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UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

Fondée en 1918 Reconnue d’utilité publique par décret du 20 mai 1920

JOURNEE DE LA VICTOIRE DU 8 mai 1945 AU MONUMENT AUX MORTS DE LA VILLE DE NICE

Commémoration de la victoire du 8 mai 1945

8 mai 1945. Il y a 80 ans. Depuis le 25 août 1944, Paris est redevenue la capitale de la France.

La presque totalité de notre pays et de l’Empire a été libérée. Restent les poches de Lorient et de Saint-Nazaire. L’Indochine est encore sous occupation japonaise. Les alliées, dont les troupes françaises, occupent l’Allemagne nazie. A Berlin, le maréchal Wilhelm Keitel signe l’acte définitif de capitulation devant les représentants des vainqueurs : le maréchal soviétique

Gueorgui Joukov, le maréchal de l’air britannique Arthur Tedder, le général américain Carl Spaatz et le général Jean de Lattre de Tassigny, futur maréchal de France.

À Paris, le même jour, le général de Gaulle déclare : « La guerre est gagnée ! Voici la victoire !! C’est la victoire des nations unies, et c’est la victoire de la France ».

Prisonniers de guerre, déportés, déplacés, STO, exilés, réfugiés et « malgré-nous »,

commencent à rejoindre leur foyer. L’horreur des camps de concentration et d’extermination

nazis, ainsi que de la Shoah, apparait au grand jour.

L’heure est au bilan et à la reconstruction. Les mémoires s’affrontent déjà pour le pouvoir, sur

fond de légitimités et de luttes politiques. L’épuration accentue les clivages. Au niveau

Mondial, un nouvel ordre se met déjà en place.

Saluons, aujourd’hui, toutes les Françaises et les Français, héros et anonymes de métropole et de l’Empire, qui ont souffert et donné leur vie, pour que la France se relève et recouvre sa

gloire. N’oublions pas les soldats alliés, les Forces françaises libres, les résistants de toutes

obédiences et les nombreux étrangers qui ont contribué à sa libération, pour que le pays des

Lumières reprenne sa place dans le concert des nations.

N’oublions pas les souffrances des familles dont les enfants et les parents ont disparu dans la tourmente de la guerre. Celles des populations civiles déplacées, déportées. Celles des victimes collatérales des combats, des bombardements. Celles des victimes de représailles et de multiples sévices, du fait de leurs origines ou de leur couleur de peau.

Mobilisons-nous, comme nous l’avons fait tout au long des mois passés, pour transmettre aux

jeunes générations la mémoire de cette période douloureuse, ainsi que celle de tous ceux qui

ont souffert, combattu, PHet donné leur vie pour notre pays. Ils ont été le levain de son

redressement et de son renouveau. Dans le contexte actuel, restons très vigilants, entretenons esprit de défense et résilience. Soutenons nos armées.

Rappelons-nous les propos de Winston Churchill, en 1948, trois ans seulement après le 8 mai 1945. « Ceux qui ne parviennent pas à tirer les leçons de l’histoire sont condamnés à la répéter. »

Vive la France. Vive nos armées.

Général de corps aérien (2S) Hervé Longuet

Président national de l’UNC

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