ENVIRONNEMENT ... ECOLOGIE ...
RECHAUFFEMENT OU GLACIATION
DE NOTRE GLOBE ?
jeudi 2 janvier 2014
Rétrospective 2013 sur le traitement médiatique du « changement climatique »
1. Le navire d’une expédition en Antarctique sur le réchauffement de la planète piégé par la banquise. Vous avez probablement entendu parler ces derniers jours du navire russe emprisonné à une centaine de milles nautiques à l’est de la base française Dumont d’Urville en Antarctique dans 4 mètres de glace et comment trois brise-glace dépêchés sur place ne sont pas parvenus à fendre la glace pour le débloquer. Le tout en plein été austral... Ce dont vous n’avez sans doute pas entendu parler c’est que ce navire est rempli de climatologues dont la mission est d’étudier les « changements climatiques ». Sur les traces d’une expédition antarctique australasienne de 1914 et dans le but de comparer les données climatiques sur 100 ans, ces scientifiques et ces écotouristes (dont une sénatrice du Parti Vert australien Janet Rice) se sont retrouvés immobilisés par la banquise à l’endroit même où la mer était libre il y a un siècle…
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Allusion au film « Une vérité qui dérange » d'Al Gore visionné dans les écoles québécoises et mentionné dans le matériel didactique de l'école québécoise. |
Le capitaine de l’expédition, le climatologue Chris Turney n’en démord pas et soutient toujours que les glaces de l’Antarctique sont en pleine fonte. Cruelle ironie du sort, celles-ci ne sont en aucun cas sur le point de fondre autour de son navire si bien que les autorités ont dû extraire l’ensemble des passagers bloqués au moyen d’un hélicoptère.
Ci-dessous

Comme le montrent les mesures satellitaires, les glaces de l’Antarctique n’ont, non seulement pas fondu, mais sont au contraire bien au-dessus des niveaux historiques, n’en déplaise au Pr Turney.
2. Navires bloqués et passages du Nord-Ouest annulés par la banquise précoce de l’Arctique. Le 4 juin Radio-Canada annonçait que « Quatre aventuriers se proposent de traverser l’Arctique à la rame cet été. Deux Canadiens et deux Irlandais se lancent dans cette aventure, au départ d’Inuvik dans les Territoires du Nord-Ouest pour tenter d’atteindre Pond Inlet au Nunavut. » Selon le Vancouver Sun, il s’agissait de souligner les « changements » dans l’Arctique provoqués par « le réchauffement climatique ».
Parcours prévu, interrompu pour cause de glace et bourrasques de neige |
Curieusement, nous n’avons pas trouvé de nouvelles sur Radio-Canada relatant l’annulation de cette tentative pour cause de mauvais temps, de bourrasques de neige estivales tardives (ou hivernales précoces) et de la glace qui bloquait leur chemin… Évidemment, dans le Globe and Mail, les participants à cette traversée prétendent avoir réussi, car ils auraient pu attirer, selon eux, l’attention du public sur « les conditions météorologiques extrêmes qui accompagnent le changement climatique »… Conditions météorologiques extrêmes qui expliquent l'échec depuis des siècles de l'exploitation du passage du Nord-Ouest. Mais cela le Globe and Mail ne le fait pas remarquer à ces militants ou à ses lecteurs.
La même déconvenue a frappé le Français Charles Hedrich qui tentait de traverser le passage du Nord-Ouest à la rame. Le Français a perdu son contre-la-montre face aux glaces et « le gel prématuré de l'océan Arctique » l'a contraint mi-septembre à interrompre sa tentative de première mondiale, la traversée du mythique passage à la rame.
Autres exemples de navires (yachts, voiliers, bateaux à rames et kayaks) bloqués précocement en fin d'été dans l'Arctique.
3. Banquise à des niveaux record. Al Gore et John Kerry prédisaient il y a 5 ans qu’en 2013 l’Arctique serait libre de glace. Vous n’avez probablement pas entendu dire que le contraire est devenu réalité. L’an 2013 est actuellement au deuxième rang pour ce qui est de la plus grande superficie de la banquise jamais enregistrée. Cette année verra probablement le record de tous les temps battu avant la fin de cette saison.
4. La moitié des météorologues américains ne croient pas que l’homme soit le principal responsable du réchauffement climatique. Près de la moitié des météorologues et des spécialistes en sciences atmosphériques ne croient pas que les activités humaines soient le principal facteur dans le réchauffement climatique, selon un sondage réalisé par l’American Meteorological Society (AMS).
Le sondage

En outre, l’enquête a révélé que les scientifiques qui professaient des opinions politiques « libérales » (dans le sens de « progressistes ») étaient beaucoup plus susceptibles de croire en la théorie du réchauffement climatique d’origine humaine que ceux qui ne professaient pas ces opinions politiques.
Notons que certains « sceptiques » comme Richard Lindzen du MIT (voir ci-dessous

5. NASA révise les températures passées à la baisse. On ne sait pas trop pourquoi, mais la NASA a décidé de réviser à la baisse des températures historiques. C'est d'ailleurs sans doute contraire aux politiques de qualité et de contrôle imposées à cette même NASA. L’effet net est de donner l’impression d’un réchauffement récent plus important que dans des rapports précédents. En refroidissant les données historiques (tout en ne changeant pas les données récentes), la NASA a presque doublé le réchauffement des températures entre 1880 et 2000 en treize ans. Ce ne serait apparemment pas la première fois (voir ici et là).
6. La population des ours polaires atteint des niveaux sans précédent. Jamais, depuis qu’on estime le cheptel d’ours blancs, n’en a-t-on dénombré un tel nombre : entre 20.000 et 25.000, malgré une nouvelle méthode de décomptage. Près de 5000 oursons polaires devraient naître autour de la Nouvelle Année.
En 2012, une étude menée dans le Nord canadien avait aussi révélé que la sous-population d’ours blancs de la région est stable et en bonne santé. Selon la plus récente étude menée par l’équipe de recherche du ministère de l’Environnement du gouvernement du Nunavut, la taille estimée de la sous-population du bassin Foxe (voir son étendue ci-dessous


7. Aucun lien avéré entre des températures plus élevées et une prévalence accrue de la malaria.
En 2007, l'ONU avait annoncé que le réchauffement climatique allait favoriser l’apparition d’épidémies de paludisme (malaria pour les anglophones):
« Le réchauffement climatique menacerait des millions de personnes de paludisme. [...] L'augmentation des précipitations, de la température et de l'humidité favorisent la propagation des moustiques qui transmettent le paludisme, selon le Rapport sur le développement humain 2007-2008. Cela pourrait exposer 220 à 400 millions de personnes supplémentaires au paludisme, maladie qui fait environ un million de victimes par an. »La nouvelle avait été reprise par Radio-Canada : « On peut également s'attendre à ce que le réchauffement des températures cause une extension du territoire et une augmentation du nombre d'insectes porteurs de maladies telles que la malaria, la dengue et plusieurs sortes d'encéphalites virales. » Le Collège des médecins de famille de l'Ontario (CMFO) s'en inquiétait même : « Ainsi, la malaria et la dengue apparaissent maintenant dans des régions où elles n'étaient pas endémiques autrefois. »
Pourtant, Paul Reiter un entomologiste médical français, chercheur à l'Institut Pasteur, l’avait déjà expliqué : « le paludisme était au XVIIe siècle une maladie endémique… en Angleterre ! Alors que la Tamise gelait en hiver... »
Le paludisme a été un fléau historique, endémique dans plusieurs pays d'Europe jusqu'en 1945. Des épidémies survenaient l'été en Finlande jusqu'à la fin du XIXe siècle; certaines épidémies dans ce pays étaient associées à une létalité de 0,85 à 3 %. La plus grande épidémie récente de paludisme a été décrite à Arkhangelsk (40 000 cas) dans les années 20 et 30. Cette ville russe est située sur la Mer Blanche, près du cercle polaire !
En 2013, une nouvelle étude a été publiée dans le Journal of the Royal Statistical Society nous apprenait qu’il n’existe aucun lien entre la propagation du paludisme et le réchauffement climatique :
« Nous montrons que les chances d'éradication du paludisme augmentent sensiblement lorsque la taille moyenne des ménages passe en dessous de quatre personnes. Il n’existe pas de lien entre des températures plus élevées et une prévalence accrue du paludisme. Nous proposons que la taille du ménage soit un facteur important parce que le paludisme se transmet à l'intérieur de nuit. »
8. Obama permet que des parcs éoliens tuent des aigles impunément.
L’administration américaine exempte désormais les exploitants d’éoliennes d’amende si leurs installations venaient à tuer des aigles impériaux ou des pygargues à tête blanche (l'animal emblême des États-Unis). Cette mesure vise à favoriser le développement des énergies dites renouvelables. Une entreprise a récemment été condamnée à une amende parce que ses éoliennes ont été reconnues responsables du décès de plusieurs volatiles. On trouve des fermes éoliennes dans 39 États du pays.
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Pygargue à tête blanche |
Une enquête

Le gouvernement américain soutient également l’éthanol à base de maïs pour réduire la dépendance des États-Unis à l’essence importée. Dans ce contexte, la Maison-Blanche a permis à l’industrie verte de faire des choses peu écologiques. Une autre enquête de l’AP a récemment indiqué que l’éthanol s’est avéré beaucoup plus dommageable pour l’environnement que les politiciens ne le promettaient et bien pire que ce que le gouvernement américain l’admet aujourd’hui.
9. Les océans n'engloutissent pas les atolls coralliens. Rappelez-vous en 2009, lorsque les fonctionnaires des Maldives avaient tenu une conférence de presse sous l’eau pour montrer que leurs îles coulaient à cause du réchauffement climatique. Eh bien, une nouvelle étude réalisée en 2013 montre qu’ils n’ont rien à craindre. Bonne nouvelle ! Il faut dire que les autorités des Maldives ne semblaient pas trop inquiètes : elles y ont construit récemment quatre nouveaux aéroports et de nombreux autres complexes hôteliers.
Cette étude en confirme d'autres comme celle de Paul Kench de l’université d’Auckland en Nouvelle-Zélande et Arthur Webb de l’université de Suva, aux Fidji. Leur recherche a porté sur 27 îles du Pacifique. Durant les dernières soixante années, toutes — sauf quatre — ont conservé la même taille ou ont grandi, certaines de 20 à 30 pour cent. Les chercheurs ne nient pas que le changement climatique ait un impact sur les atolls et les îles très basses de l’océan Pacifique. Mais ils ont découvert que ces îles s’adaptaient beaucoup mieux que prévu. Voir Les atolls du Pacifique ne seraient pas menacées par le réchauffement climatique.
10. L’année 2013 aurait été l’année météorologique la moins extrême aux États-Unis depuis qu’on dispose de telles statistiques. L’année 2013 brise le record du moins de tornades aux États-Unis, 15 % de moins que le minimum précédent. L’an passé également vu le moins de feux de forêt aux États-Unis depuis 1984. (Voir également 2013 – a year with minimal extreme weather events in the US.)
11. Absence de réchauffement de la planète depuis plus de 17 ans. Les données RSS mensuelles sur les anomalies de température moyenne planétaire de la basse troposphère allant de novembre 1996 à octobre 2013 n’indiquent aucun réchauffement climatique pendant précisément 204 mois — le premier ensemble de données pour 17 années complètes qui tendent à montrer que les modèles utilisés pour faire des projections catastrophistes sur notre climat semblent erronés.
Les températures mondiales mesurées refusent de suivre les prévisions haussières pressenties par la quasi-totalité des modèles climatiques. Depuis son premier rapport en 1990, le GIEC prédisait que les températures mondiales augmenteraient en moyenne de 0,2° Celsius par décennie. Mais voilà que le GIEC reconnaît qu'il n'y a eu aucune augmentation statistiquement significative des températures mondiales tout au long des 16 dernières années.
Dans un numéro de septembre 2013 de la prestigieuse revue scientifique Science, une équipe canadienne s'est également penchée sur la surestimation du réchauffement de la planète au cours

Pour le professeur Lindzen, l’excuse du GIEC qui expliquerait l'absence de réchauffement au cours des dix-sept dernières années consiste à dire que la chaleur se cache dans les profondeurs des océans. Ce n’est tout simplement que l’aveu que ces modèles ne parviennent pas à simuler les échanges de chaleur entre les couches de surface et les profondeurs océaniques. Or, cet échange de chaleur joue un rôle primordial dans la variabilité naturelle interne du climat et l’affirmation du GIEC selon laquelle le réchauffement observé peut être attribué à l'homme dépend essentiellement de l’exactitude des simulations de ces modèles quant à la variabilité naturelle interne du climat. Ainsi, le GIEC admet de façon controuvée, selon le climatologue du MIT, que leur cruciale hypothèse est totalement injustifiée.
Enfin, tout en attribuant le réchauffement climatique à l'homme, Richard Lindzen souligne que le GIEC omet de préciser que ce réchauffement a été minuscule et totalement compatible avec une situation en rien alarmante. Il est assez étonnant de voir les contorsions que le GIEC s’impose pour poursuivre la promotion

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7 commentaires:

- Steiner a dit…
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Il fait un froid de canard au Canada, mais de peur que le commun des mortels doute de la doxa réchauffiste Radio-Canada lui a sorti un coin du monde où il y a une canicule.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/12/31/013-canicule-mortelle-argentine.shtml

- Anonyme a dit…
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Je dois avouer que le bateau des écologistes partis pour prouver le réchauffement climatique et qui se font prendre dans la banquise c'est très comique. Justice poétique.

- Loulou Anthropo a dit…
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C'est vrai que les réchauffistes bloqués par le banquise, « cela la fout mal ».
On comprend mieux que les médias ne parlent pas des raisons pour cette expédition et des conditions qui régnaient il y a un siècle dans la région...

- Willem a dit…
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http://www.spiked-online.com/newsite/article/climate_change_our_greatest_challenge/14465#.UsXrdtLuJ8G
Climate change: our ‘greatest challenge’?
Events in 2013 showed just how cut off from reality climate-change alarmists have become.
One story helping to fill the quiet news days over Christmas was the unfortunate fate that befell the 2013 Australasian Antarctic Expedition, aboard the research ship Akademik Shokalskiy. The ship became trapped in the Antarctic ice on Christmas Day. Attempts by three different icebreakers to get through to the expedition ship have now failed, and the crew may need to be rescued by helicopter when weather conditions permit.
The trip was made to mark the centenary of the first Australasian Antarctic Expedition in 1913. According to the website of the expedition leader, Professor Chris Turney, the aim is ‘to discover and communicate the environmental changes taking place in the south’. Helpfully, the ship has journalists from the Guardian, BBC and ABC Australia on board to transmit the expedition’s message, plus 22 volunteer science assistants who paid their own fare to be part of the trip along with 18 professional scientists. In other words, the expedition seems as much a piece of climate-change propaganda and activism as a research endeavour. Given how much has been said about disappearing ice at the poles, getting helplessly stuck in the ice may not be doing much for the expedition’s intended message.

- Réal Laflamme a dit…
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Des records de froid ont été pulvérisés à travers le Québec
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/396333/des-records-de-froid-devraient-etre-pulverises-a-travers-le-quebec
Des records de froid ont été pulvérisés ce jeudi dans plusieurs régions du Québec, déclassant les marques enregistrées il y a plusieurs décennies et, dans un moins un cas, un record vieux de 92 ans, a confirmé Environnement Canada en début de soirée.
À Témiscaming, l’ancien record du plus bas minimum datait de 1922 avec -30,6; désormais, le -34,2 de 2014 s’impose. Toujours dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, Val-d’Or a enregistré une température record de -41,6 degrés contre -41 degrés en 1980.
À Québec, la marque de 1968 avec -29,4 passe derrière le -33,9 enregistré ce jeudi. À Baie-Comeau, le -37 de 2014 éclipse le -34,4 de 1974.
À Montréal, ce jeudi, le mercure n’a pas été en mesure de s’élever plus haut que -24,2 degrés, ce qui constitue également un record du maximum le plus froid. La marque précédente avait été inscrite en 1968, avec un -17,8 degrés.
En matinée jeudi, des températures minimales allant de -28 à -42 degrés ont été répertoriées à travers la province. En tenant compte du refroidissement éolien, les gens qui ont osé mettre le bout du nez dehors ressentait plutôt des températures oscillant entre -38 et -52 degrés.
Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne, Catherine Vallières, d’Environnement Canada, a mentionné que les températures moyennes étaient d’au moins cinq ou six degrés plus basses que les records de froid établis il y a plusieurs années.

- Quentin a dit…
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http://newsbusters.org
A group of climate change scientists were rescued by helicopter Jan. 2, after being stranded in the ice since Christmas morning. But the majority of the broadcast networks’ reports about the ice-locked climate researchers never mentioned climate change.
The Russian ship, Akademic Shokalskiy, was stranded in the ice while on a climate change research expedition, yet nearly 98 percent of network news reports about the stranded researchers failed to mention their mission at all. Forty out of 41 stories (97.5 percent) on the network morning and evening news shows since Dec. 25 failed to mention climate change had anything to do with the expedition.
In fact, rather than point out the mission was to find evidence of climate change, the networks often referred to the stranded people as “passengers,” “trackers” and even “tourists,” without a word about climate change or global warming.
Chris Turney, the expedition’s leader, is a professor of climate change at the University of South Wales. According to Turney’s personal website, the purpose of the expedition is to “discover and communicate the environmental changes taking place in the south.”
- See more at: http://praag.org/?p=12508#sthash.CM5y0Byx.dpuf

Ah, ah, ah. Le navire sur lequel se trouvent les écologistes évacués par hélicoptère est lui-même bloqué par la banquise !
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/antarctica/10548690/Antarctic-rescue-ship-now-stuck-in-ice.html