L’armée russe a utilisé des
missiles hypersoniques
pour la première fois dans
l’opération spéciale contre l'Ukraine

C’est une première mondiale. C’est la première fois dans l’histoire qu’un missile hypersonique est utilisé dans une opération militaire. L’Ukraine n’ayant plus de système de défense antiaérienne réellement efficace, cette frappe pourrait paraitre non justifiée. Ce pourrait donc être un message clair envoyé aux Occidentaux qui continuent à s’agiter et à se renforcer aux frontières russes. RI
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La Russie a utilisé pour la première fois des missiles hypersoniques Kinzhal dans le cadre d’une opération spéciale en Ukraine. Ils ont détruit un entrepôt militaire dans la région d’Ivano-Frankivsk.
Les forces armées russes ont utilisé pour la première fois des missiles hypersoniques KINZHAL au cours d’une opération spéciale en Ukraine. Le 18 mars, des missiles aéro-ballistiques ont détruit une installation souterraine de stockage de missiles et de munitions pour avions des forces armées ukrainiennes dans le village de Delyatin, dans la région d’Ivano-Frankivsk.
Les systèmes de missiles côtiers Bastion ont détruit les centres de renseignement et de surveillance radioélectronique des troupes ukrainiennes dans la région d’Odessa, dans les localités de Velikiy Dalnik et Velikodolynske, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major-général Igor Konashenkov.
Selon M. Konashenkov, l’armée russe a détruit 196 drones ukrainiens, 1438 chars et autres véhicules blindés de combat, 145 lance-roquettes multiples, 556 pièces d’artillerie de campagne et mortiers, ainsi que 1237 pièces de véhicules militaires spéciaux depuis le début de l’opération spéciale.
Plus tôt, le ministère russe de la Défense a montré l’opération des hélicoptères Ka-52 qui ont effectué une frappe de missiles sur un bastion d’une compagnie de militaires ukrainiens et de véhicules blindés camouflés.
source : Smotrim
traduction Avic pour Réseau International
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Il suffit de 5 mn de plus pour que le Kinzhal soit sur nous….
Vu comme ça, je pense qu’on peut effectivement se sentir concerné … La géographie, ça sert à faire la guerre (Yves Lacoste)
Bratislava, Vienne, Munich, Stuttgart, Strasbourg.
envoyé par Francis Goumai
Les médias occidentaux découvrent
les nouvelles armes russes

Deux armements russes utilisés dans le conflit en Ukraine ont particulièrement attiré l’attention des experts et des médias occidentaux.
Des objets camouflés dans des Iskander
Le New York Times a rapporté l’entrée en scène en Ukraine d’une nouvelle technologie russe, chargée sur des missiles balistiques de courte portée de type Iskander-M, dont la mission est de lancer de faux objets pour tromper les systèmes de défense aérienne et vaincre les missiles thermiques.
Selon le journal américain qui cite des sources du renseignement américain « ces objets mesurent environ 30 cm de long, sous la forme d’une flèche pointue, avec une queue orange, et à l’intérieur d’eux se trouve un générateur de chaleur pour attirer les missiles ennemis », ce qui explique, selon les sources, la difficulté rencontrée par les équipages ukrainiens de la défense aérienne d’intercepter les missiles Iskander.
Selon le journal, ces objets camouflés « n’étaient pas connus auparavant dans les milieux militaires américains ».
Le Tsirkon
À son tour, le journal britannique The Sun a qualifié d’époustouflant le clip vidéo montrant le moment du lancement d’un missile hypersonique russe Tsirkon. C’est le premier missile de croisière hypersonique au monde, capable de voler longtemps dans les airs et de manœuvrer, grâce à la poussée produite par son moteur.
D’une vitesse maximale de 9 fois celle du son, et d’une portée utile de 1000 km, il peut détruire des cibles maritimes et terrestres.
Il ne peut non plus être détecté par les systèmes de défense aérienne en raison de sa vitesse élevée et de sa trajectoire changeante.
Igor Kruchmal, le capitaine de la frégate Admiral Gorshkov, a déclaré à la télévision des forces armées russes qui a surveillé le test du missile Tsirkon en décembre dernier, qu’il n’est pas détectable qu’après qu’il a frappé la cible.
« Sa vitesse est si grande que les systèmes de défense aérienne ne peuvent en aucun cas repousser son attaque. Personne ne peut détecter le missile Tsirkon qui est lancé vers la cible, sauf lorsqu’il touche une cible maritime ou côtière. à mon avis , il est impossible qu’il puisse y avoir quelque chose pour le contrer dans les prochaines années ».
Selon The Sun, la publication de cette vidéo par la Russie ces jours-ci vise à « augmenter le traumatisme psychologique auquel l’Occident est exposé ».
source : Al Manar
Guerre d’Ukraine: vendredi 18 mars 2022
Jour 23 – Point de fin de journée
Quelles seront les conséquences de la guerre
économique entre l’Occident et la Russie

par Alexandre Lemoine.
Après le début de l’opération militaire spéciale russe pour dénazifier l’Ukraine, l’Occident a commencé à décréter des sanctions très dures contre Moscou, couronnant le tout par une confiscation des réserves étrangères de la Russie. La guerre économique entre la Russie et l’Occident devient de plus en plus impitoyable.
Les conséquences de ce conflit seront certainement ressenties encore plus sérieusement sur les marchés des matières premières, car la Russie est un grand fournisseur d’hydrocarbures, de métaux et de produits agricoles. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié le gel des actifs de la Banque de Russie de « déclaration de guerre ». Ces propos doivent être pris très au sérieux, écrit David C. Hendrickson, président de la Société John Quincy Adams, dans un article publié dans le National Interest.
Dans l’ensemble, indique l’auteur, la tactique choisie par Moscou est claire : si l’Occident rompt les liens avec la Russie de son côté, la Russie doit elle aussi rompre ces liens. Ainsi, le Kremlin a déjà annoncé un embargo sur les fournitures de certaines marchandises en Occident, mais la liste concrète n’a pas été présentée.
Le vice-premier ministre russe Alexandre Novak a déclaré le 7 mars que la Russie avait « parfaitement le droit » de fermer le gazoduc Nord Stream 1 en réponse à la fermeture du Nord Stream 2 par l’Allemagne, mais ne l’avait pas encore fait. Selon Vladimir Poutine, les contrats gaziers avec l’Europe occidentale sont remplis, mais la Russie a quitté le marché au comptant, après quoi les prix du gaz européen, la semaine dernière, ont dépassé sept fois le prix moyen aux États-Unis en décembre 2021.
Les objectifs de la Russie sont clairs : Moscou veut infliger le plus grand préjudice possible à l’Occident, mais de sorte qu’elle ne puisse pas en être accusée. C’est pourquoi, indique David C. Hendrickson, l’Occident devrait être prêt à des mesures russes qui seraient complètement inattendues pour lui.
Étant donné que la Russie possède une grande influence sur le marché des hydrocarbures, des métaux et des céréales, Moscou pourrait limiter les livraisons dans certains hubs critiques provoquant un déficit et des fluctuations de prix. Le nickel, sur lequel la Russie occupe une position particulièrement dominante sur le marché, pourrait servir de levier de pression, sa part avoisine 28% des exportations mondiales.
Les restrictions sur les livraisons de cette matière première compliqueront sérieusement les projets de l’Occident pour la transition aux moteurs électriques. De plus, un coup pourrait également être porté aux marchés d’uranium enrichi (la part de la Russie s’élève à 35% des fournitures mondiales), de palladium (24%), de platine (26%) et de néon (la Russie et l’Ukraine livrent 40-50% de ce gaz inerte primordial pour la fabrication de semi-conducteurs).
La politique de l’Occident consiste actuellement à renoncer aux achats en Russie des produits dont il n’a pas particulièrement besoin. Ce sont ces secteurs où les produits russes sont les plus sollicités que la plus grande pression sera certainement exercée. Quelle que soit la marchandise que l’Occident voudra exempter des sanctions, c’est là que le coup sera porté.
Ces perturbations sur les marchés se dérouleront dans des conditions radicalement nouvelles d’un nouvel désordre monétaire provoqué par la saisie des actifs de la Banque de Russie. Cette démarche est une bombe à hydrogène des sanctions économiques, en comparaison avec laquelle la déconnexion du système SWIFT est une simple bombe nucléaire. Bien évidemment, l’Occident n’a pas exproprié ce fonds, il a été simplement bloqué. Il est à supposer que l’argent s’y trouve toujours, sans être accessible. Dans ces conditions, la participation de la Russie à une quelconque transaction économique avec l’Occident devient très problématique, car le paiement est effectué via des établissements subordonnés aux forces qui viennent de saisir les actifs de la Russie.
Les sanctions des banques centrales occidentales remettent en question la signification de l’argent des deux côtés de la frontière entre l’Est et l’Occident, parce que si l’argent obtenu en échange des marchandises peut être confisqué, ce n’est pas de l’argent. Il ne peut y avoir de transaction avec de l’argent si le compte où l’argent est déposé peut être bloqué et fermé au vendeur.
Désormais, la Russie doit exister séparément de l’Europe. Elle devra se tourner vers la Chine. Le commerce russe des ressources naturelles possédera certainement des aspects préférentiels: Moscou fera clairement la distinction entre les amis et les ennemis. Les États-Unis tenteront de s’opposer à cette stratégie menaçant la Chine de sanctions. Reste à savoir si l’Amérique tentera le tout pour le tout dans ce gambit dangereux. Une telle politique serait assez risquée pour l’administration Biden.
En analysant les conséquences des récentes démarches des parties, les relations économiques entre l’Occident et la Russie font de plus en plus penser à une sorte de troc, la logique des événements témoigne de plus en plus d’une telle issue. Dans un monde de troc, l’argent ne change pas de main. Dans les nouvelles conditions, chaque partie possède ce qui se trouve sur son territoire. Puisque la Russie est poussée vers un effondrement fiscal et économique, elle ne tiendra pas ses engagements financiers devant les créanciers extérieurs. Puisque ses biens sont expropriés, elle expropriera et nationalisera les biens étrangers.
La soudaine et brutale rupture des relations marquée par les sanctions, notamment la rupture des contrats, impactera sérieusement l’économie mondiale et surtout celle de l’UE. Cela se reflétera négativement sur la prospérité des deux camps en affectant les personnes les plus démunies. L’interdépendance qui a empêché l’Occident d’infliger une frappe destructrice contre la Russie à l’étape initiale de la guerre économique actuelle rend l’Occident particulièrement vulnérable face aux contremesures très sérieuses.
La grande confrontation actuelle crée également des risques pour le système financier, pour lequel la perspective d’un défaut de paiement doit être la plus grande crainte.
De tels risques existent sur fond de déclaration d’une guerre économique. La situation actuelle ne semble effrayer personne, mais l’auteur reconnaît être effrayé. « Nous constaterons les conséquences, disent les sages, quand elles seront irréversibles », a conclu M. Hendrickson.
source : Observateur Continental
L'EFFET PEUT ÊTRE UN EFFET DE BOOMERANG POUR NOUS LES OCCIDENTAUX PLUS DE GAZ PLUS DE PETROLE PLUS DE NIKEL PLUS D'ENGRAIS PLUS DE BLE ET DE CEREALS PLUS DE MATIERE PREMIERES VENANT DE LA RUSSIE ET EN GENERALE DE L'ASIE NOUS RETOURNERIONS A L'AGE DE LA PIERRE !
Le masque tombe: C’est Poutine la cible!
Il aura fallu plusieurs mois d’escalade de la part de l’OTAN et des Etats-Unis pour qu’enfin le masque tombe: La cible de Biden c’est bel et bien le président Russe, Vladimir Poutine. Personnellement! En effet aujourd’hui Biden dans un murmure sénile de plus a craché le morceau, il veut « sanctionner » Vladimir Poutine « personnellement »!
D’un côté on peut en rire! Que veut donc faire Biden? Il pense sans doute que Poutine a des comptes bancaires aux Etats-Unis? On croit rêver! Les ravages de la vieillesse peut-être…?
Mais de l’autre côté la situation est grave: Une véritable vendetta personnelle contre le président de la Russie fomentée par le président américain en apparence, plus vraisemblablement par l’ « état profond », ce fameux « Deep State ». On se souvient que lors de la fin du mandat de Barak Hussein Obama, il était évident que Hillary Clinton serait élue. Et en Russie nous savions que ce serait alors la marche vers la guerre, tant nous savons que Clinton n’est qu’un pantin de ceux qui dirigent vraiment l’Amérique et dont le but est, depuis Eltsine, d’asservir la Russie. L’élection de Trump n’a donné qu’un répit, et c’est donc Biden qui a repris le manche!
Vladimir Poutine, c’est l’emmerdeur qui dérange! Pensez-vous, il a permis à la Russie de se relever, de se ré-armer, de recréer une économie permettant de se passer d’une grande partie des productions occidentales. Il se permet même de profiter des « sanctions », toujours annoncées par des fonctionnaires la bouche en cul de poule, pour renforcer l’économie russe! Il a recrée d’immenses réserves d’or et de diamant, et, crime suprême, organise le rejet du dollar dans le système russe! En passant, la véritable attaque contre la Lybie était justement que Khadafi avait commencé à refuser le dollar dans les transactions internationales. Comme la Russie aujourd’hui, qui vend pétrole et gaz à l’Inde, à la Chine et à de nombreux autres pays… en se faisant payer en monnaies locales! Il faut donc abattre Poutine!
Oui il faut « libérer » la Russie de l’ogre Poutine, il faut « libérer » les 80% de Russes qui soutiennent Vladimir Poutine, ils ne s’apercoivent pas de leur malheur, ils ne comprennent pas que leur bonheur est à l’Ouest parmi des peuples partageant leur béatitude entre migrants au couteau affuté et groupes au sexe indeterminé paradant fièrement dans les rues à moitié nus!
Alors pour apporter ce bonheur au peuple Russe, la marionnette Biden actionne un de ses pantins. Ce sera un ancien clown, ça tombe bien! Zelenski, porté à la présidence de l’Ukraine par un coup d’état organisé par la CIA, a en effet le rôle ingrat d’entrainer la Russie dans la guerre! Le bougre a la pétoche, ça se comprend, il connait la détermination et la puissance de la Russie, c’est pour cela que depuis quelques jours il se permet de contredire les déclarations américaines: Le Pentagone affirme haut et fort que la Russie est sur le point d’attaquer l’Ukraine, mais Zelenski, sur place, dit que non, les Russes ne semblent pas vouloir attaquer, ils sont en position de défense. Quelle impudence! Malgré celà Biden et l’OTAN envoient d’énormes renforts de matériel et munitions, tandis que CIA et MI6 préparent sur place quelques provocations bien saignantes.
Zelensky, croulant sous le matériel et poussé par Biden va sans doute attaquer le Donbass, ces 2 républiques peuplées de citoyens RUSSES à 80% aujourd’hui ayant déclaré leur indépendance. Il va attaquer sous la pression des américains, qui espèrent en retour une intervention Russe.
Calcul exact: Aujourd’hui la Russie a déclaré que des livraisons d’armes aux républiques indépendantes vont être organisées, en réponse aux livraisons américaines a l’Ukraine. Il est parfaitement clair, évident, que la Russie interviendra au Donbass pour protéger ses ressortissants. Ce sera rapide: Quelques salves de missiles sur les forces ukrainiennes au Donbass, point. Des frappes violentes, d’une part pour liquider les attaquants mais aussi pour montrer que la plaisanterie a assez duré. A ce jour aucune décision n’a été prise de « marcher » sur Kiev ensuite, le but de la Russie n’étant pas de « prendre l’Ukraine » mais simplement de défendre ses ressortissants, quoiqu’en dise la propagande occidentale!
Mais l’énorme quantité d’armement expédié par les Etats-Unis et l’OTAN à l’Ukraine peut aussi inciter la Russie à agir la première, en entrant au Donbass. Début février le Parlement russe va « discuter » de la reconnaissance des républiques indépendantes de Donetsk et de Lugansk. Il n’y a quasiment aucun doute que la reconnaissance sera ensuite entérimée par le Kremlin, cela donnera alors le feu vert à ces républiques pour demander la protection de la Russie, qui acceptera.
Que fera alors l’Ukraine? Attaquera t-elle directement les troupes russes? Ce serait un véritable suicide, mais sous la pression américaine tout est possible! On verra alors les fameuses « sanctions » américaines « contre Poutine »! Et on n’en rira pas car sur le terrain les ukrainiens mourront par milliers, victimes de la folie et de la haine meurtrière de quelques individus à Washington et Bruxelles prêts à tout pour assouvir leur vengeance!
J’avais il y a quelques jours posé la question « Faut-il dégager Macron » alors qu’il appellait, à mots couverts, à la guerre contre la Russie.
Le combat de l’Empire contre l’impérialisme

À Marioupol, ce grand port industriel de la mer d’Azov, de violents combats se déroulent entre les forces ukrainiennes et les forces conjointes de la République Populaire de Donetsk et de la Fédération de Russie dont l’objectif est de libérer la ville mais aussi de détruire le régiment spécial « Azov » ce fleuron de la mouvance bandériste qui en Ukraine a fleuri depuis le Maïdan et rêve d’un nouvel État nazi au coeur de l’Europe.
Ici, je renverrai dos à dos à la fois les mondialistes fantasmant sur une humanité hors sol au service d’un cosmopolitisme consumériste apatride et les nationalistes communautaristes fantasmant sur une Russie poutinienne défendant exclusivement les valeurs chrétiennes et la race blanche.
En réalité, la grande Russie, tsariste, soviétique ou fédérale a conservé en elle cette « notion d’Empire » supra communautaire et réunissant dans une même destinée commune des peuples aux ethnies, aux religions, aux cultures, aux traditions différentes. Plusieurs fois je me suis exprimé ici sur cette « Union des peuples » qui réuni sans la dissoudre la diversité d’un empire, se fortifiant des différentes identités le composant et les fortifiant en retour de leurs puissances additionnées.
La Tchétchénie fait partie de ces territoires de la Grande Russie qui paya un lourd tribut à cause de l’intégrisme idéologique, entrainée par les radicaux islamistes dans 2 guerres meurtrières entre 1994 et 2009 (environ 175 000 morts). Réintégrée au sein de la Fédération de Russie la Tchétchénie, dans une grande autonomie, bénéficie et participe désormais à la stabilité et la défense de la Russie.
Le président Tchétchène Ramzam Kadyrov demandait depuis le début du conflit du Donbass à pouvoir envoyer des unités tchétchènes protéger les populations du Donbass bombardées quotidiennement par les soudards de Kiev occupant une partie de leurs territoires. En attendant l’ordre du Kremlin, nombre de volontaires individuels, vétérans des guerres du Caucase sont venus gonfler les rangs des milices républicaines de Donetsk et Lugansk.
Puis cette inévitable guerre européenne, que j’annonçais dès 2014, est arrivée et le président Poutine a alors répondu favorablement à son « fantassin » tchétchène comme Kadyrov aime à se définir et aussitôt des unités de combat sont sorties de leurs montagnes du Caucase pour venir dans la steppe du Donbass chasser ces bandéristes et autres néo-nazis hallucinés.
Depuis plusieurs jours, les forces tchétchènes, aux côtés des forces républicaines et d’autres forces russes libèrent la ville chrétienne de Marioupol des néo-nazis d’Azov au cri de « Allāhu ʾakbar ! », bousculant tous les préjugés des islamophobes et des poutinolâtres occidentaux qui pour la plupart, accrochés à un centralisme étatique et à un communautarisme identitaire n’ont toujours pas compris l’extraordinaire puissance d’une notion d’empire réalisée entre des peuples unis.
Dans Marioupol, une unité tchétchène sécurise un ensemble d’immeubles où se cachent encore des tireurs du régiment « Azov », disséminés au milieu de civils utilisés comme boucliers humains.
Pourquoi des tchétchènes ?
La brigade tchétchène arrivée en Ukraine et dans le Donbass et forte de plus de 10 000 « kadyrovites » présente plusieurs avantages pour le bon déroulement des opérations militaires russes :
- Tout d’abord ce sont des combattants rompus et aguerris aux combats en zone urbaine, ce qui explique qu’ils ont été déployés directement sur Kiev et Marioupol par exemple,
- Dans les rangs des bataillons spéciaux ukrainiens se trouvent des tchétchènes du bataillon djihadiste « Dudayev » contre lesquels les kadyrovites ont des comptes à régler,
- Mais les unités tchétchènes sont également une composante du « soft power » russe, excellant dans les soutiens psychologiques et humanitaires auprès des populations,
- L’action des combattants tchétchènes a de plus une composante humanitaire forte et portée par une stratégie de communication pour une fois efficace et adaptée,
- Leur réputation de combattants sans pitié est un élément important de la guerre psychologique menée contre les néo-nazis des unités spéciales ukrainiennes…
Aujourd’hui, le président de la Fédération de Russie, dans un discours où il rappelait les objectifs des opérations militaires déclenchées en Ukraine citait, quant à lui l’évangile de Saint Jean : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean, XV, 9), apportant une pierre chrétienne à cette notion d’empire pour laquelle entre Occident et Eurasie combattent et meurent des chrétiens, des athées, des païens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes… des communistes, des monarchistes, des nationaux bolchéviques, des anarchistes, des asiatiques, des européens, des caucasiens, des sibériens…
Dans le Donbass depuis 8 ans, à Marioupol et aujourd’hui ailleurs, se déroule un guerre qui n’est que la bataille première de cette guerre à dimension civilisationnelle qui vient d’éclater de l’Empire contre l’impérialisme, des peuples contre les tyrans, du sens commun universel contre l’universalisme de la dictature, des communautés de l’être contre la société de l’avoir, de la raison contre la folie.
Voilà pourquoi les dieux et les déesses des batailles nous donneront la victoire et la porteront au delà des océans !
source : Alawata Rebellion