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15 octobre 2022

AVEC LES GREVES QUI ONT DEJA COMMENCE ET CELLES QUI VONT CERTAINEMENT DURER LONGTEMPS EST-CE LA FIN DU MACRONISME ?

Pourquoi la grève du 18 octobre va
vraiment mettre Macron en grande difficulté
La France est-elle en route vers une grève générale dont l'amorce commencerait le 18 octobre ? Il est trop tôt pour le dire, et l'on peut penser que toutes les conditions ne sont pas réunies pour qu'elle ait lieu. En revanche, la grève annoncée pour ce mardi devrait être singulièrement complexe à gérer pour Emmanuel Macron, et constituer une vraie épine dans le pied du gouvernement. Voici pourquoi.

La grève du 18 octobre pourrait réserver de très mauvaises surprises à Emmanuel Macron, qui n’en a pourtant pas besoin en ce moment. Elle interviendra en effet au lendemain du déclenchement du 49-3 utilisé pour faire voter le budget 2023. À ce titre, elle devrait bénéficier du “coup” de fouet donné par cette annonce toujours impopulaire. 

Une grève qui se répand

De ce point de vue très politique, la grève du 18 octobre pourrait donc bénéficier (ou pâtir, pour Emmanuel Macron) d’une mauvaise conjonction astrale. 

Pour l’instant, cette grève interprofessionnelle est organisée par la CGT. Le syndicat Sud Rail a rejoint le mouvement, de même que la CFDT Santé. De leur côté, les syndicats CGT et FO de Total appellent au maintien de la grève dans les raffineries. 

Dans cet ensemble, on sent bien que des étincelles éparses pourraient mettre le feu aux poudres. Rien n’est acquis, mais le climat de grogne est porteur de nombreuses incertitudes pour le gouvernement. L’inflation et les annonces de pénurie créent un terreau favorable à une très désagréable sortie de route.

La manifestation de la NUPES ouvre le bal

Ce climat d’instabilité sera accru par une première manifestation, dimanche, organisée par Jean-Luc Mélenchon. Le mot d’ordre est de protester contre l’inflation et pour le pouvoir d’achat. 

Nul ne sait quel sera le succès de cet événement organisé sans les organisations syndicales. Nul ne sait non plus quel sera son impact à gauche. 

Mais cette manifestation effraie suffisamment le gouvernement pour que Macron ait décidé de ne pas recourir au 49-3 avant qu’elle n’ait eu lieu. La crainte du Président est d’attiser la colère et de faire “boule de neige” en annonçant une décision autoritaire…

Beaucoup pronostiquaient une annonce du 49-3 lundi. La grève du 18 octobre complique encore un peu plus l’exercice. 

Un 49-3 qui devient urgent

Le recours au 49-3 pour voter le budget est annoncé depuis cet été. Il ne constitue donc pas une surprise. 

En revanche, il va devenir urgent… La majorité présidentielle prend l’eau, en effet, mal conduite par une Présidente de l’Assemblée nationale qui fait face à de nombreuses critiques pour son autoritarisme, et par une présidente de groupe elle-même critiquée. 

En l’état, les députés ont rejeté l’article sur le déficit, et multiplient désormais les amendements incontrôlables. Cette perte totale de boussole, qui constitue un naufrage complet pour le parti présidentiel (où l’on voit des députés MODEM voter contre l’avis du gouvernement…) souligne à la fois l’urgence qu’il y a à reprendre la situation en main… et la difficulté à le faire quand la rue se mobilise. 

Il n’est pas sûr que la situation soit, à ce stade, sans issue pour le gouvernement. Mais il est sûr qu’elle est désormais dangereuse, risquée, et qu’elle franchit une nouvelle étape dans la décomposition du régime. 

 

Macron commence à prendre en
boomerang la France qui roule au diesel
French President Emmanuel Macron (L) speaks with Total Chief Executive Officer Patrick Pouyanne during a lunch with businessmen at a hotel in Lagos on July 4, 2018. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)
On se souvient tous de la sortie de Benjamin Griveaux à propos des électeurs de Laurent Wauquiez, supposément fumeurs de clopes qui roulent au diesel. Ce proche du Président avait superbement synthétisé en une seule formule l'arrogance méprisante de la caste qui arrivait au pouvoir avec Emmanuel Macron. Depuis 2017, ces petits marquis ont consciencieusement ostracisé tous ces Français ordinaires qui ne partageaient pas leur fascination puérile pour les "start-up nation" et ses paillettes illusoires. Le moment est peut-être arrivé où, à force d'être méprisée, cette France de tous les jours a décidé de prendre sa revanche.

L’anthologie de l’arrogance méprisante, Emmanuel Macron et son petit gang de managers vulgaires et suffisants nous l’ont égrenée, récitée, depuis 2014. On se souvient ici de la fameuse sortie du jeune ministre sur les “illettrées” de Gad. Elle fut comme libératrice du mépris si profond porté par la France bourgeoise qui a fait le macronisme. 

Le macronisme est-il autre chose que le mépris de caste ?

Jamais probablement un Président de la République n’avait à ce point incarné le mépris social ordinaire d’une caste qui connaît si mal la France et la pense comme une nation obsolète, à la limite du barbare. Avec lui est arrivée au pouvoir la France des managers zélés et obtus, des employés qui se croient patrons, des courtisans et des petits marquis insolents, de tous ces esprits médiocres si satisfaits de leur petite réussite sociale, de leur BMW, de leur montre en or et de leurs vacances sur l’île de Ré. Et nous connaissons tous leur rengaine à vomir, servie tous les jours avec des sauces différentes, mais avec une opiniâtreté étrange par les valets de la presse subventionnée et de son cartel. 

La rengaine de ces faux-monnayeurs qui jouent aux aristocrates alors qu’ils ne sont que des parvenus, est fondée sur un simplisme binaire d’une pauvreté confondante : eux, ils sont les Lumières, la raison, la pensée, l’intelligence, le progrès. Nous, nous sommes l’obscurantisme, le complotisme, le conspirationnisme, la passion aveugle, la bêtise, l’erreur, l’arriération. Macron l’a suffisamment répété dans ses discours, en ajoutant qu’il était pour “l’Europe des cafés” contre “l’Europe des nationalismes”. 

N’oublions jamais cette phrase du discours de la Sorbonne :

Car cette Europe où chaque Européen reconnaît son destin dans le profil d’un temple grec ou le sourire de Mona Lisa, qui a pu connaître des émotions à travers toute l’Europe en lisant MUSIL ou PROUST, cette Europe des cafés, dont parle STEINER, cette Europe dont SUARES disait qu’elle est « une loi, un esprit, une coutume », cette Europe des paysages et des folklores, cette Europe dont ERASME, dont on disait qu’il en était le précepteur, disait qu’il fallait demander à chaque jeune, déjà, de « parcourir le continent pour apprendre d’autres langues » et « se défaire de son naturel sauvage », cette Europe, parcourue par tant de guerres, de conflits : ce qui la tient, c’est sa culture.

L’Europe de Macron, c’est une construction cérébrale de la caste, faite de Musil, de Proust, de Steiner, d’Erasme, une abstraction de fils à papa, de nanti hors sol et mondialisé, loin du “nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli”, visés dans le même discours. 

Lorsque Macron a décidé que seuls les vaccinés pourraient, à l’avenir, fréquenter les cafés, le sens de ce bannissement était clair : les “anti-vax” ne faisaient plus partie de la culture européenne. 

Une cécité du mépris, sans limite

J’ai rappelé plus haut les propos caricaturaux tenus par l’une des chouchoutes de Macron, Agnès Pannier-Runacher, pour qui être ouvrier sur une ligne de production, “c’est la magie”. Cette fille de banquier illustre à la perfection la fausse monnaie méprisante battue chaque jour par le macronisme : des privilégiés donnent des leçons de vertu et d’humilité à des ouvriers éberlués par autant de bêtise suffisante. Et, lorsqu’ils font part de leur mécontentement, la police du régime sort les LBD et menacent de leur crever les yeux. 

Une autre fausse monnayeuse macroniste, Laurence Boone, ministre de l’Europe, a poussé la bêtise jusqu’à viser les Italiens dans ce mépris moraliste. Elle a indiqué, après les élections italiennes, que la France surveillait désormais le respect de l’Etat de droit chez ses voisins du Sud. 

Le manichéisme binaire des petits marquis macronistes n’est donc pas seulement une pièce mal jouée devant les Français. Il s’inspire d’un scénario auquel les acteurs de la pièce croient vraiment, et qu’ils dupliquent à l’étranger, jusqu’à se ridiculiser et à discréditer la France. 

On se demande comment tant de gens diplômés peuvent être aussi bêtes et bouffis d’un orgueil pathétique. Laurence Boone, par exemple, sort de la London Business School. Son mari est polytechnicien. Elle fut admnistratrice du groupe Kering (François Pinault). Elle incarne, elle aussi, cette bourgeoisie managériale, qui, à force de connivence, a pris le pouvoir sans réviser ses valeurs étroites de bonne élève bien née qui confond les manuels scolaires avec la réalité. 

MacronMelenchonMartinez

La révolte gronde, les lanternes sont prêtes

Les macronistes n’ont peut-être pas mesuré l’ampleur du rejet, de la haine, de l’écoeurement, de la nausée, que l’étalage de leur médiocrité hautaine a nourri chez les Français depuis 5 ans. Il faut dire que l’omerta imposée par le cartel de la presse subventionnée sur la réalité du pays a participé à la dissimulation des dégâts, et à la sous-estimation de la colère qui gronde. 

Depuis 5 ans, toute divergence d’opinion sur les bienfaits de l’Europe, de la mondialisation, de l’atlantisme aveugle, expose à des accusations infamantes. Vous vous étonnez de la promptitude avec laquelle le COVID a, en quelques jours, autorisé une violation générale des libertés ? Vous êtes complotiste, forcément, conspirationniste, ou d’extrême-droite, et vous devenez infréquentable. 

Il existe même une officine digne de la Stasi, appelée Conspiracy Watch, dans la mouvance de Bernard Henri-Lévy, chargée de ficher tous les opposants et de diffuser urbi et orbi dans la caste le nom des suspects. 

Face à cette militarisation évidente de l’information, face à ce fascisme gris qui s’est mis en place, les benêts qui sont arrivés au pouvoir dans les valises de Macron se sont laissés prendre à leur propre piège. Ils sont réellement convaincus, parce qu’ils l’ont lu dans un journal possédé par un milliardaire, que seule une infime minorité d’excités complotistes les déteste. Très sincèrement, ces petits marquis en dentelle sont absolument certains que les Français sont des veaux obéissants prêts à renoncer à leurs libertés et à leurs droits naturels pour prendre un verre en terrasse ou recevoir une allocation. 

Tant de naïveté confond. 

La réalité est tout autre. Le macronisme, avec sa police, ses BRAV à moto, ses journaux aux ordres, ses sourires méprisants pour le peuple, ses mensonges éhontés qui nous expliquent que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes quand le pays manifestement s’effondre, a semé la haine et la colère. Et comme Macron a été suffisamment incompétent pour faire taire, grâce à la presse détenue par ses amis, toute expression contraire à ses fantasmes, il n’a pas vu la vague monter. 

La colère a-t-elle commencé à s’exprimer ?

Les grèves dans les raffineries constituent un sérieux avertissement sur l’état moral du pays, et sur la capacité de la détestation à faire tache d’huile désormais. J’ai souligné hier comment Macron a dangereusement laissé faire cette grève, nourrie, aiguisée, par le mépris de Patrick Pouyanné pour le sens de l’exemplarité qui devrait guider sa conduire. 

Les jours qui viennent vont être un test : soit les soudaines concessions de Total éteignent l’incendie. Soit le régime s’expose à une contamination virale de la colère, qui pourrait, dans les mois qui viennent, constituer une cause majeure de déstabilisation. 

Et le macronisme aura montré ce qu’il est : une idéologie de grenouille qui se croit boeuf. 

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Crise de la pompe à essence :
« On a merdé… » Sans blague !

« On a merdé… » Sans blague ! Franceinfo rapporte les confidences d’une conseillère ministérielle à propos de la gestion de la  par le gouvernement. « Retard à l’allumage »« un train de retard », manque d’anticipation, mauvaise appréciation de la situation sur le terrain, communication mal gérée, etc. Bref, sous couvert de l’anonymat, ça se lâche dans les coursives du pouvoir pendant que le capitaine pérorait sur France 2, mercredi soir, exposant son beau profil aux embruns de la grande Histoire et des  du monde.

Le « on a merdé » est révélateur. « On », comme on dit, est un c…

Pardon de raconter mes campagnes, mais ça me rappelle farouchement une histoire personnelle remontant à un quart de siècle. Alors en opération extérieure, venant d’apprendre par hasard qu’une bonne centaine de militaires avait été oubliée dans la prise en compte de leur solde OPEX et que cela allait entraîner de sérieux retards dans le paiement de ce qui leur était dû, je déboule un beau matin dans le bureau de l'administratif, responsable de ce raté. Le brave officier des détails, benoîtement, me répond en haussant les épaules et levant les yeux au ciel, un peu résigné : « Désolé, on a merdé ! » Et je lui réponds tout de go, un peu agacé, d’autant que j’étais dans la centaine d'oubliés : « Non, c’est pas "ON a merdé" mais "VOUS avez merdé". »

C’est un peu le même problème avec ce gouvernement, comme avec les précédents du règne Macron : c’est jamais leur faute. D’ailleurs, Emmanuel  a vraiment trouvé le job qui lui convient à la perfection : président de la République, vu que le chef de l’État est irresponsable. Constitutionnellement parlant. Mais chez Emmanuel Macron, vous l’aurez noté, politiquement aussi. Quand il y a des erreurs, il a une fâcheuse tendance à passer à un « nous » qui n’a rien de majesté et qui permet de diluer sa part de responsabilité. Cela dit, sur cette affaire du blocage des raffineries, il n’y est pas pour grand-chose. Que l’État n’ait pas vocation à résoudre tous les conflits sociaux, comme l’a dit, en gros, Emmanuel Macron, dans son interview, mercredi soir, on peut le comprendre. Mais il y a tout de même des secteurs stratégiques qu’il convient peut-être de surveiller plus particulièrement et pas le nez sur l’obstacle. Cela s’appelle justement l’anticipation. Heureusement que nous ne sommes plus, ou pas encore, en guerre, car, paraît-il, les chars ne fonctionnent pas encore à l'énergie éolienne…

Autre confidence d’un conseiller ministériel, toujours révélée par franceinfo : « On ne retient pas les leçons. Dès que ça touche l’essence, il faut se saisir du sujet à la seconde. » Encore une fois, sans blague ! La  des gilets jaunes n’aurait donc pas servi de leçon. Nous ne ferons pas les mêmes erreurs - ou presque -, nous en ferons d'autres ! Effectivement, il reste quelques Gaulois dans ce pays qui sont obligés de prendre leur bagnole pour aller bosser et conduire leurs enfants à l’école. On ne le leur a pas dit ?

C-est-officiel-le-diesel-n-a-plus-la-cote

 

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