Ce qui se passe en Ukraine est intéressant.
Les médias corrompus et gouvernements occidentaux du Nouvel Ordre Mondial sont tout simplement en train de se passer la corde au cou, de se suicider en direct.
En forçant la dualité à l’extrême, en jouant sur les manipulations et mensonges les plus grotesques, en entretenant l’inversion des valeurs jusqu’à l’absurde, ces gouvernements et médias sont en train d’appeler le monde entier à soutenir un régime nazi.
Et les mougeons et les moutruches n’y voient que du feu !
Toutes les ingénieries de la matrice avaient pour but de terroriser, traumatiser, diviser pour mieux contrôler et régner.
L’ombre, pour garder le pouvoir, a su se déguiser en lumière, l’ombre, pour confondre les masses et les asservir, a parfaitement créé la dualité :
- Le bien, le mal
- Les méchants, les gentils
- Les coupables, les victimes
Le parfait outil de terreur par la victimisation.
Redoutable victimisation que l’élite a utilisée pour garder le contrôle et l’emprise sur les masses.
L’élite a créé le scénario des méchants qui massacrent les victimes, pour garder le pouvoir en réussissant ensuite à se déguiser en victimes, à surfer sur la vague de la victimisation.
En fait, l’élite a créé toutes les guerres pour entretenir la dualité donc l’esclavage de l’humanité. Diviser pour mieux régner.
Sauf qu’aujourd’hui, entraîner le monde à punir les méchants Russes et à se victimiser derrière des nazis ukrainiens, eh bien cela ne fonctionne plus.
La lumière est en train de révéler la supercherie.
On arrive à la fin du film.
Poutine signe la fin de la partie en nettoyant cet abominable berceau de l’État profond, ce haut lieu criminel et antre du nazisme contemporain.
Poutine libère l’humanité des pires atrocités.
La boucle est bouclée.
La Russie a utilisé des tactiques économiques très intéressantes, elle a dupé (presque) tout le monde et a gagné plus de 20 milliards de dollars en quelques jours.
De plus, environ 30% des actions des monopoles russes sont retournées à la nation.
Poutine a totalement biaisé l’UE et en partie les États-Unis, et en beauté.
source : Qactus

par Andrei Martyanov.
Je tiens à le répéter, Azov n’est PAS un bataillon – il est simplement appelé ainsi. En réalité, il s’agissait d’une formation nazie comptant plusieurs milliers d’hommes (plutôt une brigade renforcée d’un point de vue militaire) et qui servait de noyau à un groupement de 20 000 hommes de Marioupol, qui comprenait également des formations des forces armées ukrainiennes (ZSU). Les « commissaires » d’Azov ont joué un rôle dissuasif dans de nombreuses unités des forces armées ukrainiennes en s’assurant qu’elles ne veulent pas se rendre. Voici la base et les casernes d’Azov prises par les forces russes :
Les restes d’Azov et des forces armées ukrainiennes (selon différentes estimations entre 2 et 3 milliers) sont maintenant tous concentrés dans l’aciérie d’Azov et c’est là qu’ils seront tous annihilés, l’infanterie russe-LDNR se contentant de bloquer les sorties de ce vaste site industriel pour s’assurer qu’aucun nazi ne s’échappe.
C’est maintenant le champ de tir de l’armée de l’air russe et des armes thermobariques et ils vont bien s’amuser. Surtout après avoir découvert de plus en plus de preuves de crimes contre l’humanité commis à grande échelle par les « chouchous » des médias et des élites occidentales. Avez-vous entendu Patrouchev récemment ? Bon sang, des trucs explosifs vont bientôt arriver. Comme des expériences sur les gens. Le Tribunal des Crimes de Guerre sera une purge.
… par les nazis ukrainiens. La bestialité et le sadisme sont généralement associés à deux choses majeures : le désespoir de perdre et la haine viscérale, caractéristique des mouvements fanatiques tels que le néonazisme en pays 404. Voici une vidéo de torture et d’exécution barbare de plusieurs prisonniers de guerre russes. Ça ce sont les gens du pays 404 qui sont soutenus par les médias occidentaux et de nombreux membres de l’armée et de la communauté du « renseignement » des États-Unis. De même, le massacre d’enfants innocents à Beslan ou la prise d’otages par des terroristes tchétchènes et internationaux ont été salués par les médias américains et la faute en a été attribuée à la Russie et à Poutine personnellement.
Je sais que les médias en général, mais surtout les médias occidentaux, ne sont pas des humains normaux en termes de moralité et de comportement humains de base. Ils devront donc rendre des comptes en étant exposés comme des criminels de guerre. Ces vidéos ne sont qu’une infime partie des atrocités que les Ukies néonazis continuent de commettre en pays 404 contre les civils (oubliez les prisonniers de guerre, ils sont trop peu nombreux) en les tuant, les torturant et en les utilisant comme bouclier humain.
Un nouveau Nuremberg se prépare et là, que ce soit à Donetsk, à Moscou ou en Crimée, les noms, ceux des politiciens, des agents secrets et des médias occidentaux, seront cités à côté des photos de crimes de guerre à grande échelle et les accusations seront évaluées.
Quant à ceux qui, dans la vidéo, exécutent les prisonniers de guerre russes, je suis sûr qu’ils sont déjà identifiés et qu’ils feraient mieux de courir, car ils ne seront pas pris comme prisonniers de guerre. À Marioupol, voici Kadyrov et des hommes de la LDNR en train de nettoyer les dernières poches de résistance :
Comme vous l’avez peut-être déjà deviné, de nombreuses forces russes sont maintenant « libérées » pour s’impliquer dans d’autres directions (axes) opérationnelles. Dans le même ordre d’idées, le chef de la RPL, Leonid Pasechnik, a déjà déclaré que la LDNR (les deux) était prête à organiser un référendum pour rejoindre la Russie. Totalement attendu, cela ouvre aussi clairement des moyens budgétaires pour la restauration et l’intégration finale des économies de la LDNR à la Russie. Maintenant, Nikolaïv et Odessa sont dans la ligne de mire. Enfin, l’utilisation massive de méthadone et de drogues dures par les restes d’Azov est confirmée. Ils savent ce qui les attend.
source : Reminiscence of the Future
traduction Réseau International

par Strategika 51.
Après les alentours de Kiev, la capitale de l’Ukraine, le président tchétchène Ramzan Kadyrov débarque à Marioupol, la plus grande ville côtière sur la mer d’Azov et théâtre de violents combats. Les forces russes et pro-russes sont parvenues à pénétrer le centre de Marioupol le 24 mars 2022, journée durant laquelle le fameux régiment Azov de la Garde nationale ukrainienne a subi ses plus lourdes pertes depuis sa création.

Le régiment d’Azov n’est plus une unité militaire structurée grâce aux prouesses militaires des forces spéciales tchétchènes qui ont trouvé un terrain idéal pour une véritable chasse à l’homme en milieu urbain et dans des conditions extrêmement difficiles puisque les forces d’Azov se battaient en utilisant les populations civiles prises en otage comme boucliers humains.
Après une première phase d’adaptation durant laquelle les forces tchétchènes subirent des pertes, les commandos tchétchènes apprirent très vite les tactiques de combat de leurs adversaires et dès lors ils parvenaient à anticiper leurs mouvements. Les commandants opérationnels du régiment d’Azov ont été tués un par un par les chasseurs urbains tchétchènes.
C’est pour féliciter le succès de ses hommes que le président Kadyrov a débarqué à Marioupol le 28 mars 2022. Les militaires tchétchènes se sont longtemps plaints des restrictions imposées par le commandement militaire russe dans la conduite de cette guerre pour éviter les pertes civiles. Des restrictions qui freinaient leur avancée dans le terrain et leur ont causés des pertes qu’ils pouvaient éviter si on leur avait donné carte blanche. Pour ces militaires, la guerre est la guerre et il est impossible d’éviter la casse une fois que l’ennemi ne respecte plus les codes.
Kadyrov s’est déplacé en personne au Kremlin après son voyage à Kiev pour demander au président Poutine de lui laisser la situation en main en Ukraine.
Les combats à Marioupol ont été particulièrement acharnés. Les radicaux du régiment d’Azov n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur les populations civiles au sein desquelles ils se cachaient et ont commis d’innombrables horreurs et autres crimes de guerre. Ce régiment était constitué de criminels endurcis et de supremacistes fascistes vouant un culte quasi-religueux à Stepan Bandera, théoricien de l’extrême-droite ultranationaliste ukrainienne. Avant la venue des forces tchétchènes à Marioupol, des radicaux d’Azov avaient multiplié les vidéos de provocation à l’égard des Tchétchènes en se filmant en train d’enduire des munitions d’armes légères dans du lard de porc que les musulmans considèrent comme impur.
Les forces tchétchènes n’étaient pas les seules à avoir pris d’assaut le quartier général historique du régiment d’Azov. Ils étaient accompagnés de l’infanterie de marine russe, des forces républicaines de Donetsk et des redoutables snipers touvains venus de l’Altaï. Ces derniers ont réalisé des prouesses qu’un jour le cinéma portera sûrement à l’écran.
Les résidus du régiment d’Azov tentent de fuir la ville en se déguisant en civils et trois au moins en se déguisant en femmes. Certains officiers d’Azov veulent fuir en Russie. Les forces russes ont découvert un des principaux lieux de culte des membres du régiment d’Azov et d’après les artefacts retrouvés sur place, les radicaux d’Azov semblaient appartenir à un phénomène sectaire de type hybride mêlant satanisme et magie noire.
Qui aurait cru un jour que des musulmans, des chamanistes et des orthodoxes combattraient ensemble contre des suprémacistes néonazis satanistes ? Ce qui ce passe à Marioupol illustre à une échelle réduite la fin peu glorieuse d’un monde profondément corrompu et destructeur.
source : Strategika 51

Une opération spéciale en Ukraine est en cours depuis un mois. Les hommes et les pilotes de l’armée, l’opération aéroportée à Gostomel, les milices et les forces spéciales qui combattent à Marioupol sont sous les feux de la rampe. Le rôle de la Marine reste dans les coulisses – et à tort. Quelles sont les batailles auxquelles l’escadre russe s’est préparée en Méditerranée et comment cela affecte-t-il l’opération en cours actuellement ?
La marine russe a commencé son déploiement bien avant le début de l’opération. Après avoir temporairement épouvanté l’OTAN un peu au large de l’Irlande et des côtes britanniques, les navires sont allés en Méditerranée, pour se connecter avec le groupe naval en Méditerranée. Un détachement de navires de l’océan Pacifique s’y est également rendu. Le 20 février, la Russie disposait de deux croiseurs lance-missiles dans la région – le Marshal Ustinov et le Varyag (le Moscow est resté en mer Noire), de la frégate Admiral Kasatonov, de deux destroyers, d’un certain nombre de navires plus faibles et de plusieurs sous-marins diesel équipés de missiles « Kalibr ».
L’OTAN ne pouvait pas rester sans rien faire. Face aux forces russes, non négligeables, ils ont lancé trois groupes de porte-avions, dont un américain. Pendant un certain temps, la flotte russe a opéré en plusieurs détachements – tandis qu’un détachement de la flotte du Nord dirigé par l’Ustinov manœuvrait au sud de la Sicile, les navires du Pacifique, avec le groupe méditerranéen, formaient un puissant « poing » dans la partie orientale de la mer Méditerranée, près de la Syrie. Les groupes de navires de l’OTAN ont toutefois été maintenus hors de portée des systèmes de missiles russes, et une frappe contre eux aurait exigé un effort considérable.
Quelques jours avant l’opération, un certain nombre de navires russes ont passé le détroit au nord, dans la mer Noire. Mais l’épine dorsale du groupe est restée en Méditerranée, en cas de dérapage de la part des Etats-Unis et de l’OTAN. Si une escalade soudaine du conflit conduisait à une tentative d’intervention de l’Occident, les navires occidentaux ne pourraient pas passer en mer Noire aussi facilement ; ils devraient d’abord subir une bataille avec la flotte et les avions russes de la base de Khmeimim. Dans une telle bataille, l’Occident aurait disposé d’une force supérieure, mais le coût de tout succès pour les États-Unis et l’OTAN aurait été très élevé, et l’ampleur des opérations qui auraient été nécessaires pour vaincre les forces russes dans la région aurait été énorme.
L’Occident n’a pas pris le risque. Tant avant qu’après l’opération, les flottes de l’OTAN se sont comportées de manière résolument non agressive.
Dans la nuit du 24 février, tous les navires du groupement russe se sont rassemblés à l’est de la Crète. Si une bataille devait être livrée, il aurait été préférable de le faire avec une force combinée avec Hmeimimim à l’arrière. Et puis il y a eu le fameux discours du président Poutine.
Frappe de missile
Aux premières heures du 24, un enregistrement audio en russe des communications radio de la flotte de la mer Noire s’est répandu comme une traînée de poudre dans les réseaux d’analyse militaire et les forums publics occidentaux. Désignations numériques à partir de la table des signaux conditionnels par la voix, indicatifs d’appel codés et la question : « Qui d’autre a travaillé ? ». Cela allait au-delà de ce qui était normal en temps de paix, et il est devenu clair que quelque chose se passait.
Le président a annoncé le début d’une opération militaire spéciale à ce moment-là. Et quelques minutes après la fin de la diffusion de son discours, les premiers Kalibrs sont entrés dans l’espace aérien ukrainien.
Malgré l’utilisation très limitée d’avions lors de la première frappe, les dommages causés aux défenses aériennes ukrainiennes ont été fatals. L’Ukraine ne disposait plus que de bribes de défense aérienne qui ne dureraient pas très longtemps et n’auraient plus d’impact sérieux sur le déroulement des opérations militaires.
Un effet décisif similaire a été obtenu dans l’attaque contre le quartier général et les centres de commandement. Des observateurs attentifs peuvent voir que le niveau opérationnel de l’Ukraine a été complètement « réduit à 0 » dans les actions de ses troupes.
Les troupes ukrainiennes résistent simplement à l’endroit où elles se trouvent, il n’y a pas de commandement unifié des forces armées de l’Ukraine, ce que l’on désigne communément par le mot « opération », les forces armées de l’Ukraine ne le font pas en principe. Et il n’y a pas que ça. C’est surtout l’effet causé par le résultat d’une frappe de missile sur le quartier général.
Et le rôle de la marine dans le succès de cette frappe a été considérable. Oui, non seulement les Kalibr ont été utilisés dans la première vague de missiles de croisière et tactiques opérationnels utilisés contre les forces armées ukrainiennes, mais les Kalibr, en raison de leur nombre dans la salve, étaient importants. La flottille caspienne a également participé aux frappes, entrant ainsi dans l’histoire avec une deuxième opération militaire après celle de la Syrie. L’importance de la flotte dans l’application des frappes de missiles n’a pas diminué. Elle persiste aujourd’hui.
Le premier jour, des navires russes, dont le croiseur lance-missiles Moskva, sont apparus près de la seule île ukrainienne de la mer Noire, l’île de Zmeiny (Ile des Serpents). Cela ne veut pas dire que l’île était stratégiquement importante, mais elle n’était pas non plus sans importance.
Des missiles antinavires et antiaériens pourraient être déployés sur cette île. On pourrait y créer une base de soutien pour les bateaux de missiles et d’artillerie ukrainiens et un stock de mines qui pourraient ensuite être placées par des bateaux rapides. Bref, les problèmes peuvent être nombreux. L’île aurait également pu être saisie par la Roumanie, qui l’aurait annexée de facto et aurait équipé tous les acteurs susmentionnés, mais qui serait déjà sous la protection de l’OTAN.
Cela ne s’est pas produit, la marine russe a occupé l’île. Les navires russes ont d’abord exigé que les gardes-frontières ukrainiens se rendent. Puis, lorsque ces derniers ont refusé, l’île a été attaquée, vraisemblablement par des avions de la marine Su-24M. Et lorsque les gardes-frontières ukrainiens ont relevé la tête, ils ont découvert que des soldats russes avaient déjà débarqué sur le quai depuis leurs bateaux. La garnison de l’Ile Serpentine s’est rendue.
L’histoire de la prise de l’île comprend également l’épisode raconté par le général de division Igor Konashenkov. Il s’agit de l’attaque des navires de la marine russe par des bateaux ukrainiens près de Zmeiny. L’attaque a été repoussée et les bateaux ukrainiens auraient été détruits. Si c’est le cas, il s’agit de la première bataille navale gagnée par la Marine russe depuis la bataille de l’île de Nerva dans la nuit du 20 juin 1944.
Des exercices militaires effectués de manière régulière et continue par le détachement de navires de débarquement opérant en mer Noire ont également constitué un sérieux succès pour la marine. Les manœuvres régulières pour démontrer la disponibilité au débarquement de la marine retardent les forces ukrainiennes à Odessa, les empêchant d’être déplacées vers une autre zone : par exemple, près de Mykolayiv. L’avantage de cette mesure est difficile à sous-estimer. En fait, nous parlons ici de ce que les Anglo-Saxons appellent fleet in beeing – l’effet de présence, lorsque la flotte a une influence considérable sur le déroulement des opérations militaires du fait même de son existence.
Récemment, les navires de la Marine sont arrivés avec des dragueurs de mines, ce qui est très similaire à la préparation d’un véritable débarquement, car l’ennemi, s’il est compétent, sera protégé par des champs de mines.
Il était clair dès le départ que la marine ukrainienne avait un certain potentiel pour nuire à la Russie. Heureusement, ces risques n’ont pas été ignorés, et les bases navales ont été durement frappées au début de l’opération, tant avec des armes à missiles qu’avec des avions.
Les pertes de la marine dans les bases ont été considérables, bien qu’il ne soit pas encore possible d’en établir une liste précise. Par exemple, on sait avec certitude que le cotre Slavyansk, que la marine a reçu en cadeau des États-Unis, a été détruit avec des pertes en personnel. Globalement, la plupart des navires ukrainiens ont été détruits sur les bases, seul le détachement détruit près de Snakeinoye a pu prendre la mer.
Afin d’éviter que leur navire amiral Hetman Sagaidachny ne tombe aux mains des forces armées de la Fédération de Russie, les Ukrainiens eux-mêmes l’ont coulé à Nikolayev. Les bateaux stationnés à Berdyansk n’ont jamais pris la mer. Au même moment, les Ukrainiens ont fait exploser quelque chose dans le port de Mariupol, probablement aussi leurs propres bateaux. Les bateaux capturés ont maintenant été déplacés à Novorossiysk.
La base d’Ochakov, qui promettait d’être un problème une fois que les forces de sabotage y seraient déployées, a été détruite dès les premières heures de l’opération, et le personnel périra apparemment dans les combats comme de simples fantassins. En ce sens, la démilitarisation de la marine ukrainienne s’est avérée complète – la flotte ukrainienne a été détruite. Selon le colonel général Sergey Rudskoy, premier chef adjoint de l’état-major général des forces armées russes, la marine ukrainienne « a cessé d’exister ».
Guerre terrestre et guerre en mer
Il est possible qu’à la fin du mois de février, la marine russe ait mené une opération secrète dont personne n’a fait état. En particulier, dès le 26 février, on a appris que les nazis d’Odessa envisageaient une attaque terroriste à l’aide de substances toxiques, à savoir l’explosion de réservoirs d’ammoniac.
Dans la soirée du 27 février, la marine a diffusé sur un canal ouvert une demande à tous les navires marchands de quitter les eaux proches d’Odessa, expliquant qu’il s’agissait d’une opération antiterroriste. Les réseaux sociaux turcs ont été outrés, se demandant depuis quand la mer Noire était devenue un lac russe, mais l’ordre a été mis en œuvre très rapidement, et tout le trafic commercial s’est déplacé vers le sud en quelques heures.
Peu de temps après, selon la partie ukrainienne, la marine a arraisonné deux navires en mer – le pétrolier Athena et le vraquier Princess Nicole. Les deux navires battaient le pavillon ukrainien. Leur sort reste inconnu à ce jour, et l’on n’entend plus parler de la probabilité d’une attaque terroriste maintenant. Un peu plus tard, les 1er et 2 mars, il y a eu des vols intenses d’hélicoptères russes transportant des troupes aéroportées dans les environs d’Odessa, et il y a aussi une vidéo. Après cela, les discussions sur une éventuelle attaque terroriste se sont calmées. Tout cela ressemble à une intrigue de film d’action – mais c’est la réalité, et le ministère de la défense pourrait un jour en divulguer les détails.
Pendant ce temps, les avions d’attaque su-24M et Su-30SM du 43e régiment indépendant d’aviation d’assaut naval se sont joints à l’exécution de missions de frappe au-dessus de l’Ukraine. Les marines et les troupes côtières se battent dans la direction de Marioupol. Et même le barrage sur la voie de la Crimée a été détruit par des sapeurs de la marine.
Il y a quelques jours, selon les médias, des navires de la marine russe ont soutenu l’offensive d’unités terrestres à Marioupol avec des tirs d’artillerie depuis la mer. Certes, il n’y a pas de photos ou de vidéos de notre part, il n’y a qu’une image satellite étrangère.
Mais il y a une photo du navire bombardant les positions ukrainiennes près d’Odessa – c’était une frégate du projet 11356, avec un haut degré de probabilité, « Amiral Makarov ». Et « Makarov » dans la nuit du 22 mars près du port d’Ilyichevsk a frappé avec un missile anti-aérien (tous les systèmes antiaériens navals peuvent également frapper des cibles de surface) le navire de plongée ukrainien « Netishin », à partir duquel ils ont essayé de poser des mines. « Netishin » est retourné à terre pour ne pas couler, la pose de la mine n’a pas eu lieu.
Le ministère de la Défense n’a pas encore annoncé une liste complète des militaires morts parmi les troupes côtières et des marines, ainsi que la présence ou l’absence de pertes dans l’aviation navale. Entre-temps, une autre triste nouvelle a été annoncée – à Marioupol, le commandant adjoint de la flotte de la mer Noire, le capitaine de 1er rang Andriy Paliy, est décédé. Hélas, il est impossible d’éviter les pertes.
Et que fait l’ennemi ? Un avertissement a été émis que certaines des mines d’ancrage posées par l’Ukraine pour empêcher le débarquement russe à Odessa avaient été arrachées aux dragueurs de mines et dérivaient maintenant avec les courants marins. Le pire cadeau de l’Ukraine ne pouvait tout simplement pas être imaginé – maintenant tous les navires dans la partie nord-ouest de la mer Noire sont menacés, et avec le temps, les mines peuvent aller très loin.
L’opération se poursuit. Tant que la Turquie maintiendra les détroits fermés, pas un seul navire d’un pays de l’OTAN n’étant pas riverain de la mer Noire ne se trouvera sur le théâtre de la guerre, et la marine russe sera libre d’opérer. Et quelles que soient ses actions futures, elle a déjà joué un rôle important dans l’opération. Les actions de la Marine sont la réponse parfaite aux critiques qui aiment parler de « puissance continentale ». Même lorsque la guerre est menée sur terre, elle ne peut tout simplement pas se passer de forces en mer. L’Ukraine en est un excellent exemple.
source : VZGLYAD
traduction Avic pour Réseau International

Sur le front du Donbass, dans un premier temps et en coordination avec l’état-major russe, les milices républicaines ont cassé au Nord de Lougansk et au Sud de Donetsk la ligne de front ukrainienne jusqu’à faire jonction avec les forces terrestres de la Fédération de Russie arrivant de la région de Koupiansk (Est de Kharkov) et de Melitopol (Nord Est de la Crimée).
Depuis un peu plus d’une semaine et tandis que s’achève la libération de Marioupol s’opère sur les arrières du corps de bataille ukrainien du Donbass le début d’un large encerclement par 2 offensives russes venant du Nord et du Sud à l’Est du Dniepr.
Mais, les actions les plus significatives des derniers jours, en dehors de Marioupol et du secteur d’Izium où se poursuivent des combats violents, est sans conteste la rupture du front central ukrainien par les forces républicaines, appuyées par l’artillerie et l’aviation russes.
Les objectifs de ces opérations sur le front de Donetsk sont multiples :
- Fixer les forces ukrainiennes dans des combats pendant que s’opère plus à l’Ouest leur encerclement,
- Faire tomber les 2 points d’appui de la pression ukrainienne sur la ville de Donetsk que sont Marinka et Avdeevka,
- Faire « respirer » la capitale de la République populaire de Donetsk qui est depuis une semaine la cible de bombardements meurtriers,
Ces offensives républicaines prendront sans nul doute de l’ampleur dès que le chaudron de Marioupol sera détruit et que le bouclage russe du Donbass sera achevé.
Ces opérations russo-républicaines sur le front central, au lieu d’attendre un bouclage des unités ukrainiennes Donbass dans un grand chaudron, ont été certainement motivées par l’intensification des bombardements ukrainiens meurtriers au coeur des cités du secteur (Donetsk, Makeevka, Gorlovka…) et qui, depuis le mois de février ont tué 57 civils.
Lorsque des civils, quel que soit leur camp, meurent ou sont blessés au milieu de combats militaires, cela reste un drame absolu, MAIS il convient aussi, lorsque que l’on veut conserver un minimum de dignité de ne pas chercher à instrumentaliser par le mensonge leur souffrance. Tout d’abord, dans toutes les guerres, et particulièrement les guerres modernes aux capacités de destructions augmentées, des civils tombent pour avoir été au mauvais moment à proximité d’un objectif militaire visé ou entre les deux feux d’un combat débridé, ces victimes sont qualifiées alors de « dommages collatéraux ». Puis il y a les civils qui sont délibérément pris pour cible par des forces militaires, sur ordres ou pulsions meurtrières, et qui dans ce cas sont victimes de « crimes de guerre » qualifiés par toutes les conventions internationales en vigueur.
Mais lorsque depuis 8 ans des bombardements sont réalisés sciemment contre une population civile au seul prétexte de son identité russe, alors ces crimes de guerre deviennent génocide conformément à la convention de l’ONU sur le sujet qui rappelle que « le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Et dans son dernier rapport du 31 décembre 2021, le Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU, relevant que 81,4% des victimes civiles de la guerre du Donbass vivaient que les territoires bombardés des républiques de Donetsk et Lougansk a bien confirmé cet état de fait imputable au régime de Kiev !
Alors que les médias serves occidentaux font aujourd’hui démarrer le conflit en Ukraine au 24 février 2022, il est vital de rappeler qu’il a en réalité commencé en avril 2014, et l’augmentation brutale des bombardements ukrainiens à partir du 16 février, révélant l’imminence d’une offensive a été une des causes desopérations militaires de démilitarisation de l’Ukraine et libération du Donbass.
Et pour leurs derniers bombardements, les forces ukrainiennes n’ont pas hésité à utiliser plusieurs fois des missiles balistiques « Tochka U », dont certains chargés avec des sous munitions.
Ainsi de ce bombardement ukrainien du centre de Donetsk intervenu le 14 mars avec un missile Tochka U à sous munitions et qui a fait 21 tués et plus de 40 blessés dans les rues de la capitale. Dès le lendemain, un autre Tochka U s’abattait dans le centre de Makeevka, près de la gare routière et heureusement tard dans la soirée, ne provoquant que 6 blessés.
Et ici pour faire ici une parenthèse du côté de la guerre de l’information voici comment la chaîne de télévision française « C News », coutumière des raccourcis mensongers et fake news serviles a réutilisé dans une stupidité pathétique l’image du débris du Tochka U tombé sur Donetsk qualifiant un missile vieux de 50 ans de missile hypersonique russe tiré contre l’Ukraine.
Quant à la presse italienne, même propagande mensongère concernant ce bombardement meurtrier ignoré sur Donetsk (et ses victimes méprisées) mais dont les images sont quand même reprises et détournées pour illustrer les bombardements russes sur les défenses ukrainiennes de la ville de Kiev.
Il suffit pourtant pour rétablir la vérité de regarder les reportages nombreux réalisés à Donetsk ce 14 mars comme par exemple celui du journal télévisé de TF1 20 heures qu’on ne peut pas qualifier d’être un organe de la propagande du Kremlin !
Mais revenons aux opérations militaires en cours sur le front de Donetsk et destinées à faire enfin respirer cette ville meurtrie par 8 années de bombardements ukrainiens quotidiens :
Dans le Donbass la ligne de front a considérablement changé depuis le 24 février dans son centre, le secteur de Donetsk commence à craquer à son tour.
• Dans le Sud, à Marioupol une résistance désespérée les ukrainiens qui viennent de refuser de déposer les armes, préférant entrainer la ville dans leur destruction.
• Dans le Nord, l’arc ukrainien Severodonetsk-Lysichansk-Rubezhnoye, malgré une défense obstinée est en train de se refermer et se transformer en chaudron.
• Au Centre, alors que le front évolue vers une défaite totale des forces ukrainiennes encore présentes, ces dernières s’accrochent désespérément au terrain
Des violentes batailles se déroulent autour de Marinka et Avdiivka les deux piliers principaux du dispositif ukrainien enserrant à l’Ouest et au Nord la ville de Donetsk.
Après avoir mené des attaques frontales mais infructueuses contre ces deux secteurs ukrainiens, les forces républicaines, tout en y maintenant une pression offensive avec les appuis feu russes de l’artillerie et de l’aviation, ont concentré leurs opérations au Sud de Marinka et au Nord d’Avdeevka pour réaliser des mouvements enveloppant permettant de les encercler et de les attaquer sur leurs flancs moins protégés.
Pour ces opérations des forces terrestres républicaines appuyées par les forces russes se trouvent également renforcées par des équipements de combat nouveaux abandonnés ou capturés sur le front de Marioupol. Ainsi 113 chars et autres blindés, 138 systèmes antichars étasuniens « Javelin » et 67 systèmes antichars britanniques NLAW et d’autres armes capturées ont déjà été transférés dans les dotations des unités républicaines au combat. D’autres, endommagés par les combats, subissent des réparations à l’arrière du front avant de les rejoindre.
1- Dans le secteur de Marinka
Depuis la libération de Volnovakha, le front ukrainien Sud (entre Marioupol et Donetsk) est en plein effondrement, et tandis que les dernières résistances des unités ukrainiennes sont détruites dans Marioupol, au Nord les forces républicaines avec l’appui des forces russes repoussent les unités ukrainiennes vers Marinka, au Sud-Ouest de Donetsk.
Sur le front de Marinka, après avoir subi des bombardements intenses sur leurs lignes de défense, les unités ukrainiennes ont commencé à céder du terrain devant des attaques terrestres républicaines qui ont réussi à prendre pied dans les quartiers pavillonnaires à l’Est de la ville, près du village d’Aleksandrovka. Les chars du bataillon Somalie ont été déployés en renfort pour mener cette reconquête de Marinka.
Vidéo montrant les quartiers Est de Marinka libérés par les forces républicaines
Dans ce secteur Sud les principales attaques se font en direction de Charterskoye, Novoukrainka et Sladkoe où les forces ukrainiennes de la 54e Brigade tentent d’y retarder la manœuvre d’encerclement de Marinka par le Sud. Au cours des 48 dernières heures les forces républicaines ont progressé d’environ 15 km, libérant de nouveaux petits villages et hameaux agricoles. Plus à l’Est de ce secteur un autre axe offensif a été engagé par les forces républicaines contre la petite ville de Novomikhaïlovka où s’est repliée la 53e Brigade mécanisée ukrainienne en perdant de nombreux personnels et véhicules blindés.
Les opérations offensives républicaines avancent vite car elles bénéficient d’un appui décisif des forces aériennes russes qui détruisent de nombreuses positions d’artillerie et blindés ukrainiens engagées dans des combats retardateurs désespérés et de moins en moins coordonnés. Ainsi par exemple, pour la seule journée du 26 mars et dans ce secteur au Sud de Donetsk, les forces aérospatiales russes ont traité 89 cibles ukrainiennes, détruisant au minimum 60 soldats, 2 chars de combat, 3 véhicules de combat d’infanterie, 6 pièces d’artillerie… tandis que leur défense antiaérienne abattaient de son côté 7 drones. À noter qu’au cours de ces opérations combinées russo-républicaines les dernières unités du bataillon néo-nazi « Donbass », qui avaient battu en retraite vers le Nord après la bataille de Volnovakha, ont été définitivement mises hors de combat.
Progressant dans les faubourgs de Marinka un char de combat T64 capturé sur le front de Marioupol et réengagé immédiatement dans les rangs du bataillon « Somali » qui est engagé dans le Sud-Ouest de Donetsk.
2- Dans le secteur de Avdeevka
Sur le secteur d’Avdeevka, situé à 15 km au Nord de Donetsk, la situation est légèrement différente car d’une part, les défenses de la ville sont fortement enterrées et organisées autour d’un complexe industriel majeur (1ère cokerie d’Europe) et où trouve surtout un centre de production chimique (80 000 tonnes par an) avec des stockages de matières dangereuses et toxiques. Un stratégie comme celle opérée sur Volnovakha ou Marioupol avec des frappes, mêmes ciblées au maximum, au centre du dispositif urbain n’est pas possible dans la même intensité.
Donc, la stratégie qui semble se dessiner depuis ces derniers jours est également celle d’une manœuvre d’encerclement cette fois par le Nord coordonnée avec une pression offensive frontale importante menée sur les lignes de défenses ukrainiennes de Marinka par l’artillerie et les forces aérospatiales russes. Chaque jour des Sukhoï travaillent dans le secteur où je suis, en coordination avec des unités d’artillerie, principalement lances roquettes multiples, qui frappent continuellement jour et nuit les défenses ukrainiennes.
Au Nord d’Avdeevka entre Donetsk et Gorlovka, le front ukrainien a été nettement enfoncé par les forces républicaines qui ont repoussé vers le Nord-Ouest la 25e Brigade motorisée ukrainienne, libérant de nombreux villages, dont Vergnotorestkoe qui était le point d’appui central de ce secteur. Aujourd’hui les forces ukrainiennes se sont repliées sur des villages comme celui de Kamienka où elles peuvent bénéficier de la couverture des unités d’artillerie encore opérationnelles à Avdeevka.
La libération des territoires au Nord de Vergnotorestkoe, par les forces armées de la République Populaire de Donetsk.
Fin janvier, dans un inventaire des sites du front du Donbass susceptibles d’être la scène d’un « false flag » ukrainien cherchant à accuser les russes ou pro-russes d’un crime de guerre légitimant une action offensive, j’avais placé le site d’Avdeevka en tête de liste. Depuis, si les forces russes ont anticipé sur l’offensive ukrainienne, la menace d’un tel scénario reste présente et surtout depuis que Biden a lancé entre deux insultes envers le président russe que ses forces armées en Ukraine sont sur le point d’utiliser l’arme chimique.
Alors que la doctrine occidentale jusqu’à présent affirme officiellement que l’OTAN n’interviendra pas en Ukraine (très hypocritement car elle est déjà partie prenante entre ses ressources de renseignement militaire, ses livraisons d’armes, ses soutiens logistiques, ses mercenaires etc…), le POTUS quasi sénile, repris en chœur par sa meute de gouverneurs occidentaux, vient de déclarer que SI la Russie utilise l’arme chimique (ou s’il y a un accident nucléaire), alors l’OTAN interviendra, ce que demande à cors et à cris Zelensky depuis 3 semaines.
« Nous répondrons s’il y a utilisation (d’armes chimiques). La nature de la réponse dépendra de la nature de cette utilisation » a déclaré Joe Biden ce 23 mars 2022.
En résumé la porte de l’OTAN est fermé pour l’Ukraine mais Biden vient d’en donner la clef à Zelensky !
Tandis que le Sud de la République populaire de Donetsk est désormais sous le contrôle des opérations militaires russo-républicaines, et que la libération de Marioupol est désormais acquise, on observe une augmentation des combats et bombardements d’une part sur le front de Kramatorsk/Slaviansk (au Nord de la République populaire de Donetsk) et sur le front central, dans le secteur de Donetsk où les forces ukrainiennes de Marinka et Avdeevka seront bientôt menacées par un chaudron républicain.
Une fois les forces ukrainiennes du secteur de Donetsk détruites un deuxième chaudron plus important pourra alors être engagé par l’encerclement du corps de bataille ukrainien concentré entre Slaviansk, Kramatorsk, Severodonetsk, Lisichansk.
Cette évolution des actions militaires ne fait aucun doute car les forces de Kiev, même si elles conservent encore un potentiel défensif résistant et une combativité honorable, ne disposent plus de moyens suffisants pour leur permettre des contre-offensives, notamment logistiques car la plupart de leurs dépôts de carburant et munitions ont été détruits par les missiles et l’aviation russes.
Il faut dans cette histoire en mouvement savoir raison garder et surtout ne pas céder aux fantasmes débiles de certains analystes pro-russes qui depuis leurs salons moscovites ou parisiens ne sont que des larbins ne cherchant qu’à être plus propagandiste que la propagande pour remplir leurs portefeuilles et nourrir leurs egos surdimensionnés comme le prouvent les cartes militaires utilisées pour leurs prétendues « expertises » et qui sont plus « optimistes » que celles publiées par… le Ministère de la Défense russe lui-même !
source : Alawata Rebellion
Un peu d'Histoire pour l'Ukraine

par Aline de Diéguez.
- Les juifs découvrent une masse de co-religionnaires
- Petite bibliographie personnelle
- Un nouveau royaume
- Les Khazars débarquent dans l’histoire
- Vrais Juifs, faux Juifs
Depuis la destruction par les troupes de Titus fils de l’empereur Vespasien, du temple construit par Hérode, Jahvé s’était installé dans l’exil. Dieu local d’un lopin de terre plutôt aride du bassin oriental de la Méditerranée, il était devenu une divinité itinérante, qui a pérégriné durant des siècles dans le monde entier au gré des déplacements de ses fidèles avant de retrouver un point de chute…
Or, ses fidèles avaient depuis toujours la bougeotte. Tout en le refusant et en le combattant de toutes ses forces, Jahvé avait collé aux talons du Dieu Jésus. Malgré l’inimitié réciproque que les partisans des deux divinités se manifestaient, ses fidèles s’étaient immédiatement installés dans les régions progressivement converties au nouveau Dieu trinitaire. C’est ainsi qu’à la fin du premier millénaire, et alors que le Dieu Jésus régnait en maître sur toute l’Europe occidentale – Jahvé ne l’avait précédé qu’en Espagne – ses fidèles s’étaient attachés aux pas des chrétiens et on en trouvait des petits groupes tout autour du bassin de la Méditerranée puis dans les pas du christianisme en France, en Allemagne et jusqu’en Europe centrale.
C’est là que s’était produit l’évènement extraordinaire qui permit au judaïsme de gonfler brusquement sa population, et donc de survivre jusqu’à nos jours en tant que groupe humain spécifique.
En effet, loin de s’épuiser au fur et à mesure qu’il s’éloignait de son camp de base judéen et qu’il expédiait tous azimuts des petits groupes d’éclaireurs, Jahvé avait offert à ses fidèles éberlués la surprise et le cadeau sans prix de découvrir que, dans les plaines orientales de l’Europe et jusqu’aux confins de l’Asie, vivait une immense population de co-religionnaires dont personne ni en Orient, ni en Occident n’avait entendu parler.
Que sait-on exactement aujourd’hui de cette population ?
Pas grand-chose de précis. L’ouvrage le plus récent à son sujet, « Découverte de la Khazarie », est celui de Damir Soloviov successeur du grand anthropologue russe, Lev Goumiliev (1912-1992), spécialiste des peuples steppiques et chercheur principal au Musée-Réserve d’Astrakhan. Il précise et confirme les études précédentes.
L’ouvrage le plus connu est celui de Kevin Alan Brook : « The Jews of Khazaria », publié en 1999 – une seconde édition remaniée et complétée a paru en 2006. Cet ouvrage est une somme qui a longtemps constitué avec celui de Douglas M. Dunlop, « The History of the Jewish Khazars » (1954) l’ensemble le plus fiable et le plus objectif de la multitude de travaux, dans toutes les langues de la terre, que le mystérieux royaume khazar a inspirés depuis un siècle à une armée d’universitaires américains à la recherche d’un sujet de thèse original. Brooks fournit également une bibliographie exhaustive des innombrables études parues sur ce sujet, ce qui fait de son livre une manière d’encyclopédie.
Les ouvrages de Kevin Alan Brook et de Douglas Dunlop ne sont malheureusement pas traduits en français. Le plus connu dans notre langue est le roman historique passionnant, qui repose néanmoins sur des données scientifiques solides et reconnues comme telles, « La treizième tribu » (1976) d‘Arthur Koestler. Il est accessible dans une collection de poche.
On peut y ajouter la traduction de l’ancien « The Kuzari : In Defense of the Despised Faith » (1140) par Yehuda Halevi et une recherche plus récente « L’Empire khazar VIIe-XIe siècle » (2005) par le duo Jacques Piatigorsky et Jacques Sapir.
Impossible d’ignorer l’analyse quelque peu polémique, mais d’un bon sens réjouissant, de Benjamin H. Freedman « Facts are facts, The Truth about Khazars » en libre accès sur internet.
Je signale pour mémoire l’ouvrage romancé et teinté par l’idéologie dominante de Marek Halter, « Le Vent des Khazars » : « Pourquoi à l’époque où les religions dominantes, la chrétienté et l’islam, contrôlent les grandes puissances, telles Byzance, l’Empire carolingien et le califat de Bagdad, ce peuple d’origine aryenne choisit-il la religion la plus persécutée de par le monde ? », écrit-il, alors qu’à l’époque, le prosélytisme juif était particulièrement agressif et actif. Il se développait avec succès partout où les Judéens s’étaient installés.
« Mille ans avant la naissance de l’actuel État d’Israël, un Royaume juif existait sur les marches orientales de l’Europe, à cheval sur les plaines baignées par le Don et la Volga … » Ainsi commence le célèbre ouvrage de l’auteur juif américain Kevin Alan Brook : « The Jews of Khazaria ».
L’histoire semi-fictive des Khazars a fait d’autant plus fantasmer de nombreux auteurs que les documents historiques réels concernant cette nation indo-turco-slave sont si minces que durant des siècles l’immense royaume sis entre les bassins de la Volga, du Don, du Dniepr jusqu’à la mer d’Aral, la mer Caspienne et au Caucase avait disparu de la mémoire des hommes. Et pourtant, nous savons désormais que, composé de plus de vingt groupes ethniques ou « nations », la puissance de l’empire Khazar couvrait une surface immense. Elle a rayonné pendant un demi-millénaire – entre le VIe et le XIe siècle – sur les régions qui correspondent aujourd’hui à l’Europe de l’Est et aux marches de l’Asie. A son apogée, cet empire a donc été contemporain de celui de Charlemagne.
L’existence même des Khazars est demeurée inconnue jusqu’au début du VIIe siècle. On sait seulement qu’à l’origine les tribus khazares faisaient partie de l’empire turc et qu’elles conquirent leur indépendance après que des guerres intestines eurent provoqué l’éclatement de cet empire.
C’est pourquoi le nom de la ville de Kiev, dont la naissance est attestée à cette époque, est d’origine turque : KUI, la rive et EV, l’emplacement. Elle aurait été créée par des Khazars du temps de leur alliance avec les Turcs.
À partir de sources arabes, hébraïques, arméniennes, byzantines, slaves, ainsi que de divers objets archéologiques découverts depuis peu par le savant russe Lev Goumiliev, les fragiles connaissances qu’on possédait jusqu’alors ont été confirmées. Il avait entrepris une expédition sur les bords de la mer Caspienne, à la recherche de traces de la capitale de cet empire disparu. Parmi les pièces exhumées dans le delta de la Volga par ses expéditions figurent des pièces de monnaie, des bagues, des objets funéraires, des outils destinés à la vie quotidienne, à la pêche ou à l’agriculture, des fragments d’amphores typiques de la période khazare, ou encore, et plus intéressant, des tuiles et des briques impliquant la présence, autrefois, de véritables palais.
Les historiens ont établi que, de la moitié du VIIe siècle et jusqu’au début du XIe siècle, le Khaganat Khazar était un Etat prospère et une puissance internationale qui s’étendait au territoire de l’actuelle Russie méridionale, le Kazakhstan, tout l’est de l’Ukraine, le Caucase, une partie de la Turquie, L’historien américain Alan Brook insiste sur le fait qu’il entretenait des relations diplomatiques et commerciales suivies avec l’empire romain d’Orient, c’est-à-dire avec Byzance, et aussi avec ce qui demeurait de l’empire turc, ainsi qu’avec les puissantes tribus environnantes des Alains, des Magyars et des Slaves.
Bien que païens et pratiquant un mélange de chamanisme et de culte idolâtre et phallique qui donnaient lieu à des scènes d’orgie sexuelle, ainsi qu’à des sacrifices humains, les célèbres et redoutés guerriers Khazars, furent à plusieurs reprises des alliés de Byzance lorsque les Perses Sassanides tentèrent de s’approprier les richesses de la capitale de l’empire romain d’Orient; ils furent de nouveau les alliés de Byzance après la mort du prophète Mohammad, lorsque l’islam guerrier voulut imposer son message au monde entier. C’est ainsi que les Khazars bloquèrent son expansion en direction du Caucase et jouèrent à l’Est le rôle de Charles Martel à l’Ouest.
L’alliance entre les Khazars et Byzance fut d’ailleurs scellée par le mariage de l’empereur Constantin V (741-775) avec une princesse khazare. Leur héritier devint ’empereur de Byzance sous le nom de Léon IV le Khazar.
Or, le débarquement des Khazars dans l’histoire contemporaine a pour origine lointaine la conversion de ce royaume au judaïsme vers l’an 740.
Le récit des circonstances de cette conversion décidée par le roi khazar de l’époque, Bulan, est décrit avec précision par Arthur Koestler dans son ouvrage cité ci-dessus. Il rappelle la légende qui entoure cette conversion telle qu’elle ressort d’une correspondance entre un roi khazar appelé Joseph et Hasdai Ibn Shaprut, un ministre juif du khalife de Bagdad. Mais ce document historique est plus que fragile, car les lettres ayant été rédigées entre 954 et 961 – soit plus de deux cents ans après la conversion des Khazars – il est quasiment impossible de séparer la réalité historique de celle recréée par la fable. De plus, des passages entiers sont manquants, notamment le début et la fin du document.
Mais la réforme religieuse du roi Bulan semble avoir été bien réelle et effectuée en plusieurs étapes. Elle fut, comme il se doit dans ce genre d’action politico-théologique, enveloppée d’évènements miraculeux destinés à en sceller l’authenticité. Ainsi, dit la légende, après qu’il eut décidé de renoncer à l’idolâtrie, de chasser les sorciers, d’interdire les orgies sexuelles et les meurtres rituels, c’est l’apparition d’un ange qui aurait révélé le « vrai Dieu » – c’est-à-dire un Dieu universel – au roi réformateur.
Or, ce souverain était probablement une fin politique et il ne s’est pas lancé dans un bouleversement politico-religieux aussi fondamental de son empire sans en avoir pesé les avantages et les inconvénients. Il avait probablement compris que l’unité mentale d’une nation est un facteur capital qui lui permettait de renforcer la stabilité et l’unité politiques d’un vaste royaume composé de tribus nombreuses et particulièrement belliqueuses.
Mais comment choisir la meilleure manière d’honorer ce « Dieu » universel, alors que deux grands empires monothéistes étaient installés à ses frontières, à savoir, Byzance et Bagdad et que des communautés très actives d’une troisième divinité, et se réclamant d’un troisième monothéisme se trouvaient à l’intérieur ou aux marches du royaume khazar ?
C’est là qu’est censée avoir eu lieu la fameuse joute entre des représentants des trois monothéismes citée par Koestler et Kevin Alan Brook – un représentant du christianisme de Byzance, un représentant de l’islam et un représentant du judaïsme talmudique. La cérémonie se serait terminée par le choix du « Dieu de la Thora », le rabbin ayant remporté la victoire sur ses deux compétiteurs au nom de l’ancienneté de son Dieu.
Dans son ouvrage capital « Deux siècles ensemble (1795-1995), Juifs et Russes avant la Révolution », Alexandre Soljenitsyne propose l’explication politique triviale, mais assurément la plus vraisemblable. C’est le principe de neutralité politique qui aurait, en secret, déterminé le choix d’un souverain habile politique : « Les chefs ethniques des Turco-khazars idolâtres de cette époque ne voulaient ni de l’islam pour n’avoir pas à se soumettre au khalife de Bagdad, ni du christianisme pour éviter la tutelle de Byzance. Ainsi, près de sept cent vingt deux tribus adoptèrent la religion juive ».
Soljenitsyne explique l’influence du judaïsme sur les Khazars à partir des échanges commerciaux qui avaient lieu entre les deux populations depuis des décennies. Bien avant la fameuse conversion, des colonies dites juives – en fait judéennes, car ni le mot, ni la notion que ce terme recouvre aujourd’hui n’existaient à l’époque – étaient implantées dans les plaines du Don et de la Volga à partir de la Crimée. En effet, c’est dans cette petite péninsule que l’empereur romain Hadrien avait fait déporter les prisonniers juifs en 137, après avoir réduit la révolte de Bar-Kokhba.
Mais tout en restant en relations avec le centre religieux de la Judée, de nombreux Judéens à la recherche d’un avenir plus prospère, s’étaient joints aux bannis et d’autres groupes avaient eux aussi essaimé dans tout le bassin de la Méditerranée depuis des décennies, et cela bien avant la destruction du Temple d’Hérode à la recherche d’une terre plus prospère que l’antique Judée. C’est ainsi qu’une communauté importante des adorateurs du Dieu Jahvé était implantée depuis la plus haute antiquité sur les bords de la mer Noire et dans le Caucase, où ils avaient précédé les déportés d’Hadrien. Ces Judéens-là auraient été, dit-on, des descendants des très anciennes captivités assyrienne et babylonienne des VIIIe et VIe siècles avant notre ère.
La conversion des Khazars au culte du Dieu Jahvé n’est donc pas un phénomène miraculeux ou lié à un évènement unique et parfaitement anecdotique. Elle est la résultante politico-religieuse d’un long processus dans lequel l’action des échanges commerciaux et un prosélytisme quotidien exercé par les responsables religieux ont joué un rôle déterminant. Avec le temps, les mélanges de populations se firent donc tout naturellement.
Il est néanmoins vraisemblable que les conversions, même si elles ne se limitèrent pas à l’immédiat entourage du roi et de sa cour, ne concernèrent pas la totalité de la population de ce vaste royaume composite. De nombreuses tribus, notamment celles qui occupaient les territoires les plus éloignés du centre du pouvoir, conservèrent leurs cultes anciens. Le royaume Khazar était tolérant. On sait que certains groupes s’étaient également convertis au christianisme et d’autres à l’islam. Il est donc abusif de clamer aujourd’hui que tous les Khazars étaient judaïsants.
Après deux siècles de prospérité le royaume khazar, officiellement juif – au sens que ce mot présente aujourd’hui – finit par dépérir à la suite de multiples affrontements avec des tribus vikings, celles des arabes et des redoutables pillards Varègues ou Rhuss, qui se déplaçaient le long des grands fleuves et de nombreuses autres tribus guerrières de la steppe. La prise de la forteresse de Sarkel par les princes Rhuss Igor, puis Sviatoslav lui porta un coup fatal. Il subsista encore durant quelques décennies entre 933 et 969, mais il est établi que l’empire des plaines n’existait plus au début du XIe siècle.
Les Rhuss se convertiront au christianisme byzantin, dit orthodoxe, par opposition au christianisme romain. Ils donneront naissance à une nouvelle nation – la Rhuss de Kiev – soutenue par l’empire romain d’Orient et berceau de la Russie moderne.
Quant aux juifs anciens ou plus récents qui vivaient dans l’empire khazar – et qui étaient donc ethniquement et génétiquement composés de peuples d’origines très diverses, principales turcs, mongols, etc. – ils disparurent certes en tant que nation, mais une population de centaines de milliers d’individu se réclamant du judaïsme était toujours là. Elle se répandit par familles, par groupes, par tribus dans l’ensemble des États de la région. Leurs descendants se retrouvent dans tous les pays de l’Europe centrale, principalement en Ukraine, en Russie, en Pologne et jusqu’aux pays baltes.
Le mystérieux royaume khazar a influencé notre monde moderne d’une manière dont nous n’avons pas toujours conscience.
La « question khazare » a opéré un débarquement tonitruant dans l’histoire contemporaine avec la polémique liée à la colonisation de la Palestine à partir de la fin du XIXe siècle.
En effet, à partir de cette période, qui correspond à l’apogée de tous les mouvements colonisateurs européens, d’immenses cohortes de juifs dits « Ashkenazim », en réalité originaires des régions autrefois occupées par les tribus de l’empire khazar tardivement converties au judaïsme, ont déferlé sur une Palestine miraculeusement métamorphosée en « terre de leurs ancêtres ». Ils en revendiquaient la propriété au nom de la connaissance qu’ils possédaient par ouï-dire de l’existence d’un acte notarié dressé entre un extra-terrestre et d’hypothétiques ancêtres qui auraient été méchamment privés de leur héritage par de cruels centurions romains.
Tous les premiers ministres du nouvel État surgi en terre palestinienne en 1948 sont originaires d’Europe orientale et des régions qui correspondent à l’ex-empire khazar. Les démographes de l’actuel État hébreu n’ont trouvé qu’une seule famille, les Zinati de Pek’in, qui aurait résidé en Palestine sans aucune interruption depuis l’antiquité.
Mais rien n’est parfait en ce bas monde. Les flammes d’une polémique ardente ont embrasé les cervelles : des méchants n’ont-ils pas déclaré que les juifs orientaux nouvellement débarqués en Palestine ne seraient pas de « vrais juifs », la majuscule signifiant que les juifs ne seraient pas les fidèles d’un dieu local, adoré par une petite peuplade localisée in illo tempore et durant quelques siècles sur une petite portion de terre du Moyen Orient – la Judée – mais une variété particulière de vivants, aussi singulière que les baleines, les éléphants ou les hannetons. À tout le moins, il s’agirait d’une catégorie d’humains aussi peu solubles dans l’espèce humaine universelle que l’huile et le vinaigre dans un saladier.
Il est vrai que certains éminents représentants de ce groupe attisent, par leur comportement et leurs déclarations, les braises d’un racisme biologique toujours rougeoyantes sous un épais tapis de lois destinées à encadrer sévèrement la liberté de pensée et d’expression et à punir durement les audacieux transgresseurs.
Ainsi, le nouvel académicien, Alain Finkielkraut, aujourd’hui héraut et chantre de l’identité nationale gauloise, a pu écrire sans complexes, dans le célèbre quotidien français Le Monde, qu’il fait toujours partie « de la plus vieille tribu du monde ». Mais tout le monde a parfaitement compris qu’il ne parlait ni des Arvernes, ni des Éduens, ni des Bituriges.
Quant à l’actuel État né en 1948 en terre palestinienne, il refuse catégoriquement l’existence d’une citoyenneté israélienne et fait des pieds et des mains en vue d’arracher aux victimes de ses spoliations d’abord, puis à la totalité des États de la planète ensuite, d’être reconnu officiellement en tant qu’« État juif pour les juifs du monde entier ».
Les adorateurs de la Thora et du Talmud n’ont d’ailleurs aucun scrupule à démontrer qu’il existerait à leurs yeux un « sang juif » plus ou moins pur. Ainsi, celui des Falachas éthiopiens, tout « juifs » que ces derniers se proclament, semble insuffisamment « pur » afin d’accéder au privilège de se trouver mélangé à celui des « vrais juifs ». C’est pourquoi la Croix-Rouge israélienne, a refusé le don du sang d’une députée juive d’origine éthiopienne, Pnina Tamato-Shata. « Nous n’acceptons pas le sang particulier des juifs éthiopiens », lui a-t-il été répondu.
Finalement, devant l’indignation internationale provoquée par la révélation de ce racisme biologique effronté, la Magen David Adom – l’équivalent de la Croix Rouge – a accepté d’effectuer un prélèvement tout symbolique, tout en précisant que le sang de la député Falasha serait congelé et non utilisé, c’est-à-dire, en réalité, jeté.
C’est ainsi que les Khazars judaïsés étaient entrés dans l’histoire. Ils entrèrent dans l’histoire locale par la force des choses, puisqu’ils étaient là. Mais ils ne sont jamais entrés dans la narration officielle car leur existence même contredit le mythe sur lequel se fondent les revendications des colons installés en Palestine. C’est pourquoi la narration mythologique qui tient lieu d’histoire dans l’État né en 1947 continue de refuser officiellement leur existence et une filiation dont leurs descendants semblent avoir honte.
L’afflux de centaines de milliers de fidèles nés d’une conversion de masse de la population d’un gigantesque territoire de l’Est européen et des marches de l’Asie, dont les ancêtres n’avaient évidemment jamais mis les pieds au Moyen-Orient et qui, après leur conversion, vivaient sous la poigne de fer de rabbins talmudistes, métamorphosa définitivement le judaïsme. Et c’est ce talmudisme-là qui a fini par donner naissance au sionisme contemporain.
Le débarquement dans l’histoire de l’Occident d’un immense groupe de juifs tardivement convertis influe lourdement, que ce soit souterrainement ou publiquement, sur la géopolitique européenne et Moyen orientale actuelles. Ce n’est donc pas une histoire anecdotique et il est important d’en connaître l’origine.