« Janvier 2025. L’effondrement vient de commencer ! ».
ECONOMIE MONDIALE
« Janvier 2025. L’effondrement vient de commencer ! ».
L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 31 Jan 2025 | A la une, Chronique de l'effondrement | 40 commentaires
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce que je vais vous dire aujourd’hui est très important. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Vous pouvez remettre en cause le raisonnement, le compléter, y soustraire des choses, et le discuter autant que le voulez, mais vous me connaissez. Affirmation ne vaut pas argumentation. Je ne vais donc pas affirmer uniquement que l’effondrement vient de commencer. Je vais argumenter et le démontrer.
Vous serez nombreux à dire ou penser sans doute, que l’effondrement avait commencé avant. Vous avez raison. Il faut créer les conditions de la croissance comme celles des effondrements, et côté conditions pour l’effondrement nous avons une brochette au mieux d’incompétents suffisants et prétentieux qui se succèdent depuis des années maintenant et qui ont parfaitement travaillé pour construire les conditions de notre effondrement.
La phase dont je parle est plus grave.
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C’est la phase “avalancheuse”.
C’est le moment de l’accélération, l’instant où tout devient visible, où plus rien ne peut s’arrêter.
Cet effondrement que nous vivons est multiple.
Il est financier d’abord avec une dette totalement hors de contrôle, un déficit ingérable. Des dépenses publiques totalement délirantes. Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Il est sécuritaire ensuite. Immigration incontrôlée, délinquance non combattue, narcotrafic en pleine expansion, violences inouïes dans les rues. Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Il est sur les services publics qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, hôpital, école, justice etc. Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Il est économique avec la dette, le déficit, mais désormais le chômage qui augmente, la croissance qui sera négative, les recettes fiscales qui vont s’effondrer, l’explosion des faillites d’entreprises…. Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Le prix du silence des patrons est désormais supérieur aux coûts politiques de l’ouvrir et aux risques de contrôle fiscal !!
Partout en Europe, ici en France, comme là-bas en Allemagne, enfin les grands patrons l’ouvrent eux, si discrets. Le pouvoir de nuisance de l’Etat à l’égard de ces grands patrons et de ces grandes entreprises est tel, que culturellement ils se taisent. Ils n’attaquent jamais l’Etat en public et se contentent de messages forts diplomatiques et aimables dans les cénacles feutrés et discrets des réunions ministérielles.
Mais cela ne suffit plus.
Tout s’effondre.
Ci-dessous le patron du Medef au bord du désespoir.
Tout s’effondre y compris les salariés qui ne veulent plus travailler. Partout, une grande démission silencieuse et parfois bruyante. Après 30 % d’inflation, les salaires eux restent faibles. Le travail ne permet plus une vie décente. Mais vu les charges sous lesquelles les entreprises croulent elles ne peuvent pas augmenter les salaires se battant déjà pour survivre. Je parle ici des PME ou TPE qui représentent l’essentiel de l’emploi.
Pourquoi ?
Parce que nos Mozart de la finance, de la politique et de l’économie ont tout bloqué.
Ils ont réussi à bloquer tout un système qui marchait très bien en mettant des règles partout, en interdisant tout, en compliquant tout, en forçant les gens à tous les niveaux. Forcés vous êtes à passer des heures à faire des déclarations dans tous les sens, à utiliser partout et pour tout des applications pour faire le boulot des autres, des permis, des cerfa, des contrôles, des pénalités, des sanctions… sans oublier le tri de vos poubelles devenu compliqué.
Quand tout est trop compliqué les gens finissent par ne plus faire. Pour les derniers courageux, ce sont les taxes, les impôts et les charges qui viennent définitivement vous vacciner à triple dose sur l’envie de mener à bien un projet plein d’emmerdes pour ne rien gagner au bout.
Alors le pays s’arrête.
C’était prévisible.
C’était évident.
Depuis 6 mois c’est palpable.
N’accusez pas la dissolution ni l’absence de budget. Ce ne sont là que les détonateurs d’une situation dont les conditions étaient en train de terminer de se mettre en place.
L’effondrement vient donc de commencer.
Et maintenant que va-t-il se passer ?
Les Etats-Unis de Trump vont montrer à quel point l’Europe est nue, ruinée, non compétitive, sans sécurité et en voie de tiers-mondisation financière comme sécuritaire.
Nous ne sommes qu’au début de cette phase avalancheuse. Elle va s’accélérer tout au long de cette année 2025.
La situation économique et sécuritaire du pays vont se dégrader très significativement. N’oubliez pas les propos du patron de la Gendarmerie, qui n’a pas plus peur des Russes que vous ou moi, mais qui doit rester audible dans ses annonces et politiquement correct.
Je suis en train d’adapter le dossier de janvier “comment investir en 2025” pour prendre en compte ces dernières évolutions de la situation (pour vous abonner les renseignement sont ici). Si vous avez une maison à la campagne, ce n’est pas le moment de la revendre.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
By Charles Faye13 septembre 2019Actualités
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La Banque centrale européenne a rendu son verdict ce jeudi 12 septembre, annonçant qu’elle abaissait encore une fois son taux sur les dépôts. Des mesures qui «ruinent le système financier», selon le PDG de la Deutsche Bank.
FINANCES – La baisse par la Banque centrale européenne (BCE) de son taux sur les dépôts, à 0,50%, est un lourd fardeau pour les établissements financiers et de crédits et leurs clients, a affirmé le PDG de la Deutsche Bank, Christian Sewing.
«À long terme, ces taux bas ruinent le système financier», a-t-il affirmé.
La banque allemande a par ailleurs fait remarquer, selon Bloomberg, qu’un tel taux risquait de provoquer des pertes de centaines de millions d’euros rien que cette année.
«Les taux négatifs conduisent à la situation absurde où les banques ne veulent plus avoir de dépôts de leurs clients», avait expliqué début septembre Sergio Ermotti, patron de la banque suisse UBS.
Cette politique de la BCE coûte très cher aux banques européennes: plus de 23 milliards d’euros depuis 2014, dont 7,5 milliards sur la seule année 2019, a précisé l’agence Scope Ratings.
Les banques françaises et allemandes paient le plus lourd tribut, selon une analyse de la banque ING. La Deutsche Bank l’a chiffré à «deux milliards d’euros sur quatre ans», a noté Christian Sewing.
Un taux directeur abaissé et deux autres inchangés
La BCE décide pour les pays de la zone euro du niveau des taux d’intérêt directeurs qui influent sur le coût du crédit bancaire et sur le rendement de l’épargne. Depuis mars 2016, les banques se refinancent sur une semaine à la BCE au taux de 0%.
Ce jeudi 12 septembre, l’institution monétaire a décidé d’abaisser son taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques. Le taux «de refinancement» des banques à l’échéance d’une semaine a été maintenu à 0% et le taux de prêt marginal à 0,25%.
En outre, la BCE a assuré qu’elle n’envisageait plus de remonter les taux tant que l’inflation n’aurait pas «solidement convergé» vers son objectif de 2%.