LES ELECTIONS GENERALES EN ITALIE DU DIMANCHE 4 MARS 2018
RESULTATS DES ELECTIONS GENERALES EN ITALIE
Editorial de Gérard Diaconesco
Avec un score dépassant à peine les 19 % qui frise l'apocalypse à ces élections générale en Italie pour les démocrates socialistes au pouvoir avec Mateo RENZI à sa tête depuis 2011, la raclée fut sévère pour eux lors de ces résultats bien qu'encore provisoires du scrutin électoral de hier dimanche 4 mars 2018.
Car la surprise est totale au vu de ces élections générales avec la montée en puissance des partis politiques italiens "antisystème" dits "populistes".
Avec un résultat de près de 32% pour le mouvement 5 étoiles ( M5S) obtenu par Luigi di MAIO le jeune dauphin de Beppe GRILLO fondateur de cette formation, ce mouvement populiste devient donc le premier parti politique d'Italie avec lequel il faudra compter à l'avenir.
Mais les gagnants ou plutôt le grand gagnant de ces élections italiennes restent sans conteste le parti de l'ex Ligue du Nord dit La LEGA en la personne de Mateo SALVANI qui obtient à lui tout seul un score historique de près de 18% voir plus car tous les résultats définitifs ne sont toujours pas tombés, ce parti dit "xénophobe" par ses adversaires n'atteignant que péniblement par le passé ses 4% , ces résultat deviennent un véritable tremblement de terre historique en Italie qui aura certainement de sérieuses répercutions économiques avec la gestion calamiteuse des politiques et des technocrates de Bruxelles de l'Union Européenne, soyons en sur.
Quant à Silvio BERLUSCONI le " Cavaliere " avec son mouvement politique FORZA ITALIA qui revient sur la scène politique il atteint tout juste 14% à cette élection, ce dernier aura quand à lui du mal à imposer son candidat Antonio TAJANI comme premier ministre comme il l'espérait avec son alliance de "La LEGA " de Mateo SALVANI qui arrive largement en tête de la coalition droite-extrême droite et divers droites nationale qui obtiennent au total un score final de plus de 37,12 %.!
Au vu de tous ces résultats qui divisent la botte italienne en trois fractions politiques aujourd'hui , aucun n'obtenant la majorité absolue dont il faudrait avoir plus de 40% pour former un nouveau Gouvernement, il est fort probable que de nombreuses tractations en coulisse auront lieu dans les jours et semaines à venir.
Mais si aucun Gouvernement de coalition entre les uns et les autres de ces trois fractions ne peut être constitué, il est fort probable que les italiens seront obligés tôt ou tard de retourner à nouveau aux urnes dès cette année.
Gérard Diaconesco
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Les résultats définitifs communiqués par le Ministère de l'Intérieur italien
http://elezioni.interno.gov.it/camera/scrutini/20180304/scrutiniCI
Élections en Italie : bravo à Attilio Fontana et Matteo Salvini !
Communiqué de presse du 5 mars 2018 de Philippe VARDON
La Lega (ex-Lega Nord), mouvement partenaire du Front National sur le plan européen, s’impose comme le grand vainqueur des élections italiennes.
Tant à la Chambre des députés qu’au Sénat, la Lega s’affirme comme la première force de la coalition arrivée elle-même en tête. C’est un résultat exceptionnel pour son leader Matteo Salvini, qui va désormais être incontournable dans les discussions pour former un gouvernement.
En Lombardie (Milan), où se tenaient des élections régionales, un président de la Lega succède à un président de la Lega puisque les listes menées par Attilio Fontana devancent nettement le centre gauche. A la direction de la Région, il prendra la suite de Roberto Maroni qui n’avait pas souhaité briguer un nouveau mandat mais dont le bilan a donc été plébiscité.
C’est ainsi tout autant la Lega de la forte opposition nationale que celle de la bonne gestion locale qui ont été couronnées de succès hier.
Entretenant des liens de longue date avec la Lega et ses dirigeants, j’ai adressé hier un message de félicitations et d’amitié à Attilio Fontana et Matteo Salvini, ainsi qu’à leurs équipes. Leur dynamisme, leur pugnacité, leur courage politique ont payé.
Ce résultat est une bonne nouvelle pour l’Italie, mais aussi pour la France et l’Europe. Si la Lega parvenait à être le pivot central du futur gouvernement chez nos voisins directs ce serait singulièrement une bonne nouvelle pour les Alpes-Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, notamment dans la lutte contre l’immigration massive et incontrôlée.
Philippe Vardon
Vice-président du groupe FN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Responsable du Bassin niçois
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L’Italie a voté et les Italiens ne se sont pas dégonflés.
Les 32,4% des voix obtenues par le Movimento Cinque Stelle (le Mouvement 5 étoiles –M5S) et les 36,7% gagnés par la Liga, Fratelli d’Italia et Forza Italia, font que les souverainistes, les anti-européens, les anti-immigrations sont désormais largement majoritaires en Italie. Presque 70%.
Les journaux français sont extrêmement discrets sur ce résultat. Ils préfèrent titrer sur les Oscars et la victoire de La forme de l’eau, cet “hymne” niaiseux à la différence et à l’accueil de l’Autre, sur les avalanches qui fauchent les crétins du hors piste, sur le vote SPD qui valide la große Koalition entre la non moins grosse Merkel et les ânes Martin socialistes germaniques (on ne change pas une coalition qui perd)…
Quand nos journaleux parlent de l’Italie, c’est pour dire d’un sourire crispé qu’elle est ingouvernable. Ils brandissent alors le quotidien Il Tempo qui titre “che bordello” avec la photo de Berlusconi soumis au mitraillage des seins maigrichons de la “femen” d’usage.
Mais les européistes, ces fanatiques de l’ouverture, de l’immigration de masse maquillée en progrès, du tabassage moral systématique des Européens de souche, camouflent mal qu’ils commencent à faire sous eux. Après le Brexit, après l’installation d’un gouvernement de la droite nationale en Autriche, après la résistance du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) au chantage de Bruxelles, après l’Afd (Alternative für Deutschland) en passe de devenir le second parti en Allemagne et la seule opposition à Mémerkel, voici la révolte des électeurs italiens.
Ce n’est pas encore la décomposition avancée du régime européen, mais ça commence tout même à puer sérieusement le cadavre.
A ce rythme, le vote français pour Macron va devenir l’exception consolante pour les nains politiques européens et leur patron. En marche… vers l’abîme.
Les Italiens en envoyant une magistrale claque à la nomenklatura bruxelloise, lui rappelle que contrairement à Trump, elle n’a jamais tenu ses promesses notamment sur l’euro, la sécurité, l’emploi.
Evidemment, en France, la presse du régime n’a que le mot « populisme » à la bouche et sous la plume.
Tous les partis traditionnels, les médias subventionnés, les pseudo élites qui refusent depuis des années de protéger les citoyens européens, les vrais, pas ceux de papier dont les naturalisations ne cessent d’engrosser l’Europe de l’Ouest, ont longtemps cru qu’il suffisait de fournir de la bouffe ultra-transformée et des loisirs imbéciles aux peuples pour qu’ils adhèrent à leur psalmodie sur le “marché”, la “croissance”, le “progrès“. Mais l’invasion migratoire, l’universalisme obligatoire, l’ordre de se plier au métissage généralisé a détruit l’illusion. La réalité vécue par les habitants de l’Europe occidentale est bien différente de la vie rêvée des élites, de leur prêche sur le vivre-ensemble et autres foutaises.
Ils les ont abandonnés et, aujourd’hui, ce sont eux qui, à leur tour, sont abandonnés par leurs électeurs. Le camp du Bien n’en revient pas. Ses commentateurs lâchent leur litanie contre le totalitarisme, le protectionnisme, le populisme en sentant le sol se dérober sous leurs pieds.
Avec 19% des voix, le PD (Partito Democratico) classé en général au centre gauche réalise le plus mauvais score de son histoire. Renzi avait fixé à 25% le seuil d’une défaite honorable et à 20% la digue qui le séparait d’une débâcle. Il est hors champ. Quant au reste de la gauche, ce n’est plus que quelques chiures de mouche sur la photo. Il faut dire qu’en faisant campagne avec de telles affiches, il n’y a rien de surprenant.
J’espère que le sort de Renzi qui n’a pas survécu au règlement de comptes à PD Corral, annonce celui de Macron. Les Français qui l’ont élu par défaut – devant le peu d’appétence de Marine Le Pen à faire le job – doivent réclamer une alliance des droites françaises.
Il est temps de dire à notre tour à nos élites politico-médiatico-intello-pipoles: « Allez vous faire foutre ! »
Marcus Graven
1- « Va te faire foutre », nom des journées organisées par Beppe Grillo – le fondateur du M5S – contre les élites.
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