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22 janvier 2024

DOSSIER SUR LA GUERRE UKRAINE/RUSSIE : CE QUE COUTE REELEMENT CETTE GUERRE VOULUE PAR LES OCCIDENTAUX EN ARMEMENT ET ARGENT

NOUS SOMMES EN GUERRE
AVAIT DEJA DECLARE
Emmanuel MACRON ...
il nous emmene tout droit
à la guerre et à la ruine !

 

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Ukraine: Emmanuel Macron annonce la
livraison de missiles longue portée et
de «centaines de bombes»

 

17.01.2024

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé un déplacement en février en Ukraine et une nouvelle livraison d'armes, dont 40 missiles longue portée SCALP-EG et des «centaines de bombes» à Kiev. 

«La France va livrer 40 nouveaux missiles longue portée SCALP-EG et des centaines de bombes à l'Ukraine», a-t-il annoncé durant la conference de presse qui a eu lieu à l’Elysée. 

Ces missiles SCALP-EG sont capables de viser des cibles situées à 500 kilomètres. 

Observateur Continental avait fait savoir que la France a décidé l'envoi de missiles longue portée pour l'Ukraine en juillet dernier.

MABROUK S EN VA EN GUERRE !


«J'irai moi-même en février en Ukraine» a ajouté Emmanuel Macron, indiquant aussi que la France était «en train de finaliser un accord» de sécurité avec Kiev du type de celui conclu vendredi entre le Royaume-uni et l'Ukraine sur dix ans, ajoutant que la France et l'UE auraient «à prendre des décisions nouvelles dans les semaines et les mois qui viennent, précisément pour ne pas laisser la Russie gagner».

 

La France a été surprise par la rapidité
de la consommation d'obus en Ukraine

 

 

18.01.2024

La France produit autant d'obus en un an que Kiev en dépense en quelques jours et moins que la Russie peut en tirer en une journée. 

La commission des Affaires étrangères et de la Défense et des Forces armées du Sénat déplore que l'économie de guerre promise par Emmanuel Macron ne soit pas en place. 

«La France ne produit pas assez d'obus pour couvrir les besoins des forces armées ukrainiennes», a fait savoir le président de la commission, Cédric Perrin. 

Selon Cédric Perrin, la production française actuelle, 20.000 obus de 155 mm par an, ne couvrirait que trois à quatre jours de combat. 

«Il y a entre 5000 et 8000 tirs d'obus par jour du côté ukrainien et 10.000 et 15.000 par les Russes quotidiennenemt», précise-t-il. 

«Je pense que c'est allé jusqu'à 30.000 tirs par jour du côté russe», rajoute-t-il. 

Le parlementaire a noté que les forces armées ukrainiennes avaient un besoin urgent de nouvelles livraisons d'armes françaises, notamment de missiles SCALP-EG et de canons Caesar. 

En décembre 2023, Cédric Perrin, accompagné de trois autres sénateurs, a rencontré le président du parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk, et le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, ainsi que les responsables de plusieurs commissions parlementaires de ce pays. Ils se sont également entretenus avec le chef adjoint du bureau du président ukrainien, Ihor Jovkva, et le chef de la Direction générale du renseignement (GUR) du ministère ukrainien de la Défense, le général Kirill Boudanov.

En Pologne, ils ont également rencontré les chefs des commissions parlementaires et un conseiller anonyme du président polonais. À l'issue de cette visite, les parlementaires français ont déclaré qu'il était nécessaire d'augmenter les livraisons d'armes et d'équipements militaires critiques à Kiev pour préserver la capacité de combat de l’armée ukrainienne.

 

 

Paris va fournir à Kiev 50
bombes AASM par mois

 

18.01.2024

La France va fournir à l’Ukraine 50 bombes AASM [bombes guidées] par mois tout au long de l’année 2024, 78 canons Caesar en un peu plus d'un an pour l'Ukraine. 

«La France va fournir à l’Ukraine 50 bombes AASM [bombes guidées prononcé (2ASM)] par mois tout au long de l’année 2024 qui ont été adaptées aux avions soviétiques», a annoncé le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, au micro de France Inter. 

«Depuis février dernier, c’est 2000 obus par mois et à partir de ce mois-ci [janvier], ce sera 3000 obus par mois», a stipulé Sébastien Lecornu. 

«La France pourra produire 78 Caesar en un peu plus d'un an pour l'Ukraine», assure Sébastien Lecornu, ministre des Armées. 

Quant à la fourniture de missiles Scalp supplémentaires annoncée précédemment par le président français Emmanuel Macron, le ministre a refusé de divulguer les délais de livraisons pour des raisons de sécurité. 

Sébastien Lecornu a, en outre, reconnu que la contre-offensive ukrainienne avait échoué: «la contre-offensive n’a pas fonctionné comme l’Ukraine le souhaitait, comme nous le souhaitions». 

France 24 a rapporté en se référant au ministère français des Armées que, pour des raisons de sécurité, le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, avait dû suspendre sa visite à Paris, où il devait rencontrer son homologue français, Sébastien Lecornu. 

Observateur Continental a fait savoir, citant la déclaration de Cédric Perrin, Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, que la Russie effectue «jusqu'à 30.000 tirs par jour». 

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé, selon Observateur Continentalun déplacement en février en Ukraine et une nouvelle livraison d'armes, dont 40 missiles longue portée SCALP-EG et des «centaines de bombes» à Kiev. 

 

 

Le ministre ukrainien de la
Défense annule sa visite en France

 

 

Article de FRANCE 24  • 9h

Des soldats ukrainiens utilisent un canon Caesar pour attaquer les positions russes, le 28 décembre 2023, dans l'est de l'Ukraine.
Des soldats ukrainiens utilisent un canon Caesar pour attaquer les positions russes, le 28 décembre 2023, dans l'est de l'Ukraine.© Sameer al-Doumy, AFP

Alors qu'il devait se rendre en France jeudi, notamment pour visiter des sites industriels à Bourges, où sont produits les canons automoteur Caesar, et à Selles-Saint-Denis, le ministre ukrainien de la Défense a annulé sa venue "pour des raisons de sécurité".

Le ministre de la Défense de l'Ukraine, Roustem Oumerov, a annulé sa visite prévue jeudi en France "pour des raisons de sécurité", a annoncé, mercredi 17 janvier dans la soirée, le ministère français des Armées dans un communiqué, qui appelle par ailleurs les Européens à financer de nouveaux canons Caesar.

Le ministre ukrainien participera toutefois jeudi matin en visioconférence, avec son homologue français Sébastien Lecornu, au lancement à Paris d'une "coalition artillerie" qui vise à renforcer les capacités de Kiev face à la Russie.

Cette coalition, pilotée par la France et les États-Unis, est l'un des volets du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine dit "groupe de Ramstein", réunissant plus de 50 pays soutenant Kiev.

À voir aussiBenoît Vitkine : "Ce qui a infusé en Russie, c'est l'idée que le conflit a lieu contre l'Occident"

Ce volet, auquel participent 23 nations, "vise à fédérer les efforts pour aider – dans le court et le long termes – l'Ukraine à disposer d'une force d'artillerie adaptée aux besoins de la contre-offensive et de son armée de demain", avait indiqué le ministère français des Armées dans un précédent communiqué.

Sébastien Lecornu et Roustem Oumerov avaient prévu jeudi après-midi de se rendre sur les sites industriels de Nexter à Bourges, où sont produits les canons automoteur Caesar qu'apprécie Kiev, puis sur celui du missilier MBDA à Selles-Saint-Denis, autre commune du centre de la France.

Production de 78 canons Caesar en 2024

La France va produire cette année 78 canons Caesar pour l'armée ukrainienne, dont Paris souhaite partager la facture avec ses partenaires européens et ses alliés, a déclaré jeudi le ministre des Armées.

Sébastien Lecornu a précisé sur France Inter que cette initiative était rendue possible par le fait que Nexter a réduit depuis le début de la guerre en Ukraine le temps de production de ses canons de 30 à 15 mois.

"Il y en a actuellement 49 en Ukraine, qui ont permis des succès tactiques. Notre initiative vise à produire 78 canons Caesar en 2024, en incitant les Européens et nos alliés à se partager cette facture", a déclaré Sébastien Lecornu dans une interview publiée par Le Parisien.

De son côté, la France est disposée à financer douze de ces canons Caesar supplémentaires pour l'Ukraine, a indiqué le ministre des Armées, réclamant aux alliés un effort pour en payer 60 autres, tandis que l'Ukraine en a acheté six "sur fonds propres", a précisé Sébastien Lecornu.

Ces douze canons Caesar représentent un investissement de 50 millions d'euros pour la France. "Il restera 60 canons à financer, c'est le message que je passe à l'ensemble de nos alliés", a ainsi déclaré le ministre lors du lancement à Paris de la "coalition artillerie", une cérémonie à laquelle assistent son homologue ukrainien par visioconférence et 23 nations alliées de l'Ukraine.

Près de deux ans après l'invasion russe de l'Ukraine, le front est quasiment gelé depuis de nombreux mois, confirmant l'hypothèse d'un conflit encore long.

SOURCE : Avec AFP et Reuters

 

Ministère russe de la Défense: le point
de déploiement des mercenaires
français détruit à Kharkiv

 

17.01.2024

La Russie a affirmé mercredi avoir visé la veille au soir un bâtiment où étaient notamment déployés des «mercenaires français» à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, située dans le nord-est du pays.

«Les troupes russes ont frappé un centre de mercenaires étrangers, en majorité français, à Kharkiv», a fait savoir le ministère russe de la Défense, précisant que «plus de 60 combattants avaient été tués» .

«Dans la soirée du 16 janvier, les forces armées de Russie ont lancé une frappe de haute précision contre un centre de stationnement provisoire de combattants étrangers, principalement des mercenaires français, dans la ville de Kharkiv. À la suite de l'attaque, le bâtiment où ils étaient déployés a été complètement détruit. Plus de 60 combattants ont été tués et plus de 20 autres ont été placés dans des établissements médicaux».

L’annonce de cette frappe par Moscou intervient après l’annonce faite par Emmanuel Macron, mardi, que la France allait livrer à Kiev 40 missiles à longue portée (Scalp) supplémentaires et «des centaines de bombes». Il a aussi affirmé que la France était «en train de finaliser un accord» de sécurité avec Kiev du type de celui qui a été conclu vendredi entre le Royaume-Uni et l’Ukraine sur dix ans, qu’il annoncera lors de sa visite sur place en février.

 

Journaliste américain:
l'Ukraine a siphonné un demi-billion
de dollars aux États-Unis

 

18.01.2024

Le journaliste américain Tucker Carlson avertit que les autorités américaines ont détourné au total un demi-billion de dollars des contribuables américains pour l’Ukraine.

«Les États-Unis, en finançant les forces armées ukrainiennes, peuvent détruire l'Ukraine», a déploré le journaliste dans son émission Tucker Carlson Uncensored

Il avertit que les Américains vont devoir payer les dettes de l’Ukraine pour des générations et il dénonce la volonté des États-Unis d’envoyer encore plus de billions en Ukraine. 

Carlson a noté qu'une bonne question serait: «qu'obtiendront-ils en retour?» «Eh bien, toute une génération d’Ukrainiens morts. L’Ukraine a complètement disparu de la surface de la Terre. Et surtout l’Amérique, qui est devenue beaucoup plus faible et beaucoup plus pauvre», a-t-il rétorqué en guise de réponse. 

Carlson estime que les républicains ne veulent plus investir d'argent en Ukraine, même s'ils avaient auparavant adopté une position différente. Pour le journaliste US, le résultat évident des dépenses de Washington en Ukraine est d’avoir des morts et des destructions insignifiantes. 

Auparavant, la Maison Blanche avait déclaré que les États-Unis n'envisageaient pas encore d'élaborer de nouveaux programmes d'assistance militaire à l'Ukraine. Le dernier paquet a été attribué le 27 décembre 2023.

 

 

L'UE a lancé un audit sur les
armes transférées en Ukraine

 

16.01.2024

L’UE lance la chasse des pays qui ont envoyé le moins d’armes en Ukraine. 

«L'UE ouvre une enquête sur la livraison d'armes à Kiev», rapporte le Financial Times, car «certains pays ont envoyé moins d'armements qu'ils n'auraient pu le faire».

«Bruxelles procède à un examen des armes fournies à l'Ukraine par les États membres de l'UE après le début de l'invasion de la Russie, en réponse aux affirmations selon lesquelles certains pays n'auraient pas envoyé autant d'armes qu'ils le pouvaient», précise le quotidien anglophone, stipulant que «l'analyse est réalisée par le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) [qui est service diplomatique de l'UE dirigé par Josep Borrell], qui compte présenter ses résultats aux pays membres avant le sommet extraordinaire des dirigeants de l'UE le 1er février». 

Selon des sources diplomatiques ayant informé le Financial Times, «l'audit [qui n’est pas actuellement évoqué sur le site du SEAE] sera basé sur les documents soumis par les États membres en réponse aux demandes du SEAE». 

Ainsi, «l'audit en cours s'est déjà heurté à la résistance de plusieurs pays qui ne souhaitent pas fournir des données complètes», avoue le quotidien anglophone qui rajoute que la «décision d'ouvrir une enquête a été prise à la suite de la demande du chancelier allemand, Olaf Scholz, de compter et de comparer les fournitures militaires des pays de l'UE destinées à Kiev». 

Olaf Scholz avait déclaré que «les pays de l’UE devront augmenter leurs dépenses d’assistance militaire à l’Ukraine lorsqu’ils adopteront un nouveau budget pour 2024, comme l’Allemagne l’a déjà fait». 

Le chancelier allemand a rappelé que le projet de budget actuel de l'Allemagne prévoit 8 milliards d'euros pour le soutien militaire à Kiev. Dans le même temps, il a martelé que les volumes de livraisons d'armes attendus par la plupart des États membres de l'UE pour l'Ukraine sont «trop ​​faibles». Olaf Scholz avait demandé à Bruxelles des informations sur les budgets des pays de l'UE afin de disposer de données plus concrètes en vue de la prochaine réunion du Conseil européen. 

C’est que «l'Ukraine manque particulièrement de munitions et de missiles pour la défense aérienne», conclut Deutschlandfunk expliquant le rôle d’Olaf Scholz:«Dans cette situation, l’Allemagne doit nécessairement jouer un rôle de leader». 

L'Allemagne est le plus grand donateur militaire de l'Ukraine en Europe et le deuxième au monde derrière les États-Unis.

 

 

L'OTAN envisage trois scénarios pour
le développement des événements en Ukraine

 

15.01.2024

L’ancien général de l'OTAN, Philip Breedlove, a cité trois scénarios pour le développement des événements en Ukraine. 

«Trois scénarios pour le conflit en Ukraine sont envisagés par Philip Breedlove, l’ancien commandant suprême des forces alliées en Europe», stipule Newsweek, précisant: «deux d’entre eux impliquent une victoire russe».

«Si nous ne faisons rien de différent de ce que nous faisons actuellement, l'Ukraine finira par perdre parce que la Russie a plus de personnes et de profondeur que l'Ukraine», a-t-il déclaré à Newsweek. 

«Si l’Occident abandonne l’Ukraine, le pays combattra vaillamment, mais des dizaines de milliers d’Ukrainiens supplémentaires mourront et, à terme, la Russie soumettra toute l’Ukraine, qui sera à nouveau un vassal russe».

«Si l'Occident choisit de donner à l'Ukraine ce dont il a besoin pour gagner, l'Ukraine gagnera cette guerre», a, cependant, déclaré le général quatre étoiles, affirmant: «Cette guerre va se terminer exactement comme les décideurs occidentaux veulent et souhaitent qu'elle se termine». 

«Alors que la guerre entre dans sa troisième année le 24 février, les appels se multiplient de la part de certains enquêteurs aux États-Unis pour que Volodymyr Zelensky entame des négociations et cède du territoire. Cependant, l'évaluation de l'Institut pour l'étude de la guerre publiée en décembre a décrit les conséquences désastreuses d'un gel du conflit ou, pire encore, d'un Poutine victorieux», conclut Newsweek.

 

Bientôt une guerre de
l’OTAN contre la Russie ?

 

Cela fait presque deux ans que la Russie a attaqué l’Ukraine sans obtenir de décision, mais arrivant à une situation de guerre de position du type de celle qu’ont connue nos grands anciens à partir de 1916. Le ministre de la Défense allemand, Boris Pistorius, avait prévu à la fin de l’année dernière une guerre en Europe dans la décennie. Partant du postulat que l’Ukraine seule ne pourrait vaincre définitivement la Russie, il imaginait que le président Poutine serait prêt à étendre les hostilités dans les pays de l’OTAN. Il est certes plus facile de commencer une guerre que de la finir, mais les Allemands semblent très inquiets de savoir qui pourrait vaincre l’ogre Poutine, et quand et comment.

Ce « prédateur qui ne se contente pas de surgelés mais aime la chair fraîche », d’après le président Zelensky à Davos, a en effet mis son pays en « économie de guerre », un peu comme Hitler à partir de 1934. Les Européens et leurs alliés américains ont, de fait, beaucoup de peine à fournir l’Ukraine en munitions de toutes sortes. « Granat ist Granat und Bombe ist Bombe », dit un vieil adage d’outre-Rhin, et Boris Pistorius, tout comme ses généraux, s’en est souvenu. Combien de temps nos armées seraient-elles en effet capables de durer sans réserves d’hommes, de munitions conventionnelles ? La grande Bundeswehr, première armée d’Europe, serait, comme les autres, vite à court de pièces de rechange et de munitions de toutes sortes. Poutine connaît nos faiblesses et les réticences de l’Occident à « mourir pour Dantzig » ou, plus exactement, Kaliningrad, ancienne Königsberg, ville du philosophe Emmanuel Kant dont tous les petits Allemands se souviennent encore. Planifier une guerre contre la Russie n’est pas une chose nouvelle pour des généraux allemands, même de l’OTAN. Souvenons-nous des Kielmannsegg (1) ou Speidel (2) qui quittèrent l’uniforme feldgrau de la Wehrmacht pour endosser celui « gris souris » de la Bundeswehr sous drapeau otanien, et ce, sous les ordres de leurs anciens adversaires américains, souvent admiratifs. En effet, qui d’autre que les Allemands savait mieux se battre contre des Soviétiques ?

Aujourd’hui, la donne a certes changé, mais les préjugés de nos alliés américains ont la « peau dure ». Le scénario envisagé par l’OTAN et par la Bundeswehr d’une guerre contre la Russie pour la maîtrise du corridor de Suwalki entre Kaliningrad, la Pologne et la Lituanie n’aurait que peu de chance de se produire, si la Russie avait été d’emblée vaincue en Ukraine. Elle serait obligée de restituer à cette dernière les 20 % de territoires qu’elle lui a annexés. Les Russes pourraient sentir qu’ils ont le « champ libre » à l’Ouest si l’Occident était incapable d’aider suffisamment les Ukrainiens à les raccompagner chez eux. La planification n’est pas une activité légère, chez les Allemands et dans l’OTAN, mais le fait qu’on l’évoque dans la presse pourrait nous faire croire qu’il y aurait une sorte de manipulation de la part de nos voisins d’outre-Rhin, soucieux de mobiliser tous les Européens face à l’adversaire russe (3). Aujourd’hui, alors qu’il est habituel que les militaires planifient pour envisager tous les scenarii, chez les Allemands, la planification est une culture et rien ne pourrait être laissé au hasard d’une mauvaise décision au niveau international.

 

Les élections américaines sont à ce sujet une contrainte car, quel qu’en soit le résultat, aucune aide ne pourrait survenir en Europe avant janvier 2025. Ainsi Roosevelt avait-il limité son aide à Churchill avant sa réélection en novembre 1940 alors que ce dernier, en pleine bataille d’Angleterre, cherchait à survivre et à repousser les Italiens en Libye. Les Allemands, qui se souviennent de l’histoire, cherchent à prévenir cette impuissance américaine prévisible en mobilisant sur ce sujet d’une menace russe en Europe leurs alliés européens de l’OTAN. Ils mettent en garde de fait ces mêmes alliés de l’ouest de l’Europe de toute velléité de traiter avec « l’ogre russe » en leur signifiant qu’ils doivent être solidaires face au même ennemi. Alors, que faudrait-il faire en attendant cette triste possibilité ? Sans doute nous mettre nous-mêmes en économie de guerre, faire des réserves de munitions pour l’hiver 2025 quand d’autres font des réserves de pétrole, marquer la solidarité européenne indéfectible face aux Russes ? Mais en attendant, chers concitoyens, dormez en paix, « le soldat allemand veillera sur votre sécurité ».

(1) Johann Adolf Friedrich William Graf (comte) de Kielmannsegg (1906–2006), colonel breveté ancien planificateur au sein du commandement de la Wehrmacht et commandant des forces alliées en Centre-Europe de 1965 à 1967.
(2) Ancien chef d’état-major de Rommel en France occupée et commandant des forces terrestres de l’OTAN en Europe de 1957 à 1959.
(3) Alors que le Bundestag vient de ne ne pas accorder au gouvernement fédéral l’autorisation de livrer aux Ukrainiens les missiles Taurus (l’équivalent des missiles français SCALP) capables depuis l’Ukraine de frapper des objectifs jusqu’aux environs de Moscou.

 

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La Bundeswehr se prépare à un
conflit armé contre la Russie

 

15.01.2024

L’Allemagne prépare la Bundeswehr à attaquer la Russie.

«La Bundeswehr se prépare à une attaque contre Poutine», annonce Bild, précisant que «cela ressort d’un document secret»: «Des dizaines de milliers de soldats allemands ont été déployés».
 
«En conséquence, une éventuelle escalade entre l’OTAN et la Russie pourrait avoir lieu dès février prochain», continue le tabloïd allemand.

«Le jour X, selon un document secret de la Bundeswehr, le commandant en chef de l'OTAN donnera l'ordre de transférer 300.000 soldats sur le flanc oriental, dont 30 000 soldats de la Bundeswehr».

Selon le média allemand, «l'armée allemande considère le couloir Suwalki entre la Biélorussie et la région de Kaliningrad comme le site le plus probable d'un affrontement».

«Dans ce scénario de la Bundeswehr, l’escalade commencera dans quelques semaines seulement. Des dizaines de milliers de soldats allemands devraient être envoyés au combat peu après», conclut Bild.

 

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À Davos, Zelensky appelle à une
intervention militaire des nations
européennes en Ukraine

 

par Pierre-Alain Depauw

Le président Volodymyr Zelensky a demandé aux nations européennes : «Combien d’hommes et de femmes vos nations sont-elles prêtes à envoyer pour défendre un autre État, une autre nation ?»

Dans son discours au Forum économique mondial de Davos, Zelensky a déclaré à propos de la guerre entre la Russie et l’Ukraine : «Si quelqu’un pense qu’il ne s’agit que de nous, qu’il s’agit uniquement de l’Ukraine, il se trompe fondamentalement».

«Les orientations possibles et même le calendrier d’une nouvelle agression russe au-delà de l’Ukraine deviennent de plus en plus évidents», a-t-il poursuivi.

«Permettez-moi de vous demander très honnêtement : quelle nation européenne peut aujourd’hui fournir une armée prête au combat comparable à la nôtre, pour retenir la Russie ?»

«Et combien d’hommes et de femmes vos nations sont-elles prêtes à envoyer pour défendre un autre État, une autre nation ?»

«Et si l’on doit lutter contre Poutine dans les années à venir, ne vaut-il pas mieux en finir avec lui et sa stratégie de guerre maintenant, alors que nos courageux hommes et femmes le font déjà ?»

Zelensky, qui est apparu dans son semi-uniforme de marque, portant les armoiries nationales de l’Ukraine sur son pull, a affirmé que si d’autres pays soutenaient l’Ukraine, cela raccourcirait la guerre.

«Chaque réduction de la pression sur l’agresseur [la Russie] ajoute des années à la guerre, mais tout investissement dans la confiance du défenseur [l’Ukraine] raccourcit la guerre», a insisté Zelensky.

«La guerre se terminera par une paix juste et stable, et je veux que vous fassiez partie de cette paix, dès maintenant, pour rapprocher la paix», a-t-il poursuivi. «Et nous avons besoin de vous en Ukraine pour construire, reconstruire, restaurer nos vies».

Discours anti-russe primaire

Le discours de Zelensky comportait un langage agressif contre le président russe Vladimir Poutine. Le président ukrainien a qualifié son ennemi géopolitique de «terroriste» et il a souhaité que même les enfants et petits-enfants de Poutine ne puissent pas se reposer dans ce monde ou dans l’au-delà.

Dans une interview avec le président du WEF, Borge Brende, après son discours, Zelensky a déclaré qu’il n’y aurait aucun pardon envers Poutine.

Klaus Schwab félicite Zelensky pour avoir défendu la «démocratie libérale»

Le fondateur et président exécutif du WEF, Klaus Schwab, a applaudi Zelensky lors de l’introduction du discours du président ukrainien pour avoir défendu les valeurs du «système international» et de la «démocratie libérale».

«Nous vous sommes profondément reconnaissants, ainsi qu’au peuple ukrainien, d’avoir défendu les valeurs qui sont au cœur des systèmes internationaux et au cœur de la démocratie libérale», a déclaré Schwab.

«En 2020, l’Ukraine a obtenu le statut de candidat à l’UE et, le mois dernier, les négociations formelles d’adhésion ont commencé», a-t-il poursuivi. «Il ne fait aucun doute que l’Ukraine reste fermement sur la voie de l’intégration européenne grâce à votre politique et à celle de votre gouvernement».

Alors que Schwab a félicité Zelensky pour avoir défendu la «démocratie libérale», le gouvernement ukrainien a été vivement critiqué par les Nations unies et d’autres organisations pour avoir ciblé l’Église orthodoxe ukrainienne (UOC) avec une discrimination injustifiée, saisi les biens de l’Église et expulsé les moines des monastères.

De plus, le cinéaste chilien-américain Gonzalo Lira, très critique envers Zelensky, a été arrêté en Ukraine pour ses reportages et pour avoir «justifié l’agression russe contre l’Ukraine». Lira est récemment décédé dans une prison ukrainienne dans des circonstances mystérieuses.

On se souvient que c’est Zelensky qui a demandé à la sataniste Marina Abramović d’être ambassadrice d’Ukraine et qui a nommé un transgenre en matière de genre comme porte-parole de l’armée ukrainienne.

 

le néo nazi ukrainien

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