3ème SALON AUTOMOBILE DU SIAM EN PRINCIPAUTE DE MONACO DU 28 FEVRIER AU 3 MARS 2019
LE S.I.A.M. 2019 EN PRINCIPAUTE DE MONACO
LE SALON AUTO MONACO
Le SIAM 2019 - Salon International de l'Automobile de Monaco est l'évènement Monégasque qui présente l’avenir de l’automobile et de la mobilité du 28 février au 3 mars 2019 Quai Albert Ier.
Pour la 3e édition de cet évènement automobile unique, les visiteurs pourront découvrir dans une atmosphère raffinée et exclusive en Principauté de Monaco l'ensemble du marché automobile et des dernières technologies : depuis la voiture urbaine électrique aux modèles les plus luxueux en passant par des concepts cars, prototypes, voitures de sport et de prestige ou hypercars, des équipements et des technologies novatrices.
Initié en 2018 avec la présence de Venturi, SMP Racing, BR Engineering et Tecno Monte-Carlo, le sport automobile sera mis à l’honneur avec un nouvel espace dédiéaux écuries, sponsors et pilotes.
Le futur se construit avec le passé, l'automobile classique sera représentée par des voitures de sport innovantes à travers les époques.
L'art de vivre automobile et le plaisir de conduite riment plus que jamais avec nouvelles énergies et performances.
Nicolas A. Hesse photo presse DIACONESCO.TV - MONACO 28.02.2019
Président d'Expo Monaco
Le Monaco SIAM - Salon International de l'Automobile de Monaco est organisé par la société monégasque Expo Monaco fondée par Thierry Hesse et Nicolas Hesse en 2016.
Histoire
Thierry Hesse, membre du comité exécutif du MEDEF et président de la Commission Tourisme, Président de l'UNIMEV, et principalement ancien organisateur et PDG du Mondial de l'Automobile de Paris de 1989 à 2014 prends sa retraite après un Mondial de l'Auto 2014 battant tous les records de fréquentation, d'exposition, de ventes et de rayonnement international et média.
Souhaitant relever un nouveau défi il crée Sous le Haut Patronage de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco le Salon International de l'Automobile de Monaco avec son fils Nicolas et leur société Expo Monaco.
Développement
Après deux éditions au développement exponentiel, Nicolas A. Hesse prend la présidence d'Expo Monaco et du Salon International de l'Automobile de Monaco.
Dés sa prises de fonction il crée une alliance avec le GICAT (Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres) pour créer le Platinum Security Exhibition Monaco - Salon International de la sécurité privée à destination des entreprises et des particuliers et continue le développement du Monaco SIAM - Salon International de l'Automobile de Monaco.
Initié en 2018 avec la présence de Venturi, SMP Racing, BR Engineering et Tecno Monte-Carlo, le sport automobile sera mis à l’honneur avec un nouvel espace dédiéaux écuries, sponsors et pilotes.
Le futur se construit avec le passé, l'automobile classique sera représentée par des voitures de sport innovantes à travers les époques.
L'art de vivre automobile et le plaisir de conduite riment plus que jamais avec nouvelles énergies et performances.
Le reportage complet en Photos Presse du S.I.A.M. par AGENCY PRESS INTERNATIONAL DIACONESCO.TV
PHOTOS PRESSE AGENCFY PRESS INTERNATIONAL DIACONESCO.TV - C. COPYRIGHTS AND ALL RIGHTS - 28.02.2019 - MONACO
*******************************************
LA VOITURE D'AUJOURD'HUI PEUT DÉJÀ ROULER ECOLOGIQUE AVEC DES CARBURANTS VERTS LE "BOIETHANOL"
En vidéo
3ème SALON AUTOMOBILE MONACO SIAM 2019
Qu’est ce que le bioéthanol?
Le bioéthanol est un biocarburant produit, en France et en Europe, à partir de céréales (blé, maïs…) ou de betteraves à sucre, et destiné aux moteurs essence. Le bioéthanol est le biocarburant le plus utilisé au monde.
Le bioéthanol est un biocarburant que l’on incorpore à l’essence tandis que le biodiesel est incorporé au gazole.
Le bioéthanol est le seul carburant liquide pour moteurs essence qui soit renouvelable et immédiatement disponible puisqu’il est produit à partir de matière première végétale, aussi appelée biomasse. D’où l’appellation bioéthanol faisant référence à l’origine vivante végétale et non fossile de ce carburant. Les betteraves et les céréales absorbent le CO2 de l’atmosphère en quantité importante, lors de leur croissance grâce à la photosynthèse. Elles sont ensuite transformées pour produire du bioéthanol, incorporé dans les essences. Le CO2 rejeté dans l’atmosphère lorsque le moteur fonctionne correspond au CO2 absorbé lors de la croissance de la biomasse.
C’est une énergie plus propre qui permet de diminuer de 60% les émissions nettes de gaz à effet de serre.
L’objectif français est d’incorporer 10% de bioéthanol à la consommation de carburants en 2020, ce qui correspond à moins de 3% des surfaces françaises cultivées en betteraves et en céréales et moins de 1% de la Surface Agricole Utile totale française : il n’y a donc aucune concurrence alimentaire engendrée par le bioéthanol français.
Le Bioéthanol est actuellement présent dans tous les carburants essence distribués en France :
à hauteur de 5 % dans le SP95 et le SP98
jusqu’à 10 % dans le SP95-E10
entre 65% et 85 % dans le Superéthanol E85
Comment fabrique-t-on le bioéthanol ?
Le bioéthanol est obtenu par un procédé de fermentation industrielle permettant la transformation du sucre contenu dans ces végétaux en alcool. Cet alcool brut (éthanol) est ensuite distillé puis déshydraté pour obtenir du bioéthanol. Ailleurs dans le monde le bioéthanol peut être obtenu à partir d’autres cultures végétales comme la canne à sucre majoritairement utilisée.
Quel carburant est ce que je peux utiliser ?
L’E85 est un carburant composé de 65% à 85% de bioéthanol en incorporation directe, et d’essence SP 95. Il a été reconnu comme carburant au Journal Officiel du 1er juin 2006, et la commercialisation est autorisée depuis le 1er janvier 2007. Les voitures fonctionnent avec un boitier agréé Biomotors peuvent rouler 100% au Superéthanol E85 ainsi qu’à tous les carburants essence. Il est disponible dans plus de 1000 stations-services en France.
Le SP95-E10 (aussi appelé E10) est un nouveau carburant sans plomb pouvant contenir jusqu’à 10% de bioéthanol en incorporation directe. Ce carburant est disponible dans les stations essence en France depuis le 1er avril 2009 et se développe progressivement sur l’ensemble de l’hexagone. Le SP95-E10 a l’avantage de produire moins de CO2 que l’essence ordinaire (car ce carburant contient 10% d’énergie renouvelable) et d’être un peu moins cher à la pompe. Tous les véhicules mis en circulation après l’an 2000 (sauf exceptions), ainsi que de nombreux véhicules d’avant 2000, peuvent utiliser le SP95-E10.
Le SP95 et SP98 actuellement sur le marché contiennent déjà tous les deux du bioéthanol dans une concentration pouvant aller jusqu’à 5%. Tous les véhicules essences peuvent utiliser ces carburants
Bonjour à tous. Mon expérience a débuté en 2007, lorsque l’E85 s’est implanté en France. J'ai créé la Sarl Biomotors en 2011, afin de donner l’opportunité à tous les automobilistes propriétaires de véhicules essence, la possibilité d’acquérir facilement notre technologie permettant de réaliser immédiatement des économies.
Avant Biomotors, aucun système de conversion n’était issu de fabrication française, et les produits d’importation n’étaient suivis par aucun service après-vente. De plus ils n’étaient pas adaptés aux technologies des véhicules européens, ni aux spécificités du bioéthanol livré en France.
En 2015, nous avons déposé un brevet pour nos systèmes de conversion E85, intégrant la technologie dédiée aux moteurs actuels à injection directe.
Notre but est donc de donner accès à ces nouvelles technologies, au grand public ainsi qu'aux professionnels, à travers des forfaits "clé en main".
Nous proposons à ce jour des équipements destinés à l'automobile, comme les systèmes de conversion au Bioéthanol que nous développons et fabriquons en France, à Montpellier. Nous les distribuons grâce à un réseau national d’installateurs agréés qui respectent une charte de qualité rigoureuse.
Nous proposons également une solution économique et écologique pour chaque motorisation grâce à nos stations de décalaminage à la pointe des technologies actuelles, issues de 7 années de développement. Nous avons participé à l’élaboration de la législation encadrant la distribution des systèmes de conversion au bioéthanol, en apportant notre expertise auprès du SNPAA (Les industriels de l’alcool et du bioéthanol) et la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat).
Grâce au retour positif de la part de nos clients, nous espérons assurer la conversion d’ici 2020 de plus de 40 000 véhicules. Enfin pour ma part, c'est véritablement ma passion pour l'automobile, les nouvelles énergies et le commerce, qui m'ont amené à créer Biomotors !
Merci pour votre confiance.
Alexis Landrieu
BIOMOTORS 100% FRANCAIS !
Chez Biomotors, notre priorité est de vous apporter des produits de qualité, issus de la dernière technologie en matière de recherche et développement. C’est pour cela que nos produits sont conçus et développés par nos ingénieurs et fabriqué dans les ateliers exclusifs de BIOMOTORS en France à Montpellier en respectant des normes strictes (Iso 9001).
Nous avons déposé un brevet en 2015 pour les systèmes de conversion intégrant la technologie dédiée aux moteurs récents à injection directe. Aujourd’hui, seul Biomotors est capable d’équiper les véhicules en injection directe. Avec Biomotors vous roulez 100% Français : Le bioéthanol consommé en France est produit à 100% sur le territoire national. 30% de la production française est exportée vers l’union européenne. Avec moins de 1% de la surface agricole utile française, la France est le premier producteur européen de bioéthanol, fière de ses 50 000 agriculteurs et 100% de matière première française. 16 sites de production 100% made in France.
La France qui gagne : 500 000 voitures sans émission de CO² (soit 1 million de tonnes de CO² évitées par an 9000 emplois directs et induits, 400 000 tonnes de pétrole économisés par an. Une filière d’excellence pour l’économie française ! 400 000 millions d’euros dans la balance commerciale française en 2016.
En roulant au bioéthanol avec un système de conversion BIOMOTORS, vous avez l’opportunité de rouler vert et moins cher 100% français ! Vive l’économie Française !
Nos système de conversions E85 Biomotors – Notre objectif vous proposer un système « clé en main » au meilleur prix !
Le changement de carburant d’un véhicule n’est pas anodin, c’est pourquoi vous devez faire appel aux services et à l’expérience de Biomotors, qui vous certifiera 3 ans de garantie de bon fonctionnement.
Nous développons et fabriquons des systèmes de conversion pour rouler au superéthanol E85 depuis 2007, lorsque le bioéthanol s’est implanté en France. Nous les commercialisons depuis 2011. En 2015, nous avons déposé le brevet du système de conversion intégrant la technologie dédiée aux moteurs actuels à injection directe.
Grâce à nos systèmes de conversions au E85, vous avez la possibilité de rouler en moyenne à 0.68€/L tout en réduisant de 60% en moyenne les émissions polluante (CO2, micro particules, gaz à effet de serre…)
Vous roulez vert et moins cher !
Tous nos systèmes de conversion sont fabriqués dans les ateliers français exclusifs de BIOMOTORS à Montpellier, en respectant des normes strictes (ISO 9001). Un réseau d’installateurs agréés, formés, et respectant une charte de qualité. Chacun dispose des équipements de diagnostic électronique, permettant de relever les données constructeur propres à votre véhicule. Le système de conversion, une fois installé sera alors paramétré sur mesure. Le respect des données du véhicule allié à une technologie de pointe, nous permet d’inclure dans notre forfait « clé en main » 3 ans de garantie de bon fonctionnement du système de conversion et de la mécanique de votre véhicule.
Panorama des voitures roulant au superéthanol E85 disponibles en France
La distribution du biocarburant Superéthanol E85 est légale en France depuis le 1er janvier, et sa fiscalité est avantageuse, puisque son prix de vente à la pompe est d'environ 80 centimes. Quelques 500 stations vendront ce carburant dans l'hexagone d'ici la fin de l'année, et pour l'exploiter, voici une liste exhaustive des voitures fonctionnant à l'E85 disponibles sur le marché français en janvier 2007.
Toutes ces autos sont flexibles (on dit le plus souvent Flex-Fuel), elles peuvent rouler aussi bien à l'E85 qu'au Sans Plomb 95, ou à n'importe quel mélange de ces 2 carburants. Il est donc possible d'acheter une voiture tout de suite, même si on n'a pas encore de station d'E85 dans sa ville, et de la faire rouler au sans-plomb en attendant l'ouverture d'une station. Il y a cependant quelques différences entre les 2 carburants, la plus importante étant qu'à l'E85, la voiture consomme plus. 15 à 30 % de plus. Ce n'est pas un signe de mauvais fonctionnement, cela est dû à la densité énergétique plus faible de l'éthanol. Mais cette différence physique étant plus faible que la différence de prix par rapport au sans-plomb, le portefeuille est toujours gagnant avec le superéthanol. Le moteur aussi, il tourne mieux. Grâce à l'indice d'octane supérieur de ce carburant, son fonctionnement est plus doux, et sur les Saab turbocompressés, il est aussi plus puissant.
* * * * *
Liste par ordre alphabétique.
Ford Focus Bioflex
Berline moyenne, 4 portes à hayon. A partir de 18 700 €. Moteur 1800, 125 ch. Le best-seller de Ford n'a pas l'audace stylistique de ses concurrentes françaises, mais cela lui réussit très bien.
Ford Focus C-Max Bioflex
Monospace compact. A partir de 21 250 €. Moteur 1800, 125 ch. Le C-Max vient juste d'être restylé, il a adopté une nouvelle face avant qui le rapproche de son grand frère S-Max.
Saab 9/5 berline 2.0 t BioPower
Grande routière. A partir de 30 000 €. Moteur 2 litres turbo, 150 ch à l'essence, 180 ch à l'E85. Même si sa conception a quelques années, la grosse Saab conserve l'attrait de son ambiance de bord très confortable.
Saab 9/5 break 2.0 t BioPower
Grand break familial. A partir de 31 750 €. Moteur 2 litres turbo, 150 ch à l'essence, 180 ch à l'E85. Très logeable. Le plancher du coffre coulisse et sort de l'auto pour en faciliter le chargement.
Volvo C30 Flexifuel
Berline 3 portes sportive. A partir de 21 050 €. Moteur 1800, 125 ch. Une réussite ! Le style de la C30 parvient à marier la nervosité d'une GTI avec la sophistication d'une GT. Nombreuses possibilités de personnalisation.
Volvo S40 Flexifuel
Routière compacte, 4 portes avec coffre. A partir de 23 400 €. Moteur 1800, 125 ch. Sa console centrale derrière laquelle on peut glisser la main continue à alimenter les conversations.
Volvo V50 Flexifuel
Break compact de luxe. A partir de 24 900 €. Moteur 1800, 125 ch. Beaucoup de style, et un habitacle sans faille. Bon équipement de série, et longue liste d'options en sus.
* * * * *
Bientôt : Ces nouveaux modèles seront disponibles d'ici 6 mois.
Citroën C4
Berline moyenne, 4 portes à hayon. Moins de 20 000 €. Moteur 1600, plus de 100 ch. Tous les moteurs diesel de Citroën en 2007 peuvent déjà fonctionner avec 30 % de biodiesel, mais cette C4 sera la première Citroën capable de fonctionner à l'alcool. Sauf pour ceux qui se rappellent des Traction pendant la seconde guerre mondiale.
Peugeot 307
Berline moyenne, 4 portes à hayon. Moins de 20 000 €. Moteur 1600, plus de 100 ch. On ne le sait pas trop en Europe, mais Peugeot a déjà vendu des milliers de voitures Flex-Fuel au Brésil. Il n'est que trop temps que la clientèle française puisse bénéficier de ces mêmes avantages.
Renault Megane
Berline moyenne, 4 portes à hayon. Moins de 20 000 €. Moteur 1600, 110 ch. Carlos Ghosn s'est engagé à ce que d'ici 2009, 50 % des Renault essence deviennent Flex-Fuel, la Megane sera la première d'une longue série.
* * * * *
Un peu plus tard : Ces nouveaux modèles seront disponibles ultérieurement.
Chrysler/Jeep
La nouvelle berline Sebring sera commercialisée en France à compter de ce printemps, elle l'est déjà aux Etats-Unis dans une version Flex-Fuel (avec un V6 de 2,7 litres). Il n'est pas prévu que cette version vienne en France pour le moment, mais la gamme américaine de ce constructeur (idem Jeep) possède plusieurs modèles Flex-Fuel, et dés que le superéthanol aura pris de l'importance en France, il serait surprenant que Chrysler France ne songe pas à vendre ces voitures ici.
Fiat
Le constructeur italien propose de nombreux modèles fonctionnant à l'éthanol sur le marché brésilien, et quelques prototypes ont été présentés en Europe. Déjà leader dans les voitures alimentées au gaz naturel (GNV), Fiat devrait proposer sous peu un modèle étudié pour le superéthanol. Si des incitations fiscales sont mises en place, ce pourrait même être une auto tri-carburant, capable de fonctionner à l'essence, à l'alcool et au GNV. On devine aussi que dés qu'il y aura une pompe de superéthanol en Italie, Fiat proposera une auto pour en consommer.
* * * * *
Et il y a beaucoup d'autres projets, le superéthanol n'en est encore qu'à ses balbutiements. A moyen terme, il est même assez possible que toutes les voitures à allumage commandé deviennent Flex-Fuel. Les techniques de gestion moteur électronique devraient aussi s'améliorer, pour diminuer la surconsommation, et pour faire qu'à l'image des Saab, toutes les voitures donnent plus de puissance à l'E85 qu'à l'essence. Ce sera la revanche de l'essence sur le diesel, car c'est le contraire chez les biocarburants destinées aux diesels : huile végétale brute, biodiesel ou même carburant issu de la biomasse, ils ont tous un indice de cétane inférieur au gazole. Alors qu'avec son indice d'octane plus élevé que l'essence, le superéthanol ou l'éthanol pur, aura la faveur de tous les motoristes. L'éthanol est d'ailleurs devenu le carburant officiel du championnat américain Indy en partie pour cette raison.
A côté de l'exploitation enfin, il y a la production. Et si l'exemple brésilien est juste, la France a tout à gagner à ce que la consommation de superéthanol soit la plus forte possible. Depuis 15 ans, avec une demande stimulante, les brésiliens ont accru leurs rendements chaque année. Les effets sont à 2 niveaux. Plus on produit d'éthanol, plus on produit à faible coût, parce qu'on optimise la production, et ce faisant, on diminue aussi la pollution. C'est vérifié tous les ans au Brésil : plus on consomme d'éthanol dans ce pays, plus le bilan global de l'éthanol s'améliore. Aujourd'hui en France, quand on investit une unité d'énergie dans la production d'éthanol, l'éthanol obtenu contient un peu plus du double de cette énergie. On fera mieux dans 10 ans.
*******************************************
VOITURES ELECTRIQUES AMERICAINES "LA TESLA"
Prise en main de la Tesla Model 3 : attention, ceci reste une voiture
La Tesla Touch ne fait pas oublier les bouchons
Publié le 22/02/19 à 16h00
Alors que les premiers clients français commencent à être livrés, nous avons eu le privilège de faire quelques tours de roue à bord de la très attendue Tesla Model 3. Entre plaisir de conduite, autonomie, silence, tout y est… ou presque.
Voiture électrique de tous les superlatifs, la Tesla Model 3 pose enfin ses pneus sur le Vieux Continent où les premières livraisons ont débuté. Jamais une voiture n'aura suscité autant d'intérêts, et autant fait couler d'encre. Lors de sa première présentation, il y a près de 3 ans, Tesla avait stupéfié son monde. Rendez-vous compte, il était possible d'acquérir une Tesla pour la "modique" somme de 35 000 $ (soit 31 000 € en Europe hors taxes douanières de 30 %). Résultat, près de 500 000 préréservations dans le monde dont 115 000 en 48 heures. Un chiffre révisé à la baisse depuis — environ 455 000. Aujourd'hui, la version à 35 000 € n'est pas encore sortie mais celle-ci a bien été confirmé par Elon Musk, himself. Masi pour financer cette Model 3 "premier prix", Tesla s'est concentrée, en priorité, sur la production des Model 3 haut de gamme Grande autonomie et Performance coûtant respectivement 53 500 € et 64 300 €, bonus écologique de 6 000 € déduits. Cette stratégie semble payante aux États-Unis où la Model 3 fait partie du top 20 (11e place) des voitures les plus vendues en 2018 avec 139 730 unités.
La BMW M3 en ligne de mire
Avec ses 4,69 m de longueur, une hauteur de 1,43 m et une largeur de 2,09 m (rétroviseurs ouverts), la Tesla Model 3 est à ranger dans la catégorie du segment D, celle des berlines de type BMW Série 3, Mercedes Classe C, Audi A4, Jaguar XE ou Alfa-Romeo Giulia.
Notre modèle d'essai, la Model 3 Performance, possède une fiche technique à faire rougir quelques sportives : des suspensions rabaissées, des jantes à bâtons de 20 pouces montées sur pneus Michelin Pilot Sport (235/35 ZR20), une larme en fibre de carbone faisant office d'aileron, un Cx de 0,23 pour une vitesse maximale de 250 km/h (un 0 à 100 km/h abattu en 3,5 secondes). En revanche, pas moyen de connaître la puissance totale, Tesla ne souhaitant pas communiquer de chiffre. Néanmoins, on évoque une puissance de près de 450 cv pour notre modèle d'essai et capacité de batterie de 75 kWh. Mais pas de pack à 100 kWh, car la structure de la Model 3 ne serait pas adaptée pour l'accueillir.
Taquin, Tesla n'hésite pas à comparer cette version à la très bodybuildée BMW M3. Les Allemands apprécieront. Soyons honnête, si au démarrage, la Model 3 a de grosses chances de griller la politesse à la M3, la partie sera tout autre sur autoroute où l'autonomie de Tesla va se dégrader rapidement du fait de la vitesse.
Du côté du design, on a l'impression que cette voiture a été dessinée d'un seul coup de crayon. Mais notre œil est attiré par cette calandre complètement fermée alors que sur les Model S et X, on avait droit à un joli petit sourire faisant office de délimitation entre le capot moteur et le bouclier avant. Au nom du sacro-saint aérodynamisme, il va falloir s'y habituer. Malgré tout, la Model 3 reste agréable, sous toutes les coutures. Certains passants pensaient même avoir affaire à une Porsche ! Hormis les rétroviseurs, rien ne dépasse.
L'autre coup de cœur esthétique provient de ce très, très long toit de verre démarrant du haut du pare-brise pour finir sa course sur la lunette arrière. Ici, place à la luminosité. En revanche, exit le toit ouvrant comme sur la Model S et pas d'essuie-glace arrière. En continuant le tour du propriétaire, la Model 3 n'échappe pas à la règle en vigueur sur les Model S et X, c'est-à-dire proposer deux coffres : une malle arrière de 425 L et un petit coffre à l'avant — à l'instar des VW Cox — pouvant accueillir deux sacs souples ou une valise cabine. Nous avons testé avec une personne, on est un peu à l'étroit.
Le smartphone est LA clef
Pour déverrouiller la belle, oubliée la clef de contact classique et place au smartphone et à l'application mobile Tesla, téléchargée au préalable. Une fois vos identifiants renseignés et le mobile appairé avec le véhicule, il suffit de s'approcher pour que les portes se déverrouillent. Pareil lorsque vous vous éloignez, le verrouillage s'effectue automatiquement, sans sortir le smartphone de la poche. En sus, Tesla vous fournira une carte au format carte de crédit servant de clef de rechange lorsque votre smartphone est à plat ou dans le cas du prêt du véhicule à une tierce personne.
À bord, on est envahi par un sentiment de plénitude dû à la vue de cette large et longue planche de bord uniforme sans aucun compteur à l'horizon, uniquement barré par le volant et un écran de 15 pouces (diagonale de 38,1 cm ; définition de 1 920 x 1 080 px).
Les seules commandes physiques sont le clignotant, le régulateur de vitesse, les essuie-glaces, les deux seules mollettes positionnées sur le volant servant à régler électriquement les rétroviseurs extérieurs, le volant et le bouton de warning planqué au milieu des deux plafonniers du rétroviseur central.
Un vrai kart avec un centre de gravité très bas
Le démarrage s'effectue pied sur le frein et l'on pousse le levier de vitesse, situé sur le volant, vers le haut, en position D (Drive). Ne reste plus qu'à relâcher la pédale. La Model 3 avance dans un quasi-silence hormis le bruit généré par le vent et le roulement des pneus sur la chaussée. Même avec le pied léger sur l'accélérateur, on sent que la Tesla ne demande qu'à filer à la vitesse de la lumière. Que vous soyez à un feu rouge ou sur l'autoroute, une simple pression sur l'accélérateur, et vous voilà collé au siège. Nous n'allons pas nous étendre sur les performances stratosphériques de la Tesla, nos confrères de la presse auto sont doués pour cet exercice. La seule chose a retenir, la Model 3 se "pilote" comme une Mini Classique, à savoir un kart tenant extrêmement bien le pavé. Plusieurs raisons à cela : un centre de gravité très bas, résultat de la structure particulière du châssis accueillant le pack batterie dans le plancher, des suspensions abaissées, une répartition du couple idéale entre les deux moteurs électriques, un par essieu, et enfin une monte de pneumatique en 20 pouces. On reste bluffé par l'agilité de la Model 3 et son couple instantané et disponible à tout moment.
Quelques bémols, néanmoins. Le premier, un effet tape-cul sur route pavée dû certainement à la monte de pneus en 20 pouces. Le second concerne les bruits générés par la bande de roulement et, enfin, aucun bruiteur pour signaler sa présence aux piétons.
Autre phénomène qui surprend, le freinage régénératif au moyen du frein moteur. Dès que l'on relâche l'accélérateur, la Model 3 s'arrête quasi instantanément, vous projetant vers l'avant. Pour éviter ce désagrément, on a la possibilité, depuis l'écran, de régler la force de ce frein moteur. Notez qu'une fois le coup pris, on ne se sert pratiquement plus de la pédale de frein.
Notre modèle d'essai n'était malheureusement pas équipé du fameux "pilotage automatique amélioré" (Autopilot). Mais que l'on se rassure, les premiers clients français ayant réceptionnés leurs Model 3 bénéficient du système, pour peu qu'ils aient réglé les 5 300 € que coûte cette option.
À la différence des Model S et X, la Model 3 se caractérise par l'absence de combinés d'instruments classiques. Ici, la tour de contrôle
est l'écran tactile de 15 pouces positionné au milieu de la planche de bord. Mais que l'on se rassure, tout est organisé : 1/3 de l'écran, côté gauche, est dévolu au conducteur tandis que les 2/3 restants sont dédiés à l'info-divertissement et à la navigation, affichée par défaut.
Carte des Superchargeurs.
Sur sa partie, le conducteur aperçoit son véhicule du haut et voit apparaître tous les obstacles mobiles (voiture, moto, cycliste) comme fixes aux alentours. Il est également renseigné sur sa vitesse instantanée, le rapport engagé, l'autonomie de la batterie et la vitesse limite. La douzaine de capteurs ceinturant la caisse se met en branle dès lors que l'on effectue une manœuvre telle que se garer, aller en marche arrière ou si quelque chose ou quelqu'un est trop proche du véhicule.
À gauche, caméra sur l'aile, à droite caméra placée dans le montant central.
Durant la conduite, on a toujours un coup d'œil qui scrute l'écran ne serait-ce que pour vérifier sa vitesse ou lorsqu'un véhicule est en train d'effectuer un dépassement. D'après Tesla France, c'est une habitude à prendre. Peut-être aurait-il fallu envisager la présence d'un système tête haute permettant d'afficher la vitesse instantanée et la vitesse limite, évitant ainsi de détourner la tête constamment. Car en voiture électrique, on monte très vite à des vitesses inavouables !
Une tour de contrôle
Enfin, cet écran permet de tout faire ou presque : chercher une destination, choisir entre un allumage automatique ou manuel des phares ou antibrouillard, bloquer les vitres, jouer sur la luminosité des écrans, activer l'avertisseur de limite de vitesse, chauffer chaque siège individuellement, déverrouiller les deux capots, la boîte à gants ou la trappe de recharge, planifier une recharge, choisir sa station de radio, un titre de Spotify dont l'abonnement est offert la première année, consulter son agenda… Mais si vous préférez ne pas lâcher le volant, la reconnaissance vocale prendra le relais pour la navigation ou l'audio.
Une voiture hyperconnectée
Qui est déjà monté à bord d'une Tesla sait que l'un des points d'excellence reste la connectivité. Notre Model 3 n'échappe pas à la règle avec sa connexion 4G et son accès Wi-Fi. Il faut dire que Tesla a révolutionné l'automobile avec ses mises à jour "Over the Air" (OTA) régulières permettant que le véhicule bénéficie toujours de la dernière version du logiciel — actuellement la v9.0. Tout comme ses aînées, surfer sur le Web est une partie de rigolade pour la Model 3 sans oublier la rapidité.
Si le smartphone sert de clef, il est également mis à contribution avec l'application dédiée de Tesla. Application qui permet de contrôler sa Model 3 à distance : verrouiller/déverrouiller ou démarrer le véhicule, actionner les clignotants ou klaxonner, ouvrir les deux coffres, déclencher le chauffage ou la climatisation, limiter la vitesse, ouvrir la prise de recharge et géolocaliser des Superchargeurs. Tout comme la Model X, il sera possible de faire avancer ou reculer la Model 3 grâce à son smartphone, tout en étant à l'extérieur du véhicule.
En quatre heures de temps, difficile de se faire une réelle opinion quant à la consommation. Sur le papier, la Tesla Model 3 Performance dont le poids est de 1 847 kg annonce une autonomie de 530 km (cycles WLTP). Notre périple nous a menés jusqu'à Versailles, soit une quarantaine de kilomètres aller-retour. Nous avons mesuré une consommation d'environ 18 Wh/100 km. Pour atteindre l'autonomie annoncée, mieux vaudra respecter les limitations de vitesse et emprunter les routes départementales.
Bilan
Longtemps attendue, cette Model 3 nous a réjouis par son design et sa facilité de mouvement, notamment en ville. Elle risque de faire très mal — et plus encore avec la version à 35 000 $ promise par Tesla — sur le marché de l'automobile où la concurrence se met enfin en place. Certes, tout n'est pas rose, à commencer par une finition correcte, mais loin des standards des premiums allemands dont la Model 3 se targue d'être la principale concurrente. Mais rouler en Model 3, c'est vivre la promesse faite par Tesla d'une expérience éloignée de l'automobile ; à savoir, adopter un environnement numérique — fermé — à l'image de l'écosystème Apple. Pour autant, malgré la débauche de technologies embarquées, l'autopilote et l'écran multimédia, la Model 3, à l'instar de ses aînées, ne vous fait pas oublier que vous êtes au volant d'une automobile.
Tesla Model 3, l’arlésienne à 35 000 $ arrive enfin
Au prix d'énormes concessions
Publié le 01/03/19 à 10h01
La Tesla Model 3 à 35 000 $ est arrivée. À ce prix, vous aurez une voiture dotée d’une autonomie de 350 kilomètres. Dans le même temps, la marque va fermer des concessions et licencier pour s’appuyer principalement sur la vente en ligne.
Après deux ans de retard, la Tesla Model 3 à 35 000 $ débarque enfin. Cette version pas chère, ticket d'entrée dans l'univers Tesla, avait été promise dès la présentation de la Model 3 en mars 2016. Finalement, ce sont d'abord les versions haut de gamme quatre roues motrices Performance à 47 450 $, soit 61 200 € en France, qui seront commercialisées avec succès.
Pourtant, la marque n'a jamais ménagé ses efforts pour baisser ses tarifs avec notamment une baisse à la suite de la réduction des crédits d'impôt accordés pour l'achat d'une voiture propre. Tesla comptait sur sa Gigafactory 3 en Chine dont la production doit débuter à l'automne prochain pour arriver à cet objectif. Finalement, cela n'a pas été nécessaire.
Bien entendu, cette Tesla Model 3 d'entrée de gamme ne possède pas les mêmes performances que les versions haut de gamme. Ici, les clients bénéficieront d'une autonomie de 354 km, d'une vitesse maximale de 210 km/h et d'un 0 à 100 km/h en 5,8 secondes. Pour 2 000 $ de plus, les futurs propriétaires pourront opter pour un intérieur plus cossu et une autonomie plus grande au package Partial Premium Interior à 26 450 $ offrant une autonomie de 386 km, une vitesse maximale de 225 km/h et un 0 à 100 km/h en 5,52 secondes.
Pour l'instant, pas de Tesla Model 3 à 35 000 $ (soit environ 40 000 € avec les taxes) sur le site de Tesla France.
Quant aux délais de livraison, ils seront de 2 à 4 semaines pour les clients américains contre 3 à 6 mois pour l'Europe et la Chine.
Ventes en ligne, fermetures de concessions et licenciements
Cette version de la Model 3 à 35 000 $ s'accompagne d'une nouvelle stratégie de vente plutôt douloureuse. Désormais, toutes les commandes s'effectueront uniquement en ligne. Cela signifie la fermeture de nombreuses concessions et par conséquent des licenciements, sans que leur nombre soit précisé. Seuls quelques sites physiques appelés "centres d'informations Tesla" subsisteront dans des zones à forte densité. Pour le constructeur, il s'agit de rationaliser le processus d'achat aussi bien aux États-Unis que dans le reste du monde, à savoir pouvoir acheter sa Tesla en une minute via son téléphone portable.
En plus de la vente dématérialisée, Tesla est revenue sur sa politique du "retour". Désormais, les clients pourront tester leur Tesla pendant 7 jours, faire 1 600 km et la rendre s'ils ne sont pas satisfaits. Le constructeur suggère même aux futurs propriétaires d'acheter leurs voitures, d'effectuer plusieurs centaines de kilomètres sur un week-end, et ensuite de venir la rendre gratuitement. Le constructeur se dit confiant par rapport à cette expérience, car il estime que les clients "seront suffisamment satisfaits pour préférer garder la voiture plutôt que de la rendre". (source Electrek)
Tesla ne sera pas rentable au premier trimestre
En même temps que les annonces portant sur la Model 3 à 35 000 $ et les fermetures de concessions, Elon Musk a donné par conférence téléphonique avec des analystes financiers et des journalistes un aperçu de la situation financière. Il s'avère que Tesla ne sera pas rentable sur le premier trimestre 2019. La raison, le remboursement ce mois-ci d'une obligation convertible de 920 millions de dollars qui va obliger Tesla a puisé dans sa trésorerie — 3,7 milliards de dollars —, sans oublier des "frais ponctuels" liés aux prochaines fermetures et l'acheminement des véhicules de la marque en Europe et en Chine. Elon Musk assure que la rentabilité sera probablement au rendez-vous au deuxième trimestre.
À la suite de ces informations, l'action Tesla a été sanctionnée avec une baisse de 10 points (-3,5 %) à la fermeture de Wall Street.