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16 décembre 2023

CES CINGLES DU GIEC SONT TOUS BONS A ÊTRES ENFERMES AVEC CAMISOLE DE FORCE DANS DES ASILES D'ALIENES !

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Je n’ai jamais été un amoureux éperdu des animaux, et je n’ai pas de chien, mais je dispose de quelques chats, y compris sauvages qui trouvent refuge à la maison de même que quelques désormais célèbres poules, des poules de cristal dans lesquelles il n’est pas obligé de lire l’avenir dans leur entrailles ce qui augmente sensiblement leur espérance de vie.

Mais là… les membres du GIEC et nos Khmers verts, ces écolos extrémistes, fascistes, violents et qui déshumanisent et désacralisent toute forme vie apparaissent pour ce que vous devez voir et savoir.

Coluche, qui affectionnait le terme « enfoiré » aurait dit du GIEC que cela veut dire Groupe International d’Enfoirés du Climat, et pas les gentils enfoirés comme aux restos du coeur… non des vrais là ! Des enfoirés de compétitions. N’ayez pas de voiture, pas de maison, pas d’enfant, mangez pas de viande, n’ayez pas de chien… d’ailleurs si vous pouviez tous crever ce serait mieux pour le climat. Voilà le GIEC. Ce Groupe International d’Enfoirés du Climat. Qui sont-ils?

Des violents, des méchants, des destructeurs et qui finiront génocidaires. 

Les gens sont de trop.

Nous sommes vu par certains comme le « cancer » du monde.

Toute idéologie qui voit l’autre, l’être humain comme de trop ou pas nécessaire, porte en elle évidemment des tentations génocidaires. Cela doit-être dit. Cela doit-être dénoncé. Je ne suis pas climatosceptique et cela ne veut rien dire, c’est une affirmation pour benêt, en revanche, j’ai un peu d’instinct de survie et je sais que ces gens-là sont d’une extrême dangerosité idéologique.

Le type est content que l’on parle du danger écologique des vaches, préférant que des grosses multinationales nous nourrissent pour le même prix à base de poudre d’insectes ou que l’on meure de faim, une poignée de quinoa à la main, ration de pitance quotidienne que pour ceux qui auront un QR Code bien vert validé par le camarade commissaire politique de quartier en charge de l’écologie.

Le type par contre n’est pas content qu’on ne parle pas de mon chat grisouille qui détruit la biodiversité à Paris…

Hahahahahahahaha !

Le problème de la biodiversité à Paris, ce sont les chats !

Ils sont non seulement méchants, mais ils nous prennent pour des crétins.

Quand on voit le nombre de rats dans la capitale, il n’y a pas assez de chats ! Bougre d’âne va… et je demande aux ânes de m’excuser bien évidemment, ils n’y sont pour rien, bien que leur bilan carbone soit également catastrophique. En plus ils ne veulent pas avancer !! Bougre d’âne va

Le type n’est pas content parce que l’on ne parle pas des chiens.

Oui.

Vos chiens, qu’il faut nourrir chaque jour et dont il faut ramasser les déjections, qu’il faut soigner chez les vétérinaires, alors qu’ils ne servent strictement à rien. Je pense qu’il était à deux doigts de nous expliquer qu’il ne faut plus manger de vaches, mais qu’en attendant on peut régler le problème de la surpopulation des chiens… en faisant quelques brochettes canines !

 

Le GIEC et les médias, ici, complices, qui laissent la parole à ces gus dangereux, apparaissent véritablement pour ce qu’ils sont.

Voilà ce qu’est le GIEC.

Voilà Monsieur GIEC.

Ecoutez-le.

Regardez-le.

Sondez-son cœur et son âme.

Pour lire sa bio d’écolo intégral c’est ici.

Ils se fichent complètement du climat.

Ils se fichent complètement du CO2 et le gouvernement aussi.

La vérité?

Ils sont animés par une haine de la vie.

Aujourd’hui, par exemple, on interdit à la location des studios classés G parce qu’ils sont chauffés avec des radiateurs électriques (application d’un coefficient multiplicateur de de 2.5 de la consommation d’énergie) qui utilisent de l’électricité décarbonée en France car produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydraulique. Mais on classe très bien les chaudières au gaz ou au fioul à condensation qui sont émettrices de CO2.

La vérité?

Ils sont animés par une haine de la vie.

Ils s’en fichent et se fichent de nous. 

Faites des gosses, ayez des enfants, des chiens et des chats.

Vivez. Mangez, buvez, soyez joyeux, faîtes la fête.

Envoyez paître ces tristes sires destructeurs, nihilistes et surtout, surtout, voyez le danger extrême qu’ils représentent.

Ces gens sont dangereux.

Nous devons combattre pied à pied leur idéologie.

La vérité?

Ils sont animés par une haine de la vie.

Sauver le climat pour sauver l’homme, pas le climat contre l’homme!

Et on ne gagne la bataille des idées, toujours qu’avec des idées plus fortes, plus grandes, plus généreuses, tournées vers le bien et vers la construction d’un monde meilleur pour tous.

« Sauver le climat » n’est pas bien, car la manière dont on veut vous l’imposer, et je pense que cela commence à se voir, est une manière destructrice d’humanité.

On ne sauvera pas le climat contre l’humanité, contre le vivant.

Nous sauverons le climat avec l’humanité et pour le vivant.

Vive la vie!

Si vous comprenez ce message, alors, vous êtes la résistance.

Si vous êtes la résistance, faites passer ce message.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

 

Hier je vous parlais du danger que représente aussi bien le changement climatique que les fous furieux aux tendances génocidaires du GIEC.

Ce qui devait arriver arrive.

Nous sommes confrontés à une attaque en règle contre l’humanité et les principes humanistes qui sont à mon sens indiscutables et une ligne rouge que nous devons sans cesse défendre.

Ce qui devait arriver c’est que l’on finisse par nous dire après les chiens que… notre propre existence est néfaste à la planète.

Pas seulement nos actions, nos consommations excessives dont nous pourrions discuter, nos manières de vivre ou de nous déplacer que l’on pourraient modifier, non.

Nous.

Notre propre manière de respirer est un problème.

Le problème c’est que l’on ne peut pas vivre sans respirer ce qui veut dire implicitement qu’il faudrait nous tuer. Nous réduire. Nous anéantir.

On ne négocie pas avec des génocidaires. Il n’y a aucune concession à faire. Il faut tout rejeter. On discutera après.

Je vous donne ici la traduction de cet article anglais reprenant une toute dernière étude de « scientifiques ».

Cet article est effrayant. Il est délirant par ses implications.

Partagez-le. Massivement. Ne laissez pas faire. N’oubliez pas que le danger ne vient du bruit de bottes mais surtout du silence des pantoufles.

Ne vous inquiétez pas, une juste taxe sur l’air expiré saura nous sauver, ou des machines comme des « respirateurs » portables qui capteront nos mauvais gaz et qui nous seront loués à prix d’or sauveront la planète de notre présence et de notre existence.

Vive la vie mes amis !

Si vous comprenez ce message, alors, vous êtes la résistance.

Aujourd’hui, les scientifiques affirment que la RESPIRATION est mauvaise pour l’environnement : les gaz que nous expirons contribuent à 0,1 % des émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni.

Deux gaz à effet de serre, tous deux plus puissants que le CO2, sont présents dans l’haleine humaine.

L’un d’entre eux est le méthane, qui est également connu émis par le bétail comme les vaches

Qu’il s’agisse de manger moins de viande ou de faire du vélo au lieu de conduire, les humains peuvent faire de nombreuses choses pour contribuer à prévenir le changement climatique.

Malheureusement, respirer moins n’en fait pas partie.

Cela pourrait être un problème, car une nouvelle étude affirme que les gaz présents dans l’air expiré par les poumons humains alimentent le réchauffement climatique.

Le méthane et l’oxyde nitreux présents dans l’air que nous expirons représentent jusqu’à 0,1 % des émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni, selon des scientifiques.

Et cela ne tient même pas compte des gaz que nous libérons lors des rots et des pets, ou des émissions qui proviennent de notre peau sans que nous nous en rendions compte.

Composition du souffle humain expiré

– Azote (N) – 78 %

– Oxygène (O2)* – 17 %

– Dioxyde de carbone (CO2) – 4 %

– Autres gaz, notamment méthane (CH4) et oxyde d’azote (N2O) – 1 %

L’haleine humaine expirée contient de l’oxygène, mais juste moins d’oxygène que l’air que nous avons inhalé.

La nouvelle étude a été dirigée par le Dr Nicholas Cowan, physicien de l’atmosphère au Centre britannique d’écologie et d’hydrologie d’Édimbourg.

« L’haleine humaine expirée peut contenir de petites concentrations élevées de méthane (CH4) et d’oxyde nitreux (N2O), qui contribuent tous deux au réchauffement climatique », a-t-il déclaré. Le Dr Cowan et ses collègues disent.

« Nous invitons à la prudence quant à l’hypothèse selon laquelle les émissions d’origine humaine sont négligeables. »

Comme la plupart d’entre nous s’en souviennent lors des cours de sciences à l’école, les humains respirent de l’oxygène et expirent du dioxyde de carbone.

Lorsque nous inspirons, l’air pénètre dans les poumons et l’oxygène de cet air se déplace vers le sang, tandis que le dioxyde de carbone (CO2), un gaz résiduaire, se déplace du sang vers les poumons et est expiré.

Avec les plantes, c’est l’inverse ; les plantes utilisent le CO2 pour créer de l’oxygène comme sous-produit (le processus connu sous le nom de photosynthèse).

Ces deux gaz sont tous deux de puissants gaz à effet de serre, mais comme ils sont expirés en quantités beaucoup plus faibles, leur contribution au réchauffement climatique a peut-être été négligée.

Lorsque nous inspirons, l’air pénètre dans les poumons et l’oxygène de cet air se déplace vers le sang, tandis que le CO2, un gaz résiduaire, se déplace du sang vers les poumons et est expiré.

De plus, les plantes absorbent essentiellement tout le CO2 émis par la respiration humaine, de sorte que « la contribution du CO2 dans la respiration humaine au changement climatique est pratiquement nulle », dit-on. » a déclaré le Dr Cowan à MailOnline.

On ne peut pas en dire autant du méthane et du protoxyde d’azote, car les plantes n’utilisent pas ces gaz dans la photosynthèse.

Pour l’étude, les chercheurs ont étudié les émissions de méthane et d’oxyde nitreux dans l’haleine humaine de 104 volontaires adultes de la population britannique.

Les participants devaient inspirer profondément et retenir leur respiration pendant cinq secondes, puis expirer dans un sac en plastique refermable.

Au total, 328 échantillons d’haleine ont été collectés et chaque participant a enregistré des détails tels que son âge, son sexe et ses préférences alimentaires.

Après avoir analysé les échantillons, les chercheurs ont découvert que chaque participant émettait du protoxyde d’azote, mais que du méthane n’était présent que dans l’haleine de 31 % des participants.

Les chercheurs affirment que ceux qui n’expirent pas de méthane dans leur respiration sont toujours susceptibles de « libérer le gaz sous forme de flatulences ». – autrement dit en pétant.

Il est intéressant de noter que les personnes contenant du méthane dans leur haleine expirée étaient plus susceptibles d’être des femmes âgées de plus de 30 ans, mais les chercheurs ne savent pas pourquoi.

Les concentrations des deux gaz dans l’ensemble des échantillons permettent aux chercheurs d’estimer la proportion des émissions du Royaume-Uni provenant de notre respiration : 0,05 % pour le méthane et 0,1 % pour l’oxyde nitreux.

Le Dr Cowan souligne que chacun de ces pourcentages concerne spécifiquement ces gaz respectifs, et non l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni dans leur ensemble.

Les chercheurs n’ont pas réussi à trouver de lien entre les gaz présents dans l’haleine et l’alimentation, bien que les mangeurs de viande soient connus pour alimenter la crise climatique par d’autres moyens .

Les experts soulignent que leur étude n’a porté que sur les gaz à effet de serre présents dans l’haleine et qu’elle ne fournit donc pas une estimation globale de l’empreinte des émissions d’une personne.

Selon les auteurs, les émissions de méthane et d’oxyde nitreux sont « généralement ignorées dans la plupart des contrôles environnementaux ». car ils sont considérés comme négligeables.

Cependant, une étude plus approfondie des émissions humaines de ces gaz – et pas seulement de notre respiration – pourrait en révéler davantage sur « les impacts du vieillissement de la population et de l’évolution des régimes alimentaires », a-t-il ajouté. dit l’équipe.

À l’intérieur du corps humain, le méthane est produit par des micro-organismes appelés méthanogènes, qui colonisent notre tube digestif.

Le méthane passe dans le sang et est transporté vers les poumons où il peut être expiré par l’air.

Pendant ce temps, les bactéries présentes dans l’intestin et la cavité buccale transforment les nitrates présents dans les aliments et l’eau en oxyde nitreux, qui s’échappe également dans l’haleine humaine.

Charles SANNAT

 

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Le dernier rapport délirant

 

du GIEC du mois d'avril 2022

 

6ÈME RAPPORT DU GIEC : SOBRIÉTÉ ET JUSTICE CLIMATIQUE AU CŒUR DES SOLUTIONS POUR S’ADAPTER FACE AU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE

 

Sorti début avril 2022, le dernier volet du rapport 6 du GIEC est dédié aux solutions pour limiter les dégâts liés à la crise climatique. Pour la première fois, ce document incontournable consacre un chapitre entier à la sobriété.

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La sobriété, levier indispensable pour diviser par deux nos émissions

La démarche zéro déchet, zéro gaspillage telle que définie et construite par Zero Waste France, met en avant la sobriété : sobriété dans l’extraction et l’utilisation des ressources naturelles (réutiliser puis recycler plutôt que détruire et refabriquer), sobriété des usages (louer ou emprunter plutôt que consommer par exemple). C’est cette focalisation sur la réduction à la source (du gaspillage comme de notre production de déchets – qui par définition est un gaspillage initial de ressources) qui est la clé de voûte des actions de l’association depuis 25 ans maintenant. Zero Waste France s’efforce via ses actions de sensibilisation du grand public, mais aussi par son travail de plaidoyer et d’accompagnement des acteurs de terrain (réseaux professionnels et groupes locaux militants), de mettre la sobriété au coeur des leviers à notre disposition pour réussir la transition écologique qui s’impose à nous : écoconception, interdictions de produits à usage unique, réemploi, etc. Autant de solutions qui sont l’apanage de la sobriété : lorsque l’on martèle “le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas”, l’on pourrait tout à fait dire aussi “la sobriété c’est ne pas consommer et avant tout moins produire”.

Dans son dernier rapport, le GIEC (groupement intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat) en donne une définition précise en la qualifiant “d’un ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains dans les limites de la planète.”

Selon son fameux triptyque qui peut servir de boussole en matière de décision environnementale, il faudrait (dans l’ordre) : “Éviter – Changer – Améliorer”.

On retrouve bien là le principe de réduction à la source, fidèle à la hiérarchie des modes de traitement des déchets – une norme juridique européenne applicable (en théorie) depuis 2015.

À LIRE AUSSI
1 - La hiérarchie des modes de traitement des déchets (1)
13 mai 2019
LA HIÉRARCHIE DES MODES DE TRAITEMENT DES DÉCHETS DEVANT LES JURIDICTIONS : DE L’INCANTATION À L’APPLICATION

L’article L. 541-1 II du code de l’environnement donne la priorité à la réduction des déchets et instaure une hiérarchie des modes de traitement. Les juges rappellent de plus en plus fréquemment cette disposition, à l’occasion de différents contentieux, ce qui témoigne de la volonté croissante d’appliquer concrètement ce principe légal.

De façon inédite, le GIEC vient souligner ici les impasses de notre système économique (croissance continue de la production, surconsommation) et sanctifie la sobriété pour en sortir afin de répondre à nos besoins via une approche plus “minimaliste”. La nouveauté à souligner dans ce rapport du GIEC, c’est que la sobriété doit s’imposer aussi directement dans nos modes de vie (jusqu’à présent le GIEC ne s’était pas particulièrement penché sur les solutions individuelles mises à notre disposition et à leur impact concret sur la baisse de la trajectoire de nos émissions de gaz à effet de serre – GES). Ainsi, c’est la première fois que le GIEC insiste sur la nécessité de maîtriser nos modes de consommation (de ressources, d’espace, d’énergie, etc.) et de production pour limiter nos émissions de GES et la pression exercée sur nos écosystèmes.

« S’attaquer aux inégalités et aux nombreuses formes de consommation ostentatoire, ainsi que se concentrer sur le bien-être, c’est soutenir les efforts d’atténuation du changement climatique. »

Rapport sur l’atténuation du GIEC AR6 Chap 10.4

En résumé, le GIEC nous invite à adopter certains changements de comportement, tout en sonnant encore une fois l’hallali (il nous reste peu de temps pour infléchir la courbe et chaque dixième de degré compte pour rester en-dessous de la barre fatidique des 1,5°C d’ici 2030) :

  • changer notre régime alimentaire en diminuant autant que possible les protéines animales : passer à une alimentation végétale
  • privilégier les mobilités douces, dites “décarbonées” : en premier lieu, éviter les vols long-courrier
  • adopter un mode de vie plus sobre en matières premières et en énergie : réduire la surproduction de produits manufacturés et le gaspillage alimentaire ou encore améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments

En revanche, si ces leviers peuvent être puissants pour limiter nos émissions de GES, le GIEC reste formel sur la complémentarité des responsabilités : loin d’être strictement individuelles, celles-ci doivent impérativement être accompagnées par des politiques de changement initiées par l’État qui doit faciliter le changement de mode de vie et même le rendre souhaitable, sans distinction au sein de la population (tout le monde doit avoir accès à ces alternatives).

Concernant l’économie circulaire, le rapport précise bien que pour que ce secteur soit réellement efficace en termes de baisse de GES, il faut éviter à tout prix l’effet rebond : l’argent économisé par les entreprises et les consommateurs‧ices via une politique de sobriété ambitieuse ne doit pas alimenter d’autres postes de production émetteurs de GES.

Datagora x Réseau Action Climat

Pour aller plus loin, lire le premier scénario « Transition(s) 2050 » de l’ADEME : dans le scénario « Génération Frugale », l’ADEME nous projette dans la réalité d’une société ayant appliqué la sobriété à toutes les échelles : « la transition est conduite principalement grâce à la frugalité par la contrainte et par la sobriété ».

Haro sur le méthane

 

D’après le GIEC, ce gaz à effet de serre très réchauffant (30 fois plus que le CO2) devrait baisser de 34% d’ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5 degrés. Or, plus de 20% des émissions de méthane en France sont dues à l’enfouissement de nos déchets dans des décharges

 

VOIR LE RAPPORT (EN ANGLAIS) « METHANE MATTERS »

Pas de transition écologique sans justice sociale ni démocratie

Le GIEC est  formel sur ce point : sans coopération internationale, il sera très complexe d’atteindre les objectifs de décarbonation dans un esprit de justice climatique. Actuellement, les contributions déterminées au niveau national (NDC) ne permettraient d’atteindre qu’une baisse globale de 30% des émissions mondiales, en creusant d’autant plus les inégalités entre pays les plus émetteurs et pays les plus sujets aux catastrophes climatiques. Au niveau national, il est donc indispensable d’accompagner cette inéluctable transition en permettant à chacun selon ses moyens de s’engager dans une démarche de transition. Les préconisations du GIEC doivent donc être financées équitablement, en distribuant l’effort de financement sur les États et populations ayant le plus de moyens, afin de s’assurer que cette transition soit juste et acceptable pour tous‧tes.

Forte de ses coopérations avec les ONG et réseaux associatifs internationaux (GAIA, Break Free from Plastic, Zero Waste Europe), Zero Waste France appuie cette demande du GIEC  : pour une trajectoire restant sous la barre des 1,5°C, il est urgent de rendre effectives des politiques mondiales d’atténuations équitables et justes, en tenant compte de la responsabilité historique des pays les plus fortement émetteurs et des capacités actuelles de chaque État.

Couverture du livre
Manifeste pour une société zéro déchet, zéro gaspillage

 

Le livre « Déchets partout, justice nulle part », présente le projet de société défendu par Zero Waste France. Celui-ci détaille comment la réduction des déchets doit se faire dans un esprit de justice globale, en conciliant enjeux environnementaux, économiques, sociaux et démocratiques.

 

Une gouvernance multi-acteurs doit donc être mise en place pour atteindre cet objectif, le GIEC concluant à la défaillance des institutions actuellement en place pour atténuer la crise climatique : tous les acteurs doivent être concertés et mobilisés, des simples citoyen·nes, en passant par les entreprises et les collectivités territoriales.

Sans cela, il sera malheureusement difficile de faire accepter à l’ensemble de la société cette transition nécessaire et de gagner la bataille climatique.

« L’action collective et l’organisation sociale sont cruciales pour modifier l’espace de possibilité de la politique publique d’atténuation du changement climatique. […] les politiques d’atténuation permettent la participation active de toutes les parties prenantes, ce qui permet de renforcer la confiance sociale, de créer de nouvelles coalitions, légitimer le changement, et ainsi initier un cycle positif dans la capacité des politiques de gouvernance du climat”

Rapport sur l’atténuation du GIECAR6, Chap.

 

 

C’est le titre de notre aimable agence nationale de presse l’AFP qui n’a rien à envier à l’agence TASS sous l’Union Soviétique en termes de « propagande » climatique et il y a franchement de quoi rigoler franchement du titre et du courrous de notre AFP nationale.

Jugez-en plutôt.

« COP28 à Dubaï : la France « en colère » et « stupéfaite » après l’appel de l’Opep sur les énergies fossiles » !

Hahahahahahahahaha.

Il n’y a personne pour dire à l’AFP que le suicide européen et en particulier français n’est pas forcément une idée que partage les autres pays du monde.

En France nous adorons nous sacrifier.

Plus précisément nos mamamouchis adorent nous sacrifier.

Nous en tant qu’agneaux du sacrifice qui subissons les effets délétères de ces politiques nous avons une appréciation un peu différente de la situation et du « suicide » collectif pour lequel nous souhaiterions ne pas être désigné volontaires d’office.

Bref, l’AFP découvre avec stupéfaction que les producteurs de pétrole n’ont pas franchement envie de se tirer une balle dans la tête et de décarboner l’économie, pas plus qu’ils n’ont envie de cesser de vendre du pétrole et de gagner des sous.

L’AFP découvre avec stupéfaction que le reste du monde s’en fiche complètement du CO2 parce que faut voir ce qu’ils crament tous en pétrole, charbon ou gaz pour climatiser leurs maisons… ou les stades de foot du Qatar sans que cela ne pose de problème à notre AFP.

« Vendredi, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé « en urgence » à ses 23 pays membres ou associés de « rejeter » tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28. Des déclarations qui ont provoqué la colère de plusieurs pays, dont la France
L’ambiance est fébrile ce samedi à la COP28 et la pression monte sur les pays pétroliers dans la dernière ligne droite de négociations, alors que de nombreux pays veulent acter la sortie des énergies fossiles d’ici mardi. »

« Je pense que c’est une chose assez répugnante de la part des pays de l’Opep de s’opposer à ce qu’on mette la barre là où elle doit être » sur le climat, a lancé samedi devant des journalistes la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne.

La ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s’est aussi dite « stupéfaite » et « en colère », rappelant que « les énergies fossiles sont responsables de plus de 75 % des émissions de CO2 » et « qu’il faut en sortir si on veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré ». « La position de l’OPEP met en péril les pays les plus vulnérables et les populations les plus pauvres qui sont les premières victimes de cette situation », a ajouté la ministre française.

Elles réagissaient aux propos du secrétaire général koweïtien de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a demandé cette semaine « en urgence » à ses 23 pays membres ou associés de « rejeter proactivement » tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques.

 

Avec-5-de-voitures-autonomes-sur-les-routes-les-bouchons-seraient-reduits

Allez, les gars, continuez à construire des moulins à vent appelés éoliennes en couinant sur les gens de l’OPEP à qui on achète de l’essence chaque jour… et en autorisant sur le sol français… les forages pétroliers ! Hahahahahahaha.

On nous prend vraiment pour des couillons.

Prenez n’importe quelle autoroute de France.

Regardez les bouchons et le nombre de bagnoles à pétrole.

Hahahahahahaha… Vaut mieux que l’Opep continue ses livraisons, sinon, on est mal.

Et quand je me fais couillonner, sachez, qu’au moins, je n’éprouve aucune anxiété climatique.

Charles SANNAT

 

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