GILETS JAUNES : ACTE XIII CE SAMEDI 9 FEVRIER 2019 LE MOUVEMENT NE FAIBLIT PAS ET MEME S'AMPLIFIE DE SEMAINE EN SEMAINE !
Paris : j’ai vu l’effrayante violence de la horde gauchiste pourrir la manif des GJ
« Celui qui peut créer dédaigne de détruire », écrivait le poète et homme politique Alphonse de Lamartine. Les Gilets jaunes sincères veulent eux aussi créer un autre possible, fait d’une économie juste et saine ainsi que du respect de leur identité charnelle et ce, sans ce racisme dont on les accuse si souvent à tort. À moins que revendiquer de vivre sur sa terre dans la continuité de ses ancêtres soit de facto un acte raciste… ?
Mais de création il n’a pas été question, ce samedi 8 février 2019, lors de la treizième manifestation parisienne des Gilets jaunes, laquelle a été littéralement kidnappée par une ultra-gauche vide de sens sinon celui de la dévastation. Nous n’étions pas un vendredi pour cet acte XIII, mais ils ont su dispenser abondamment le malheur, ces amants du chaos !
Dans un premier temps, le rassemblement autour de la place de l’Étoile s’est déroulé dans une ambiance bon enfant, certains déguisés comme au carnaval, d’autres chantant et riant, toutes obédiences politiques confondues. Thibault, le désormais fameux Vendéen – à l’allure de compagnon de Charette égaré dans notre monde –, était de la partie, jovial et non moins perspicace dans ses propos. Jérôme Rodrigues, dont la blessure à l’œil ne l’avait pas dissuadé d’affronter une possible répression policière, s’adressait aux uns et aux autres avec la disponibilité qui le caractérise, toutefois plus grave que d’ordinaire. Et puis il y avait les anonymes venus de toute la France grossissant progressivement les rangs.
Le cortège descendait tout juste les Champs-Élysées que des petits groupes mobiles ont pris à partie une police pourtant assez retenue ce jour-là – les ordres avaient-ils changé ? –, sauf le jet de ces insupportables grenades de désencerclement qui frappent à l’aveugle du fait de leur imprécision.
Très vite, entouré de quelques patriotes audacieux, dont un jeune jazzman, je me suis rendu compte que les heures seraient rouges : drapeaux, slogans criés ou tagués jusque sur les monuments – « Mediapart nique Macron » ; « Qui ne casse rien n’a rien », etc. – dont ces gens-là se soucient fort peu. L’atmosphère était lourde, si l’on ajoute à cela que des spécimens turbulents de la diversité – avec keffieh palestinien pour les hommes et voile islamique pour les femmes – se sentaient très en confiance parmi cette horde anti-française poursuivant son entreprise de phagocytage du mouvement des Gilets jaunes. Ceux-là aussi entendent parasiter un soulèvement populaire qui rejette leur intégrisme moyenâgeux.
Pour une fois, les forces de police ne se sont pas trop trompées de cible. Auraient-elles enfin compris que le fléau est à regarder du côté de cette gauche extrême qui rêve des grands soirs et de leurs charniers idéologiques ? La même gauche extrême qui a brûlé et cassé le mobilier urbain – les très riches ne prennent pas le bus, bande d’imbéciles, alors pourquoi casser les abris ? – ; attaqué les voitures décrétées de luxe ; saccagé les agences de banques et d’assurances – dont la facture sera présentée aux clients les plus humbles – et surtout : incendié un véhicule Vigipirate. La milice secrète du pouvoir s’est en effet surpassée ce samedi.
Puis il y a eu un accident « alors que des manifestants tentaient d’enfoncer les palissades protégeant l’entrée de l’Assemblée nationale. Le Gilet jaune a été blessé alors qu’il “prenait des photos des gens en train de pousser les palissades de l’Assemblée”, ajoute encore [un] témoin.
« Quand les flics ont voulu disperser les gens, il a reçu une grenade de désencerclement au niveau de son mollet, il a voulu mettre un coup de main dedans pour ne pas qu’elle explose vers sa jambe et elle a pété quand il l’a touchée », poursuit le témoin. « On l’a mis sur le côté, on a appelé les street-medics, c’était pas beau : il hurlait de douleur, il n’avait plus aucun doigt, il n’avait plus grand-chose au-dessus du poignet » (Le Parisien).
Sauf que je ne l’ai pas vu porter de gilet jaune et qu’il avait plutôt le code vestimentaire d’un antifa – tout de noir vêtu. Et pendant qu’il était exfiltré, il a copieusement invectivé les policiers. Ceci n’enlève rien au fait que ces grenades doivent être prohibées de l’arsenal policier.
Dès lors, la rage de la horde rouge s’est décuplée. Un jeune homme hurlait à un groupe de gendarmes, pris en étau et affectés à la protection de l’Assemblée nationale, de fuir avant d’être massacrés par une foule soudain déchaînée. De mon côté, je suis allé voir leur supérieur qui se trouvait derrière les grilles du palais Bourbon pour lui dire que ses hommes risquaient le lynchage. La panique gagnait beaucoup de Gilets jaunes, effrayés par la tournure des événements. Heureusement, la sécurité de la manifestation est parvenue à contenir le cortège qui a repris sa route parmi les dégâts causés par l’ultra-gauche sur le parcours. Quelquefois, imitant les secouristes, nous tentions de limiter la casse en ramassant ce qui pouvait l’être, mais il y en avait tellement que c’était une goutte d’eau dans un océan de désolation.
À hauteur du jardin du Luxembourg, un groupe d’antifas a jeté son dévolu sur la Nouvelle Librairie, bien connu des patriotes. Parce qu’il faut penser comme ces gens-là, voire ne pas penser du tout, mais jamais contre, au risque d’en subir les fanatiques conséquences. Un jeune Bruxellois a bien tenté de les raisonner quand une harpie rouge l’a injurié en braillant comme une truie qu’on égorge : « Facho ! Nazi ! » Le pauvre garçon, avec qui j’ai fait plus tard un bout de chemin, m’a confié son désarroi devant une bêtise aussi vénéneuse.
Devant le Sénat, une étrange scène s’est produite. L’un des responsables de la sécurité est venu faire la leçon à des policiers de la Bac. Il leur a signifié, entre autres, qu’il fallait être maître de ses émotions lorsqu’on était en possession d’armes. L’un de ces policiers était d’ailleurs terrorisé par la foule. L’ennui c’est qu’il tenait un LBD 40 dans ses mains…
Vers la fin de l’après-midi, nous nous sommes retrouvés aux Champs-de-Mars, où les mêmes extrémistes avaient entamé les festivités en ravageant le quartier. Retenus un temps par un cordon de CRS, avec qui les échanges étaient plutôt courtois, nous avons été finalement autorisés à passer. Çà et là des groupes de discussion se sont formés spontanément, une femme rappelant, au mégaphone, que de notre comportement irréprochable dépendait la pérennité du mouvement.
Au pied de la tour Eiffel c’était loin d’être irréprochable, les fascistes rouges ayant été, comme je l’ai écrit plus haut, jusqu’à mettre le feu à un véhicule Vigipirate censé protéger la population de la folie meurtrière des terroristes. Il est vrai qu’entre fanatiques rouges et islamiques la frontière a toujours été poreuse !
Arrivés au Trocadéro, la tension a baissé d’un cran. Mais sur l’avenue Kleber, les festivités ont repris, entre casse et barricades improvisées. Et moi de signifier à un habitant du quartier cédant à l’amalgame qu’il avait des yeux pour voir : à lui de constater d’où provenait le chaos ; ce chaos qui sert si bien les intérêts de celui qui a fait descendre le peuple dans les rues à cause de son insupportable mépris. Vers la fin, j’ai fait la même remarque à un journaliste de gauche qui s’est fichu de moi. Je suis alors devenu mauvais, signe qu’il me fallait partir.
Maintenant, que faire ? Continuer à couvrir inlassablement des manifestations dans ces conditions ? Alors, ici-même, j’exhorte toutes les formations patriotes à venir encadrer les manifestations parisiennes des Gilets jaunes ; à nous protéger en somme. Parce qu’en l’état l’épuisement nous gagne tous.
Charles Demassieux
(Photos : Charles Demassieux pour Riposte laïque)
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De nombreux incidents et de fortes tensions sont à déplorer pour cet acte 13.
Des collègues ont été agressés et on déplore au moins une tentative d’attaque au cocktail Molotov.
Certains cortèges sont malheureusement gangrénés par la présence de petits groupes de casseurs très mobiles et déterminés.
Environ 80% des casseurs sont membres de la mouvance de l’ultragauche (black bloc, zadistes, antifas..). 10% appartiennent à des groupuscules d’ultradroite et un socle de 10% est composé de cas sociaux sans étiquette politique.
Un manifestant a eu la main arrachée devant l’Assemblée nationale, probablement par une GLI-F4.
France Police – Policiers en colère déplore que les casseurs ne soient pas interpellés plus efficacement et rapidement.
Ces casseurs nuisent considérablement au message porté par les Gilets jaunes et épuisent nos collègues courageusement mobilisés depuis treize semaines.
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Acte 13 : les Gilets jaunes à nouveau dans les rues aux quatre coins de la France (EN CONTINU)
9 févr. 2019, 08:24
Les Gilets jaunes se rassemblent dans plusieurs villes de France pour le treizième samedi consécutif. Outre les revendications traditionnelles du mouvement comme le RIC, certains manifestants dénoncent la loi anticasseurs.
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Auteur: RT France
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15h49 CET
Des milliers de Gilets jaunes manifestaient dans le centre de Toulouse, un des bastions du mouvement, en scandant «on n'est pas fatigués» ou encore «Gilets jaunes en colère, libérez nos prisonniers». Les manifestants se sont rassemblés sous un soleil printanier au métro Jean-Jaurès avant de prendre un boulevard ceinturant le centre historique de la Ville rose.
«Révolution ou Lexomil?», pouvait-on lire sur une pancarte. «Toulouse, soulève toi», était-il écrit sur une autre.
Le 19 janvier, au plus fort de la mobilisation à Toulouse, la préfecture avait décompté 10 000 manifestants, soit un record national. Depuis cette date, elle ne donne plus de chiffres, qui sont centralisés au niveau du ministère de l'Intérieur.
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15h43 CET
A Saint-Etienne, un gilet jaune a été mis sur la statue du résistant Jean Moulin.
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15h38 CET
Comme aux quatre coins du pays, des Gilets jaunes défilent à Limoges en Haute Vienne.
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15h22 CET
Des affiches publicitaires ont été détournées à Paris pour protester contre la loi anticasseur.
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15h19 CET
La mobilisation est très importante à Caen pour l'acte 13, selon l'hebdomadaire Liberté Caen.
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15h15 CET
A La-Roche-sur-Yon en Vendée, le police a avancé le chiffre d'un millier de Gilets jaunes, selon une journaliste de l'hebdomadaire Le Journal du Pays Yonnais.
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15h04 CET
Un peu plus tôt dans la journée et comme nous l'avons indiqué précédemment, des individus, dont certains en gilets jaunes, ont tenté de détruire la palissade protégeant l'Assemblée nationale et d'y pénétrer. La tentative a débouché sur des heurts particulièrement violents avec les forces de l'ordre. Un homme, qui serait un photographe proche des Gilets jaunes, selon l'AFP, a eu la main arrachée.
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14h50 CET
Plusieurs banques ont été prises pour cible au passage du cortège à Paris.
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14h33 CET
A Marseille, le cortège remonte la Canebière dans une ambiance bon enfant.
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14h30 CET
Foyer de la contestation depuis le début du mouvement, la ville de Toulouse accueille encore de nombreux Gilets jaunes à l'occasion de l'acte 13.
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14h28 CET
Plusieurs milliers de Gilets jaunes se sont rassemblés place de la Bourse à Bordeaux, selon France Bleu Gironde.
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14h23 CET
Un imposant cortège de Gilets jaunes défile à Mulhouse dans le Haut-Rhin, qui a été choisie comme point de rassemblement régional.
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13h47 CET
Plusieurs personnes ont tenté de pénétrer dans le périmètre de l'Assemblée nationale en passant par des palissades, selon des images diffusées par le journaliste Clément Lanot. Un manifestant serait gravement blessé.
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13h10 CET
La tension est très forte aux abords de l'Assemblée nationale. Après des heurts avec les forces de l'ordre, un manifestant a été grièvement blessé, notamment à la main. Selon des images de la scène, il pourrait avoir la main arrachée.
Lire aussi : Acte 13 des Gilets jaunes : un manifestant a la main arrachée à Paris
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13h04 CET
Les heurts se poursuivent à Paris. Les policiers sont la cible de projectiles, et font usage de gaz lacrymogènes.
Auteur: RT France -
12h55 CET
Retrouvez l'édition spéciale de RT France consacrée à l'acte 13 des Gilets jaunes.
Auteur: RT France -
12h52 CET
Comme tous les samedis depuis 13 semaines, les rues de Paris se parent de jaune.
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12h41 CET
La tension est montée d'un cran durant un court moment : les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes alors que les manifestants lançaient des projectiles dans leur direction.
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12h36 CET
A l'origine des heurts, un individu qui ne porte pas de Gilet jaune a asséné un coup de pied en plein visage d'un policier.
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12h30 CET
Un autre blessé explique qu'il y a eu un mouvement de foule puis une charge de CRS, et que c'est à ce moment là qu'il a reçu un coup de matraque. Lorsque la journaliste de RT France lui demande s'il compte se rendre à l'hôpital pour se faire soigner, ce Gilet jaune est catégorique : «Non je continue la manifestation.»
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12h21 CET
Un Gilet jaune blessé d'un coup de matraque livre son témoignage au micro de RT France : «Un manifestant a donné un coup de pied à un flic. Une dizaine de flics lui ont sauté dessus, j'ai pas voulu le laisser tout seul par terre. Alors que je l'aidais, un flic m'a donné trois coups de matraque par derrière. J'ai réussi à me sauver.»
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12h17 CET
Après un bref moment de tension le cortège défile désormais dans le calme à Paris. Les Gilets jaunes entonnent des chants tels que «Emmanuel Macron, grosse tête de c.., on vient de te chercher toi», ou encore des slogans «Benalla en prison !», «Libérez Christophe» et «Castaner n.... ta mère !»
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12h06 CET
Les CRS laissent avancer le cortège sur les Champs-Elysées à Paris. De brefs heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, qui ont fait usage de leur matraque. Les choses sont toutefois rapidement rentrées dans l'ordre.
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11h55 CET
Comme ils en ont l'habitude, les Gilets jaunes laissent passer un camion de pompier sous les applaudissements à Rouen.
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11h42 CET
«On peut tous être unis, on peut tous manifester, mais il ne faut pas avoir d'étiquette. On rentre les drapeaux à la maison, on met les couleurs à la maison, on met un Gilet jaune et on est tous le même peuple», a expliqué un Gilet jaune interrogé par RT France au sujet des manifestations avec la CGT.
«Ça discrédite le mouvement parce que maintenant on ne parle que de la CGT, on ne parle plus des Gilets jaunes. Aujourd'hui on les veut pas ou alors ils enlèvent leur veste et restent neutres, anonymes», explique-t-il.
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11h21 CET
«On est là depuis le début et je pense qu'on va encore être là un moment» : un manifestant déplore au micro de RT France que le mouvement ne soit pas entendu par le gouvernement.
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11h16 CET
«Je suis venue défendre le service public qui va très mal. Je suis dans une région, le Loiret, où on ne peut plus se soigner, c'est impossible. Les hôpitaux vont de plus en plus mal, on ferme des maternités. Moi je ne supporte plus ça», explique une Gilet jaune au micro de la journaliste de RT France à Paris.
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11h12 CET
Bien loin des images de tensions entre manifestants et forces de l'ordre à Paris, des Gilets jaunes ont offert une rose à un policier, qui l'a gardée contre lui avant de l'accrocher à son équipement.
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Samedi 9 février10h55 CET
A Paris, où les Gilets jaunes bloquent les Champs-Elysées, des tensions se font déjà ressentir avec les forces de l'ordre.
Un gros déploiement des forces de l'ordre est une nouvelle fois prévu et d'important moyens ont été mis en œuvre pour sécuriser le périmètre.
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10h50 CETAuteur: RT France
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10h47 CET
Les Gilets jaunes arrivent au compte goutte place de l'Etoile à Paris, selon un journaliste de RT France présent sur place. Le cortège devrait s'élancer vers 12h.
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10h44 CET
Le cortège commence à défiler dans les rues de Rouen, fort de 500 personnes selon un journaliste présent sur place.
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10h32 CET
A Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, où la mobilisation est importante depuis le début du mouvement, le rassemblement de Gilets jaunes a débuté dans le centre-ville pour cet acte 13.
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10h23 CET
Le mouvement des Gilets jaunes ne se limite pas à la métropole : à Saint-Denis à la Réunion, les manifestants se sont de nouveau mobilisés pour cet acte 13.
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10h12 CET
Le rassemblement de Gilets jaunes se prépare à Angoulême, et sera précédé par un cortège de deux-roues.
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10h07 CET
Les premiers Gilets jaunes commencent à se rassembler sur les Champs-Elysées à Paris. Certains ont sorti une banderole sur laquelle on peut lire : «RIC [référendum d'initiative citoyenne] pour une banque nationale et se libérer de la dette.»
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09h59 CET
Les Gilets jaunes sont mobilisés depuis 6 heures ce matin dans la vallée de la Tarentaise, selon leDauphiné. Après avoir levé les barrières du péage de Sainte Hélène sur Isère – et s'être fait déloger par les gendarmes mobiles – les manifestants ont effectué des opérations escargots vers Bourg saint Maurice et vers Albertville.
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09h36 CET
Des Gilets jaunes ont entamé une marche à travers la France, de Marseille à Paris, afin de mettre en avant une revendication majeure du mouvement, le référendum d'initiative citoyenne, et de militer pour le faire inscrire dans la Constitution.
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09h20 CET
«Nous avons toujours des craintes. Ca devient un rituel la manifestation du samedi, hélas – moins à Paris mais souvent en province – avec des violences qui l'accompagnent», a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner lors d'une interview à la veille de l'acte 13 de la mobilisation des Gilets jaunes.
«Ce que je constate c'est qu'il y a de moins en moins d'acteurs sur la scène, de moins en moins de spectateurs, et pourtant il a toujours des violences chaque semaine», a-t-il insisté, assurant que les forces de l'ordre restaient «mobilisées».
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09h07 CET
Selon un sondage Yougov pour Le HuffPost et CNews réalisé entre le 30 et le 31 janvier, le soutien populaire au mouvement des Gilets jaunes ne se dément pas : 77% des Français trouvent la mobilisation «justifiée», soit 3 points de plus que lors du précédent sondage, réalisé au début du mois de janvier.
64 % des Français disent en outre soutenir le mouvement, un chiffre là encore en augmentation, de deux points. Si les sympathisants LREM sont sans surprise majoritairement défavorables à cette fronde, il est à noter que le taux de soutien au mouvement à tout de même progressé de deux points chez les partisans d'Emmanuel Macron, de 21 à 23%.
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08h43 CET
A l'aube de l'acte 13, des Gilets jaunes ont mené comme ils le font depuis des mois des actions sur des péages, comme à Schwindratzheim dans le Bas-Rhin.
D'autres se sont déjà rendus sur un autre de leurs points de rassemblement privilégiés, sur un rond-point, comme à St-André-les-Vergers dans l'Aube.
Lire aussi : Près de 150 Gilets jaunes mis sur écoute par la police ?
Plusieurs groupes de Gilets jaunes ont annoncé le programme des rassemblements qui auront lieu pour cet acte 13 de leur mobilisation, ce 9 février. Des manifestations sont prévues dans un grand nombre de villes françaises.
A Paris, un groupe de Gilets jaunes, souhaitant se montrer «irréprochables», a déclaré le rassemblement qu'ils souhaitent pacifique à la préfecture, alors que Jérôme Rodrigues avait annoncé plus tôt qu'il ne ferait pas cette démarche pour sa propre manifestation. Au programme des revendications figurent l'interdiction du LDB et des GLIF4 et la mise en avant du référendum d'initiative citoyenne (RIC). Un premier point de rendez-vous a été fixé à 10h30 place de l'Etoile, pour un cortège qui compte se rendre au Champ-de-Mars.
A Bordeaux, autre place forte de la mobilisation ces dernières semaines, les protestataires se retrouvent Place de la bourse à 13h00, tandis qu'à Marseille les Gilets jaunes se regroupent sur le Vieux-Port à partir de 14h. A Montpellier, les motards, unis contre projet de loi anticasseurs, doivent rejoindre les Gilets jaunes à 14h00 Place de la Comédie. Une action de «blocage économique» est prévue. A Nice, le collectif Résistance 06 appelle tous les Gilets jaunes de la région PACA à se rassembler à 11h à la frontière italienne, en présence de Maxime Nicolle, alias Fly Rider, pour appuyer leurs revendications et soutenir les blessés.
SOURCE : France