Il faut écouter le témoignage de ce chef d’exploitation.
Vous pourriez l’étendre à bien des chefs d’entreprises, à bien des entrepreneurs et autres indépendants.
Vous pouvez l’étendre à tous ceux qui veulent faire des choses.
Toute action potentielle est désormais criminalisée, « pénalisée », ce qui est totalement absurde.
Il faut bien évidemment une hiérarchie dans les fautes et graduer, y compris la manière de sanctionner les gens, et cela dès même les enquêtes.
Vous voyez également le danger terrible si on laisse les délires écologistes continuer à prendre de l’ampleur, et je vise ici la notion d’écocide.
L’écocide est un mot d’une violence terrible.
On parle désormais de crime d’écocide.
Et les imbéciles qui font appliquer ces lois orwelliennes y croient vraiment.
Ces pauvres abrutis sont sincèrement convaincus qu’en arrêtant le pauvre gus qui vient de curer un fossé pour que l’eau s’écoule, ils ont permis d’éviter un crime d’écocide.
La nature s’entretient.
La nature s’aménage.
Plus aucun paysage de France n’est réellement « naturel » à part les montages de granit.
Tout ou presque aujourd’hui a été façonné par l’homme, à commencer par presque toutes les forêts de notre pays.
Nous sommes dirigés par des incultes qui se croient intelligents et c’est le pire cas de figure.
Charles SANNAT
MANIF ' DU MONDE
AGRICOLE DES
ALPES-MARITIMES
26 JANVIER 2024
Ce vendredi matin 26 janvier 2024 a eu lieu une manifestation à l'appel de tous les syndicats agricoles du monde paysan des Alpes-Maritimes.
Et c'est dès 9h00 que se regroupent tous les agriculteurs et producteurs devant le marché d'intérêt agricole des M.I.N. à Saint-Laurent-du-Var à la sortie de Nice.
Au nombre de quelques centaines de personnes du monde agricole venus avec leurs tracteurs et une remorques chargée de fumier et purin, c'est vers 10h00 qu'ils se dirigeaient vers le centre administratif du CADAM de Nice. Un grand nombre de Police était là et avait fermé les grilles de la Préfecture pour ne plus permettre à quiconque de rentrer.
Et c'est une fois arrivés en nombre avec leurs tracteurs que les agriculteurs du 06 commencèrent leur manifestation devant la Préfecture en versant de leur remorque fumier et purin devant les grilles de celle-ci ! Puis de nombreux dirigeants de différents syndicats agricoles prirent la parole en demandant d'être reçus par le Préfet des Alpes-Maritimes.
Durant cette manifestation tant ludique que pacifique dans une ambiance de kermesse on pouvait constater la présence de personnalités politiques, à savoir Charles Ange GINESY Président du Conseil Départemental 06, Eric CIOTTI Député du 06 et Président des LR, Lionel TIVOLI Député RN du 06...
En final une délégation de dirigeants agricoles furent reçus en Préfecture par le nouveau Préfet des Alpes-Maritimes Hugues MOUTOUH.
Gérard Diaconesco
Photos Presse DIACONESCO.TV
« Ca va péter.
Vers une convergence ...
... des luttes ? ».
L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 25 Jan 2024 | A la une, Agriculture |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
A court terme, la croissance économique de la France pourrait bien connaître un petit coup de froid en raison de la fronde des agriculteurs.
Vous le ressentez sans doute tous.
Le problème, ou plus précisément le risque majeur, ce n’est pas juste la fronde ou la jacquerie agricole en cours aussi légitime soit-elle.
C’est la convergence des luttes et surtout des mécontentements.
La révolte des Gilets Jaunes n’a jamais trouvé de solution politique. Elle a été écrasé par la répression d’un Etat qui a instrumentalisé la police devenant milice dès qu’il y a confusion entre maintien de l’ordre et maintien au pouvoir. La police est au service de la population. Pas d’un gouvernement bien mal choisi par un président fort mal élu à la popularité douteuse depuis le départ.
Un climat révolutionnaire
Le gouvernement sait donc très bien qu’il marche sur des œufs.
De l’inflation quotidienne à la hausse injustifiée de l’électricité devenue un produit de première nécessité pour toutes les familles de ce pays, des difficultés d’emplois aux problèmes quotidiens, de l’effondrement du système de santé à notre école, et je n’ose même pas évoquer les problèmes de violences quotidiennes dans notre pays, la cote d’alerte a été dépassée il y a bien longtemps.
Notre pays est un volcan qui peut rentrer en éruption à la moindres étincelles.
Routiers comme chauffeurs de taxis sont déjà par endroits rentrés dans le mouvement.
Partout les blocages se multiplient.
Enfin, et c’est également très important à saisir pour anticiper la manière dont ce mouvement pourrait évoluer, il y a dans notre pays une immense démission.
Cette démission massive des gens est silencieuse.
J’ai évoqué rapidement ce que j’ai vu pendant l’épisode neigeux que nous venons de vivre.
5 centimètres de neige qui ne bloquaient pas les voitures sans chaînes des managers et autres entrepreneurs ou dirigeants, mais qui empêchaient toutes les voitures des salariés plus très engagés (et c’est un euphémisme) de rouler pendant deux jours.
J’ai vu des écoles désertées aussi bien par les profs que par les élèves.
J’ai vu des lycées et des collèges vides, y compris de ceux qui pouvaient venir à pieds.
J’ai vu la France rester au chaud et ne plus faire le moindre effort.
Lorsque je vous parle de cela je ne suis pas dans une forme de jugement.
Je constate et je pose un mot. La grande démission.
Je pose un autre mot.
L’effondrement de la croyance imaginaire dans la république.
C’est la fin de la fiction imaginaire.
Ce que nous vivons c’est la Russie de Gorbatchev. L’illusion de la force, alors que le colosse va s’effondrer.
Notre pays va s’effondrer car plus personne n’y croit.
Si le grogne est réprimée, alors la colère rentrée s’exprimera par encore plus de démission silencieuse et plus rien ne fonctionnera plus.
Macron est un imbécile et sa clique aussi.
On ne dirige pas un pays à coups de triques et de flash-ball.
On ne dirige pas un pays à coups de communication et de manipulations médiatiques.
On ne dirige pas un pays contre son peuple avec des auto-attestations et des passes sanitaires et autre QR codes .
Macron est un imbécile politique, car ce qu’il a fait peut donner l’illusion du maintien au pouvoir.
Mais Macron ne dirige plus rien en réalité.
Vous savez pourquoi ?
Parce que dans la vraie vie, sur le terrain, partout, ce pays est en grève.
En grève silencieuse.
En grève du zèle.
Mais en grève quand même.
Dans tous les cas Macron et sa clique ont déjà perdu, mais plus grave encore, la France a perdu, car la France a cessé de travailler, de rêver, d’avoir envie de construire un monde meilleur.
Si la France est en grève, la raison est simple à comprendre.
On ne gouverne pas contre la population mais avec elle.
Personne ne veut de la politique imposée par Macron, son europe, et ses copains de Davos.
Personne ne veut voir ses fils mourir pour Zelenski.
Je suis un homme simple.
Remplir les gamelles et assurer la paix.
Pour cela il nous faut notre souveraineté et un gouvernement qui protège notre population.
Notre population des villes, des banlieues et des campagnes.
Macron est un homme de Davos, en aucun cas un président des Français qu’il n’a jamais aimés, n’aimera jamais.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Une nouvelle jacquerie ? ».
L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 24 Jan 2024 | A la une, Agriculture |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le mouvement des agriculteurs est légitime et il concerne toute la population, même, si, toute la population n’a pas forcément conscience des enjeux de souveraineté ou de liberté qu’il y a derrière les terribles menaces qui assaillent le monde agricole.
Je suis un homme simple.
Pour moi la politique est également une chose simple.
L’essentiel tient dans un double objectif.
A mon sens toute action politique ne doit avoir pour objectif que de remplir les gamelles et assurer la paix.
Pour remplir les gamelles et assurer la paix, deux choses qui peuvent sembler simples, il faut une grande force morale et politique pour maintenir notre souveraineté, car c’est notre souveraineté qui nous permet de décider de nos lois, de les faire appliquer et de décider de la guerre ou de la paix. C’est nous qui devons choisir, par l’Europe, ni l’Otan.
Pour remplir les gamelles il faut maîtriser ses frontières pour pouvoir protéger si nécessaire nos producteurs. Expliquez-moi sérieusement pourquoi dans mon Aldi de Normandie, on me vend des pommes qui viennent du Chili alors que le vis entre les pommiers ?
Ces paradoxes sont insupportables.
Pour remplir les gamelles il faut être en mesure de décider de notre destin économique et pour cela nous devons pouvoir taxer librement ou détaxer, nous devons pouvoir battre monnaie, décider de nos taux d’intérêt.
Je suis un homme simple.
Pour remplir les gamelles et assurer la paix, il faut avoir la sagesse d’être fort et la force d’être sage.
Pour remplir les gamelles et assurer la paix, il faut avoir une seule idée fixe. L’intérêt supérieur de notre nation.
Et qu’est-ce que l’intérêt supérieur d’une nation ?
C’est l’intérêt supérieur de sa population.
Nourrir les ventres, c’est le métier de nos agriculteurs et ils le font remarquablement bien.
Ils doivent être soutenus et encouragés, car derrière ce qui nous menace tous c’est la volonté des multinationales de l’agro-business de se passer tout simplement des agriculteurs et de l’agriculture pour nous faire bouffer des farines de cafards et des salades poussant dans les sous-sols des villes dans des usines urbaines. Le programme c’est la viande de synthèse ou le poisson fabriqué à partir de cellule souche en laboratoire.
Ce n’est pas moi qui le dis.
C’est le projet des hommes de Davos, comme vous pouvez le voir de vos yeux vu sur cette vidéo du Forum de Davos.
Chacun doit comprendre qu’ils ne veulent pas notre bien mais leurs profits.
Ils ne veulent pas notre liberté mais leur contrôle.
Si vous comprenez ce message vous êtes la résistance. Faites passer.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
Les agriculteurs bloquent
en Allemagne et en France…
en Occitanie.
par Charles Sannat | 19 Jan 2024 | Agriculture, Grille article |
Aux Pays-Bas, il y avait eu des grosses manifestations d’agriculteurs. Actuellement, en Allemagne la profession qui nourrit les peuples est également dans les rues et les blocages sont nombreux.
Pendant ce temps à Davos, les conférences s’enchaînent en expliquant doctement le bilan carbone effroyable de l’agriculture et de l’élevage. Il est évident que lorsque l’on aura détruit le secteur agricole, on tentera de nourrir les gens avec de la poudre de cafards et de la viande de synthèse issues de grosses usines appartenant à quelques immenses industries agroalimentaires. Nous aurons droit à notre ration quotidienne d’horreur alimentaire qui nous sera vendue à prix d’or et qui sera un support à marge, à bénéfices.
Il y a quelques jours, la FNSEA était traitée de vendue par quelques agriculteurs sur la place du Capitole à Toulouse.
Les syndicats servent effectivement de manière générale à encadrer le mécontentement. On sort les gueux. On les fait marcher quelques samedis d’affilés, puis une fois que tout le monde s’est défoulé les syndicats expliquent qu’il faut rentrer à la maison après avoir obtenu deux concessions symboliques qui seront supprimées dans tous les cas à la réforme suivante.
Et le cirque recommence.
Quand c’est très grave, il y a un « grenelle » ou des « grands débats ». Quand la France est au bord de la révolution, on sort les « cahiers de doléances » et surtout les flash-ball.
Et le cirque recommence.
Avoir une agriculture forte est la base de la souveraineté alimentaire d’une nation. Nourrir sa population est une condition de base de la stabilité politique et surtout, une nécessité sociale. Les gamelles doivent être pleines. Les ventres ne doivent pas crier famine.
Là où les choses se gâtent un peu pour le gouvernement du gamin Attal, c’est que les blocages, là, ont lieu hors syndicats.
Les mouvements spontanés ne sont jamais bons, car ils ne sont pas aimablement encadrés par les syndicats, qui eux, profitent également du système avec quelques « plaçous » bien confortables et des centrales syndicales qui sont toujours renflouées miraculeusement.
Charles SANNAT
Colère des agriculteurs :
le projet de loi qui devait
être présenté mercredi est
reporté "de quelques
semaines", annonce
le ministre Marc Fesneau
Cette annonce survient dans un contexte de mobilisation des agriculteurs, qui dénoncent notamment le trop grand nombre de normes.
Publié le 21/01/2024 16:11Mis à jour le 21/01/2024 16:19
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, dans une exploitation agricole, à Massay (Cher), le 20 janvier 2024. (PASCAL LACHENAUD / AFP)
Le ministre de l'Agriculture assure "être au côté des agriculteurs." Marc Fesneau a annoncé, dimanche 21 janvier, le report de "quelques semaines" du projet de loi sur l'installation de nouveaux agriculteurs, qui devait être présenté mercredi en Conseil des ministres. Le texte va être complété d'un volet "simplification", a-t-il précisé, lors de l'émission "Le Grand Jury" RTL/Paris Première/M6/Le Figaro. Cette annonce survient dans un contexte de colère des agriculteurs, qui dénoncent notamment le trop grand nombre de normes.
"Le projet de loi devait être présenté la semaine prochaine. Pour adjoindre quelques mesures réglementaires – il y a quand même des sujets juridiques qu'il faut qu'on pose –, donnons-nous quelques semaines", a-t-il déclaré, au lendemain d'un déplacement auprès d'agriculteurs dans le Cher. Il avait déclaré son intention de s'attaquer aux "normes", pour les rendre "plus lisibles, plus simples".
« L’agriculture urbaine, forte émettrice de CO2
On l’imagine vertueuse et utile aux métropoles. Mais d’après une étude internationale menée par l’université du Michigan, publiée le 22 janvier dans Nature Cities, l’agriculture urbaine émettrait plus de CO2 que l’agriculture conventionnelle. Les chercheurs ont calculé les émissions de gaz à effet de serre liées aux matériaux et aux activités de l’exploitation pendant toute sa durée de vie. Résultat : les fruits et légumes cultivés dans les soixante-treize fermes et jardins urbains étudiés au travers de cinq pays ont une empreinte carbone en moyenne six fois supérieure à l’agriculture conventionnelle (0,42 kilogramme d’équivalent dioxyde de carbone par portion, contre 0,07 kg).
Pour Benjamin Goldstein, coauteur de l’étude, cette différence s’expliquerait par « les matériaux utilisés pour construire les fermes urbaines (telles que les plateformes surélevées dans lesquelles les aliments sont cultivés, les allées entre les parcelles) ou les fournitures (compost, engrais, tissus anti-mauvaises herbes, essence pour les machines). Tous ces équipements émettent du CO2, d’autant plus qu’ils sont renouvelés régulièrement, les projets urbains étant souvent de courte durée. De son côté, l’agriculture intensive — à grand renfort d’engrais et de pesticides — produit beaucoup : ramené au kilo de nourriture produit, l’impact carbone de ces fermes est ainsi moindre que dans les fermes urbaines ». Une analyse qui n’enlève rien aux autres impacts nocifs de l’agriculture intensive, parfois moins évidents, tels que la destruction d’habitats naturels ou l’appauvrissement des terres. »
Ce que montre cette étude dont parle cet article est simple.
En déplaçant la production alimentaire des champs à l’usine urbaine, nous ne polluerons pas moins.
Nous changerons la chaîne de valeur.
Nous augmenterons les profits des multinationales de l’agro-business au détriment des paysans qui disparaitrons, et de la qualité des produits que nous mangerons.
L’agriculture urbaine est une mauvaise idée, si elle va vers ce que l’on appelle les fermes urbaines.
Sur ces images vous voyez la plus grosse ferme industrielle et verticale d’Europe en Italie près de Milan qui vient de partir en fumée.
Tout un symbole.
Charles SANNAT
Face à BFMTV, j’alerte sur
la disparition programmée
de 100 000 agriculteurs en France !
Chère amie, cher ami,
J’étais, avec Nicolas Bay, aux côtés des agriculteurs en colère qui manifestaient devant le Parlement européen, à l’appel du syndicat agricole de la Coordination Rurale.
J’étais interrogée par BFMTV sur le Pacte vert, ce tsunami réglementaire que prépare la Commission européenne d’Ursula Von Der Leyen et de ses alliés du PPE-LR, de Renaissance, des écologistes, et qui organise la disparition programmée de près de 100 000 agriculteurs dans les 10 prochaines années !
La France rurale, la France des paysans, c’est la France que j’aime, c’est la France qui ne vit pas de l’assistanat, qui se lève tous les matins, qui ne demande rien à personne, qui est payée une misère alors qu’elle nous nourrit et incarne le terroir français.
C’est la France que la gauche et les élites parisiennes détestent et méprisent.
Qui d’autres pour la défendre à part nous ?
Le 9 juin prochain, c’est aussi à Bruxelles que la bataille pour sauver l’agriculture française se jouera !
Regardez cet entretien en cliquant ici ou sur l'aperçu ci-dessous :
Commentez et surtout partagez la vidéo !
Vive la Reconquête !
Marion Maréchal
Soutien à nos agriculteurs
par Gérard HARDY
Vice-Président de
Place d'ARMES
Les souffrances du monde agricole français s'invitent dans l'actualité. A l'instar de leurs voisins néerlandais et allemands, nos agriculteurs manifestent leur colère à travers le pays, rappelant le mépris dont ils font l'objet depuis des décennies par une large partie de la classe politique plus soucieuse de pérenniser ses mandats et ses privilèges que de soutenir concrètement la ruralité et la paysannerie française poussée au suicide et à la famine.
Les raisons de cette "jacquerie" sont connues de tous, poids des normes européennes, concurrence déloyale organisée et entretenue par les choix de nos dirigeants collabos de la soumission à l'UE, volonté de vivre de son travail plutôt que des aides de la Politique Agricole Commune, etc...
Ce qui est notable aujourd'hui, c'est de voir le monde politique français, de droite comme de gauche, pourtant coupable de tous les abandons, assurer son soutien aux agriculteurs après les avoir trahis et soumis aux pouvoirs supranationaux. Les mêmes politiques qui ont menés à ces dramatiques situations viennent désormais, timidement, témoigner que la colère est légitime, mais chacun sait qu'ils ne remettront pas en cause les institutions européennes qu'ils chérissent plus que tout. Il est tout aussi absurde de vouloir défendre nos paysans sans les libérer de Bruxelles et des traités internationaux, qu' il est ubuesque de se plaindre de l'immigration sans vouloir reprendre le contrôle de nos frontières.
Au-delà de la défense de notre souveraineté, le monde militaire, lui, a toujours été du côté de ceux qui travaillent notre terre, nourrissent notre peuple, façonnent et entretiennent nos paysages et la vie rurale en général. Militaires et paysans partagent l'amour de leur terre et l'envie de la défendre, l'enracinement sans lequel on n'a pas d'avenir, le respect des traditions et de l'héritage. Le général Bugeaud, fondateur de la doctrine coloniale de la France associait "l'épée et la charrue" comme les vecteurs essentiels du renforcement de l'empire.
Place d'Armes apporte son soutien sincère et entier aux agriculteurs et au monde rural. Que la voix de cette juste colère soit entendue et mette en lumière l'impérieuse nécessité de reprendre en main notre souveraineté.
Gérard HARDY
Vice-président de Place d'Armes
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Hier soir, j’assistais à l’AG des agriculteurs en colère (et pas en grève) devant la sous-Préfecture de ma petite ville de Normandie. Il y avait là les responsables locaux des principaux syndicats d’agriculteurs de notre secteur et ils ont décidé la veille, des actions à mener le lendemain.
Pour le moment les syndicats restent relativement écoutés dans leurs appels au calme, et même si la colère est forte, les agriculteurs ne font pas n’importe quoi et signalent aussi leurs manifestations aux gendarmes pour éviter les drames.
Ce que je voulais partager avec vous c’est la cause de leur colère.
Une colère normative.
Une colère administrative.
Cette colère, c’est celle de tous ceux, qui, dans leur vie, veulent faire quelque chose.
Quoi que vous vouliez faire, ce pays est devenu un enfer sur terre.
Il faut des permis, des autorisations, des dossiers, des validations, des formulaires, des accords, des refus, des dispenses, des dérogations aux obligations intenables et des temps interminables à remplir des documents pour satisfaire l’appétit insatiable d’une administration devenue totalement folle et hors de contrôle.
Des normes devenues un supplice quotidien pour tous
Nos technocrates, de Paris à Bruxelles, de Berlin à Madrid, ont créé un monde imaginaire parfait mais qui ne fonctionne plus. Nous allons y revenir pour comprendre ce qu’il se passe et qui n’est pas que financier, et mes amis agriculteurs normands expliquent parfaitement bien en image et en dessin.
Hier, ils ont apporté de la terre devant la Sous-Préfecture, appelée désormais « Maison de l’Etat » pour y planter une haie symbolique.
Comme vous pouvez le voir, en plus d’être surveillée par les satellites de la Commission Européenne tous les trois jours en attendant les survols de drones de l’administration fiscale ou de la police de l’environnement, chaque tâche autrefois simple est devenue compliquée comme le fait de tailler une haie, de couper une haie ou de déplacer une haie.
Plus rien n’est possible dans une complexité étouffante.
Le résultat c’est évidemment l’effondrement de la productivité dans les pays européens et occidentaux qui sont tous partis dans le même délire de contrôle normatif. Cette volonté de contrôle est très facilement « datable ». Tout a commencé à partir du 11 septembre au nom de la lutte contre le terrorisme, puis après au nom de la lutte contre le financement du terrorisme, puis après au nom de la lutte contre le blanchiment d’argent sale, puis après au nom de la lutte contre la fraude fiscale.
Bref, chaque années nous empilons de nouvelles normes.
Puis après sont apparus de nouveaux besoins comme la mise en accessibilité, comme la rénovation énergétique, comme encore, la protection des données.
Nous avons de la RGPD, ou des DPO, des types occupés à nous couper les cheveux d’abord en 4.
Puis en 8.
Puis en 16.
Maintenant ils nous cassent tous les pieds puissance infinie.
Que l’on soit dans le BTP avec la gestion des DIB, que l’on soit pêcheur avec une sardine trop longue, éleveurs de porcs ou de cochons ce qui est la même chose, que l’on soit dans une boulangerie ou dans une poissonnerie il faut du contrôle, de la traçabilité tout doit être enregistré, consigné, surveillé, contrôlé.
Dans son délire toujours plus total, il faudra bientôt envoyer toutes les factures de toutes les entreprises directement à Bercy via une plateforme dématérialisée. Votre facture adressée à Bercy sera alors validée par l’administration fiscale puis envoyée à votre client qui pourra payer…. ainsi le système génial pensé par nos psychopathes de la technocratie européenne pourront tout surveiller en temps réel, tout taxer et rien ne leur échappera plus.
Ces abrutis pensent qu’ils vont payer les dettes comme ça.
Hahahahahahahahahahahaha.
Mais quelle bande d’imbéciles en costards slim et aux chaussures pointues de consultants de chez McKinsey.
Vous savez ce qu’il va se passer ?
L’effondrement des ressources fiscales.
Vous savez pourquoi ?
Parce que tout est tellement compliqué qu’il arrive un moment où mieux vaut rester coucher.
C’est ainsi que l’URSS s’est effondrée et c’est ce que j’ai tenté d’expliquer hier.
Quand on passe plus de temps à faire des plans quinquennaux et à contrôler avec le KGB et les commissaires politiques, la productivité tend vers 0.
Nous en sommes exactement là.
C’est cela que disent les agriculteurs, et toutes les professions sont concernées.
Vous êtes tous confrontés à cette complexité étouffante.
Castratrice.
Ce n’est même plus une question d’argent
Vous l’avez compris, il n’est pas ici uniquement question d’argent et de « cours » des produits agricoles. Il est aussi et surtout question de liberté de travailler, de liberté d’entreprendre, de liberté de vivre, de liberté de faire.
Personne ne demande la liberté de pouvoir tout faire, de voler ou de piller, bien que cette liberté soit un peu trop laissée aux très grandes multinationales, il s’agit d’un retour au bon sens, oserait-on dire au bon sens paysan.
Un autre monde est évidemment possible.
Un autre monde est évidemment souhaitable.
C’est ainsi que vous pouvez commencer à comprendre le « cri » politique de Javier Milei en Argentine quand il hurle à la fin de chaque discours, « Y viva la libertad carajo ».
Et vive la liberté bon sang !
Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance. Partagez !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT