec leurs autorités locales notamment pour conclure des accords en matière économique, sociale et culturelle. Or non seulement cela n’a pas été fait, mais l’Ukraine a ouvertement organisé le blocus économique du Donbass tout en refusant tout dialogue avec les représentants de cette région. 

Une loi du 18 janvier 2018, dit « loi sur la réintégration du Donbass », lève toutes les ambigüités et empêche toute contestation de ce qui précède.

Cette loi voté par Kiev rend caduc les accords de Minsk (qu’elle ne mentionne jamais) et aurait du faire réagir les « pseudo-garants » français et allemand de ces accords. La loi mentionne en effet que le Donbass est un « territoire temporairement occupé » et que ceux qui participent à son administration sont pénalement responsables des violations de la législation ukrainienne en vigueur. Autrement dit, l’Ukraine définit comme des traîtres les représentants du Donbass avec lesquelles elle s’était pourtant engagée à dialoguer. A partir de là, l’application des accords en question est impossible. Minsk II est unilatéralement brisé. On peut tergiverser, acceptons-le par principe, sur le responsable effectif d’un cessez-le-feu rompu, mais pas sur les responsabilités d’un accord brisé lorsque cette rupture est de facto inscrite dans une loi votée par un Parlement.

Qu’a fait Macron, le pseudo-garant des accords de Minsk, le « médiateur », la « force de proposition » ?

Rien !

Mais il y a plus flagrant encore !

Minsk II prévoient l’autodétermination linguistique des régions de Donetsk et de Lougansk. Kiev, rappelons-le, a signé cette disposition. Cela était crucial car les problèmes linguistiques sont à l’origine de la sécession du Donbass à qui l’Ukraine, après le coup d’Etat de 2014, entendait imposer la langue ukrainienne.

La loi de 2012 sur la politique linguistique de l’Etat donnait à la langue russe un statut de « langue régionale », ce qui en faisait quasiment une langue officielle de l’Etat. En 2015, cette loi s’applique toujours.

La « loi sur la langue », entrée en vigueur en juillet 2019, interdit l’usage du russe dans les administrations nationales et locales (y compris donc au Donbass), dans les entreprises, la magistrature, les institutions, les forces armées, etc. L’enseignement de la « langue officielle » devient obligatoire dans les écoles. Quid de « l’autodétermination linguistique » ? Quid des accords de Minsk ? A l’évidence, ils sont à nouveau bafoués par l’Ukraine ! De facto, ils sont devenus inapplicables.

Qu’a fait alors Macron, le pseudo-garant des accords de Minsk, le « médiateur », la « force de proposition » ?

Rien !

Donc, en résumé : nous avons une situation « apocalyptique » dans le Donbass, nous avons des accords de paix, nous avons des dispositions législatives ukrainiennes qui empêchent l’application de ces accords, et nous avons un « médiateur » et une « force de proposition » qui ne voit rien et ne fait rien, si ce n’est accuser la Russie. Pourquoi ?

Pour le comprendre, il suffit de se reporter aux documents que nous avons cités.

Le rapport du Sénat, par exemple, nous apprend que, lors du Conseil des « Affaires étrangères » de l’UE du 16 mars 2016, il a été décidé que la levée des sanctions à l’égard de la Russie dépendrait de la « mise en œuvre de l’accord de Minsk » : « Toute levée des sanctions reste donc tributaire de l'application intégrale des accords de Minsk » (souligné par le rapport). Mais comment intégralement appliquer des accords contraires à la loi d’une des parties signataires ?  

Les Russes ne sont pas dupes. Lors de la réunion du Conseil de Sécurité de février 2019, le représentant russe demande :

« Après les Accords de Stockholm sur la situation au Yémen, le Conseil a appelé les belligérants à s’assoir à la table des négociations et à lancer un processus politique. Pourquoi ne lancez-vous pas le même appel à Kiev ? ».

 Et il répond :

« En fait vous êtes d’accord avec la position de Kiev. Ce n’est pas un conflit civil mais une guerre avec la Russie ».

Voilà en effet la seule explication plausible : pousser la Russie à la guerre !

Macron a donc, avec Merkel, une responsabilité écrasante dans la guerre actuelle. Il aurait pu, à plusieurs reprises, mettre l’Ukraine devant ses responsabilités, au besoin en alertant le Conseil de sécurité des Nations-unies. Il ne l’a pas fait, préférant laisser la situation se dégrader, à seule fin que l’UE et les Etats-Unis puissent continuer à sanctionner la Russie, jusqu’à la guerre. Macron savait que la politique d’une Ukraine inféodée à l’Etat profond états-unien était incompatible avec le respect des accords de Minsk. Il en avait les preuves objectives, indiscutables, inscrites dans les lois ukrainiennes. Il a laissé pourrir la situation, il a laissé mourir des gens ! A cause de lui, le conflit a perduré alors qu’il avait les moyens de l’arrêter. Des milliers de personnes sont mortes, des enfants ont été mutilés, des vieillards ont été obligés de traverser des champs de mines pour percevoir une pension qu’on allait leur refuser, des familles ont vécu dans la misère, terrées dans des caves, ainsi que le promettait d’ailleurs le président ukrainien Porochenko. Macron savait tout cela, mais le dénoncer ne faisait pas partie de ses intérêts. Ce n’était pas dans le « plan » !

Ne laissons pas cet homme, Macron, se poser en chevalier blanc de la paix. Il doit au contraire répondre du sang ukrainien et russe.

Et souhaitons aussi qu’il n’ait pas, demain, à répondre de celui des Français.

Antonin Campana

 

 

macron spycopathe !

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