Gilets jaunes acte 15 : 200.000 manifestants à 15h30 selon les estimations du syndicat France Police – Policiers en colère, cinquième puissance professionnelle du ministère de l’Intérieur et première force d’opposition de la police nationale
Malgré les multiples articles de presse visant à salir notre organisation syndicale réputée pro Gilets jaunes et d’extrême droite, il est utile de rappeler à cette presse stalinienne à la solde du pouvoir en place les éléments suivants :
– France Police – Policiers en colère a recueilli 7.000 voix aux élections professionnelles en décembre dernier sans toucher un centime de subventions publiques pendant que les syndicats macronistes empochent des millions d’euros annuellement , généreusement financés avec l’argent des Français..
– Trois membres de notre organisation syndicale sont élus et siègent en comité technique.
– Parmi nos cadres, si certains sont des élus LR ou RN, la majorité de nos militants sont dégoutés des politiciens et ne votent même plus aux élections politiques.
Chaque semaine, notre organisation syndicale est très critiquée pour oser rendre public les résultats de son propre comptage depuis l’acte 1 le 17 novembre.
La majorité des médias n’ont jamais informé l’opinion publique de notre décompte, affirmant qu’ils ne disposaient pas d’autre chiffre, vraiment ?
Pourtant, dans toute l’histoire de notre démocratie moderne, le chiffrage des organisations syndicales a toujours été relayé par les médias dans le souci d’une information contradictoire.
En revanche, la presse relaye sans aucune précaution les chiffres d’une mystérieuse page intitulée « le chiffre jaune » dont le comptage ne présente aucune garantie de fiabilité.
Sans entrer dans la polémique, des collègues en Île-de-France ont été sollicités pour se rendre en province pour renforcer les policiers locaux ce week-end.
Jamais pour les rencontres sportives de Ligue 1, même dans les années les plus sombres du Hooliganisme, les collègues ont été sollicités pour se rendre en province pour renforcer les forces locales..
Dans quel pays y a-t-il eu besoin de mobiliser 80.000 forces de l’ordre pour 40.000 manifestants ?
BFM TV va bientôt nous expliquer que la création médiatique de l’Union européenne Greta Thunberg rassemble plus de manifestants dans la rue que les Gilets jaunes..
Acte 15 des Gilets jaunes : 46 600 personnes ont défilé en France selon CASTANER le Ministre de l'Intérieur alors que le chiffre dépassait largement celui de + 200 000 Gilets Jaunes dans toute la France dèjà à 15h30 !
23 févr. 2019, 07:38

Après un acte 14 qui a vu un petit essoufflement de la mobilisation, les Gilets jaunes vont tenter de mobiliser les troupes pour le 23 février. Le sursaut aura-t-il lieu ?
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Samedi 23 février19h52 CET
Au terme de l'acte 15 de la mobilisation des Gilets jaunes, Clermont-Ferrand porte de nombreux stigmates, dont des devantures de boutiques et d'agences bancaires vandalisées.
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19h29 CET
Plusieurs milliers de personnes, selon un journaliste de l'AFP, ont manifesté à Toulouse l'occasion de l'acte 15 des Gilets jaunes, un défilé marqué par des incidents avec les forces de l'ordre en fin de parcours et 4 interpellations.
Comme à Bordeaux, la préfecture n'a pas donné de bilan chiffré de la participation, estimant dans un communiqué que le nombre de manifestants avait connu «une baisse sensible par rapport aux semaines précédentes».
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19h23 CET
Le ministère de l'Intérieur a révisé son estimation, faite à 14h, concernant la mobilisation des Gilets jaunes ce 23 février : 46 600 manifestants en France, dont 5 800 à Paris.
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19h07 CET
Quelques milliers, selon l'AFP, de Gilets jaunes ont défilé à Bordeaux, témoignant d'une mobilisation quasi intacte dans ce bastion du mouvement, avec quelques heurts, désormais habituels, en fin d'après-midi.
Selon un journaliste de l'AFP, deux personnes blessées ont été soignées sur place et conduites par les pompiers et au moins deux personnes ont été interpellées.
La mobilisation est restée importante, ne s'effritant que légèrement face aux 4 500 manifestants recensés la semaine dernière par la police. Il est à noter que la préfecture de Gironde ne donne plus de chiffres sur la mobilisation.
Les syndicats de police de la capitale girondine, dans une lettre commune, ont saisi le 22 février leurs autorités nationales pour «rapporter la lassitude morale et physique» des agents et réclamer des moyens de lutte plus efficaces contre «la guérilla urbaine».
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19h01 CET
A Clermont-Ferrand, selon un nouveau bilan de La Montagne, 17 personnes ont été interpellées, dont 13 placées en garde à vue.
La place de Jaude, où de nombreux heurts ont eu lieu, a été évacuée.
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18h51 CET
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18h28 CET
Une reporter de RT France a constaté que les manifestants ont été nassés place du Trocadéro.
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18h22 CET
La situation est toujours tendue place du Trocadéro, à Paris. Alors que les accès permettant de quitter la place sont bloqués, manifestants et forces de l'ordre se sont affrontés.
Un homme a été appréhendé, déclenchant la protestation de la foule. Des pavés ont été jetés.
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18h01 CET
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17h53 CET
Dans le cadre d'un face à face très tendu place du Capitole à Toulouse, les forces de l'ordre ont essuyé des tirs de cocktails molotov.
Les forces de l'ordre ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes, et chargé pour disperser les manifestants.
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17h36 CET
A Clermont-Ferrand, France Bleu fait état de dégradations de vitrines de commerces.
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17h20 CET
A Bordeaux, le cortège a emprunté la rue Sainte-Catherine, principale artère commerçante de la ville.
Les masques à l'effigie du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, en référence aux Gilets jaunes blessés à l'œil, sont nombreux.
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17h11 CET
A Montpellier, le quotidien Midi libre rapporte des affrontements entre manifestants et force de l'ordre.
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17h00 CET
Le centre-ville de Clermont-Ferrand est le théâtre de plusieurs incidents. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.
La préfecture a invité les commerçants à baisser le rideau.
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16h57 CET
Dans un contexte tendu marqué par quelques heurts au Trocadéro à Paris, un gendarme s'est retrouvé isolé face aux manifestants et a dû prendre la fuite.
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16h52 CET
A Montpellier, selon plusieurs témoins sur les réseaux sociaux, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes ainsi que d'une lance à eau.
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16h32 CET
Selon le ministère de l'Intérieur, il y avait 11 600 manifestants en France à 14h, dont 4 000 à Paris.
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16h07 CET
La préfecture du Puy-de-Dôme estime le nombre de manifestants à Clermont-Ferrand à plus de 2 500, et fait état des tensions aux abords du palais de justice.
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15h45 CET
Selon La Montagne, une personne aurait été blessée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) dans le centre-ville de Clermont-Ferrand.
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15h38 CET
A Nantes, les forces de l'ordre recourent aux gaz lacrymogènes.
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15h21 CET
A Toulouse, la mobilisation des Gilets jaunes reste forte.
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14h28 CET
A Nantes, un petit groupe d'antifas, sans gilets jaunes, ouvre le cortège.
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14h20 CET
Forte mobilisation à Clermont-Ferrand, dans une atmosphère bon enfant.
Les Gilets jaunes ont fait halte place de Jaude, en centre-ville.
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14h15 CET
A Paris, une journaliste de RT France a assisté à l'interpellation d'un manifestant. Un gendarme mobile a expliqué que l'homme était «recherché».
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14h04 CET
A Paris, les Gilets jaunes ont descendu l'avenue de l'Opéra, en direction du Louvre, pour obliquer rue de Rivoli.
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13h57 CET
Le quotidien La Montagne estime le nombre de Gilets jaunes à Clermont-Ferrand à 1 500. Le cortège s'est mis en mouvement.
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13h20 CET
A Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), le quotidien La Montagne fait état de 14 interpellations et de sept gardes à vues parmi les Gilets jaunes. Dans cette ville, la manifestation n'a pas été déclarée en préfecture.
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13h07 CET
Interviewé par RT France, Eric Drouet a expliqué pourquoi, selon lui, les Gilets jaunes devaient continuer à se mobiliser, trois mois après le début des manifestations les samedis. «Après 15 semaines on n’est toujours pas écoutés, c'est très grave», a-t-il déploré. «Il y a un mois de mars qui est annoncé très, très chargé», a-t-il estimé, attribuant la baisse du nombre de participants aux vacances scolaires.
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12h15 CET
Des Gilets jaunes se sont rassemblés devant le château de Chambord dans le Loire-et-Cher.
Priscilla Ludosky, une des figures du mouvement a fait le déplacement.
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12h09 CET
«Dèmos Kratos, le peuple au pouvoir, RIC (référendum d'initiative citoyenne)», peut-on lire sur une banderole déployée par des Gilets jaunes à Paris. «Eteins ta télé et viens nous rencontrer», lancent d'autres manifestants à l'attention de ceux qui n'ont pas encore rejoint la manifestation.
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12h01 CET
Franck, blessé lors de l'Acte 13 des Gilets jaunes, confie à RT France que cela ne l'a pas dissuadé de venir aujourd'hui. «Les gens ont un peu peur des manifestations par rapport à ce qu'ils voient à la télé», estime-t-il, déplorant que cela impacte la mobilisation.
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11h25 CET
A Clermont-Ferrand, point de rassemblement de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour cet acte 15, les rues sont pour l'instant désertes.
La préfecture explique avoir déployé un dispositif de sécurité «exceptionnel». A l'entrée de l'A89 au niveau de Manzat, en direction de Clermont-Ferrand, les voitures sont par exemple systématiquement fouillées. Parcs publics fermés, pas de transports en commun, horodateurs retirés, le quotidien La Montagne a listé quelques unes des mesures de sécurité qui ont été mises en places. De nombreux commerçants du centre-ville ont en outre annoncé qu'ils n'ouvriraient pas leur boutique ce 23 février.
Les Gilets jaunes commencent à arriver place du 1er mai. Le cortège devrait s'élancer vers 13h.
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11h17 CET
A Rouen, un train de marchandises qui passe à côté du cortège des Gilets Jaunes fait sonner son avertisseur pour les encourager, salué par la foule.
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10h33 CET
Plus d'une centaine de Gilets jaunes sont déjà rassemblés au pied de l'Arc de Triomphe à Paris selon notre reporter. Le cortège doit se mettre en marche à midi, selon ses informations.
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10h26 CET
A Saintes, dans le sud-ouest du pays, une opération péage gratuit est en cours avec la présence d'environ 70 Gilets jaunes, selon un journaliste présent sur place.
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10h21 CET
A Rouen, des Gilets jaunes commencent à se rassembler.
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09h36 CET
La mobilisation commence dans le centre-ville de Tarbes, en Occitanie.
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09h25 CET
Selon France bleu, deux figures iséroises du mouvement ont été interpellées au petit matin. Julien Terrier, porte-parole des Gilets jaunes en Isère, et un autre membre actif du mouvement ont été placés en garde-à-vue à l'aube ce 23 février. La veille, ils avaient appelé dans une vidéo à «prendre» le péage de Voreppe.
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08h38 CET
Eric Drouet s'entretient avec les journalistes à l'entrée du Salon de l'agriculture.
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08h25 CET
Alors qu'Emmanuel Macron doit inaugurer le Salon de l'Agriculture à partir de 8h30, certains Gilets jaunes menacent de perturber sa visite.
Eric Drouet, l'une des figures les plus médiatiques des Gilets jaunes, a été vu devant l'entrée du Parc des expositions.
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08h12 CET
Sur l'Île de la Réunion, la mobilisation se poursuit, comme depuis le début du mouvement, sous le soleil.
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08h09 CET
Comme lors de l'acte précédent, des Gilets jaunes bloquent l'accès au dépôt d'Amazon près de Toulouse.
L'acte 15 du 23 février aura l'objectif, pour les Gilets jaunes, de réveiller les troupes après un acte 14 moins mobilisateur. A Paris, cinq manifestations ont été déclarées selon la préfecture de police, dont deux partiront des traditionnels Champs-Elysées. Un rassemblement est également prévu place de la République dans l'après-midi.
Ailleurs en France, 3 000 personnes sont attendues à Clermont-Ferrand, entre 2 000 et 3 000 à Rennes, et des rassemblements sont prévus à Bordeaux, Lille ou Toulouse, comme chaque semaine. A Chambord, des Gilets jaunes ont appelé à pique-niquer devant le château, comme pied-de-nez au président qui y avait célébré ses 40 ans en 2017.
Pendant ce temps, Emmanuel Macron inaugurera le Salon de l'agriculture dans la matinée. Reste à savoir si des Gilets jaunes improviseront un rassemblement surprise au Parc des expositions, pour accueillir le chef de l'Etat.
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«Macron n'en a rien à foutre du peuple» : Jérôme Rodrigues répond à RT France lors de l'acte 15
23 févr. 2019, 17:15

Rejetant les accusations d'antisémitisme portées contre le mouvement, qu'il estime être une manœuvre du gouvernement pour le décrédibiliser, Jérôme Rodrigues cloue au pilori un Emmanuel Macron qu'il juge déconnecté de son peuple.
Au micro de RT France le 23 février à l'occasion de l'acte 15, Jérôme Rodrigues, une des figure des Gilets jaunes blessée à l'œil lors d'un rassemblement précédent, a donné son ressenti sur les accusations d'antisémitisme qui fusent contre le mouvement depuis l'agression verbale contre Alain Finkielkraut.
«On fait passer tous les Gilets jaunes pour des antisémites. C'est une version du gouvernement pour nous discréditer chaque jour un peu plus et ne pas entendre nos revendications», juge-t-il, déplorant le phénomène de «loupe médiatique» dont cet incident fait l'objet. Estimant que le gouvernement mettait «tous les fléaux» sur les Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues a rappelé que le mouvement ne revendiquait que de meilleures conditions de vie et un renouveau démocratique. «En quoi est-on antisémite ? C'est simplement noyer le poisson, et nous faire passer pour des méchants, ce qu'on est pas», assène-t-il.
Concernant la suite à donner au mouvement, Jérôme Rodrigues ne compte pas ranger le gilet malgré la sourde oreille de l'exécutif. «Le gouvernement n'en a rien foutre du peuple, mais il est important qu'on soit visibles», explique-t-il. «A moment donné, le nombre fera la différence, et ils ne pourront que plier», poursuit-il, qualifiant de «mensonges» les sondages qui font état d'une baisse du soutien des Français au mouvement.
Jérôme Rodrigues conclut, sans concessions, sur la gestion de cette crise par le chef d'Etat : «[Emmanuel] Macron n'en a rien à foutre du peuple. Ce n'est plus son peuple puisqu'il ne s'y intéresse même pas. Il vit caché dans son château.»
Lire aussi : Acte 15 des Gilets jaunes : le cortège parisien défile dans le calme (EN CONTINU)
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La France n’a qu’un seul drapeau, par Henri Guaino
19 févr. 2019
Réagissant à la décision de l'Assemblée nationale d'associer drapeaux français et européen dans les classes, Henri Guaino l'affirme : une nation n'a qu'une bannière et personne n'ira mourir pour une organisation comme l'Union européenne.
L'Assemblée nationale a approuvé un amendement qui rendrait obligatoire la présence du drapeau français dans les salles de classe. Curieuse idée à laquelle personne n'avait jamais songé depuis la création de l'école de la République. Il n'est pas sûr que cela suffise à réveiller le patriotisme, mais après tout le drapeau américain est bien présent dans les salles de classes aux États-Unis.
Ce n'est pas la présence du drapeau français qui pose problème mais la volonté d’associer le drapeau européen au drapeau tricolore comme s’il y avait équivalence entre les deux. C’est devenu une manie du politiquement correct : partout on met la bannière de l'Union européenne à côté du drapeau français comme s'il fallait s'excuser de montrer ce dernier en attendant de le faire disparaître. Ceux qui tiennent à cette association rétorqueront qu'elle est naturelle puisque la France est un pays membre de l'Union européenne.
Dans un vrai drapeau, il y a l’âme d’un peuple, dans l'enseigne d'une organisation il n'y a que de la communication
A ce compte là, la France étant membre de l’ONU et même membre permanent du Conseil de sécurité, Il serait logique d'associer au drapeau français celui de l'ONU et tout naturellement aussi celui de l'OTAN dont la France est membre fondateur et, contrairement à ce que l’on entend parfois, n’a jamais cessé de l’être depuis sa création. Des soldats français ont bien été, ou sont encore, engagés sous la bannière de l'ONU et celle de l’OTAN. Pourtant on ne voit pas partout dans le pays le drapeau français associé à celui de l'OTAN et de l'ONU. Car c'est une chose de se battre sous un drapeau et une autre de se battre pour un drapeau, de risquer sa vie pour son drapeau. Sous la bannière de l’ONU et de l'OTAN, le soldat français ,comme le soldat américain, reste soldat de son pays et se bat pour lui. Les casques bleus qui sont tués en opération sont morts parce que leur pays leur avait confié une mission. Ils ne sont pas morts pour l’ONU : on meurt pour une patrie, pour un idéal, on ne meurt pas pour une organisation. L'ONU, l'OTAN sont des organisations qui peuvent parfois être les instruments d'un idéal mais elles ne sont pas par elle-mêmes des idéaux ni des patries. Il y a du sacré dans la patrie, il n'y en a pas dans l’ONU ou dans l’OTAN, encore moins dans l'Union européenne sous la bannière de laquelle aucun soldat ne s'est jamais battu, aucun citoyen n'a jamais risqué sa vie.
L'Union européenne n'est pas la civilisation occidentale
Peut-on mourir pour l’Europe comme lord Byron alla mourir pour la Grèce à Missolonghi ? Mourir pour la civilisation européenne, oui. Mourir pour l’idéal humain que l’Europe a forgé et qui, au-delà de la diversité des nations, forme le socle de la civilisation occidentale, oui.
Mais l'Union européenne n'est pas la civilisation occidentale. L'union européenne n'est pas une culture ni un idéal: c’est, elle aussi, une organisation. L’Europe existait avant que cette organisation vit le jour, elle existera après. L’Union européenne n'est pas un régime. On peut mourir pour la République, pour la Démocratie, pour la Monarchie… on ne meurt pas pour une bureaucratie, pour une technocratie, pour une commission. On peut mourir pour la Liberté, mais l'Union européenne n'est pas la Liberté avec une majuscule. On peut mourir pour la Paix, mais l'Union européenne n'est pas la Paix et aucune organisation n'a jamais empêché la guerre. Un État fédéral n’empêche pas les guerres civiles, ni la guerre de sécession aux États-Unis, ni celle de la Yougoslavie, la Société des Nations n’a pas empêché la deuxième guerre mondial, pas plus que l’espèce de monnaie unique qu’était l’étalon or n’a empêché la première guerre mondiale. Ce n'est pas l'Union européenne qui a donné la paix à l’Europe, c'est la paix qui a permis à l’Union européenne de voir le jour. Les organisations sont passagères, transitoires, elles changent, disparaissent, renaissent en fonction des circonstances. Une patrie, une nation, une civilisation ne sont pas une affaire de circonstances. L’Europe, la vraie, n’est pas une affaire de circonstances. Croire qu’avec une monnaie unique, un droit unique, une enseigne unique on va faire une nouvelle patrie, une nouvelle nation, relève d'une idée bien superficielle de ce que sont les patries, et les nations.
Dans un vrai drapeau, il y a l’âme d’un peuple, dans l'enseigne d'une organisation il n'y a que de la communication. N'importe quel bout de chiffon ne peut pas exprimer un sentiment national. Le drapeau tricolore, lui, «a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie». Il se suffit à lui-même. La France n’a qu’un seul drapeau.
Henri GUAINO