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13 décembre 2010

BILAN D'UNE PERFORMANCE AVEC FRED FOREST AU CENTRE POMPIDOU

BILAN D’UNE PERFORMANCE A LA

LIBRAIRIE FLAMMARION DU

CENTRE POMPIDOU AVEC FRED FOREST

DSC00075

<p><p><p><p><p>IMPORTANT</p></p></p></p></p>Face à face de l’institution et de l’artiste : Le dialogue du principal responsable du Centre Georges Pompidou mis en cause, interpellé par Fred Forest lors de sa performance, n’aura eu lieu, malheureusement, que sur Second Life, sous forme d’une fiction, l' intéressé... s’étant dérobé !”

Cette performance réalisée au Centre Pompidou dans le cadre de le librairie Flammarion atteste après coup de la justesse de l’analyse que fait Fred Forest sur l'état de l’art contemporain officiel en France. Un art de pur divertissement, un art  marchand, fait pour une société, une société de consommation, qui  court elle-même à sa propre perte.


http://diaconescotv.canalblog.com/archives/2010/12/09/19718002.html

http://www.artpress.com/Agenda,586.media?currentCatID=19

http://diaconescotv.canalblog.com/archives/2010/11/05/19521118.html

PHOTO_ADRIEN_FORESTAvec l’énergie peu commune qu’on lui connaît, il vient de réaliser un événement magistral, prouvant que tout artiste, comme tout citoyen, peut développer des capacités de résistance lui permettant de contrer les pouvoirs en place par son imagination, la force de sa volonté ainsi que par la conviction et la justesse de son combat. Le rapport de force que l’artiste a établi avec l’institution depuis son procès contre le Centre Pompidou tourne à son avantage avec le temps. Il vient de marquer à cette occasion un point supplémentaire contre elle, en s’auto-organisant cette performance, non sans une certaine ironie,en son sein même,et à son insu!
La performance réalisée a présenté un double intérêt :

  1. Comme une action critique hautement symbolique importée et réalisée à l’intérieure de l’institution, elle-même, mettant directement en cause un de ses principaux dirigeants.
  2. Comme un modèle expérimental proposant une nouvelle lecture de celle-ci, par les modalités du dispositif mis en place, utilisant Second Life, ce qui permettait, non seulement de dédoubler son aire d’action à distance, mais encore d’agencer l’espace physique de la librairie à un autre état de perception. Un espace multiplié  par la présence de spectateurs mobiles, se déplaçant en groupe en suivant la performance à l’aide de leurs iPad et de leurs ordinateurs portables,  instaurant ainsi une navigation nomade dans la librairie. Celle-ci se prêtant admirablement au flux des circulations spatiales, par l’étendue du lieu, et de ses nombreuses travées invitant à un jeu de cache cache. Sans parler de la présence à distance de nombreux internautes, dont celle de l’artiste Patrick Moya, qui depuis un vernissage se déroulant au même moment à Monaco, intervenait dans la performance à l’aide de son mobile.

    “ L’oeuvre numérique, Parcelle-Réseau, produite à cette occasion est bien plus qu’une œuvre numérique. Il s’agit en effet, au-delà de l’image représentée et de la technique numérique utilisée, d’une œuvre critique, relevant des systèmes complexes, dans laquelle sont partie prenante, autant pour sa forme que pour son sens : le cadre social, ses acteurs et leur idéologie “.

    Cette performance consacre un demi-siècle de dissidence sous la bannière de l’art sociologique dont l’esprit et le propos sont de plus en plus adoptés par un nombre croissant d’artistes des jeunes générations. Aide toi le ciel t’aidera ! L’artiste dont c’est la devise, vient une fois de plus de manifester sa détermination et son indépendance devant des administrations culturelles perverties par le marché, qui ne vont pas tarder à vaciller avant de disparaître sous les effets conjugués des technologies de communication (voir Wikileaks)  et d’une éthique sans cesse plus exigeante pour le devenir de nos sociétés.

    Nous devons à la vérité de reconnaître que le dispositif a fonctionné qu’à moitié, bien que la démonstration théorique ait été pleinement réussie. La wifi du Centre mise à la disposition  des visiteurs, à notre grande surprise, ne disposait pas d’une bande passante suffisante pour naviguer sur Second Life et, d’autre part, une borne Wifi aurait du être installée,  ce qui était impossible pour nous, compte tenu du caractère sauvage de notre intervention. Nous avons néanmoins bénéficié de l’appui du service informatique de Flammarion qui en bricolant leur serveur (un serveur indépendant de celui du Centre Pompidou) nous a affecté au dernier moment une ligne Ethernet permettant à notre seul poste central d'accéder à Second Life pour assurer la performance.

    FRED_FOREST_AU_CENTRE_POMPIDOUFred Forest avait pris le prétexte d’une lecture de son dernier livre “Une vie en 100 portraits “  pour justifier d’une performance qui n’est nullement dans les usages d’organiser par la librairie, qui doit rendre compte en principe de ses activités au Centre Pompidou et obtenir son autorisation. On a vu d’ailleurs le Centre intervenir par le passé pour que la librairie démembre une exposition qu’elle avait organisée sur des cimaises improvisées. D’ailleurs, Fred Forest s’était bien gardé de dire à la librairie Flammarion que les propos critiques de sa performance allaient être ciblés sur le responsable du Centre, chargé de l’animation du Forum pour l’art contemporain. Animation dont il s’acquitte, selon certains de ses collègues, avec les plus grandes difficultés, après ses annonces fracassantes lors de la prise de ses fonctions. Fred Forest s’était donc bien gardé de dire à la Librairie qu’il avait l’intention de faire la lecture à charge sur ce seul  portrait parmi les 100 autres portraits de son livre. Non sans ironie, voir cynisme, il a invité l’intéressé à venir lui porter la contradiction (chez lui dans son propre fief...) puisque c’est au cœur du Centre Beaubourg que se déroulait sa performance consacrée essentiellement à sa personne. Et d’en rajouter une louche, précisant sur un ton moqueur, qu’il faisait là la démonstration probante que lorsque on lui interdisait de rentrer  par la porte il passait tout simplement par la fenêtre. Ce qui était une façon de provoquer l’institution et de ses responsables en leur rappelant leurs limites. Fred Forest estime en effet qu’il est gagnant à tous les coups n’étant,  pas, peu ou prou, dépendant des largesses des institutions pas plus que des médailles en chocolat qu’elle distribue.
    Interpellant à plusieurs reprises l’intéressé par son nom pour voir si celui-ci était dans l’assistance ? Et sans réponse, d’ajouter désabusé, que les absents ont toujours tort !

    Contre la censure feutrée qu’il subit depuis toujours de la part d’un milieu élitaire lié au marché, Fred Forest avance à visage découvert et invite les nombreux autres artistes, victimes de ce même ostracisme, à en faire autant. Il explique que ce système de l’art va être l’objet de profondes mutations
    En relation avec celles qui font sentir déjà leurs effets ravageurs. Il écrit notamment dans l’ouvrage collectif “Le dictionnaire politique de l’Internet et du numérique “ préfacé par Alain Minc

    http://www.latribune.fr/static/pdf/Dictionnaire.pdf

    Selon lui les artistes dignes de ce nom sont tenus remettre du sens dans l’art et dans une société qui a perdu toutes les valeurs d’hier sans en générer (inventer) de nouvelles. Ils ont les moyens (le devoir) aujourd’hui de s’approprier du pouvoir de la parole et de l’action comme l’ont fait jadis Chateaubriand, Victor-Hugo, Emile Zola et bien d’autres encore.    Alfred JARRY
         

SECOND_LIFE_FRED_FOREST
“BB sur le site Second Life de Fred Forest pour illustrer sa performance à la librairie Flammarion du Centre Pompidou concernant la lecture de son ouvrage : UNE VIE EN 100 PORTRAITS “



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Commentaires
V
Parfois j'ai envie de pleurer quand je vois ce gaspillage de matière première <br /> Et cela pour aller se faire mousser la cervelle...dans le milieu de l'art.<br /> Mais je n'ai jamais vraiment eu d'argent, que pour savoir ce que je ferais si j'en avais...<br /> <br /> J'essayerais de rester honnête , et je suppose que j'y serait obligée...<br /> Je n'en sais rien...<br /> Est-ce que les idées me viendrais tjs autant...<br /> <br /> Allez faisons nous confiance...<br /> <br /> Bonne route Fred.<br /> Tu es courageux.<br /> Moi aussi...<br /> <br /> Dominique
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