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8 octobre 2023

DEPUIS SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 L'ETAT D'ISRAËL EST RENTRE EN GUERRE CONTRE LE HAMAS QUI A ATTAQUE TOUT LE TERRITOIRE D'ISRAËL ...

À Gaza City, une frappe d’Israël détruit les trois immeubles de la « tour Palestine »

Après l’opération militaire spectaculaire déclenchée par la branche armée du Hamas, des raids aériens israéliens ont détruit samedi soir une tour au cœur de la ville de Gaza.

INTERNATIONAL - Une tour « pulvérisée ». Après l’opération militaire spectaculaire déclenchée par la branche armée du Hamas ce samedi 7 octobre au matin, Israël a répliqué avec de nombreuses frappes aériennes, dont une qui a détruit les trois immeubles de la « tour Palestine » à Gaza City, ont constaté des journalistes de l’AFP. Aucune information n’a été donnée dans l’immédiat sur d’éventuelles victimes.

Comme vous pouvez le voir sur la vidéo en tête d’article, la tour s’est écroulée alors qu’une correspondante de la chaîne qatarie Al Jazeera s’exprimait en direct du centre de Gaza. « Le bâtiment a été totalement détruit et réduit en cendres », a-t-elle déclaré par la suite. Avant d’ajouter : « En regardant tous les bâtiments adjacents, on peut imaginer l’ampleur de la destruction dans les environs ».

Les bureaux d’Al Jazeera

et d’AP visés en 2021

L’armée de l’air israélienne a déclaré dans un communiqué que ses avions de combat avaient frappé des immeubles à Gaza, affirmant qu’ils abritaient des « infrastructures militaires » du Hamas.

Sur Twitter, des journalistes ont déploré la destruction de la tour de Palestine, régulièrement utilisée par les reporters du monde entier. « La tour où j’ai fait de nombreux directs entre 2011 et 2014 pour les médias français », s’est rappelée Émilie Baujard, grande reporter à RTL. La correspondante Laurence Haim a, elle, regretté un « centre des médias pulvérisé ».

Ce n’est pas la première fois que des tours sont détruites au cœur de Gaza. Au cours d’un conflit de 11 jours en 2021, Israël a pris pour cible quatre tours gazaouies, causant la destruction de trois d’entre elles, dont une qui abritait les bureaux d’Al Jazeera et de l’agence de presse Associated Press.

L’éruption de violence ce samedi a déjà fait 70 morts côté israélien, selon le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, et 232 morts côté palestinien, selon le ministère de la Santé du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir sur la bande de Gaza depuis 2007.

À voir également sur Le HuffPost :

 

Attaques du Hamas contre
Israël : « Le risque d’escalade
est très fort », estime
le chercheur Marc Hecker

La branche armée du Hamas a lancé une offensive depuis la bande de Gaza ce samedi. Marc Hecker, directeur de la recherche à l’Ifri, explique au « HuffPost » en quoi ces attaques sont « sans précédent ».

GAZA CITY, PALESTINE - 2023/10/07: Rockets are fired by Palestinian militants into Israel from Gaza. (Photo by Mahmoud Issa/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)
SOPA IMAGES / SOPA IMAGES/LIGHTROCKET VIA GETT
Des roquettes lancées par le Hamas sur Israël, le 7 octobre 2023.

INTERNATIONAL - Les morts se comptent déjà par dizaines. Au petit matin, ce samedi 7 octobre, la branche armée du Hamas a lancé, à la suprise générale, une offensive d’ampleur contre Israël. En plus de milliers de roquettes lancées, des combattants palestiniens se sont infiltrés dans des localités israéliennes pour fusiller ou prendre en otage passants et militaires.

Marc Hecker, directeur de la recherche à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et auteur d’Intifada française ? (Ellipses, 2012), explique au HuffPost en quoi ces attaques sont « sans précédent » dans le conflit israélo-palestinien.

Il y a déjà eu de nombreux épisodes de tension entre Palestiniens et Israéliens, notamment en mai dernier. En quoi ce qui a débuté ce samedi matin est différent ?

Une attaque de ce type est sans précédent. Les derniers épisodes de confrontation, depuis la guerre de Gaza en 2008-2009, n’avaient pas pris cette forme. On était plutôt sur des envois massifs de roquettes, d’obus ou d’autres objets volants, comme des cerfs-volants incendiaires. De leur côté, les Israéliens misaient sur le système de défense « Iron Dome » [dôme de fer] pour se protéger.

Cette fois, les roquettes ont été envoyées rapidement en très grand nombre, de manière à saturer les défenses aériennes. En parallèle ont été menées des opérations d’infiltration terrestres, maritimes et aériennes. Pour ce qui est de la composante aérienne, il s’agit de moyens rudimentaires, en l’occurrence des parapentes motorisés.

Historiquement, Israël a eu à faire face à de nombreuses infiltrations de combattants au sol ou par la mer. Pendant la deuxième Intifada, des terroristes se sont infiltrés des territoires palestiniens jusqu’au cœur de villes israéliennes. Mais la configuration n’était pas la même : la bande de Gaza et la Cisjordanie n’étaient pas séparées par une barrière de sécurité ou un mur, les populations étaient plus mélangées.

Photo
L’offensive surprise du Hamas le 7 octobre 2023.

Lors des dernières guerres à Gaza, un des objectifs de l’armée israélienne était de détruire les tunnels permettant d’éventuelles infiltrations. Jusqu’à l’opération menée par le Hamas ce matin, la bande de Gaza était perçue par l’armée israélienne comme relativement hermétique. Une infiltration d’une telle ampleur est une surprise, un choc.

Comment expliquer qu’Israël n’ait rien vu venir ?

C’est un échec majeur du renseignement et, plus largement, des systèmes de défense censés empêcher de telles infiltrations. En Israël, la comparaison avec la surprise de la guerre de Kippour de 1973 est souvent avancée. Mais les modes opératoires sont bien différents : en 1973, il s’agissait d’une guerre classique, conduite par des États.

Comme après la guerre de Kippour, on peut imaginer qu’une commission d’enquête sera aussi nommée pour analyser les dysfonctionnements. Mais on n’en est évidemment pas encore là. La première phase va être de neutraliser les assaillants, puis de mener des représailles dans la bande de Gaza.

Justement, quelle va être la réponse d’Israël ? L’armée a déjà annoncé des frappes aériennes...

Il y a déjà eu de nombreux conflits dans la bande de Gaza, mais on peut imaginer que l’ampleur de la réponse sera supérieure à ce qu’on a vu par le passé. Le risque d’escalade à très court terme est fort. Israël n’aurait pas pu rester sans rien faire et je vois mal comment on pourrait en rester là.

En termes opérationnels, Israël va être confronté à une difficulté supplémentaire par rapport aux précédentes opérations : la présence d’otages israéliens. Pour tenter de les délivrer rapidement, il faudra nécessairement une opération terrestre. Il faudra également voir comment réagiront les autres acteurs de la région, comme le Hezbollah [qui pour l’heure a félicité le Hamas pour cette opération].

Pourquoi l’offensive

du Hamas a-t-elle été

lancée maintenant ?

On peut noter la date, octobre 2023, c’est-à-dire 50 ans presque jour pour jour après le début de la guerre du Kippour. Je ne sais pas si c’est fait exprès mais en général, les symboles comptent... Ce samedi 7 octobre, c’est aussi la fête religieuse juive de Simhat Torah et jour de shabbat. On peut supposer qu’il y a un lien.

Après, pourquoi maintenant ? Il n’y a pas vraiment d’élément déclencheur immédiat, plutôt des changements structurels depuis plusieurs années dans la zone. Du côté israélien, le gouvernement penche à l’extrême-droite et favorise les colons. De multiples incidents ont eu lieu cette année et des opérations militaires d’une ampleur inédite depuis la deuxième Intifada ont été menées en Cisjordanie.

Du côté palestinien, le Hamas n’a pas le monopole de la lutte contre Israël. On peut notamment citer le djihad islamique, qui a été particulièrement actif depuis trois ans. Avec une telle opération, le Hamas réaffirme son statut de leader incontesté de la « résistance » à Israël et d’opposant numéro 1 à l’Autorité palestinienne.

Autre point : le changement de cadre général avec les Accords d’Abraham [signés en 2020] qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs États arabes. L’Arabie saoudite sera un acteur à suivre dans les prochains temps : une délégation du Hamas y a été accueillie au printemps, mais en parallèle, l’administration Biden accentue la pression pour que Ryad rejoigne les Accords d’Abraham. On notera aussi que quelques mois après le déplacement en Arabie saoudite, une délégation du Hamas s’est rendue à Téhéran. L’Iran est en effet un soutien historique du groupe islamiste palestinien.

« Nous sommes en guerre », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Est-ce le cas ?

La guerre entre Israël et le Hamas est déclarée depuis des décennies, avec des pics et des accalmies. L’infiltration du Hamas est assurément un pic, et les représailles seront à la hauteur du choc. Comme l’a dit l’un des porte-parole de l’armée israélienne : « Les portes de l’enfer ont été ouvertes. »

À voir également sur Le HuffPost :

 
Attaques du Hamas sur
Israël : quel est le bilan
24 heures après le début
des attaques ?

La branche armée du mouvement palestinien a lancé une attaque massive depuis la bande de Gaza contre Israël, qui a riposté. Plusieurs centaines de personnes sont mortes de chaque côté.

Smoke following an attack by Israeli aircraft in the Safwati district of Gaza City, Gaza, on Saturday, Oct. 7, 2023. Prime Minister Benjamin Netanyahu declared Israel
BLOOMBERG / BLOOMBERG VIA GETTY IMAGES
De la fumée après des tirs de roquettes du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

INTERNATIONAL - Le jour d’après. Au lendemain du début de l’offensive massive lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza et après les représailles d’Israël, les combats continuent ce dimanche 8 octobre. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti les Israéliens qu’ils étaient « embarqués dans une guerre longue et difficile ».

Pendant la nuit et ce matin, les frappes aériennes de l’armée israélienne se sont poursuivies sur la bande de Gaza, territoire palestinien sous contrôle du Hamas. Les combats ont également continué au sol entre les forces israéliennes et des éléments armés palestiniens infiltrés en Israël depuis la veille.

Le siège du commissariat de police de la ville israélienne de Sdérot, limitrophe de Gaza, où étaient retranchés des hommes armés du Hamas a pris fin ce dimanche matin, a annoncé la police dans un communiqué : la police et les forces spéciales de l’armée israélienne « ont neutralisé dix terroristes armés qui se trouvaient dans le commissariat ».

Le Hezbollah revendique des tirs depuis le Liban

L’armée israélienne a également annoncé avoir frappé, à l’aide d’un drone, une « infrastructure terroriste du Hezbollah » libanais dans la zone frontalière, après que le Hezbollah a annoncé avoir tiré depuis le Liban « un grand nombre d’obus et de missiles guidés » sur le secteur contesté des Fermes de Chebaa « en solidarité avec la résistance et le peuple palestiniens » .

Elle continue aussi de frapper la bande de Gaza, détruisant plusieurs bâtiments présentés comme des « centres de commandement » du Hamas. Dans le même temps, les tirs de roquette de la bande de Gaza vers Israël se poursuivent, ont constaté ce dimanche matin des journalistes de l’AFP.

« La première phase est en train de s’achever […] par l’élimination de la grande majorité des forces ennemies qui se sont infiltrées sur notre territoire », a assuré Benjamin Netanyahu dans un communiqué avant l’aube à propos de l’offensive du Hamas. L’opération de représailles a été nommée « Sabre de fer ».

Israël a également appelé les « résidents du pourtour de Gaza » à évacuer dans les 24 heures. « Des dizaines de milliers de soldats combattants » sont déployés dans cette zone, « et nous allons atteindre tous les secteurs un par un jusqu’à ce que nous ayons tué chaque terroriste présent en Israël », a prévenu le général Daniel Hagari lors d’une conférence de presse.

Par ailleurs, si le porte-parole de l’armée israélienne évoquait samedi soir 22 lieux de combat sur le territoire israélien, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël en France Raphaël Morav a évoqué, ce dimanche matin sur franceinfo, que 6 sites de combat étaient toujours actifs. Quant à la BBC qui cite l’armée, elle parle de 8 « points d’engagement ».

Des centaines de morts

Les combats ont fait plus de 600 morts côté israélien, selon un bilan communiqué par les autorités dimanche après-midi. Des binationaux font partie des victimes, mais Raphaël Morav a indiqué ne pas savoir s’il y avait des Français. Parmi les victimes figurent au moins 44 soldats israéliens, selon l’armée.

Le nombre des morts « n’est pas [...] définitif », a déclaré à l’AFP un responsable au sein du GPO (Bureau de presse du gouvernement), précisant que sur les 2 000 blessés recensés dans le pays, 200 étaient « dans un état critique ».

Dans la bande de Gaza, 313 Palestiniens ont été tués et près de 2 000 blessés selon le Hamas. « Nous avons tué 400 terroristes » palestiniens sur le territoire israélien, a pour sa part indiqué ce dimanche un porte-parole de Tsahal.

Profitant de l’effet de surprise de son attaque, absolument pas anticipée par Israël, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés se sont joués de l’imposante barrière érigée par Israël autour de la bande de Gaza, attaquant des positions militaires ou des civils en pleine rue.

« Des centaines de terroristes sont entrés en Israël depuis Gaza » et ont « attaqué des dizaines de communautés israéliennes », a affirmé le lieutenant Jonathan Conricus, ancien porte-parole international de l’armée israélienne, cité par BFMTV. « Ils sont venus porte à porte, maison par maison, à la recherche de civils israéliens. Certains ont été exécutés de sang-froid » dans leur maison, a-t-il ajout Ces incursions se sont ajoutées au lancement de milliers de roquettes sur Israël.

Des soldats et civils capturés

Le Hamas a aussi capturé un nombre important de civils et militaires au cours de cette opération qu’il a baptisée « déluge d’Al-Aqsa ». Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé dans une vidéo avoir « capturé plusieurs soldats ennemis » et les Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique palestinien, ont aussi déclaré détenir « de nombreux soldats » israéliens.

Des Israéliens à la recherche de leurs proches introuvables étaient interrogés en boucle sur les radios et les télévisions israéliennes dimanche. Certains expliquaient les avoir vus sur des vidéos d’otages du Hamas à Gaza circulant sur les réseaux sociaux. Les médias énuméraient aussi dimanche matin les noms des Israéliens tués samedi et identifiés, parmi lesquels des enfants et adolescents.

Le site d’information israélien en ligne Ynet avance « une estimation d’une centaine de personnes […] enlevées » alors que les autorités n’avancent encore aucun chiffre. « Nous avons un nombre significatif d’Israéliens retenus par le Hamas à Gaza », a assuré un porte-parole de l’armée israélienne dans une vidéo publiée sur X. « Plus de 100 prisonniers » aux mains du Hamasa confirmé le gouvernement israélien.

Meyer Habib, député élu dans la circonscription des Français de l’étranger comprenant Israël, a indiqué qu’un Français aurait été kidnappé alors qu’il participait à un festival dans le sud du pays.

« Sans précédent »

« Ce qui s’est passé aujourd’hui est sans précédent en Israël », a reconnu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une allocution télévisée. « Tous ces endroits où le Hamas se cache (...) nous allons en faire des ruines »« Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire », a affirmé de son côté Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.

Cette escalade survient cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise, entraînant la mort de 2 600 Israéliens et faisant au moins 9 500 morts et disparus côté arabe en trois semaines de combat. Il s’agit de l’escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies.

L’ONU a recensé 20 000 déplacés palestiniens dans la bande de Gaza. Benjamin Netanyahu a annoncé la suspension des livraisons d’électricité, de nourriture et de biens d’Israël vers ce territoire palestinien soumis à un strict blocus israélien depuis que le Hamas y a pris le contrôle en 2007. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient est prévue dimanche soir.

Le conflit provoque des perturbations à l’aéroport de Tel-Aviv et les écoles resteront fermées dimanche, début de la semaine en Israël. En Cisjordanie occupée, six Palestiniens ont été tués et 120 blessés lors d’affrontements avec les forces israéliennes et des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.

Cette flambée de violence a été condamnée par de nombreux gouvernements. Le président américain Joe Biden a assuré samedi Israël de son « soutien inébranlable ». L’Iran a quant à lui applaudi l’offensive. « Nous soutenons cette fière opération », a annoncé le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim-Safavi, cité par l’agence Isna.

À voir également sur Le HuffPost :

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