Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Publicité
Visiteurs
Hier 0
Ce mois ci 210
Depuis la création 1 237 842
Newsletter
122 abonnés
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Derniers commentaires
Archives
11 octobre 2023

GUERRE ET TERRORISME DU HAMAS ISLAMIQUE EN ISRAËL AVEC SES CONSEQUENCES INTERNATIONALES CATASTROPHIQUES

Israël : l’UE engloutit des
milliards d’euros en Palestine

 

 

Alors que l’effroi se prolonge, le temps des comptes doit venir. Entre 2021 et 2024, l’Union européenne a déboursé près de 1,2 milliard d’euros dans des projets d’aide au développement en faveur des Palestiniens. Une somme conséquente qui vient s’ajouter aux nombreuses subventions européennes accordées aux populations palestiniennes depuis plusieurs décennies. Quatre jours après l’effroyable attaque lancée par le Hamas contre Israël, une question se pose : le Hamas a-t-il pu bénéficier – ou a-t-il pu détourner – ces aides européennes ? Autrement dit, l’Union européenne a-t-elle financé, sans le savoir, le Hamas ?

Cafouillage européen

« L’ampleur de la terreur et de la brutalité contre Israël constitue un tournant. […] Tous les paiements sont immédiatement suspendus. Tous les projets sont réexaminés. Tous les projets budgétaires, dont ceux de 2023, sont reportés jusqu’à nouvel ordre. » L’Europe découvre les atrocités commises par le Hamas contre Israël et Oliver Varhelyi, commissaire européen en charge du voisinage et de l’élargissement, annonce unilatéralement, sur X, la suspension des paiements européens de l’aide au développement en faveur des Palestiniens. Une déclaration qui n’a pas manqué de susciter de nombreuses contestations en Europe. « Deux millions de gens habitent à Gaza. Ce sont aussi des otages du Hamas. Avec ces méthodes-là, on les pousse dans les bras des terroristes », s’indigne le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg. Une position partagée par l’Espagne, l’Irlande ou encore le Portugal. À l’inverse, l’Allemagne et l’Autriche prennent les devants et décident d’interrompre leurs propres versements d’aides au développement. Ce 10 octobre, la France, restée jusque-là silencieuse, annonce qu'elle s’oppose, elle aussi, « à la suspension de l’aide qui bénéficie directement aux populations palestiniennes ».

Face au cafouillage, la Commission européenne rétropédale. Plutôt que de suspendre les paiements en faveur des Palestiniens, Bruxelles décide de lancer « une révision urgente de l’aide européenne à la Palestine ». Et d’ajouter : « La Commission examinera également si, à la lumière de l'évolution des circonstances sur le terrain, ses programmes de soutien à la population palestinienne et à l'Autorité palestinienne doivent être ajustés. »

Subventions au « campus du Hamas »

À ce jour, l’Union européenne a versé de nombreuses subventions aux Palestiniens, devenant ainsi l’un des principaux soutiens financiers de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Le programme de développement en cours s’élève à 691 millions d’euros. Depuis 2000, ce sont plus de 853 millions d’euros qui ont été versés aux populations palestiniennes au titre de l’aide humanitaire. Au total, entre 2014 et 2020, l'Union a consacré 2,2 milliards d'euros aux territoires palestiniens. Beaucoup d'argent, donc, mais pour quoi faire ? « Ce qui est incroyable, c’est que l’UE n’est pas en mesure, pour l’instant, de dire exactement à quoi tout cet argent a réellement servi », dénonce Jean-Paul Garraud auprès de BV. Pour le député européen, chef de la délégation du Rassemblement national à Strasbourg, « nous sommes en droit de nous poser des questions quant à l’utilisation des fonds européens ». Un sentiment partagé par Jordan Bardella, qui appelle au « gel immédiat de toute aide européenne vers les territoires palestiniens »« Une enquête rapide doit être menée pour vérifier que l’argent européen n’a pas servi à financer le terrorisme islamiste du Hamas », poursuit Jean-Paul Garraud.

De fait, parmi les sommes allouées aux territoires palestiniens, plus de 1,7 million d’euros ont été versés à l’Université islamique de Gaza entre 2014 et 2021. Cette université, loin d’être une faculté ordinaire, a été fondée par les Frères musulmans. Le campus accueille et forme depuis sa création des cadres du mouvement terroriste palestinien. Mohammed Deif, cerveau de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, a ainsi étudié en son sein avant de devenir le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, bras armé du Hamas. Alors que la Commission européenne assure que plus aucun contrat n’a été signé avec l’Université islamique de Gaza depuis 2020, le site Fdesouche vient de recenser de nouveaux partenariats Erasmus signés en 2022 et 2023 avec la faculté palestinienne. « Le financement de l’université de Gaza est un énième exemple des dérives de l’Union européenne qui finance régulièrement des associations proches des Frères musulmans », dénonce Jean-Paul Garraud. « L’argent des Européens n’a pas vocation à financer un centre de formation islamiste », martèle l’eurodéputé, qui espère qu’avec « l’horreur des tueries en Israël », l’Union européenne se réveillera.

Sur la question des financements français, à l'instar d'Éric Zemmour qui appelle à ce que « plus un centime français ne soit versé pour l'Autorité palestinienne », Éric Ciotti (LR) vient de déposer une résolution pour suspendre l'aide française au développement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

*******************************************
Israël :
Algérie, Tunisie, Qatar…
soutiennent le Hamas.
La France piégée

 

Ce sont, paraît-il, des amis de la France, de grands amis, de chers amis. L’Algérie, la Tunisie, le Liban, le Qatar, le Koweït, Oman, accompagnés de la Syrie, de l’Iran ou du Yémen, ont immédiatement soutenu l’attaque du Hamas contre Israël. Un assaut qui a fait plus de 800 victimes au 9 octobre (à 16 heures) et 2.500 blessés. Tous ces pays ont exprimé très vite « leur solidarité totale et inconditionnelle avec le peuple palestinien ». Certains, comme le Qatar, semblent faire évoluer leur position officielle : « Notre pays n'est pas en guerre contre Israël », dit le Premier ministre du Qatar. Mais son pays est fréquemment accusé de financer le Hamas.

Ce n'est pas une surprise pour ce qui concerne l’Algérie. « L’Algérie a toujours soutenu la cause palestinienne et le mouvement palestinien, rappelle à BV l’ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt. Elle n’a jamais reconnu Israël, préférant parler régulièrement de l’entité sioniste. »

La cause palestinienne fédératrice

Cela n’a pas empêché le Président français de rendre une sirupeuse visite diplomatique à l'Algérie en août 2022, suivie en octobre d'une visite de son Premier ministre Élisabeth Borne accompagné, pour l’occasion, d’une impressionnante délégation de ministres et d’entrepreneurs. La position ancienne de l’Algérie sur Israël n’a, à l'époque, pas empêché les envolées lyriques et les proclamations d’amitié de la Macronie revenue d'Algérie bredouille sur tous les dossiers, à commencer par celui des OQTF. En Afrique du Nord, la Tunisie ne fait pas mystère, non plus, de son soutien au Hamas lors des événements de ce week-end. Le Maroc, qui a signé séparément, en décembre 2020, les accords d’Abraham sous l’égide des États-Unis de Trump, ne suit pas l’Algérie sur ce conflit. Mais les accords d’État sont une chose, l’opinion publique en est une autre. Et « la cause palestinienne est un élément fédérateur dans tous ces pays », rappelle Xavier Driencourt. Comment une partie de leurs ressortissants en France n'y seraient-ils pas sensibles ?

D'autant que la France fait une place de choix à certains États plus qu'ambigus vis-à-vis de l'islamisme. Soutien du Hamas, le Qatar a table ouverte en France depuis des décennies. Ses investissements coulent comme le lait et le miel en France, avec la bénédiction émue de tous les gouvernements. Même position, donc, du Koweït, d’Oman ou du Liban.

Combien de Français partiront soutenir le Hamas ?

La France macronienne n'a pour l'instant pas brandi vis-à-vis des soutiens du Hamas l'argument moral. Peut-être à cause de notre politique d’immigration dite « généreuse », c’est-à-dire aveugle, sourde et absente ? Des millions de musulmans vivent en France avec, pour certains d’entre eux, une haine des Juifs proche de celle qui anime les combattants du Hamas.

On parle des volontaires français partis combattre aux côtés d'Israël, mais combien quitteront la France pour soutenir les Palestiniens ? Les Frères musulmans, proches du Hamas, sont puissants au pays des cathédrales. Qu’on le veuille ou non, le conflit israélo-palestinien touche notre patrie.

Dans un point-presse, ce lundi 9 octobre après-midi, Gérald Darmanin a d'ailleurs fait état d’une vingtaine de faits antisémites depuis le début des hostilités. « Dix personnes ont été interpellées » pour cette raison dans différents départements, selon le ministre de l’Intérieur. Et pas seulement des Aveyronnais de souche : deux personnes de nationalité étrangère, dans le sud de la France, feront l’objet d’une expulsion immédiate. La France, qui abrite la troisième communauté juive au monde par le nombre, selon le président du Consistoire de France Elie Korchia, est contrainte de mettre en place des mesures de protection immédiates. « L’atmosphère est inflammable », constate Elie Korchia. Darmanin le promet : « La police sera très présente sur les 400 lieux de culte, écoles, commerces, crèches. » La surveillance s’alourdit. L’État a reçu 700 signalements à la plate-forme Pharos, 44 feront l’objet d’une suite judiciaire.

Interdiction des Frères musulmans

Une fois encore, comme lors des émeutes, comme pour le drame de Lola et bien d'autres, la France fait face aux conséquences de sa folie migratoire. En l'occurrence, elle importe les conflits du Moyen-Orient, attisés ici par une extrême gauche aveugle et clientéliste. Éric Zemmour a pris la mesure du défi en demandant, dans un message sur X, « que les pays qui soutiennent le djihad cessent de bénéficier d’avantages sur le sol français ». Il appelle « l'interdiction des Frères musulmans dont est issu le Hamas et la dissolution de toutes les associations qui leur sont liées », réclamant, enfin, « l'expulsion des étrangers fans du Hamas pour apologie du terrorisme, comme de tous les fichés S étrangers ou double nationaux ».

 

Portrait_d'Éric_Zemmour,_avril_2022

La France a accueilli sur son sol des millions de ressortissants de pays officiellement et radicalement hostiles à Israël, tandis que le pays s'enivrait de lutte anti-Le Pen. Nous sommes pris au piège.

 

*******************************************
Manifestations pro-Hamas
dans toute l’Europe :
l’islamo-gauchisme
à la manœuvre

 

Après l’attaque terroriste du Hamas sur Israël, l’Europe mais aussi les États-Unis ou l’Australie sont pris de soubresauts islamistes. Car le réveil du conflit israélo-palestinien se répercute dans toutes les nations occidentales, dans toutes les banlieues islamisées. L’Occident sort très lentement de sa torpeur, et il a la gueule de bois : après avoir accueilli pendant des décennies une immigration majoritairement arabo-musulmane, après avoir fait prospérer en son sein, à coups d’aides sociales et de compromissions antinationales, une population à la croissance démographique exponentielle, il découvre, effaré, qu’il a importé sur son sol tous les conflits politico-religieux de la planète.

Divisions chez nous

Qui, mieux que Pierre Brochand, ancien ambassadeur de France en Israël et ancien patron de la DGSE, pouvait analyser (dans Le Figaro) ce triste paradoxe occidental et, surtout, français : « Une conséquence pour notre pays, outre le décès ou la séquestration de nos ressortissants, est la division que crée chez nous la présence d'une importante minorité musulmane, alimentée uniquement par l'immigration, dont une fraction importante se sent solidaire de la cause palestinienne, quels que soient les moyens qu'elle utilise. 

Il est tout de même étrange que le ministre de l'Intérieur ait cru devoir convoquer une « réunion de sécurité » pour parer aux répercussions sur notre sol d'événements se produisant à 3.000 km. On mesure par là l'une des multiples retombées sécuritaires qu'une immigration extra-européenne fait peser sur notre société, transformée en champ clos de tous les conflits. N'oublions pas non plus que le Hamas, au même titre que l'AKP turc ou l'Ennahdha tunisien, fait partie intégrante de la grande famille des Frères musulmans, largement représentée chez nous par des notables aussi bien que des activistes, en contact fréquent avec certaines de nos collectivités locales.»

Manifestations en Europe

Plusieurs grandes villes d’Europe ont connu, ces dernières heures, des manifestations de joie et de fierté à l’annonce du massacre commis en Israël par le Hamas, le 7 octobre dernier. À Londres, sous les yeux d’une police immobile, les manifestants justifient le massacre décrit comme un acte de résistance palestinienne

 

À Barcelone, lors de la manifestation pro-Hamas, les drapeaux palestiniens côtoient les drapeaux LGBT, ce qui montre deux choses : la connivence, au minimum idéologique, d’une partie de la gauche progressiste avec la cause terroriste palestinienne, mais aussi le formidable aveuglement (bêtise, ignorance, les deux ?) de ces mêmes forces du progrès…

 

À Madrid, mêmes scènes : le drapeau palestinien déployé tutoie le drapeau espagnol mais aussi le drapeau rouge orné d’une faucille et d’un marteau.

 

 

À Duisbourg, en Allemagne, les pro-Hamas ont été chargés par la police allemande. À Milan, Les Jeunes Palestiniens, l’Union démocratique arabo-palestinienne, l’Association des Palestiniens en Italie et la Communauté palestinienne de Lombardie ont prévu un sit-in [manifestation non violente consistant à s'asseoir en groupes sur la voie publique, NDLR] le 10 octobre, devant la mairie de Milan.

 

En Australie, des appels à gazer les Juifs

La veille, le collectif Kurva Manzoni Antifa, qui soutient l’équipe de foot du prestigieux lycée Manzoni, publie sur Instagram « Que Tel Aviv est belle quand elle brûle ». À Rome, l’Opposition étudiante d’alternative, (Opposizione studentesca d'alternativa), qui se définit sur son blog comme « anticapitaliste, antifasciste, antisexiste et internationaliste », manifeste dans les plus grandes universités de Rome contre Israël.

En France, à Lyon, à Montpellier, des manifestations de soutien au Hamas ont éclaté, une vingtaine d’incidents antisémites, selon le ministre de l’Intérieur, ont été recensés. Selon Le Figaro« le collectif Palestine vaincra, dont la procédure de dissolution lancée par Gérald Darmanin a été stoppée par le Conseil d’État, s’est félicité des raids "d’une ampleur inédite ; cette attaque surprise a provoqué une vague de fierté et de solidarité dans toute la Palestine occupée, mais aussi dans le monde entier" ».

A Berlin, à Malmö, à Rotterdam… - ont éclaté des manifestations de liesse. À Sydney, on a même vu des activistes appeler au gazage des Juifs.

 

Ainsi la reprise violente de ce conflit, véritable imbroglio géopolitique, n’est pas circonscrit à sa seule zone géographique mais risque d’enflammer la planète entière. L’effet domino tant redouté est alimenté par la volonté d’expansion et de conquête de l’islamisme : Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas mais résidant à Doha, a appelé « tous les enfants de l’Oumma, quelle que soit leur situation géographique et le lieu de leur présence, à s’engager, chacun à sa manière, dans cette bataille ».

Les émeutes de juillet dernier, en France, ont montré la rapidité avec laquelle la poudrière des banlieues peut exploser. La question migratoire, si mal et si peu gérée par la France, les pays européens et l’Union européenne, rajoute un danger non négligeable. L’afflux de clandestins venant de pays arabo-musulmans qui, à peine débarqués en Italie ou en Grèce, disparaissent dans la nature, accroît de manière exponentielle le risque de djihad domestique. N’oublions pas que le terroriste de Nice avait débarqué à Lampedusa. Lampedusa où, malgré le changement de focale après le débarquement massif il y a trois semaines, continuent d'arriver des migrants d'Afrique du Nord, de Libye et du Sahel.

Quand l’Europe et la France comprendront-elles que la guerre est prête à se déclencher sur leur sol ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité