Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Publicité
Visiteurs
Hier 0
Ce mois ci 293
Depuis la création 1 237 925
Newsletter
122 abonnés
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Derniers commentaires
Archives
23 juillet 2021

LES CHRONIQUES DE HASHTABLE

 

 

Petites chroniques désabusées d'un pays en lente décomposition…

 

SOURCE  : Pass sanitaire : une suite déjà écrite | Hashtable (h16free.com)

E66kliUXMAU7BUP

Pass sanitaire : une suite déjà écrite

 

Avec la parodie de débat parlementaire qui a eu lieu ces derniers jours suite au prurit hygiéniste de Macron, d’amusantes perspectives se font jour pour la Patrie des Droits de l’Homme Vacciné : poussés par un gouvernement enragé par la volonté de boucler le sujet le plus vite possible avant la fin de la torpeur estivale, la bande de godillots parlementaires s’est retrouvée à enfiler les articles et les amendements dans la plus totale désorganisation.

Sans surprise, l’ensemble du texte voté n’est plus qu’un vaste champ d’absurdités légales, d’impossibilités pratiques et de vexations iniques pour tout un pan de population qu’on écrase de mépris avec cette décontraction, véritablement incarnée par Véran, que seuls peuvent déployer les cuistres et les psychopathes.

Partant du principe que l’irrationalité, la panique morale, l’excès et la dinguerie ordinaire se trouvent exclusivement du côté des anti-pass, plus personne ne tique (plus personne ne doit tiquer !) sur des amendements confinant à l’acharnement répressif et punitif n’ayant plus aucun lien avec le médical ou un vague intérêt collectif.

La loi n’est plus écrite d’une main tremblante de peur, mais fébrile d’hubris et d’excitation à l’idée d’incarcérer un peu plus une partie des Français refusant les injonctions du gouvernement. On en vient à abandonner avec une alacrité surprenante les principes fondamentaux de la vie en société et des principes français d’unité, de fraternité et même de la sacro-sainte égalité pour punir ceux qui refusent de plier… pour aboutir à une cacophonie stupéfiante de débilité.

Certains politiciens, bêtes à manger du foin, pavaneront ensuite sur les plateaux en s’interrogeant niaisement sur la désaffection des Français de la politique…

Français qui, eux, continueront de constater le découpage en tranche toujours plus fine de leurs libertés, et la multiplication des poids et des mesures rendant chimérique toute unité du pays : on imagine mal le pass sanitaire correctement appliqué dans les cités chaudes du territoire, on imagine mal les faunes interlopes de ces lieux l’utiliser et on imagine encore plus mal la police et la justice intervenir pour s’assurer de la véracité des pass qui y circuleront. En définitive, le pass sera surtout d’application dans les grands centres bien quadrillés par la maréchaussée pas trop encline à faire revenir l’ordre ailleurs que là où il est déjà présent. Les petits bourgs de campagne où tout le monde se connaît bénéficieront d’un laxisme qu’imposent ces lois foutraques écrites par des semi-débiles.

La citoyenneté française va dès lors devenir un patchwork grotesque, le territoire mité par les adaptations inévitables de lois impraticables. Le gain sur le vivrensemble va être palpable, ce sera supayr.

La Zizanie

Ce vivrensemble va devoir faire de sérieux échauffements et de furieux étirements pour éviter des élongations : les salariés qui ne se vaccineront pas « de leur plein gré » (!) pourront être licenciés, ce qui n’a pas manqué de déclencher quelques mouvements de sourcils soucieux de la part de nos inénarrables syndicats.

On peut d’ores et déjà tabler sur quelques mouvements sociaux (des soignants ? des routiers ? des fonctionnaires ?) d’ici à la rentrée, période à laquelle les enfants, retrouvant l’école, seront vigoureusement incités à se faire vacciner, ce qui promet là encore quelques petits mouvements d’agacement de certains parents pas forcément favorables à l’utilisation de vaccins encore en phase de test sur les plus jeunes.

Mouvements sociaux, grogne des uns contre les autres, guerre de tous contre tous, on comprend sans mal que la suite est déjà écrite.

E6_FsUFWUAEcZl5

La partition du gouvernement est finalement assez simple : le noyautage du mouvement des Gilets Jaunes par les factions violentes de l’extrême-gauche est une carte qui a bien marché à l’époque et sera donc tentée pour ce mouvement-ci. Les prochaines manifestations promettent déjà un fleurissement des habituelles banderoles du cru, depuis les drapeaux palestiniens jusqu’aux revendication traoresques et autres convergences de luttes non seulement hors-sujets mais dont la composante violente sera utilisée pour transformer l’exaspération des citoyens en caricature d’antivax et de complotistes, puis, d’exaction en exaction, en radicaux puis en terroristes.

Et à complotiste, complotiste-et-demi : rien n’interdit de mouiller (au moins rhétoriquement, faute de la moindre preuve et de la moindre logique) les mouvements qui naissent de ce torrent d’absurdités et d’iniquités gouvernementales avec une opération de déstabilisation russe. Que voulez-vous : grâce à une presse au taquet dans sa médiocrité et son psittacisme, les Russes sont devenus en Occident l’entité sulfureuse à la base de tous les dérapages observables.

Peu ou prou, nous aurons donc droit aux Terroristes Radicaux du Complot Russe Anti-vax venu déstabiliser notre beau pays.

 

 

Cela tombe bien : Castex a déjà prévu l’étape suivante, celle où « nous serons intraitables » et qui ouvrira la voie à des répressions aussi violentes que nécessaires.

Et ces violences seront alors assez simples à faire accepter : comme l’explique Voltaire, le niveau d’absurdités gobé jusqu’à présent est si haut qu’il autorise une solide quantité d’atrocités en face.

Les semaines d’août s’annoncent chargées tant la société française apparaît maintenant au point de rupture : une partie du peuple, parfaitement méprisée par une caste arrivée au pouvoir sur un malentendu dramatique, va progressivement se retrouver inoculée acculée à des actions de plus en plus démonstratives pour éviter son ostracisation complète.

Il n’y avait déjà plus guère de vivre ensemble, mais on abandonne à présent toute velléité à la moindre cohésion sociale. Selon toute vraisemblance, la rentrée sera explosive. Le pire est que les Français, croyant avoir choisi l’ostracisation sanitaire pour s’éviter le reconfinement, auront l’ostracisation et, au moindre encombrement hospitalier (qui est garanti, comme tous les ans depuis au moins 20 ans) auront aussi le reconfinement.

Forcément, ça va bien se passer.

N’ayez pas peur. Vous n’êtes pas seuls !

 

 

Comme on l’a trop souvent observé dans l’Histoire, le centrisme autoritaire aboutit au pire. Celui de Macron est en train de tourner au cauchemar.

De bricolages en renoncements, d’improvisations en mensonges, les décisions politiques ont perdu tout lien avec la réalité de la pandémie et, pire encore, de la société française. La République n’est maintenant plus « une et indivisible », elle n’est plus qu’un champ d’expérimentations sociales basées sur des chapelets de stigmatisations.

C’est ainsi qu’on stigmatise les soignants : jadis héros, ils sont maintenant accusés sans vergogne de propager la maladie alors même que ceux qui les accusent étaient les premiers à les forcer à travailler alors qu’ils étaient infectés.

C’est ainsi qu’on stigmatise les commerçants qu’on veut maintenant embrigader dans la vérification des pass sanitaires : est-ce vraiment leur rôle de vérifier les données de santé de leurs clients ? Plus à propos, sont-ils criminels de ne pas vouloir jouer ce rôle inquisitorial ? Est-ce raisonnable et proportionnel de les menacer d’amendes prohibitives et de prison ?

C’est ainsi qu’on stigmatise les enfants non-vaccinés, alors qu’ils ne courent aucun risque.

En quelques semaines, le discours officiel a bien évolué : on est ainsi passé d’un discours logique où il s’agissait d’aplatir la courbe des malades et des morts de mars 2020 (rappelez-vous : quinze jours à trois semaines de confinements, et ce serait bon), à aplatir la gueule des non-vaccinés en juillet 2021, en commençant d’abord par leur pourrir la vie. La tolérance dont se gargarisent certains ne s’appliquent plus à ces réfractaires préalablement déshumanisés à coups d’anathèmes et d’épithètes lourds de sens, « ploucs émissaires » tout désignés pour la vindicte populaire et ses deux minutes de haine facile.

En pratique, si le but était encore d’éviter l’engorgement des unités de réanimation, sachez que tout ce qui a été mobilisé financièrement depuis mars 2020 aurait permis de construire, équiper et staffer des dizaines d’hôpitaux. Or, il n’en a rien été.

Difficile aussi de trouver la logique dans cet acharnement sur les non-vaccinés. On menace les 50 % de jeunes non-vaccinés (non-testés) de prison pour un verre en terrasse pour éviter l’engorgement des urgences et des unités de réanimation. Mais par qui seraient-elles saturées, lorsque plus des trois quarts des personnes à risques de formes graves sont vaccinées (aujourd’hui 18 juillet, 85 % des plus de 65 ans ont reçu au moins une dose) ?

images

Le summum de l’absurde est atteint quand on voit que certains proposent même négligemment des camps de détention pour malades – on se rappellera d’ailleurs que les vaccins n’empêchent pas de contracter le Covid, les vaccinés apprécieront :

 

Tout ceci n’a plus rien à voir avec la maladie ni avec un vaccin. Depuis le 12 juillet dernier, le vaccin n’est plus le sujet. Être pour ou contre le vaccin est maintenant sans aucune importance.

On est en droit de s’inquiéter de ce que le pass sanitaire fournit une excuse pour imposer un moyen technique de contrôler le peuple, de contrôler chaque individu dans ses allées et venues, dans ses fréquentations, ses occupations et, dans les prochaines étapes, dans son comportement social puis ses opinions politiques.

Bientôt, avec ce pass, l’État saura où vous êtes et avec qui, ce que vous faites et avec qui. À n’importe quel moment, il pourra choisir que vos activités ne sont pas conformes à ce qu’il attend de vous, que vos fréquentations sont indésirables à la République et ses propres desseins, et il prendra alors les dispositions qui s’imposent pour vous exclure du champ social. Il sera alors trop tard : vous ne pourrez vous y opposer car vous aurez laissé faire.

L’introduction du pass sanitaire est une abomination liberticide qui ne peut conduire qu’au pire contrôle social total. Et non, il n’y aura aucun garde-fou institutionnel. Ceux qui vous assurent l’inverse mentent comme ils ont déjà menti encore et encore depuis plus d’un an.

Il n’y aura qu’un seul garde-fou : le peuple lui-même.

Français, vous êtes en train de vous faire marcher sur la gueule par ceux qui vous ont menti de façon prouvable depuis des années et qui n’ont jamais eu votre intérêt à cœur. Ce que vous avez de plus précieux, la liberté, est en train d’être débitée en petites tranches fines pour un objectif qui n’a plus rien de sanitaire et dont le but ultime est votre contrôle. Non, se faire scanner pour boire un café ou manger un morceau n’est pas un contrat social, c’est une abjecte soumission.

Français, vous devez dire non. Non à ce dispositif, non à cette dérive sociale, non à la pression du groupe qui entend dicter à votre place ce qui est bon pour vous.

Français, vous êtes nombreux à ne pas vouloir de cette société du contrôle permanent, quel qu’en soit le motif, toujours présenté comme altruiste, comme tout enfer toujours pavé de bonnes intentions.

Français, vous n’êtes seuls que parce que les médias et les politiciens refusent de vous montrer, de vous écouter. Arrêtez de croire tous les organes du pouvoir, tous stipendiés par l’État, qui vous présentent comme ultra-minoritaires : non, les Français ne veulent pas se faire pister sans arrêt. Arrêtez de croire cette propagande qui amalgame ceux qui veulent rester libres avec les complotistes, les antivax et bientôt, à coup sûr, les extrémistes puis les terroristes.

Français, non, vous n’êtes pas seuls.

Vous avez peur de vous faire ostraciser parce que vous vous exprimez ? Si vous ne vous exprimez pas, c’est ce qui arrivera de toute façon.

N’ayez pas peur : le pouvoir ne tient que sur l’illusion de votre isolement, de votre petit nombre, de votre soumission volontaire.

Restez calmes. Organisez-vous. Tenez-vous prêts.

« Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris en politique prépare ou instaure le fascisme. » – Albert Camus

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité