GRIPPE PORCINE DANS LE MONDE :
PANDEMIE OU NON ?
GENEVE, le 17/07/2009 - 12:33 :
La grippe porcine se propage à grande vitesse, l'OMS renonce à ses
bilans
Le virus de la grippe porcine se propage dans le monde à
une vitesse "sans précédent" par rapport à d'autres épidémies, a indiqué
vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a décidé de cesser de
donner des bilans de l'évolution de la pandémie.
Le virus pandémique
A(H1N1) 2009 "se répand au niveau international à une vitesse sans précédent", a
averti l'OMS. "Lors des pandémies dans le passé, il a fallu plus de six mois aux
virus grippaux pour se propager aussi largement que l'a fait le nouveau virus
H1N1 en moins de six semaines", a assuré l'organisation dans une note publiée
vendredi sur son site internet.
Cependant, l'OMS a relevé "le caractèe bénin des symptômes
pour l'écrasante majorité des patients, qui se rétablissent généralement, même
sans traitement médical, en une semaine après l'apparition des premiers
symptômes".
"En outre, le comptage des cas individuels
n'est plus essentiel (dans les pays les plus affectés) pour suivre le niveau ou
la nature du risque posé par le virus pandémique" ou encore pour donner des
indications sur la meilleure réponse à apporter à la maladie, a ajouté
l'organisation.
L'OMS se bornera à fournir des informations uniquement
sur les pays nouvellement affectés, explique l'organisation.
"L'OMS va continuer de demander à ces pays de communiquer les
premiers cas confirmés et, dans la mesure du possible, fournir chaque semaine
des chiffres et des descriptions épidémiologiques des nouveaux cas", selon la
note.
L'organisation a demandé aux pays affectés de "suivre de près des
événements inhabituels" comme par exemple des contaminations graves ou fatales
au sein de groupes de population, ou des symptômes inhabituels qui pourraient
signaler une aggravation de la dangerosité du virus.
Dans certains pays,
l'analyse systématique des cas suspects "mobilise la plus grande part des
capacités des laboratoires", ne laissant que peu de marge de manœuvre "pour le
suivi et les enquêtes sur les cas graves et les événements exceptionnels", a
fait valoir l'OMS pour justifier sa décision de ne plus communiquer de
statistiques globales.
Communiqué de l'Organisation Mondiale de la Santé, Genève le 17 Juillet 2009
SUITE DU FEUILLETON DE L ' ETE :
Source : LE PARISIEN
Claire Chantry |
24.07.2009, 07h00
Grippe A : les vaccins ne seront pas là à la
rentrée
Il faut croiser les doigts pour que la pandémie attendue ne
survienne pas en France dès septembre. Car les vaccins n’arriveront au mieux
qu’en octobre.
Si la police nationale est appelée en renfort pour
surveiller les usines de fabrication des laboratoires, c’est que les vaccins
contre la grippe A sont en train de devenir un bien précieux. Alors que le virus
flambe en Grande-Bretagne où on compte 100 000 nouveaux malades en une semaine
et que les autorités françaises prévoient 20 millions de personnes infectées à
la fin de l’année, la course pour livrer le vaccin à temps s’accélère.
Le
passage au niveau 6 d’alerte maximale dès la rentrée envisagé mercredi par la
ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, se heurte à l’impossibilité pour les
laboratoires d’être prêts après les vacances : la France a commandé 94 millions
de doses. « On espère toujours que les vaccins arriveront en septembre »,
explique Fabienne Bartolli, adjointe du directeur général de l’Agence française
de sécurité sanitaire des produits de santé qui délivre les AMM autorisations de
mise sur le marché des vaccins. « Ces AMM s’échelonneront de septembre pour GSK,
Novartis et Baxter à décembre ou début 2010 pour Sanofi. »
Les labos
restent flous
Dans les faits, même si les procédures ont été raccourcies,
les labos accusent du retard dans les prévisions. « Notre production massive est
prévue pour novembre-décembre. On pourrait aller jusqu’à 800 millions de doses
annuelles », annonce Albert Garcia, spécialiste de la grippe chez
Sanofi-Pasteur, le labo qui fabrique 40 % des vaccins. « Nous serons prêts en
octobre. Grâce à notre technique de fabrication, on gagne quatre semaines en
début de production. Sur une pandémie, c’est beaucoup », détaille Eric Althoff,
porte-parole du labo suisse Novartis, deuxième producteur de vaccins antigrippe
au monde.
Chez GSK, on reste flou et surtout prudent. « On devrait pouvoir
produire le vaccin à l’automne. On fait le maximum pour aller vite », assure
Soizic Courcier, directrice médicale du laboratoire. « Le vaccin n’est qu’un des
éléments qui permet de contrôler l’épidémie. Il y a aussi les masques, les
antiviraux, les mesures sanitaires. » Autant de protections avec lesquelles on
risque de devoir vivre avant de disposer de l’injection
protectrice.
Petit
commentaire :
De manière récurrente et à intervalle de plus en plus
rapproché, les "élites" qui nous contrôlent (et donc le lobby financier et
industriel) montent des scénarios catastrophe afin de nous amener petit à petit
à s'en remettre totalement à eux et renoncer de fait à la liberté et à la
démocratie au nom de luttes contre des fléaux qu'ils nous présentent comme
quasi-apocalyptiques.
Ainsi, de façon sournoise, les peuples sont poussés
à renoncer à leurs libertés individuelles et collectives au nom du combat
"vital" contre un terrorisme international censé nous détruire, à abandonner
leur patrimoine, leurs intérêts au nom de mesures économiques "vitales" de lutte
contre une crise mondiale censée nous mener au chaos et à accepter d'être
traités comme du bétail au nom de mesures "vitales" de lutte contre une pandémie
censée se propager à toute l'espèce humaine.
Mais pour la plupart des
gens, tout va bien...
Tant qu'il y a du foot ou des jeux olympiques à la
télé, du Voici ou du Gala en kiosque et, momentanément, encore assez de pouvoir
d'achat pour se payer du "nouvel" iPhone ou de la "nouvelle" Mégane à crédit,
c'est que la liberté n'est pas menacée.
Alors, franchement, pourquoi se
faire du mouron ? Hein !