ON N'EN A PAS FINI AVEC LES "GUERRES" DANS LE MONDE AU XXIème SIECLE !
TAGLIO MEDIOdi Manlio Dinucci
PIANO DELLA CIA
Una base segreta in Medio
Oriente per le guerre Usa
Source : ilmanifesto.it
Mentre i raid aerei sulla Libia sono saliti a 11.500 e il segretario generale della Nato Rasmussen chiede agli alleati più spese militari e maggiore impegno nella guerra, il conflitto si propaga nella regione mediorientale e nordafricana in forme meno visibili ma non per questo meno pericolose, aprendo in continuazione nuovi fronti. La Cia - informa un funzionario dell'agenzia di spionaggio statunitense citato dal New York Times - sta costruendo una base aerea segreta in Medio Oriente per lanciare attacchi nello Yemen con droni armati. Sono i Predator/Reaper (già in azione in Afghanistan, Pakistan e Libia), armati di 14 missili Hellfire e telecomandati da una base in Nevada a oltre 10mila chilometri di distanza.
Da quando è entrato in carica, «il presidente Obama ha drasticamente aumentato la campagna di bombardamento della Cia in Pakistan, impiegando droni armati», gli stessi che verranno usati per «espandere la guerra nello Yemen». L'amministrazione democratica li considera «l'arma preferita per cacciare e uccidere militanti in paesi dove non è praticabile una grossa presenza militare americana».
Nello Yemen, è attualmente in azione il Comando congiunto per le operazioni speciali (Ussocom), assistito dalla Cia e autorizzato dall'esecutivo di Sanaa. Ma, data la «fragilità di questo governo autoritario», l'amministrazione Obama è preoccupata che un futuro governo non sia in grado, o disposto, a sostenere le operazioni statunitensi. Per questo ha incaricato la Cia di costruire la base segreta in una non-identificata località mediorientale, così da intraprendere «azioni coperte senza l'appoggio del governo ospite».
Ciò conferma che l'amministrazione Obama sta intensificando la guerra segreta in tutte le sue varianti. Come dichiara ufficialmente lo Ussocom, essa comprende: azione diretta per distruggere obiettivi, eliminare o catturare nemici; guerra non-convenzionale condotta da forze esterne, addestrate e organizzate dallo Ussocom; controinsurrezione per aiutare governi alleati a reprimere una ribellione; operazione psicologica per influenzare l'opinione pubblica straniera così che appoggi le azioni militari Usa. Queste operazioni vengono condotte basandosi su tecnologie sempre più avanzate.
Rientra in tale quadro la decisione dell'amministrazione Obama, resa nota dal New York Times, di creare su scala globale «reti ombra di Internet e telefonia mobile che possano essere usate dai dissidenti per aggirare la censura governativa». Il Pentagono e il Dipartimento di stato vi hanno investito finora almeno 50 milioni di dollari. Esse vengono realizzate per mezzo di speciali valigette che, introdotte in un determinato paese, permettono di comunicare con l'estero attraverso computer e telefoni cellulari, in modalità wireless e in codice, evitando controlli e divieti governativi.
La motivazione ufficiale di Washington è «difendere la libertà di parola e allevare la democrazia». Ben altri gli scopi. Le reti ombra, fornite solo ai gruppi dissidenti utili alla strategia statunitense (in Siria, Iran e altri paesi) e controllate da Washington, sono le più adatte a diffondere sui media notizie fabbricate, per operazioni psicologiche che preparano l'opinione pubblica a nuove guerre.
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Drones et réseaux ombre : La guerre secrète d’Obama
par Manlio Dinucci
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Le 18 juin 2011 |
Tandis que les raids aériens sur la Libye se montent actuellement à un total de 11.500 et que le secrétaire général de l’OTAN, Rasmussen, demande aux alliés davantage de dépenses militaire et un plus grand engagement dans la guerre, la guerre se propage dans la région moyen-orientale et nord-africaine en des formes moins visibles mais non moins dangereuses, ouvrant continuellement de nouveaux fronts. La Cia -d’après un fonctionnaire de l’agence d’espionnage étasunienne cité par le New York Times- est en train de construire une base secrète au Moyen-Orient pour lancer des attaques au Yémen avec des drones armés. Ce sont des Predator/Reaper (déjà en action en Afghanistan, Pakistan et Libye), armés de 14 missiles Hellfire et télécommandés depuis une base au Nevada, à plus de 10mille kilomètres de distance. Depuis qu’il est entré en fonction, « le président Obama a drastiquement augmenté la campagne de bombardement de la Cia au Pakistan, en utilisant des drones armés », ceux-là même qui seront utilisés pour «étendre la guerre au Yémen ». L’administration les considère « comme l’arme préférée pour prendre en chasse et tuer des militants dans des pays où n’est pas praticable une grosse présence militaire américaine ». Au Yémen, est actuellement en action le Commandement suprême conjoint pour les opérations spéciales (Ussocom), assisté par la Cia et autorisé par le pouvoir exécutif de Sanaa. Mais, étant donnée la « fragilité de ce gouvernement autoritaire », l’administration Obama est préoccupée quant à un futur gouvernement qui ne serait pas en mesure, ou disposé,à soutenir les opérations étasunienes. De ce fait, elle a chargé la Cia de construire la base secrète dans une localité moyen-orientale non identifiée, de façon à entreprendre «des actions couvertes sans l’appui du gouvernement hôte ». Ceci confirme que l’administration Obama est en train d’intensifier la guerre secrète dans toutes ses variantes. Comme le déclare officiellement l’Ussocom, elle comprend : une action directe pour détruire des objectifs, éliminer ou capturer des ennemis ; une guerre non-conventionnelle conduite par des forces externes, entraînées et organisées par l’Ussocom ; une contre-insurrection pour aider des gouvernements alliés à réprimer une rébellion ; une opération psychologique pour influencer l’opinion publique étrangère de façon à soutenir les actions militaires étasuniennes. Ces opérations sont menées en se fondant sur des technologies de plus en plus avancées. Entre dans ce cadre la décision de l’administration Obama, rendue publique par le New York Times, de créer à échelle mondiale « des réseaux ombre d’Internet et téléphonie mobile qui puissent être employés par les dissidents pour contourner la censure gouvernementale ». Le Pentagone et le Département d’Etat y ont jusqu’à présent investi au moins 50 millions de dollars. Ces réseaux sont réalisés au moyen de petites valises spéciales qui, une fois introduites dans un pays déterminé, permettent de communiquer avec l’étranger via des ordinateurs et téléphones portables, dans des modalités wireless et codées, évitant contrôles et interdits gouvernementaux. La motivation officielle de Washington est de « défendre la liberté de parole et élever la démocratie ». Tout autres les objectifs. Les réseaux ombre, fournis seulement aux groupes dissidents utiles à la stratégie étasunienne (en Syrie, Iran et quelques autres pays) et contrôlés par Washington, sont les plus adaptés à diffuser sur les media des informations fabriquées, pour des opérations psychologiques qui préparent l’opinion publique à de nouvelles guerres. Edition de vendredi 17 juin de il manifesto Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
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