La 1ère défaite d’Azov ne doit
pas être un écran de fumée

L’intensification des bombardements sur Azovstal a eu finalement raison des derniers fanatiques du régiment Azov qui s’y étaient retranchés depuis le début de la bataille de Marioupol.
Le 16 mai un drapeau blanc est apparu au milieu de ruines de la zone industrielle d’Azovstal où les derniers soldats ukrainiens emmenés par les fanatiques du régiment Azov tentaient de servir à leur propagande ukro-atlantiste un baroud d’honneur.
Un premier groupe de 51 « azovites » dont 20 blessés graves s’est rendu après avoir obtenu la garantie de ne pas être tués, montrant à quel point combien tout fanatique finit par prendre sa propre propagande pour une réalité. En revanche ils ne seront pas évacués sur la Turquie mais soignés et interrogés puis éventuellement jugés par les autorités russo-républicaines, car en effet s’ils n’ont quasiment jamais combattu réellement sur le front du Donbass pendant 8 ans, il s’avère, au vu des nombreux témoignages recueillis chaque jour et des preuves saisies dans leurs Etat-Major, que ces néo-nazis ont commis de nombreux crimes dans une répression permanente de la population pro-russe de Marioupol.
Les premières images de l’évacuation sanitaire des blessés d’« Azov » vers les hôpitaux
de la République populaire de Donetsk où ils vont être soignés avant leur incarcération et jugements
Quelques heures plus tard d’autres groupes affamés, portant d’autres blessés se présentaient devant les corridors d’évacuation organisés pour leur reddition. En fin de journée, plus de 300 radicaux s’étaient déjà rendus aux forces de libération de Marioupol.
Dans cette histoire les officiers d’« Azov » sont doublement criminels car, en plus des exactions commises contre la population russe de Marioupol, ils ont, pendant 2 mois, refusé d’évacuer leurs blessés par les corridors humanitaires organisés autour d’Azovstal, préférant les laisser mourir dans les sous sols insalubres des usines.
Du côté de Kiev, la reddition des derniers militants d’Azov est officiellement reconnue dans un narratif qui prétend qu’ils vont être échangés contre des prisonniers russes, ce qui hautement improbable. Si tel était le cas se serait une honte pour Moscou et une insulte pour tous ceux qui combattent depuis 8 ans les bandéristes ukrainiens dans le Donbass.
Depuis hier, des hourras résonnent sur les réseaux sociaux propagandistes devant les premières images de ces fanatiques se rendant aux forces russo-républicaines… et à l’évidence, cependant – et sans vouloir jouer le trouble fête – je voudrais rappeler ici quelques réalités :
- Il reste encore des centaines de combattants ukrainiens dans les souterrains d’Azovstal et même si cette première reddition amorce la fin de leur résistance, le nettoyage de la zone industrielle n’est pas terminée, loin s’en faut.
- « Azov » n’est pas un simple « bataillon spécial » devenu régiment, il est aussi un parti politique paramilitaire générant d’autres unités portant l’insigne nazi à la « dent de loup » et d’autres unités « Azov » sont déjà présentes à Kharkov et Zaporodje par exemple,
- Si incontestablement la destruction à Marioupol du bataillon originel « Azov » est une victoire militaire, en revanche sa résistance acharnée est une opération réussie et stimulante pour la propagande ukro-atlantiste et le mythe national ukrainien,
En réalité ses « azovites » ne méritent pas le qualificatif de combattant et encore moins le mythe que la propagande ukro-atlantiste tente de tisser autour d’eux. Ce ne sont qu’un ramassis de fanatiques nationalistes et psychopathes en tous genres souvent issus des égouts du hooliganisme quand ce ne sont pas des repris de justice libérés sous engagement militaire et dont beaucoup se réclament d’une idéologie nazie et d’une russophobie haineuses et dont voici quelques « selfies » aussi débiles qu’inquiétants :
Voilà pourquoi, et au risque de choquer certains, je pense qu’il est prioritaire et urgent de juger les survivants du régiment Azov coupables de crimes de guerre et de les pendre haut et court en place publique pour faire réfléchir les autres fanatiques tentés de vouloir répéter ailleurs leur sacrifice sur l’autel des intérêts de l’OTAN.
En attendant la reddition du dernier carré bandériste est en cours, et dans sa dernière communication vidéo, Prokopenko, le Commandant du régiment Azov a déclaré dans une exagération mégalomane coutumière :
« Les défenseurs de Marioupol ont exécuté les ordres, malgré toutes les difficultés, et pendant 82 jours, ils ont attiré à eux les forces ennemies supérieures en nombre permettant à l’armée ukrainienne de se regrouper, de former plus de personnel et de recevoir une grande quantité d’armes de partenaire des pays. Afin de sauver des vies, toute la garnison de Marioupol se conforme à la décision approuvée du haut commandement militaire et espère le soutien du peuple ukrainien ».
Là où ce fanatique néo-nazi a raison c’est que le combat n’est pas terminé,
• d’une part à cause du durcissement des affrontements militaires, leur potentielle internationalisation avec la radicalisation des agissements de l’OTAN, intrusifs dans le conflit russo-ukrainien (aides et soutien militaires) et hégémoniques avec le projet d’adhésion de la Finlande et de la Suède.
• d’autre part car la Russie ne combat pas qu’une armée physique mais aussi et surtout une idéologie fondamentaliste au service d’un capitalisme mondialiste tellement amoral que ses chiens de garde médiatiques n’hésitent même plus à inviter sur leurs plateaux des fanatiques ukrainiens et nazis notoires.
Repoussant les limites de l’abjection les chiens de garde français de BFM TV n’ont pas hésité à inviter sur leur plateau une néo-nazie notoire qui depuis 2014 est connue pour être l’égérie du fanatisme nationaliste ukrainien qui semble t-il est en train de devenir la référence de l’idéologie atlantiste de la phase terminale de l’infection occidentale de l’Europe :
Concernant cette ambassadrice de la résurgence nazie en Europe, je précise qu’il est impossible que les « journalistes » de BFM TV se soient fait piéger par son jolis minois car Vita Zaveroukha est connue depuis 2014 pour son fanatisme nazi depuis que le magazine Elle avait commis l’erreur de lui consacrer un long article avant de s’excuser. J’avais d’ailleurs consacré un article sur ce scandale médiatique en décembre 2014. Et aujourd’hui cette petite salope de nazie est à nouveau portée aux nues par le mainstream médiatique français !

Le temps des collabos et autres Torquemada de la bien pensance est bel et bien revenu !
Voilà pourquoi, je pense qu’il est temps de regarder la réalité en face et de cesser de se masturber les neurones avec les fantasmes propagandistes qui répètent à longueurs de communiqués débilisant « tout va bien, la Victoire est à portée de nos chars »…
Les menaces qui pèsent aujourd’hui sur les peuples de Russie mais également sur ceux des prétendues « démocraties libérales » sont au delà de toutes les craintes possibles, car une victoire du Nouvel Ordre mondial scellerait la pierre tombale sur les dernières libertés humaines, déjà mises à mal par les mesures de guerre préparatoires imposées au prétextes fallacieux anti-terroristes ou sanitaires.
Nous assistons aujourd’hui à la fin d’un grand cycle où la Marchandise mondiale agonisant de sa propre démesure infernale tente comme d’habitude de répéter cette logique « crise-guerre-reconstruction » pour réinitialiser son système esclavagiste aliénant les peuples aux dictatures étatiques de l’argent. Car la guerre dont Clausewitz rappelait qu’elle « n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens » est aujourd’hui revenue radicalement à l’avant scène du Monde et pour la simple raison qu’elle n’est que l’explosion inévitable des cycles mortifère et esclavagistes de la tectonique marchande dans laquelle se perd l’humanité depuis la révolution néolithique. Avec l’apparition de la valeur d’échange, cette matrice du capitalisme, l’obsession du profit illimité et dans sa nécessité vitale fantasmée enferme depuis des millénaires les peuples dans les cycles infernaux des échanges économiques devenant en concurrence commerciale, puis guerre économique et finalement guerre militaire.
Et les intégrismes, qu’ils soient religieux, politiques, culturels ou idéologiques comme ce nazisme annihilant le « sens commun » des combattants d’Azov, ne sont que de la poudre aux yeux des peuples destinés non seulement à cacher les vrais enjeux économiques des conflits mais surtout de les y précipiter pour le grand sacrifice sur l’autel de la Marchandise.
Les deux premières guerres mondiales avaient permis au système capitaliste de survivre à la première crise économique puis la première crise financière. Aujourd’hui ces 2 types de crises sont non seulement fusionnées dans la démesure d’un système monétaire occidental artificiel, mais amplifiées par des crises écologiques et démographiques qui leur sont liées. Il y a péril dans les palais dorés de la ploutocratie mondialiste qui n’ayant pas réussi a sauver ses taux de profit avec l’imposture de la crise sanitaire s’apprête a jouer son joker militaire.
Le combat réel a toujours été vertical : c’est celui des peuples contre le pouvoir de l’argent et les élites étatiques et ceux qui persistent comme Moreau and Co à vouloir lire ce conflit qu’à travers le prisme simpliste de querelles politiques horizontales fantasmées (servant au passage leurs propres mercantilisme) ne sont in fine que les idiots utiles du chaos organisé par le marché mondial.
La IIIème guerre mondiale, semée dans le Donbass par les ukro-atlantistes il y a 8 ans, est bel et bien et malheureusement en train de germer, arrosée par l’obstination de Washington de détruire l’Europe dans une guerre contre Moscou, et il ne reste plus qu’une minuscule chance pour qu’elle soit enrayée : que les populations européennes descendent dans la rue pour la Paix et exigent de leurs gouvernements asservis qu’ils cessent de soutenir l’effort de guerre ukrainien et refusent l’intégration d’autres pays au sein de l’OTAN…
Oui je sais que malheureusement, sur ce dernier point, je rêve…
Les vaincus d’Azov continuent à sortir des ruines de l’usine d’Azovstal pour se rendre aux forces russes et
républicaines qui les dirigent vers des centres pénitenciers ou des hôpitaux sécurisés de la Fédération de Russie
Bilan provisoire de la reddition de la garnison ukrainienne d’Azovstal, au 17 mai ,12h00 :
Plus de 2500 personnes dont :
804 membres du régiment nationaliste « Azov »
404 blessés ;
55 blessés graves ;
plus de 200 corps dans un état congelé ;
3 prisonniers russes (1 officier, 2 soldats)

Le président de la Douma d’État (Parlement russe) a précisé qu’elle s’opposerait formellement à tout échange de prisonniers concernant les militants d’Azov.
source : Alawata Rebellion
Marioupol : Reddition des soldats
ukrainiens retranchés dans Azovstal

par Christelle Néant.
Le 16 mai 2022, les soldats ukrainiens encore présents dans les sous-sols de l’usine Azovstal à Marioupol ont commencé à se rendre à la Russie et à la RPD (République populaire de Donetsk).
Alors que nous étions à Marioupol pour filmer la réouverture d’une école le 16 mai, nous avons été surpris par le silence qui régnait dans la zone autour de l’usine. Pour rappel, suite à l’évacuation des derniers civils qui se trouvaient dans les sous-sols d’Azovstal, l’armée russe bombardait quotidiennement l’usine pour empêcher les soldats ukrainiens d’installer de nouvelles positions de tir.
Mais ce lundi 16 mai 2022, pas un seul tir contre l’usine, pas d’avion de l’armée russe survolant Azovstal. Rien. Ce silence nous semble étrange, mais faute de réseau téléphonique encore pleinement fonctionnel, nous n’arrivons pas à avoir d’information sur ce qui se passe.
Ce n’est que sur le chemin du retour vers Donetsk, que nous apprenons qu’un groupe d’une dizaine de soldats ukrainiens est sorti d’Azovstal afin de négocier avec la RPD et la Russie.
Le soir même, 51 soldats ukrainiens blessés (certains grièvement) sortent d’Azovstal, se rendent et sont envoyés à l’hôpital de Novoazovsk pour y être soignés. En plus de ce groupe de blessés, plus de 200 autres soldats ukrainiens se rendent et ont été envoyés quant à eux au centre pénitentiaire d’Elenovka. Au total ce sont 265 soldats ukrainiens qui se sont rendus.
D’après les médecins qui ont examiné les blessés, ceux-ci sont en très mauvais état, et souffrent de malnutrition, ce qui laisse supposer que ce qui reste de troupes ukrainiennes dans l’usine va de toute façon devoir se rendre rapidement faute de vivres.
Nous sommes donc retournés le 17 mai au matin à Marioupol en espérant pouvoir filmer la reddition du prochain groupe de soldats ukrainiens encore présents à Azovstal. Sauf que ces derniers refusent de sortir s’ils sont filmés à leur sortie. Se rendre oui, mais il ne faut pas que leur reddition soit trop publique. Alors tous les journalistes présents près de l’usine sont renvoyés, en espérant que cela poussera enfin les soldats ukrainiens à sortir.
Voir le reportage filmé sur place :
1) Les combattants du régiment néo-nazi Azov, qui devront être jugés, et ne sont pas échangeables contre des soldats russes capturés par Kiev, comme l’a rappelé la Russie ;
2) Des soldats de la 36e brigade des Forces Armées Ukrainiennes (FAU), qui, s’ils n’ont pas commis de crimes de guerre, pourraient être échangés contre des soldats russes, ou libérés à la fin de l’opération militaire spéciale ;
3) Des membres des gardes frontières, qui eux aussi, sauf crimes de guerre, pourraient être échangés, ou libérés à la fin de l’opération militaire ;
4) Et il y a aussi peut-être des combattants étrangers (mercenaires combattant pour Kiev ou qui sait peut-être des instructeurs ou conseillers militaires), dont le traitement va dépendre du statut. Un mercenaire ne sera clairement pas traité par les Russes de la même manière qu’un instructeur ou un conseiller militaire venant d’un des pays de l’OTAN. L’impact médiatique ne sera pas le même non plus.
En tout cas, ce qui est certain, c’est que contrairement à ce qu’a essayé de faire croire Zelensky (de manière totalement délirante), il ne s’agit pas d’une évacuation, mais bien d’une reddition des soldats ukrainiens qui se trouvent dans l’usine Azovstal. Ces soldats ne sont pas envoyés en Ukraine, mais bien en RPD et en Russie. Toutes les stratégies de communication que Kiev peut utiliser pour essayer de transformer cette gabegie en pseudo-victoire ne changeront rien à ce fait, à cette réalité !
Volodymyr Zelensky a eu beau essayer de faire croire que celles et ceux qui sortent maintenant de l’usine Azovstal seront échangés, et pourront donc rentrer chez eux, il n’en est rien pour bon nombre d’entre eux. Les combattants du régiment néo-nazi Azov, et tout ou partie des soldats de la 36e brigade des FAU devront répondre de leurs crimes contre les civils du Donbass, et seront donc jugés, sans possibilité d’être libérés à la fin de l’opération militaire ou échangés contre des soldats russes. Les potentiels étrangers présents à Azovstal ne seront pas non plus échangeables.
À l’heure où j’écris ces lignes nous n’avons pas encore de chiffres précis sur le nombre de soldats ukrainiens qui sont sortis le 17 mai d’Azovstal. Mais au vu du grand nombre de soldats qui se trouvaient dans les sous-sols de l’usine (plus de 2000 dont près de 800 membres du régiment Azov) il faudra plusieurs jours pour gérer leur reddition totale et les envoyer selon leur état à l’hôpital ou en prison. Il faudra aussi évacuer et identifier les 200 corps congelés présents dans les sous-sols de l’usine.
source : Donbass Insider